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Thèse de Doctorat - minsante-cdnss.cm

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REpUBLIQUE DU CAMEROUNPaix - Travail - PatrieUNIVERSITE DE YAOUNDE 1Yaoundé - CamerounThèse <strong>de</strong> <strong>Doctorat</strong>L'INFECTION URINAIRE DU NOUVEAU-NÉ ETDE L'ENFANTA L'HOPITAL GÉNÉRAL DEYAOUNDÉ:ASPECTS CLINIQUES, BIOLOGIQUES,THÉRAPEUTIQUES ET ÉVOLUTIFS,Présentée et soutenue publiquement en Février 2002pour l'obtention du gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Docteur en Mé<strong>de</strong>cine(Diplôme d'Etat)ParTCHENDJOU TANKAM Patrice YvesSous la direction <strong>de</strong> :Pre TCHOKOTEU Pierre FernandDr. TOUKAM MichelA.,.u.~2001-2002


SOMMAIREPréliminairesListe du personnel administratifet enseignant <strong>de</strong> la FMSBSennent d'HippocrateDédicacesRemerciementsListe <strong>de</strong>s abréviations et unités utiliséesListe <strong>de</strong>s tableaux et figuresRésuméSummary1- Introduction11- Objectifs111- Revue <strong>de</strong> la littératureIIIXXIXIIIXVIXVIIIXXIXXV134111-1111-2111-3111-4111-5111-6111-7III-S111-9III-10III-IlDéfinition <strong>de</strong> l'infection urinaireRappels embryologiques sur l'appareil urinaireRappels anatomiques et histologiqueRappels physiologiquesPathogénie <strong>de</strong> l'infection urinaireDéfenses <strong>de</strong> l'enfant contre l'infection urinaireLes facteurs favorisants <strong>de</strong> l'infection urinaire chez l'enfantPrésentation cliniqueLe diagnostic biologique <strong>de</strong> l'infection urinaireImagerie dans l'infection urinaireComplications dans l'infection urinaire445910IlIl13152224r;. 016 6~


nI-I2 Traitement <strong>de</strong> l'infection urinaire <strong>de</strong> l'enfantIV- MéthodologieIV-l Type d'étu<strong>de</strong>IV-2 Date et lieu <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>IV-3 Population étudiéeIV-4 ÉchantillonnageIV-5 Procédurev- RésultatsVI- DiscussionVII- Conclusions - RecommandationsVIll- Références2528282828292932637476IX-AnnexesII


••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••··r'reilmlnalreSft ~I· • •.....•................................•................•.•.:.. ••••


4. DOR SAMA An<strong>de</strong>rson5. EBEN MOUSSI Emmanuel6. EDZOA Titus7. EIMO MALONGA Elisée8. HAGBE Paul9. KAMOOM MOYO Joseph10. KAPTUE NOCHE LazareIl. KOUEKE Paul12. LEKE Robert Ivo13. MAKANG MAMBOG Mathias14. MBEDEJoseph15. NDUMBE Peter Martins16. NGONGANG Jeanne17. NGU BLACKETI Katheleen18. NGU LIFANJI Jacob19. NDllTOYAPNDAM Elie Clau<strong>de</strong>20. NKOULOUHubert21. OBOUNOU AKONG Dominique22. SAME EKOBO Albert23. SOSSO Maurice Aurélien24. WALINJOM MUNA25. ZOUNGKANYI JimmyGynécologie / ObstétriquePhannacologieChirurgie GénéraleChirurgie GénéraleMé<strong>de</strong>cine Interne / CardiologieGynécologie / ObstétriqueHématologieDermatologie / VénérologieGynécologie / ObstétriqueNeuropsychiatriePédiatrieMicrobiologie 1ImmunologieBiochimieMé<strong>de</strong>cine Interne / CardiologieMé<strong>de</strong>cine Interne / NéphrologieMé<strong>de</strong>cine Interne / Gastro - EntérologiePédiatrieAnatomie HmnaineParasitologieChirurgie GénéraleMé<strong>de</strong>cine Interne / CardiologieChirurgie / UrologieB. MAITRES DE CONFERENCE1. ABENA OBAMA Marie Thérèse2. ABOLO MBENTI Louis3. ANGWAFO III FRU4. ASONGANYI TAZOACHA5. ATCHOU GuillaumePédiatrieChirurgie GénéraleChirurgie / UrologieBiochimie / ImmunologiePhysiologieIV


6. BEJANGA Beltus Ivo7. BELLA HIAG Assumpta8. BINAM Fidèle9. BIWOLE SIDA Magloire10. DONGMO LouisIl. ESSAME OYONO Jean Louis12. ESSOMBA Arthur13 . ETAME EWANE14. GONSU FOTSING Joseph15. JUIMO Alain Georges16. KAGO Innocent17. KASIA Jean Marie18. KINGUE Samuel19. KOUAM Luc20. KOULLA SINATA Shiro21. KUABAN Christopher22. LANDO Gabriel23. LEKE née GANA F.Rose24. LOHOUE née PETMY Julienne25. MBONDA Elie26. MOYOU SOMO Roger27. NDOBO Pierre28. NGUIMBOUS Jean François29. NJOYAOUDOU30. NKAM Maurice31. NKO'O AMVENE Samuel32. ONDOBO ANDZE Gervais33. OYONO ENGUELE Samuel34. SIMO MOYO JustinChirurgie GénéraleOphtalmologieAnesthésiologie 1RéanimationMé<strong>de</strong>cine Interne / Gastro - EntérologieAnatomie {NeurologieAnatomie PathologiqueChirurgie GénéraleSociologie MédicaleRadiologie / Imagerie MédicaleRadiologie / Imagerie MédialePédiatrieGynécologie 1ObstétriqueMéoo<strong>cm</strong>efurerne/C&dID~gœGynécologie {ObstétriqueMicrobiologieMé<strong>de</strong>cine Interne 1PnemnologieBiochimieParasitologie {ImmunologieParasitologie 1MycologiePédiatrieParasitologieMé<strong>de</strong>cine Interne / CardiologieChirurgie Thoracique et C&diovasculaireMé<strong>de</strong><strong>cm</strong>e Interne / Gastro - EntérologiePhannacologieRadiologie / Imagerie médicaleChirurgie PédiatriquePhysiologie HumaineAnesthésie 1Réanimationv


35. SOW MAMADOU36. TAKONGMO Samuel37. TCHOKOTEU Pierre Fernand38. TETANYE EKOE39. TIETCHE Félix40. TSALLA MBALLA Pierre41. YOMI JeanChirurgie / UrologieChirurgie GénéralePédiatriePédiatriePédiatriePhysiologie HmnaineRadiologie 1RadiothérapieC. CHARGES DE COURS1. AFANE ELA Anatole Anesthésie / Réanimation2. AFANE ZE Emmanuel Mé<strong>de</strong>cine Interne / Pneumologie3. AMANA Jean Paul Radiologie / Imagerie médicale4. BEFIDI MENGUE née NJEE Rosa Parasitologie5. BELLEY PRISO Eugène Gynécologie 1Obstétrique6. BEYIHA Gérard Anesthésie / Réanimation7. BIOUELE MEVA'A Jean Moise Anesthésie 1Réanimation8. BISSECK née ZOUNG KANY! Anne C. Dermatologie / Vénérologie9. BOB OYONO Jean Marie Anatomie 1Chinrrgie Pédiatrique10. DOUMBE Pierre PédiatrieIl. EBANA MVOGO CômeOphtalmologie12. FOMULU Nelson Joseph Gynécologie / Obstétrique13. FOUDA ONANA Alexandre Oto - Rhino - Laryngologie14. LOLO Berthe Psychiatrie15. MASSO MISSE Pierre Chirurgie Générale16. MBAKOB Gabriel Physiologie17. MBANYA née SHU Dora Hématologie18. MBANYA Jean Clau<strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine interne / Endocrinologie19. MBUAGBAW Joséphine Mé<strong>de</strong>cine InterneVI


4. ASONGALEM Emmanuel5. BAHEBECK Jean6. BENGONDO Charles7. DONG A ZOCK Faustin8. ELLONG Augustin9. ELOUNDOU NGAH Joseph10. ESSIENE AgnèsIl. ETOM EMPIME12. ETOUNDI MBALLA Georges13. FARIKOU ffiRAHlM14. FEWOU Amadou15. FOUDA Pierre16. KOLLO Basile17. LUMA Herny18. MBOLO Marie19. MELAMAN SEGO Frédéric20. NANA NJOTANG Philip21. NDEMBE Paul22. NGOUNOU NOUBISSIE M. Solange23. NJOCK Richard24. NKOA Thérèse25. NTONE ENYlME Félicien26. NYAMBI Philippe27. OKOMO ASSOUMOU Marie28. OMOLOKO Cécile29. OWONO Didier30. PISOH Christopher31. SINGWE Ma<strong>de</strong>leine32. TABI OMGBA YvesPharmacologieChirurgie OrthopédiqueStomatologieBiophysique / Mé<strong>de</strong>cine NucléaireOphtalmologieNeurochirurgieAnesthésie / RéanimationNeurochirurgieMé<strong>de</strong>cine Interne / PneumologieChirurgie OrthopédiqueAnatomie PathologiqueChirurgie / UrologieEducation SanitaireMaladies InfectieusesPédiatriePhysiologieGynécologie / ObstétriquePédiatrieMé<strong>de</strong>cine Interne / RhumatologieOto - Rhino - LaryngologiePhysiologiePsychiatriePathologie InfectieuseBactériologie / VirologieGastro - Entérologie / NutritionOphtalmologieChirurgie GénéraleMé<strong>de</strong>cine Interne / RhumatologiePhannacologieVIII


33. TEDONG Fidèle34. TOUKAM MICHEL35. ZE MlNKANDE JacquelineOto - Rhino - Laryngologie/CancérologieMicrobiologieAnesthésie / RéanimationE. CYCLE DES ETUDES SUPERIEURES EN SOINS INFIRMIERS (CESSI)1. MBONDA Elie2. CHUNGONG Ay AFOR Justine3. K.AMTA Charles4. KONGHI KONGID5. NGOUANAElie6. NTSAMA LydieCoordonnateur du CESSI(M.Sc.) Coordonnateur CESSI fi(TSSI) Coordonnateur CESSI 1(TSSI, M.Sc.) Gestion sanitaire(TSSL M.Sc.)Gestion sanitaire(TSSI) Gestion SanitaireIX


serment D'HIPPOCRATE(Déclaration <strong>de</strong> Genève)Au moment <strong>de</strong> l-'admission comme membre <strong>de</strong> la profession médicale.


