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Numéro 34 - Conseil général de l'Oise

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Évelyne CoignetLa balle au bondJoël FrancommeLe jazz et la javaAmoureux <strong>de</strong> jazz, clarinettiste passionné, saxophoniste enthousiaste,Joël Francomme s’est lancé dans la musique avec pourobjectif <strong>de</strong> « jouer sur scène ». Couronné à 19 ans par un prix duconservatoire <strong>de</strong> Roubaix, le jeune homme arrive quelques moisplus tard dans l’Oise, suivant un père gendarme, muté dans ledépartement. « J’ai alors écumé les orchestres, les ensembles, lesharmonies : je voulais jouer », se souvient l’homme <strong>de</strong> 56 ans. C’estensuite, par hasard, qu’il <strong>de</strong>vient à Verneuil-en-Halatte, Montatairepuis Liancourt, un enseignant épanoui, qui prend plaisir à initier lesjeunes aux joies <strong>de</strong>s vents. Depuis 1998, il dirige l’école municipale<strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Liancourt, fréquentée par quelque 180 élèves. Coursindividuels, solfège, ensembles musicaux… et le big band, queJoël est particulièrement actif à faire vivre. Cette année, il a choisid’embarquer les musiciens <strong>de</strong> son band sur les chemins « du jazzet <strong>de</strong> la java », explorés par Clau<strong>de</strong> Nougaro. Avec <strong>de</strong>s dates <strong>de</strong>concerts pour le printemps 2008. La scène, toujours.CONTACT École <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Liancourt, 03 44 32 38 20Olivier Pasquiers / Le bar FloréalAu HBC Chambly, quelques moments avant les premièresépreuves du Mondial <strong>de</strong> handball féminin, qui se joue enFrance du 2 au 16 décembre, Évelyne Coignet nourrissait <strong>de</strong>srêves <strong>de</strong> victoire. « Pourvu que l’équipe <strong>de</strong> France ne joue pasà Beauvais… » confiait-elle. Car l’Oise accueille neuf matchs,mais seuls les terrains parisiens verront se disputer lesplaces <strong>de</strong> podium. « Ce ren<strong>de</strong>z-vous crée une réelle émulation,constate la prési<strong>de</strong>nte du Handball Club <strong>de</strong> Chambly. Nousemmenons plus <strong>de</strong> 120 jeunes voir <strong>de</strong>s matchs. » Éducatricespécialisée auprès <strong>de</strong> personnes handicapées mentales,Évelyne Coignet a découvert le hand avec ses enfants. Letemps a passé, l’histoire <strong>de</strong> famille a grandi, et elle fréquenteaujourd’hui les terrains en compagnie <strong>de</strong> ses petits-enfants ! Àquelques mois <strong>de</strong> la retraite, elle envisage « <strong>de</strong> prendre un peu<strong>de</strong> recul, et le plus souvent possible »… s’échapper sur l’île <strong>de</strong>Ré. Un autre rêve qui prend forme.André Lejarre / Le bar FloréalAndré Lejarre / Le bar FloréalJean-Michel SiméonA<strong>de</strong>pte du bouchon lyonnais« Les boules sont plus grosses et plus lour<strong>de</strong>s, on court pour les tirer, les règles sont plusstrictes mais l’ambiance plus conviviale… » Pas <strong>de</strong> doute, Jean-Michel Siméon préfèrele bouchon au cochonnet, la boule lyonnaise à la pétanque. À 42 ans, ce passionné <strong>de</strong>sboulodromes a arraché, cette saison, avec un complice isarien, le titre <strong>de</strong> vice-champion<strong>de</strong> France <strong>de</strong> boule lyonnaise. Une discipline où les virtuoses fleurissent plutôt au sud <strong>de</strong> laLoire… Initié par « les anciens <strong>de</strong> La Croix-Saint-Ouen », dont son père, Jean-Michel Siméonsavoure les plaisirs <strong>de</strong> rencontres intergénérationnelles : « Aller à un championnat <strong>de</strong> Franceavec son père, c’est terrible ! » s’exclame-t-il. De Lyon à Aix-en-Provence, via Mâcon ouAlbertville, l’homme – agent <strong>de</strong> maîtrise dans l’industrie, en semaine – consacre <strong>de</strong>s weekendsentiers aux compétitions. Avec <strong>de</strong>s parties qui se jouent <strong>de</strong> 7 h 30 à 21 h, « souvent sousle cagnard », il faut une sacrée résistance physique pour ne pas perdre la boule.25

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