DédicacesC'est avec une immense joie que je dédie ce travail :- A ma mère Motchom SarraAvec amour, tendresse et assiduité, tu n'as ménagé aucun effort pour mesoutenir et surtout m'inculquer jusqu'à ce jour les valeUTS <strong>de</strong> bienveillance,d'honnêteté, <strong>de</strong> persévérance dans l'eiIort. Elles resteront pour toujours la lumièrequi éclairera mon chemin.-A mon père TchendjouDavidEducateur <strong>de</strong> ton éta~ tu t'es personnellement consacré à m'enseigner dèsmon jeune âge le culte <strong>de</strong> l'effort et l'amour du travail. Avec une gran<strong>de</strong> fermeté etune conviction dont toi seul mesurait la portée, tu me rappelais sans cesse que"]'adversité contient toujours le ferment d'une nouvelle chance." Trouves icil'expression <strong>de</strong> ma profon<strong>de</strong> gratitu<strong>de</strong>.-A mes grands-pères Tankam et Famda in memorium.Afin que <strong>de</strong> l'au-<strong>de</strong>là, vous vous reconnaissiez en moi.-A ma grand-mère Boula Elisabeth in memorium.J'aurai tant souhaité que tu voies cejour, dommage !-A ma grand-mère Madjou MartineQue ceci soit l'aboutissement <strong>de</strong> tes prières.XI


- Au Dr Douba Epée Emmanuel.Dans une spontanéité émouvante, tu m'as encadré et conseillé pendant toutela préparation minutieuse à l'entrée en Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine. Tu ne cessais <strong>de</strong> merépéter «ceux qui parviennent au succès sont précisément ceux qui ne se laissentpas décourager ». Trouves en cette évocation, l'expression <strong>de</strong> ma gratitu<strong>de</strong>renouvelée.- A mes frères et sœurs : Landry, Brice, Corinne, Viviane,Gisèle.Que ce travail soit pour vous source d'encouragement.- Enfinje dédie ce travail à :Vous, êtres hll1Dainsmaladroits le long <strong>de</strong> formation médicale.mala<strong>de</strong>s qui avez accepté <strong>de</strong> vous prêter à nos gestes"Au souvenir <strong>de</strong> tous les éducateurs du mon<strong>de</strong>" et particulièrement tous ceuxqui m'ont transmis le savoir du cours d 1 initiationjusqu'aujourd'hui.XII


REMERCIEMENTSA mes maîtresJ'ai eu la chance <strong>de</strong> trouver en vous <strong>de</strong>s maîtres bienveillants qui avez aimablementaccepter <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r mes frêles pas dans la recherche médicale malgré vos multiplesoccupations.Au professeur TCHOKOTEU P. F.Vous avez inspirez ce sujet.Vous avez pourvu une part importante <strong>de</strong> la bibliographie.Vos critiques et vos conseils lui ont donné un aura particulier.Votre rigueur, votre quête permanente du travail parfait font <strong>de</strong> vous l'homme <strong>de</strong>science qu'on aimerait être.Professeur, je vous prie <strong>de</strong> recevoir mon éternelle reconnaissance.Au Docteur TOUKAM MichelV008 avez accepter <strong>de</strong> participer à la direction <strong>de</strong> ce travail.Vos critiques et vos remarques l'ont considérablement améliore.Docteur ma reconnaissance est sans limite.XIIT


Je témoigne aussi ma gratitu<strong>de</strong>.- A tous les enseignants <strong>de</strong> la F.M.S.B en particulier:- Au professeur Lazare KAPTUEVous n'avez ménagé aucun effort pour approfondir notre encadrement durant toutenotre formation.Votre dispombilité exceptionnelle et votre sollicitu<strong>de</strong> constante en notre endroitnous ont profondément marqué.Veuillez recevoir professeur l'expression <strong>de</strong> ma profon<strong>de</strong> gratitu<strong>de</strong>.- Au professeur OBAMA Marie -ThérèseVous avez guidé et encadré mes premiers pas à l'hôpital.Avec métho<strong>de</strong> et fermeté vous m'avez inculqué la rigueur indispensable à toutapprentissage sérieux.Veuillez recevoir madame, mes humbles remerciements.- Aux Docteurs ONDOA Mekongo et OUEN FrancisPar vos conseils et votre encadrement, vous avez influencé positivement <strong>de</strong>nombreuses articulations <strong>de</strong> ce travail.Docteurs notre reconnaissance est gran<strong>de</strong>.Mes remerciements vont encore :- A mon ami et aîné, Dr FOKOU Marcus pour sa constante sollicitu<strong>de</strong>, sadispom'bilité exceptionnelle et son apport scientifique.Aux Docteurs HENTCHOYA R. ; DZUDIE A. ; KENGNE A. P.GUIFO L.; KAMADJEU R. ; GWANYALLA J. ; MOIFO B.; NJIKIK. et NGAHA pour leur encadrement.XIV


- A tout le personnel <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> pédiatrie, <strong>de</strong>s archives et <strong>de</strong> l~unité <strong>de</strong>bactériologie <strong>de</strong> l"hôpital général <strong>de</strong> Yaoundé.- A mes amis : DOHVOMA VIOLA; DJAMGA H. ; TCHAKOUNTE M ; TIMEUS. ; HEMO J. ; BIGNOM A.; RUPHINE; ADI CHRISTIAN; CLAUDE NJUSA;DIFFO C. ; EYOUM C. ; NGAMGA P. ; KAMDEM D. ; NJIKE Y; TADEM D.pour leur soutient constant.- A mes camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> promotion: YOTEBIENG M; AUMA A; PEPOUOMI N.;TSAGUE LANDRY; LEKOUBOU A; SEPO SEPO; ATASmu; MATIKE M;DOUNTIO B.; WANKIE M; DJATCHE pour l'harmonie avec laquelle nousavons travaillé tout au long <strong>de</strong> ces années.- Aux familles TAMDJOKOUE; NUNE; NJONJO; TCHEYASSI; TAKAMpour lesoutien.xv


Listes <strong>de</strong>s abréviations et <strong>de</strong>s unités utiliséesAbréviationsC.R.PN.f.SE.C.B.UE.M.BCfuE coliCledVPONPGTMPCG3IVVSHGYCHUFMSBINNFcFrUIVDMSANProtéine C réactiveNumération formule sanguineExamen cytobactériologique <strong>de</strong>s urinesEosine bleu <strong>de</strong> methylèneColony fonning unitEscherichia coliCystine lactose, electrodéficientVoges proskauerOrtho nitropheny betagaJactopyraminosi<strong>de</strong>TrimetoprimeCéphalosporines <strong>de</strong> troisième générationIntraveineuseVitesse <strong>de</strong> sédimentationHôpital Général <strong>de</strong> YaoundéCentre Hospitalier et UniversitaireFaculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong>s Sciences BiomédicalesInfection néonataleFréquence cardiaqueFréquence respiratoireUrographie Intra VeineuseDimercaptosuccinyl acidNombreXVI


FM 3 ème TABI.UStrepto DP mirabilisC freundiAMeNonsGds eftsTTTFièvre maternelle au troisième trimestreAntibiotiqueInfection urinaireStreptocoque DProteus mirabilisCitrobacter freundiAmoxicilline + Aci<strong>de</strong> clavulaniqueNourrissonsGrands enfantsTraitementTempératureUnités utiliséesmIn.mlJlImosmkgmm3<strong>cm</strong>mgminutemillilitremicrolitremilli - osmolekilogrammemillimètre cubecentimètremilligrammeXVII


Liste <strong>de</strong>s tableaux et figuresTableau 1Tableau II'rai)leatl IIITableau IVTableau VITableau VII~rableauVIIITableau IXTableau XTableau XITableau XIITableau XIIITableau XIVTableau XV~rableau XVIMédicaments (tu traiteilleilt préventi fTraitelnent CUf,ltifl;ré{lllcnCC tics infccti()IlS né()natalcs 11Hll111 les H


ableau XVIIIrrablcau XIXTableau XXrrablcau XXIrrableau XXIITableau XXIIITableau XXIVrralJleau XXVrrabJeall XXVIl"ableau XXVIITableau XXVIIITableau XXIXné()natalcMotifs d'llOSIJitalisati()11 en rédi~ltrie gérlérale en fOllction <strong>de</strong>scritères <strong>de</strong> KASSRépartitioll <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> SUSplCIOll cl' infection urinaire enpédiatrie géllérale crl f()nctÎ(}1l (les critères <strong>de</strong> KASSr{épartiti()ll lies Cllf~llltS cn f()llcti()1l <strong>de</strong> l'âge ct du 111()tifd'hospitalisatiollInterprétation <strong>de</strong>s E.C.S. U <strong>de</strong>lnandés pendant la pério<strong>de</strong>d'étu<strong>de</strong> en pédiatrie géflérale ell fOIlction <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> KASSJ{épartition <strong>de</strong>s (Iiagnostics d'ciltréc Cil foncti()ll ùes sujets ellpédiatrie généraleRépartition (les ellfàllts ctl r(}nctÎ()ll du sexe CIl pédiatriegénéraleRépartition <strong>de</strong>s récidives d'infection urinaireAnomalies urologi(lUeS ell pédiatrie gélléraleI)réscntation clinilllic lie l'infcctioll urinaire CIl pédiatriegénéraleEvolution <strong>de</strong> la préscntatioll clirli(lUe sous traitelnent adéqllatProfil bactériologique <strong>de</strong>s infections uritlaires en pédiatriegénéraleSensibilité <strong>de</strong>s gertlles respollsalJles <strong>de</strong> l'infection Urinaire auxantibiotiques..Evollition d'lIll paranlètre bîologiqu"e (E.'C.B.lJ) chez lenourrissoIl ct le grand en falltl'ableau XXXrI~ableau XXXIPrévalence <strong>de</strong> l'infeclioll llrillaire dans les <strong>de</strong>ux groupesI{épartition <strong>de</strong> 1'[lffccti()Jl CIl fOllctioll du sexeXIX


~T~ableall~rableauXXX]1XXXIIITableau XXXIVCOlnparais()11 llc llllCI(lliCS signes clinicllicsCorrlparaisorl <strong>de</strong>s principaux gerlnes itlcrirninésCotl1parais{)n (les SCllsit>ilités tic certains gcrlllcs Ù tlllClcIllCSarltibiotiqlles usuelsListe <strong>de</strong>s figuresFigllre 1:Figure 2 :I~igure 3 :Figure 4 :I~igure 5 :Figure 6 :Répartition <strong>de</strong>s nouveau-Ilés en f()nction du sexeRépartition <strong>de</strong>s nouveau-tlés en fonction <strong>de</strong> l'âge gestatiollnelFréquence <strong>de</strong>s gernles retrouvés en pério<strong>de</strong> néonataleRépartition <strong>de</strong>s enfallts (le pédiatrie générale en foncti()ll <strong>de</strong> l'âgeExislellcc d' allOlll~llie cl l,écll()grt1IJll ieRépartition <strong>de</strong>s slljets en forlctiotl du tno<strong>de</strong> <strong>de</strong> prélèvelllciltxx


pédiatrie.IntroductionRésumé.,-._-,~~\~; Y~~~;:(:.D~t~~'~&~~~~::._"t'I'l ,~t' .,-.L'Ô", ,: .~~ \, .'. \1 - l' ," :', ' ~ \. "~i :;:1 l 'l' ~'; , ~..' l' , . ,~~~;::.. :.:.:\"~.:\.i.'".. . ",' IlL'infection unnalre est une <strong>de</strong>s principales' ca.u~~.s'_<strong>de</strong>' morbidité enDu point <strong>de</strong> vue pathologique, l'infection urinaire est caractérisée par lacolonisation du tractus urinaire en un ou plusieurs <strong>de</strong> ses segments.Cette colonisation aboutit souvent à la survenue <strong>de</strong> l'affection ; bien plusgrave, elle peut occasionner <strong>de</strong>s dommages importants au niveau <strong>de</strong>s structuresunnalres.C'est ainsi5 % à 15 % <strong>de</strong>s enfants souffrant <strong>de</strong> pyélonéphrite vontdévelopper <strong>de</strong>s séquelles rénales. Séquelles bien plus graves en cas d'uropathiessous-jacentes.La présente étu<strong>de</strong> a pour but <strong>de</strong> décrire les aspects cliniques, biologiques,thérapeutiques, et évolutifs <strong>de</strong> l'infection urinaire du nouveau-né et <strong>de</strong> l'enfant àl'hôpital général <strong>de</strong> YaoundéMéthodologieL'étu<strong>de</strong> s'est déroulée dans le service <strong>de</strong> pédiatrie et le laboratoire central<strong>de</strong> l'HGY.Il s'agissait d'une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive avec une partie rétrospective et uneautre prospective.Des enfants âgés <strong>de</strong> 1 jour <strong>de</strong> vie à 15 ans 9 mois suivis dans le service <strong>de</strong>pédiatrie <strong>de</strong> l'HGY entre janvier 1999 et octobre 2001, pour infection urinairedocumentée, respectant les critères bactériologiqes <strong>de</strong> KASS ont été retenus.Outre l'âge, le sexe et les donnée~ anamnestiques ; les signes cliniques, lemo<strong>de</strong> prélèvement etles résultats <strong>de</strong> l'analyse <strong>de</strong>s urines <strong>de</strong>s patients retenusXXI


ont été exploités. De même les délais <strong>de</strong> disparition <strong>de</strong> la fièvre et les résultats<strong>de</strong>s E.C.B.U <strong>de</strong> contrôle ont été utilisés.Résultats125 enfants ont été retenus dans notre étu<strong>de</strong> dont 31 nouveau-nés. Ennéonatalogie, le sexe masculin était dominant avec un sexe ratio <strong>de</strong> 1,21 aucontraire du nourrisson et du grand enfant où le sexe féminin dominait avec unsexe ratio <strong>de</strong> 0,59L'infection unnalre était la première cause <strong>de</strong> morbidité en pério<strong>de</strong>néonatale. Elle représentait 50,82% <strong>de</strong>s infections néonatales avec uneprévalence <strong>de</strong> Il,61%. En pédiatrie générale, elle était la quatrième cause <strong>de</strong>morbidité et sa prévalence était 13,99%L'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la présentation clinique relève son polymorphisme et l'absence<strong>de</strong> sa spécificité chez le nouveau-né. En pédiatrie générale, seule la fièvre avaitune valeur présomptive diagnostique statistiquement significative mais elleaussI est peu spécifique.Toutefois il importe <strong>de</strong> signaler que cette affection s'accompagne <strong>de</strong>ssignes suivants en pério<strong>de</strong> néonatale: la dysrégulation thermique, avec unefréquence <strong>de</strong> 67,7% et les troubles digestifs présents dans 22,58% <strong>de</strong>s cas. Chezl'enfant plus âgé, la fièvre était le principal signe clinique avec une fréquence <strong>de</strong>89,36 % alors que la dysurie n'est notée que dans 12,76 % <strong>de</strong>s cas.Sur le plan bactériologique, nous avons relevé une prédominance <strong>de</strong>sentérobactéries avec comme chefs <strong>de</strong> file, Klebsiella pneumoniae en pério<strong>de</strong>néonatale et Escherichia coli chez le nourrisson et le grand enfant.Ces <strong>de</strong>ux germes sont résistants à plus <strong>de</strong> 70% à l'Ampicilline. Lasensibilité <strong>de</strong> Klebsiella pneumoniae n'a pas <strong>de</strong> variation statistiquementsignificative entre la pério<strong>de</strong> néonatale et chez le nourrisson et le grand enfant.Elle est <strong>de</strong> 90% et 58,38% respectivement pour l'association Amoxicilline ­aci<strong>de</strong> clavulanique ; <strong>de</strong> 60% et 63,3% respectivement pour les Aminosi<strong>de</strong>s;XXII


et <strong>de</strong> 91,66% et 100% respectivement pour les Céphalosporines <strong>de</strong> troisièmegénération.Quant à Escherichia coli, les variations <strong>de</strong> sa sensibilité aux différentsantibiotiques chez le nouveau-né d'une part et d'autre part chez le nourrisson etle grand enfant ne sont pas statistiquement significatives. Cette sensibilité estrespectivement <strong>de</strong> 55,55% et 63,8% pour l'association Amoxicilline - Aci<strong>de</strong>clavulanique ; <strong>de</strong> 78,12% et 100% pour le Céfuroxime ; <strong>de</strong> 88,88% et 90,40%pour les Aminosi<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> 97,22% et 100% pour les Céphalosporines <strong>de</strong>troisième génération.Sous antibiothérapie adéquate, nous avons noté une disparition <strong>de</strong> lasymptomatologie initiale dans un délai <strong>de</strong> 48 heures.Bien que la prévalence soit relativement faible: 22,22 %; les anomaliesmorphologiques étudiées dans notre série ont montré une associationstatistiquement significative à la récidive d'infection urinaire.Conclusion et recommandationsCe travail nous a pennis <strong>de</strong> relever la place importante <strong>de</strong> l'infectionurinaire dans la pathologie pédiatrique, notamment en néonatalogie où elle vientau premier rang <strong>de</strong> la morbidité.L'étu<strong>de</strong> du profil bactériologique montre la prédominance <strong>de</strong>sentérobactéries avec Klebsiella pneumoniae en néonatalogie et Escherichia colichez le nourrisson et l'enfant plus grand.L'analyse <strong>de</strong>s urines permet <strong>de</strong> proposer comme antibiothérapie.probabiliste en hospitalisation, l'association Céfotaxime - Aminosi<strong>de</strong> en pério<strong>de</strong>néonatale et les Céphalosporines <strong>de</strong> troisième génération ou les Aminosi<strong>de</strong>s parvoie parentérale pour l'enfant plus âgé.XXIll


En ambulatoire, le choix <strong>de</strong> l'antibiotique probabiliste se fera entrel'association Amoxicilline plus Aci<strong>de</strong> clavulanique, l'Aci<strong>de</strong> nalidixique, leCéfuroxime ; l'antibiogramme permettant la prescription finale.Au terme <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong>, nous recommandons la réalisation systématiqued'un ECBU <strong>de</strong>vant tout syndrome infectieux du nouveau-né et <strong>de</strong> l'enfant sansfoyer cliniquement décelable.Nous recommandons également que l'antibiothérapie adéquate soiteffectivement instituée.XXIV


SummaryIntroductionUrinary tract infections are one of the major causes of paediatri<strong>cm</strong>orbidity.Urinary tract infections are characterized by the colonization of theurinary tract by germs. A single or several segments of the urinary tract may beinvolved. This colonization is responsible for the pathology, which at its worst,may result in damage to the urinary tract.In this light, 5% to 15% of children suffering from pyelonephritis <strong>de</strong>veloprenal sequelae; these consequences are worse in the case of an un<strong>de</strong>rlyinguropathy.The present study would <strong>de</strong>scribe the clinical, biological, therapeutic an<strong>de</strong>volutive aspects ofurinary tract infection in neonates and ol<strong>de</strong>r children.MethodologyThe study was carried out in the paediatric <strong>de</strong>partment and the laboratoryunit ofthe Yaoun<strong>de</strong> General Hospital.It was a <strong>de</strong>scriptive study. It had both retrospective and prospectivecomponents.Children aged a day oid to 15 years 9 months who were followed up at thehospital between January 1999 and October 2001, participated in the studyprovi<strong>de</strong>d they were diagnosed of a urinary tract infection in conformity withbacteriological Kass criteria.Important information that also contributed to the study inclu<strong>de</strong>d: age;sex; history of the illness; clinical findings; methods by which urine specimenswere coilected and urine analysis results. The interval between onset andxxv


disappearance of fever; as weIl as results of repeat cytobacteriological analysisofurine, were also ofimportance.Results125 cbildren were recrnited amongst whom 31 were newbom babies.There was a bigher number of male newborn babies to females with a sex ratioof 1.21 to 1. Amongst ol<strong>de</strong>r children, there were more females resulting in a sexratio of0.59 to 1.Urinary tract infections were the most frequent cause of morbidity in theneonatal period .lt represented 50.82% of neonatal infections and had aprevalence of 11.61% in the neonatalogy unit. Amongst oI<strong>de</strong>r kids, it was the 4 thcause ofmorbidity with a percentage of 13.99%.After studying the clinical manifestations presented by newborn babies,we noticed that they varied greatly, making it unscientific to analyse them.Amongst ol<strong>de</strong>r children, we found that only fever was of any value inmaking presumptive diagnosis, but here again, this was not specific ofdisease.However, neonates presented fever and gastro-intestinal upset in 54.84%and 22.58% of cases respectively. Amongst ol<strong>de</strong>r children, fever was theprincipal clinical manifestation and accounted for 89.36% while dysuria waspresent /only in 12.76% ofcases.The germs implicated in these infections were mainly enterobacteria.Neonates were particularly prone to Klebsiella pneumoniae, while aI<strong>de</strong>r kidspresented mainly Escherichia coli.These genns were particularly resistant to Ampicilline. There was nostatistically significant difference in the sensitivity of Klebsiella pneumoniaebetween neonates and ol<strong>de</strong>r kids. When a combination of Amoxicilline andClavulanic acid was used, tbis was 90% and 58,33% respectively. Withaminoglycosi<strong>de</strong>s, tbis was 60 % and 63.3% respectively. With tOOd generationcephalosporines, it was 91.66% and 100% respectively.XXVI


There was no statistically significant difIerence in sensitivity betweenneonates and ol<strong>de</strong>r children when it came to Escherichia coli. The conlbinationof Amoxicilline and Clavulanic acid was successful in 55.55% and 63.8% ofcases respectiveIy. Cefuroxime was effective in 88.88% and 90.40%; while 3 rdgeneration Cephalosporines was effective in 97.22% and. 100% respectiveIy.With proper antibiotic regimens, initial symptoms disappered within48hours at most in 82.98% ofcases.Infections recurred more frequently amongst patients with morphological<strong>de</strong>fects ofthe urinary tract. Their prevalence was 22,22 %Conclusion and recommendationsThe results of our study emphasises the importance of urinary tractinfections in paediatric pathology. Neonates are particuIarIy concerned becauseamongst them, it represents the greatest single cause ofmorbidity.The bacteria most frequently incriminated are enterobacteria. The chiefcausative agents are Klebsiella pneumonaie and Escherichia coli, amongstneonates and the ol<strong>de</strong>r children respectiveIy.Urine analysis permits us to propose two antihiotics regimens as 1st linetherapy when patients are admitted to hospital: A combination of Cefotaximeand Aminoglycosi<strong>de</strong>s should he used for neonates while 3 rd generationcephalosporines or Aminoglycosi<strong>de</strong>s should be administered parenterally tool<strong>de</strong>r kids at the Yaoun<strong>de</strong> general hospital.When ol<strong>de</strong>r kids are to be managed on an outpatient basis, Amoxicillineand Clavulanic acid; Nalidixic acid or Cefuroxime should be used, but the. antibiogram is essential for the final prescription.We therefore recommend that:XXVII


We therefore recommend that:~ Cytobacterioligical analysis of the urine should be carried out for aIl feverswhen no other site can be found on clinical evaluation that could explainfever.~ Effective antibiotic therapy should be instituted and followed.XXVIII


••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••Introduction..........................................•....•....•••••••:


1- IntroductiollL'infection urinaire est Ulle <strong>de</strong>s prillcipales callses <strong>de</strong> Inorbidité ell pédiatrie(45). Elle a une gran<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>llce cllez l'ellfant cllez qlli elle viellt au troisième rang<strong>de</strong> la nl0rbidité après les illfectiollS respirat()ires et digestives pOlIr <strong>de</strong> nOlnbreusesétll<strong>de</strong>s occi<strong>de</strong>ntales (37 ).1~ll pério<strong>de</strong> 11é()Jlat~1Ie Ilotall1111ellt, ellc est lItl 1l1otif fréqllcllt ll'Ilospitalisation(24 ).D'un point <strong>de</strong> vue patllologique, l'illfectioll urillaire est caractérisée par laCOlollisation dll tra.ctus llrinaire Cil li 1"1- (>ll )'Jlllsieurs '(Ic· :sc's scglllClltS (18).Biologiquetnent sa définitioll obéit aux critères <strong>de</strong> Kass à savoir l'existellceCOllcolnitante d'ulle leucocyturie sllpérieure à 104/n11et d'lllle bactérillrie sllpérieureà 10 5 (34 ).Les travallX elirOpéeJ1S consacrés à celte inlJlortantc patllOI()gic ollt déll1{)Jltréune prévalellce plus ilnportante cllez les ellfallts du sexe féJllillill salir ell pério<strong>de</strong>Iléollatale (18 ). Ces travaux sigllalellt égalell1cllt l'existellce <strong>de</strong> 110lnbrellx facteurs<strong>de</strong> risque et un inlportallt polYlnorpilisll1e <strong>de</strong>s tableallX clilliqlles et biologiques qllivarient suivant l'âge et la localisatioll allatoillique (18,35,45).Du point <strong>de</strong> vue bactériologique, certaillS <strong>de</strong> ces trava.ux relèvellt laprépolldérance <strong>de</strong> Escllericllia coli COITIlne priflcipale cause quelque soit l'âge et letype <strong>de</strong> prélèveillent (24,37,45 ). Ces Illêllles travallX déll1011trellt l'efficacité <strong>de</strong>scé"pllalosporilles et <strong>de</strong>s aillinosi<strong>de</strong>s surtout lorsque ces Inédicalllellts sont associés(18,24,37 ).Sur le plall évollltif, certaillcs séries précisent qllelqucs éléll1ellts <strong>de</strong> gravité<strong>de</strong> cette affectioll chez l'enfallt. Etl effet 5 % à 15 % <strong>de</strong>s patients peuvelltdévelopper <strong>de</strong>s séquelles rénales all cours <strong>de</strong> l'évolutioll <strong>de</strong> leur maladie (18 ). 20 %<strong>de</strong> ces p011ellrs <strong>de</strong> séquelles pellVeJ1t d'ell1blée évolller vers Lille


iJ1Suffisance rél-lale Cllrolliquc (45); c()nlrc 24 ~)


,................•.........•...........................•....• •lOlJj8c:t18:• ••••••••••••••••••••••••••*.j••••• ~ •••••••••• ~*~••~ •• ~. ~••••Il


11- OBJECTIFS11-1 Ob.jectif génér~llDécrire les aspects clilliqllcs, biologiques, tllérapeutiques et évolutifs <strong>de</strong>l'infectioll urinaire chez le Ilouvcall-Ilé ct l'crlfallt à l'Ilô.pital Gélléral <strong>de</strong> Yaoulldé.11-2 objectifs Sllécili(II'CS1- I<strong>de</strong>ntifier les nouveau-Ilés et les Cllrallts portcllfs d'ulle illfectioll urillaireparlni les mala<strong>de</strong>s consultant dalls le service <strong>de</strong> pédiatrie <strong>de</strong> J'hôpital général<strong>de</strong> Yaoundé.2- Décrire les sYlnptôll1CS et les signes clinitlues retrouvés chez les patielltsretenus.3- Présenter le profil bactériologiqllc <strong>de</strong> l'iJlfection Ufillalre dans 110trepopulation d'étu<strong>de</strong> et la sensibilité <strong>de</strong>s différents germes aux antibiotiquesusuels.4- Décrire l'évolution clillitlllC ct biologitJllC <strong>de</strong>s IJaticllts traités.5- Proposer les Inodalités thérapelltiqlteS <strong>de</strong> la prise ell cilarge tnédicale <strong>de</strong>spatients atteirlts d'illfectiorl llrillairc.3


••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••Revue <strong>de</strong>la littérature_•••••••••••••••••• _••••••••••••••••••• _••••••••••• a-a •••-. a.:


III-Revue <strong>de</strong> la littérature111-1 Définition <strong>de</strong> l'infection urinairel..J'itlfectiotl llrinaire Oll infection Clll tractus llrinaire se défïl1it Cotl1tlle llneaffecti(lll (Ill tractus llrinaire caractérisée Ilar la I)réscnce dans l'\llrine et les voiestlriJlaires, 111iliellx J10rillaieinellt stériles, <strong>de</strong>s gcrlnes CIl 111l1ltiplication réalisalltune bactériurie supérieure à 10 5 cru Iml (18).Cette ill fection du tract liS Ullna 1rc ~Jellt s" aCClll11JJagncr (lU non (ietnanifestations clilliqlles (29).Lorsqll'oll regar<strong>de</strong> la littératllre pédiatriqlle Illêl11e la plllS récellte, 011 cOllstateqlle la définitioll <strong>de</strong> l'i11fectiotl llrinaire cOlltilllle <strong>de</strong> Sllsciter <strong>de</strong> Ilolnbrellsescontroverses (48).. La pllipart <strong>de</strong>s autellrs _propose11t <strong>de</strong>s c~tég?~~es d'illfectiollSllril1aires avec lellrs 1110dalités théralJCuti


Le llletatléphros Oll reil1 défil1itif aJJ{JaraÎt cl la Cill


dLe bassiJlet se contl11l1e lJar l'uretère ({()nt il est séparé IJar lin Sllhi11cter, lesph illeter dll bllssi net. L/i Illlcrval il)1l ct la vasclilarisat il)1l (Ill L>(lssi net sonttriblltaires <strong>de</strong>s Ilerfs et vaisseallX rénallX.111-3-3 L'uretèreAli nOlnbre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux, il s'agit <strong>de</strong> 11linces condllits légèrcll1el1t aplatis (lliitransporterlt l'uritlC


se rétréci vers l'avant et vers le haut J)Ollr fC)rll1Cr l'aJ1ex (le la vessie. SOllfon


l' llrètre. l.la longueur <strong>de</strong> l'urètre est fOllcti()1l (lu sexe ~ celu i <strong>de</strong> la fi Ile étant pl IlsCOtlrt qlle celtli dll garç()ll.111-4 I{apileis Illlysi()logiquesL'appareil llrillaire a potlr fOllctiotl esselltielle d'assllrer l'ilotnéostasie <strong>de</strong>l'orgatlisll1e. Ainsi, lorsque le sang arrive au niveau dtl rein (environs 25% dllsang éjecté par le cœur), il est (lélJarrassé (lu surJJlus (t'cau et <strong>de</strong>s déclletslllétaboliqlles provenatlt en gran<strong>de</strong> partie (l'atttres argatIes, réalisallt aitlSi l'llrilleprilnitive. Certailles <strong>de</strong>s stlbstallces <strong>de</strong> cette urine VOlIt être réabsorbées tarlt et sibietl qlle l'llrille forlllée secolldaireillent atlra lill VOlllll1e égal à 1 % dll VOllltl1e <strong>de</strong>l'llrine prilnitive.Orditlairell1eJlt, la distension vésicale consécutive à l'acCll11lltlatioll d'llriJleil concurrence <strong>de</strong> la capacité vésicale active les Illécan()réceJJteurs et décletlcllelin arc réflexe. '-.les influx affërcnts S()IIt trallSll1is cl la régi()n sacrée (le la Ill()ellcépillière et les illflux nerVCllX cffërcnts rctournent à la vessie par l'illtcrll1édiai re<strong>de</strong>s tlerfs parasytl1patlliqlles apJ)elés tlerfs SIJléltlchniqlIes pelvietls. Le 111l1scleviscéral se contracte et le SIJllitlclcr lisse sc relâche. A IlleStlre qlle lescotltractions S'itltellsitïent, clics JJlJUSscnt l'urine cl travers le SlJl1incler intertIc.D'alltres iJlflllX afféretlts parVieJIJlellt alissi il l'etlcépllale <strong>de</strong> sorte qlle le slljetressente le besoil1 d'llriller. COtl1111e le spllitlcter extertle et le 11lllsc]e élévatellrSOllt VOIOJltaires, la persotll1e pellt choisir <strong>de</strong> gar(Jer les llritles etl les cotltractaJlt.Ce contrôle <strong>de</strong> la tl1ictÎ()ll 'l'existe 'Jas cl la naissance et Ile s'aC(llIÎert qll'aprèslieux ans.


111-5 I)ntll()géllie (le l'illfeeti()ll llrillail·~.111-5-1 Les v()ies <strong>de</strong> l'illfccti()nL'illfectiotl tlrltlalre stlrviellt par <strong>de</strong>tlx 111écallislnes prlllcipallx.La COlollisatioll par voie ascendante via l'llrètre et la COlollisation par voieJlélJlatogène via les Ilépllrons. La préSeJ1Ce <strong>de</strong>s gerlnes dalls l'appareil llriJlaireIJeut entraÎller tlne inflalllI11ntÎ()11 <strong>de</strong> celui-ci. [Jans certaines circ()llstatlCes lac()lonisati()1l (lu tractus urinaire est aggravée I>ar ccrtaills f~lctellrstelles qtle les all0ltlalies <strong>de</strong> l'arbre llrillaire.f~lV(Jrisants111-5-2 Etiologies <strong>de</strong>s infections urinaires.Le profil bactériologiqlle <strong>de</strong>s illfectiollS llritlaires est dOlnitlé par lesbacilles à grall1 Ilégatif (46). I~scherichi(l coli vient en tête dal1s prescllle tOlitesles séries occi<strong>de</strong>ntales (lvec (Ics pOllrCCJltagcs variant <strong>de</strong> 46 % (46) à 90 % (55).Dans qllelclues séries cotlsacrées allX il1fectiollS llril1aire~,~llez le IlOllveallnéall Call1erolln, Klebsiella JJIlcuI110niae arrive en tête avec <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> 22, 95% (9) et 43,8 % (11 ). Ell <strong>de</strong>l10rs <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>llX gertlles, pillsiellfs alltres Ollt été111crilnillées dans divers travaux: Protells 6-8% (42 ) ~ les enterocoqlles 4,6 % etsurtOllt le pyocyalliqlle qlli avec lUl tallX <strong>de</strong> 12 %, est tille CatlSe tll1portallte <strong>de</strong>sinfections urillaires Ilosocolniales (46). Oal1S ces tnêll1es travatlx, l'etlsetnble <strong>de</strong>salltres entérobactéries (Ellterobacter cloacae, Morgallella 1110rgalli, ProtellSvulgaris) représellte InoÎJ1S <strong>de</strong> 8 %.Siell qtle petl itnportatlte, la flore bYTall1 positive est tOlIt allssi incrilnitlée àtravers les stapllylocoqlles et les streIJtoco(llles.Ell général, l'al)paritiotl <strong>de</strong>s gCtll1es varie cn fonction <strong>de</strong> l'âge (lu l11ala<strong>de</strong> etStIrtOllt <strong>de</strong> 1'0rigille l1osocotniale Oll 11011 <strong>de</strong> l'infectioll.10


111-6 Défenses <strong>de</strong> l'ellfallt c()ntre l'illfccti()ll uri'lai,·e.[-,'activité antiltlicrobicnl1c <strong>de</strong> l'urine ct tics v()ics urinaires est assllréc ~)arpll1sieurs 11lécallisllles:La tnictionSeloll pllisielirs alltetlrS, la 111ltltil)licatiol1 bactérielllle est trèsdifficile dans llne vessie qui se vi<strong>de</strong> régulièrcll1ent (9).IJél f()rte c(ll1ccntrnti()J1 tic l''uréeLorsqll'elle est sllpériellre à 120 II10SI11/kg, elle est illl1ibitrice <strong>de</strong> lacroissallce bactérietll1e.- Le PHIl exerce tlne actil)ll inlliiJitricc tl)talc (lllélll(1 il est infëricur ù 5I.Jcs lléfcnscs llc sllrf~lccsL,'épithéli li 111 vésica1est reC(lllvcrt llar lin glycoc31 lX hy(iro~)llj le qtl ireprésente tille barrière contre l'agressioll bactérielll1e (9).111-7 Les facteurs fal'orisants (le l'infection urinaire cllez l'enfant(10,18,37 ).L'infection urinaire est fav()risée (Jar IJillsieurs factellrs :};> La petite taille <strong>de</strong> l'llrètrePlllS petite dll fait <strong>de</strong> l'âge, elle l'est davantage cllez l'etlfatlt <strong>de</strong> sexefétllitlin.~ La COllstipatiol1Utl fëcalolne petit cOlllprilller les strllctllres urinaires rédllisallt la vidangevésicale qtli pOllrtatlt cotlstittle lin tllécanisI11e <strong>de</strong> défetlSe cotltre la plllllilatiollliée à la stase, vectellr <strong>de</strong> l'infection llrinélirc.~ La catllétérisatiollElle augll1ente Je risque (le survenue (lcs infections llril1aires chez l'ellfant.Elle est actlielleillellt aballdol111éc.~ L'exonératioJl fréqllente - présence <strong>de</strong>s C()lIChcsII


Ell pério<strong>de</strong> néonatale tardive et chez Je 110Urriss()n, elle est Je l)rjl1ciJJal factelll"favorisallt. Son ilTlpact peut être 111élj()ré par l'allscnce <strong>de</strong> clrcollcisÎ()1l cllez legarçoll et l'llrètre court chez la fille., L/a{ill1Înistratioll Înn


• Les valves <strong>de</strong> l'urètre T)(Jstérieur :C'est la Illaiforillati()n la 1llus fré(lliciltc ttu l)as HI11Jarcii urinaire Illasculin.Sa SYITlptolllatologie est fOl1Ctioll cIe l'âge ()1I se révèlent les valves. Associée àl'infection llrillaire, elle év()Juc s()uvcnt vers l'lnsuffïsnncc rénale Cl1r(1Ili(lUC cIel'etlfant.111-8 I l l4ésCIltafi ()Il clin i(llle (6,31,37 )L'iJlfectioJl llrillaire <strong>de</strong> l'enfant est extrêl11elllent POlYl11orplle et revêt <strong>de</strong>stableallx cliniqlles variables selon la localisatiol1 (basse Oll Ilallte) et le terrait1(âge <strong>de</strong> l'enfatlt, llropathie sOlls-jacente).111-8-1 IllfcctÎ()II 111·iIIUi.·c (Ill II(tll\'l'a II - lié.Le tableall le plllS SOtlVellt renColltré est cellli d'tIlle illfection avec trollblesdigestifs (VOll1issetnellts, difficultés alitllelltaires, stagtlation potldérale ) allprell1ier plall.La fièvre est présente dans etlviroll 50 % <strong>de</strong>s cas. L'ictère est égalell1elltlill sYlnptôlne révélatellr datlS 20 % <strong>de</strong>s cas.Les alltres sigl1es SOlIVetlt retrollvés sont: les plellrs et parfois tille IlépatospléJ10lnégalie.Les sigIlCS liri Ilaires S()Ilt (1 il'ficilcs ci ()l,jcetiver ù cet fi gc.111-8-2 Infection urinaire du nourrissoll.Dans cette catégorie, les siglles digestifs sont tOllt allssi ltnportatlts. Lessignes llrillaircs restent {Iifficilcs cl (JIJjcctivcr nIais ()11 IJeut ll{ltcr IJarf()is Ulleéntlrésie, tIlle IlélnatllrÎe Oll lU1e inl(Jériosité Illictionellc.13


La fièvre est présente clans 11rès (le 8l) o/~) r(ll()l1géc.~l'ollte fièvre itlexpliquée du nOlltl·isson doit condllire à I)rnticlller lUlexalllell cytobactériologi(llie <strong>de</strong>s urines.111-8-3 Infcction urinai.-c (Ic l'ellf~111t.Les tableaux cliJliqlles se rapprocllent <strong>de</strong> cellX <strong>de</strong> l'adliite. Ell fOllction <strong>de</strong>la localisation <strong>de</strong> l'il1fectiol1, 011 (Iistinguera :A - La IJyélonélJllritc aiguëC'est l'itlfectiotl llrillaire 11allte. Elle associe fièvre élevée, avec frissOJ1S,dOlllellrs IOlllbaires spOtltal1ées, unilatérales Oll bilatérales. Il petit s'associer tilledysurie, <strong>de</strong>s pollakiuries, <strong>de</strong>s brftlllres Illictiollnelles.D- La cystite.C'est l'illfectioll llrlt131re basse la SYlllptolnatologie est trèscaractéristiqlle : dOlllellrs hypogastri(lllCS, l)rûllircs tllictiollnelles, ill1périositésl11ictioll11elles, pollakillrie, énllrésie. La fièvre est généralenlent 1110(lérée, <strong>de</strong>l'ordre <strong>de</strong> 38°C.l~


111-9 Le diagnostic biol()giqlJe (le l'illfecti()ll urillaire (7,23,49)Le liiagnostic IJaclériol()gi(]uc <strong>de</strong> l'infccti()11 urinaire reste la clé lIe VOlrtedll diaglll)stic. IJarllli les CXHII1CIlS les 'JlliS (IClllélllllés, tl()lIS pouvons citer:111-9-1 L'examen cytobactériologique (les Drilles.C'est l'ex3111en (lui JJCllllct llc lJ()scr avec certitll(fc le (Iiagll()stic <strong>de</strong>l'il1fectiol1 llritlaire. Il se fait ell JJlusiellrs étaJ)cs :111-9-1-1 Le Ilrélèvement <strong>de</strong>s ureinesDifférentes teclltliqllcs sont àla diSlJosition (Ill clinicietl. Il les utilise ellf0l1cti()11 (le l'âge ct lie l'état C()()IJératif (lu sujet. (Jans t(lUS les cas clicsrequièrent <strong>de</strong>s conditions (j'ascJJsic rigolirclisc.AI la Ilonction sus Ilubiellne.Techlliqlle SOllve11t réservée allX nOllveall-llés. Itldiqllée égalellletlt etl cas <strong>de</strong>résllltat dOlltellx d'après certaÎlls alltellrs.BI Le prélèvement IJar sondage.Il est à ce jour aballdotlllé. Plusiellfs allteurs Dllt décrit sa responsabilité dalls labactérillrie dl! patietlt sondé. Cette respollsabilité varie <strong>de</strong> 1 % à 5 %.CI Le recueil <strong>de</strong> l'urine à l'ai(le (l'Lille 1)()cllC.Elle est la, teChtlitlllC la IllllS lltilisée chez le nourrisson. Elle estdéconseillée ell pério<strong>de</strong> l1éonatale.15


Qllelqtles allteurS Otlt décrit (les fi-é(llICnCes (le c()111all1inéltiol1 <strong>de</strong> J'orclre cie31 % él 50 010. [)'alltres séries la


Oalls la plllJJaT1 (les séries, clle est C()111lJtéc Ù Ilarl ir (te l'hélll()cytolllètre.L()rS(lll'ellc est pathologi(IUC, clic trélduit tille réacti()11 inflall1111atoirc tics voiesllrll1alres.DallS les différelltes étll<strong>de</strong>s, on relève tlne absellce <strong>de</strong> lellcocytllrie dallstrois sitllations :• La cOlltalllitlatioll d'ulle urine stérile• lJnc l'(lctérillric aSY 111 I>t()1l1at i(lliC• VIle illfectioll effective all sta<strong>de</strong> [Jréc()cc.nI La bactériurieElle perll1et l'évaluati()11 (lllCllltitntive cie la fl()re l)Hctérienlle. t"e cfécoll1lJtebactérie11 prelld ell COlllpte le Ilolllbre <strong>de</strong> colonies, lellrs Illorpllologies et lCllrcOlrlellr.Selon Kass, lllle bactériurie iIl fëricure à 10 4 CrU/llll d'tlri ne tradtlitl'absence d'infection urinaire; Si elle est supérieure à 10 5 cfu/ml, elle traduit uneinfection urinaire certaine. Cependant, lorsqu'elle est comprise entre 10" efu /mlet 10 5 cfu/ml par ml d'urine, ellc ne permet pas <strong>de</strong> conclure. Dans cette <strong>de</strong>rnièresituatioll, les différetltes séries cotlseilletlt tille reprise <strong>de</strong> }'exalnetl.111-9-1-4 La cultureElle se fait Sllr lallles gélosées ill1111ergées ()ll Sllr 111iliellx <strong>de</strong> clllttire COlllésdans les boîtes <strong>de</strong> IJétri. L.,cs prillcilJ(lUX ItlilicllX tic cultures SOllt :• La gélose lactoséc all l)rOlllOcrésol P()lIT1Jrc IJOllr l'is()lell1elltd'etltérobactéries.• Le l11iliell CLED (cytosine lactose électr()déficient) pOlir l'isoleilleiltd'alltres bacilles grain négatif et cocci graul positif.17


• I-Je l11ilieu Mac C()t1kcy réservé Ù l'is()lcI11cnt ct au (lél1(}ll11)rCll1cllt (ieslJ(lctérics grall1 négalir• La gélose à l'é()sil1e, l>lell {Je 1l1éthylène (I.~M13) pOLir l'isolcl11Cllt <strong>de</strong>selltérobactéries à pal1ir <strong>de</strong> ciivers prélèvel11ellts.La Cllltlire procè<strong>de</strong> par pll1siellrs étalJCS :AI L'ensemcnc<strong>cm</strong>clltLes Inétllo<strong>de</strong>s cl'ensel11encell1ent décrites lJar la littérattlre sont variables.011 distillglle :~ l'enselnellcelnellt Sllr Iniliell coulé dans les boîtes <strong>de</strong> pétri qlli sefait seloll :• La Inétl10


~ Des l11étho(ies lit il lsal1t les tests 11i()ch 1111 j{lueS Stlr les bactéries encroissance tels (lue le systèl11C 1\1>1 1~.2() (1()llt les réacti()lls 111iscs ellévi<strong>de</strong>tlCe sont les suivantes:• La réactiol1 <strong>de</strong> Voges l.lroskaeur (lUI pertllet l'l(lelltifÎcation dllklebsiella ptlell111011iae (llli est VI) positif.• L.lc test au 1l1éthylc r()uge• l.Je test à l'ltréase l10ltr l'i<strong>de</strong>ntification cIe l1fotells qll1 est fortel1letltllréase positif.• Le test à l'oxydase pOlir l'i<strong>de</strong>tltifÎcatiol1 <strong>de</strong> pselldol11ol1as qtll estfortellletlt oxydase positive.• Le test <strong>de</strong> réduct ion <strong>de</strong> nitrate IJCIlllcttallt l'i,lent ificat i(JIl (lesclltérouactérics.• Le test à l'orthonitrophél1ylbétagalactopyr~111i.I~~9~j<strong>de</strong> (ON IJG)perlnettant <strong>de</strong> Illettre CIl évi<strong>de</strong>llce les entérobactéries ONPG l)ositifs.• Le test à la coagulase (lui JJelll1et (le recol1naÎtre les stapllylocoqllesallrellS qlli SOllt coaglilase JJositi f. Les streptocoqlles et les atttresstapllylocoqlteS SOllt coaglllases Ilégatifs.• D'alltres tests perll1ettel1t <strong>de</strong> ciéterll1iner l'activité respiratoire <strong>de</strong>sbactéries qlti pellvellt êtres aérobies, anaérobies Olt 111ixtes.• La catalase pOllf les elltérobactériesCI L'antibiograll1nleIJ étlldie ta sellsibitité <strong>de</strong>s lJactéries cl (Iivcrs antillioti(lUeS et renseigne SllrJ'activité bactériostatiqlle et bactérici<strong>de</strong> (le ces al1tibiotiqlles vis à vis <strong>de</strong>s gerl11es.D'après les étll<strong>de</strong>s, 011 l'effectue seloll <strong>de</strong>ux IJrocédés :• Par diffusioll Sllr gélose coulée dans les boîtes <strong>de</strong> pétri. L'il1terprétationse fait Stlr gélose coulée cn IllCSlIrant J'activité <strong>de</strong> l'alltibiotÎ(llle


d'litl pied <strong>de</strong> cOlllisse et 011 COllllJare les dialllètres (J'activités allX valellrscOllsigllées dans lin tableau stan(lar(l.• La Inélllo<strong>de</strong> en 111ilieu sénli- gél()sé (galerie Alli), dOllt la lectllre <strong>de</strong>J'activité se fait par COl11J)araison <strong>de</strong>s troubles ol)servés (lallS les galéries à l'œilIlli Oll III alitolnatîqllelneJlt à )'ai(ie d'l111 appareillectellr.111-9-2 Les tests '4n Iljlles.Oatls la littératllre pédiatritille la plus réCcllte, ils lfésigl1ellt l'lisage <strong>de</strong>sbatl<strong>de</strong>lettes, pertnettatlt la détectiotl <strong>de</strong> la lellcocytllrie et la IJactérilirie. CesexatnetlS SOllt directel11el1t effectllables par les clillicietls. Il s'agit <strong>de</strong> :Alla leucocyturie.r~llcest détectée (J,Ir le test (le lclIc()cytllrie cstérélse fOI1(léc sur lél 111eSlire<strong>de</strong> l'activité estérasiqlle <strong>de</strong>s J)olynucléaires lleutrOIJlliles lJrésellts (Jans l'llritle,altérés Olt 11011.La setlsibilité <strong>de</strong> cet exall1ell varie <strong>de</strong> 75 %à 85,6 % seloll les séries. Saspécificité est <strong>de</strong> 54 % à 94 %. Sa valellr pré(iictive positive est <strong>de</strong> 81 à 96 0/0.IJ/l.Ja bactériu..icElle est détectée par le test <strong>de</strong> llitrates. Cet exallletlest fOl1dé Sllr le fait- .que la grall<strong>de</strong> Inajorité <strong>de</strong>s gerll1es respotlsables <strong>de</strong>s infectiollS ·lü·jllaires SOllt <strong>de</strong>selltérobactéries qlli rédlliseJlt les llitrates ell 11itrites.DaflS ses travallX J. RA YMOND affirtl1etlt qlle l'interprétatioll<strong>de</strong> ce testdoit être effectllée sllr etes urines ayant séj()urné au 1110ins trois 11ellres dans lavessie. SOtl sellil <strong>de</strong> détecti()tl est (le 1Or) CrU/Ill).Sa sellsibilité varie <strong>de</strong> 35 % à 50 % ~sa spécificité varie elltre 48 % et95,8 0/0. Sa valellf prédictive positive varie <strong>de</strong> 51 % à 67,6 % talldis qlle savalellr prédictive Ilégative varie elltre 81 % et 90 %.20


CI Associatioll leucocytCs-Ilitrites.Devatlt les tnallvais résltltats (ie chaClIl1 <strong>de</strong> ces tests prIs isoletl1ellt,certaiIles séries (lnt l>r()ll0sé lie les asscJcicr. Ils IJrésclltcnt lllle Itlei IleltreSIJécificité et lIne véllcllr 11rétlict ive I)()sit ive (le J'()lllre (te 1O()~·~).111-9-3 I-J8 Ilrotéine C ,·éactiveElle est prodllite (Jar les llépéltocytes. D'a(1rès ses travallx, C. Sallvettesitue le débllt <strong>de</strong> sa prodllctioJl à 411 après l'agressioll il1itiale et SOll piclnaxilntttn à 3611 etlvirotl.Sa productioll se lnaitltietlt tatlt (lllC le IJfOCeSSlls itlflalnlTlatoire OttitlfectietlX dttre Inais baisse raJJi<strong>de</strong>l11ellt car sa <strong>de</strong>l11i-vie est COlll1e (411-711).()Iusiellrs séries ont Ill()lltré (Ille ùcs taux élevés (le C.I~.I) sontcaractéristi(lueS (les infcct i()lls sévèrcs c( IlCtll1C(tellt (l'itlcnt ificr les Cil f~lnts ctyantlUle illfectioJl llrinaire sYlnptoll1ati(lllC à ris(lllC inlJ)()rtant (le constitller <strong>de</strong>sséqllelles réllales.Qllalld le traitelnetlt est actif Stlr le gerllle, la C.RP décroît rapi<strong>de</strong>lnellt.SitlOtl elle reste élevée.111-9-4 Les cytokinesLes différelltes séries ont 1110ntré l'inlportance <strong>de</strong>s cytokines dalls larépollse à tlne agressioll bactérietltle. Lellr-prodtlction à partir" dll site d'illfectioJlprécè<strong>de</strong> la velllie <strong>de</strong> la fièvre, la sytltllèse <strong>de</strong>s protéilles <strong>de</strong> l'itlf1all11natioll et larépol1se <strong>de</strong>s nelltrophiles.Les prillciJJales cytokines étudiées sont l'interleukine 6 ct l'interleukine 8.Certailles étll<strong>de</strong>s Otlt Inotltré qtle cllez les etlfatlts avec itlfectioll tlrinaire fébrile,les tatlx sériques d'itlterletlkitle 6 à l'adl11issiol1 étaietlt IJltlS élevés qlle cellX <strong>de</strong>senfants ayallt tille bactérillrie aSYJ111Jtol11ati(llle.Paf ailleurs, elles rclèvcnt (lue ln Jlr()(lucti()11 (l'lnterleukine 6 11cUt vnricravec la SOllchebactéricnl1e, le sexe, ct l'(Îgc tlu sujet. Il cn est lie 111ênlC pOlir21


l'interleukine 8 qui cepcn(tant, SCll1lJlc Ill()ins (liscriI11Îné1ntc (l'aIJrès les 111êl11CSétu<strong>de</strong>s.Les cytokitleS pellvellt être dosées dans le sang COtl1111e dans les llrilles.Les tallX llrillaires <strong>de</strong> cytokil1es Setl1blel1t être <strong>de</strong>s Inarqllellrs <strong>de</strong> tlleillellreqllalité. Plusiellrs séries affirtlletlt qlle l'excrétiotl llrinaire <strong>de</strong>s cytokilles varieavec la sévérité <strong>de</strong> J'infection, la virulence (te la S()lIcllC illfectélllte et la dllrée cIel'infecti()I1. C'est allssi le cas (le ~rlJljL"lJS ct al (lui affitll1cnt, (Ians leurs travallXqlle les tallX llrinaires <strong>de</strong> cytokines sont Ull bon 111ar(lllCUr <strong>de</strong> lési()11S rénales dllCà l'itlfectiotl.111-9-5 La IlrocalcitonineC'est la prollorl1lotle <strong>de</strong> la calcitonine. I"lOllr plusiellrs alltellrs, elle apparaîtCOlnlne lin tllarquellr précoce et sensible <strong>de</strong>s itlfections bactériel1tleS sévères c]lezl'enfant.Ul1C étll(le SlllSSC ~l notanl1l1cnt révélé (lue la J)rocalcitonine est lI'lInarqllellr très corrélé allX lésions rétlales datlS les il1fections urillaires llalltes. LetallX <strong>de</strong> fallx négati f est <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 10 %.111-10 Ilnagerie dans J'infection urinaireElle fait partie itltégratlte dll diagllostic <strong>de</strong> )'illfectioll. Les différeJltsexalllellS réglllièrelllellt <strong>de</strong>lnalldés SOllt :111-10-1 L'écilograllilie ab(Jonlinale (15,38,45)Utlatlitnetnetlt, elle est la base <strong>de</strong> toute eXIJloratioll <strong>de</strong> l'appareil llritluire.La plllpart <strong>de</strong>s étll<strong>de</strong>s cOllseillent <strong>de</strong> la faire, tôt all cours <strong>de</strong> l'itlfectioJl llrillaire.Cet exalnell recllerclle les litl1iases, les dilatatiol1s pyélocalicielles etllrétérales. Elle perlnet lille bOll11e étll<strong>de</strong>· <strong>de</strong> la vessie Inais elle est 1110illSperfortl1atlte pOlir le parenchYlne rénal. I~lle est peu sensible pOLir détecter lescicatrices rétlales. POLir différetlts autellfs J'échograpllie tle perlllet pas <strong>de</strong>22


vislla.liser llne pyélolléJ)hrite aiguë· clic est Jlar ailleurs un 111aUVéliS cxa111CIlIJréd ictir (Ill rcfllix vésic()-llrétéréll.}Jllisielirs séries la reC()ll11l1an<strong>de</strong>nt systélllati()lICI11ettt ell cas (i'infectiollllrillaire cItez l'enfallt <strong>de</strong> 1110ins (le 4 aIlS ou 'Jlus généralenlent en cas d'iltfectionllrillaire à répétitioll.111-10-2 fJ8 cystogra'lilic ..ét.. og"~I(lc (15,37,29,45)[>lusiellfs étllues J'inui(lllcnt COlll111C autre CXéllllCIl (le JJrClllière i11tentioltdalls l'illfectioll llrillaire <strong>de</strong> l'enf~lnt.Elle pertl1et Sllrfollt cie visualiser le -refllix vésico-llrétél~1.1,:· POlir tOLites lesséries, elle COllstitlle le golet standard dans cette indication.Le IIlOll1ellt précis rJour l'effectuer est CIlC(Jrc sujet ci cOlllr()vcrsc. Ccrtaillsalltellrs recolnlnan<strong>de</strong>nt (te la f~lire le pilis t(Jt IJOssil)le dès la stérilisation <strong>de</strong>surilles. D'alltres préfèrent l'effectuer à (Iistance lIe l'éIJiso(le infectieux, à ellviroll4 à 6 SCJll(liJ1CS après. Dans 30 (~'o (les cas, un résultat nOl111al IJellt être il1certaindtl fait <strong>de</strong> l'existellce d'tlll reflllx vésico-llréthral lnterl11ittellt.On décrit (lellX tYJJCS (Ic cystogralJhic rétrogra(lc. La JJrCl11ièrc est lacystograpllie rétrogra(le isotopi()lIc, elle IJCllllCt (le visllaliscr en cOlltillll lesllretères pelldallt l'eX3111etl. En plus elle perl11et (le ré


Elle pellllet <strong>de</strong> détecter les cicatrices rénales 11lais est Ù fJroJJos 1110lnssensible que I~l SCitltigrnlJhie. 1~lIe tloit être effectuée 4-6 seillaines aprèsl'épiso<strong>de</strong> illfectiellx.A ce jOllT, la plllJJal1 <strong>de</strong>s étllcies la recol11111anclel1t seliienlent en <strong>de</strong>llxièll1eitltelltion dll bilan tlr()logiclllc (ie l'cnf~ll1t afin (j'allI1récier le rctcntisselnentfonctionnel (j'une UrolJathic (Ians le caclrc (lu llilan Jlré()I)érat{lirc.111-10-4 La scilltigrUI)llie ;1 li Ill\/ISA (,29,37,45)IJOllf certaills alltellrs cet exall1ell Il'est pas illdi{lllé CIl IJrenIière illtentiolldans l'illfection urinaire <strong>de</strong> l'etlfant. Il est l'exall1etl le JJllls indi()tlé JJOllr détecterles foyers <strong>de</strong> pyélollépllrite aigllë et les cicatrices rénales.Oalls ces Inêlnes travallx, elle est réservée élllX cas d'infection llrillaire <strong>de</strong>ciiagnostic difficile Ott alors lJOllr les étlldcs pr()SIJCctives (Iont l'objectif est <strong>de</strong>Illettre all POillt certains JJr()t()c()lcs (le traitclllCllt.111-10-5 La réS()llallCc 'llag'léti(lue Illlcl~3ire ct l'uro-scanner (29,37)Ces exalllellS perlllettellt une l)OllllC visuaiisatioll <strong>de</strong>s atteil1tesparetlchYlllatetlSes aiguës et sé(lucllaires éllJrès ulle ()yélonéIJ)lrite aiguë. Dalls lalittératltre pédiatric]lle, elles SOtlt réservées allX étll(jes d'évaillatioll <strong>de</strong> l'efficacité<strong>de</strong>s protocoles <strong>de</strong> traitelllellt.III-Il Conlplications <strong>de</strong> l'infection urin~lire (9,15,37,39 )Les différeIltes séries classellt ces COl11plicatioils ell:• cOlnplicatiolls ilnlné(iiates• COlllplications à 1()llg ternIe.111-11-1 Con1lllications illl111édia tes1s'agit <strong>de</strong>s abcès réllaux, ellx-l11êllles sources (l'alttres COtllplicatiolls ~ <strong>de</strong>scicatrices réllales aigllës dOl1t les fréllucnccs llécritcs dal1s les séries varient <strong>de</strong>50% ~l 90% dalls les prellliers j(llirs.


111-11-2 ComlllicatiollS à I()ng terilleD'alJrès les diffërcntcs étutics il s'agit


...____._ ••~______ ._~.__ •__ "_ r~ __ ~_.__~___4__ ~----.-______ • * -.'_reCOJ11111alldées, toilette IJérinéale à l'eau et au saVOIl, essuyage cl'avant en arrière,IJort' (ies vêtcll1ents en cot{)11 IJeu serrés afin tic lilnitcr les tranSIJiratilllls ct lalllultipiicatiotl <strong>de</strong>s gerlnes), <strong>de</strong> prendre en charge les dysfol1ctiol111elllCtltsvésicallx, d'initier l'antibioJJrOIJllylaxie.II s'agit allssÎ d'lltiliser <strong>de</strong>s lnédicatnel1ts à dose Sllbil111ibitrice. LesJJrincipaux 11lédicalnellts lltilisés JJar voie ()rale sont:Tableall 1Médicatllents pour le traitell1ellt JJréventir._---------PrOdtlits_.----_._~---------------spécialités Ilosol()gie (Illg/kg/j)Aci<strong>de</strong> l1alidixiqlle Négralll 5-10NitroxoliIle NilJiol 3-5-Cotritnoxazole 13actrill1 1-2 TMI)~Céfaclor I\lfntil 3-5~._- _.---_..,.-----~~----------.~_ .. ------ ~--_...~-~-_.- --~--~--_.._...__ .------ ,---------------- . - "'P--_.~-,,~--_ ......~._·111-12-2 Le traitement curatifD'après la littérature la plus récente, les 11()lIVeall-llés et les nOlllTissOl1S <strong>de</strong>Inoills <strong>de</strong> six IllOis doivellt être hosl)italisés ct traités avec tille bi-ant ibiothérapieassoCiatlt tille cépllalosporille itljectable <strong>de</strong> troisièlne gétlératioJl et lUl alnitlosi<strong>de</strong>.(cf. tableall II)Les 11ourrissollS <strong>de</strong> six à dix-llllit Inois Ollt égalelnent lllle bitllérapie( célJl1alosporine et al11inosidc) pendant


.~ ._TabJeatl II '"[raiteillent curatifNourrissonAvec facteur <strong>de</strong> JO jours IVrisque< 6 mois Sans facteur <strong>de</strong> 10 jours IVrIsque--f3ithérapie (CCj3+Anlinosi<strong>de</strong> ) Monothérapie (cg +arnoxiciIl ine et aci<strong>de</strong>clavulanique)Avec facteur <strong>de</strong> 4 jours IV + 6 jours per osrisqueNourrisson Sans facteur <strong>de</strong> 2 jours IV -f- 6 jours per os> 6 mois risque-------f----- -----~--._--~------,--- c ------.----- -------


.....-..............................................•.•....Méthodologie• ••, .........•...••...............•.............................:


IV- MéthodologieIV-l: Type d'étu<strong>de</strong>Notre étu<strong>de</strong> est <strong>de</strong>scriptive avec <strong>de</strong>ux phases ; une phase rétrospective etune phase prospective.IV-2: Date et lieu <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>AI DuréeL'étu<strong>de</strong> a débuté en janvier 1999 et s'est achevée en décembre 2000 pourla phase rétrospective ; quant à la phase prospective, elle a débuté en janvier2001 et s'est achevée en octobre 2001.BI LieuL'étu<strong>de</strong> s'est faite dans le service <strong>de</strong> pédiatrie et le laboratoire central <strong>de</strong>l'hôpital Général <strong>de</strong> Yaoundé.IV-3: Population étudiéeNotre population cible était les enfants âgés <strong>de</strong> un jour <strong>de</strong> vie à quinze anstrois quart. Ils ont été recrutés selon un échantillonnage systématique.AI Critères d'inclusionEtaient inclus dans notre étu<strong>de</strong>, les nouveau-nés âgés <strong>de</strong> 1 jour <strong>de</strong> vie à 28jours <strong>de</strong> vie et les enfants âgés <strong>de</strong> 1 mois à 15 ans 9 mois, hospitalisés ou non,suivis dans le service <strong>de</strong> pédiatrie pour infection urinaire documentée, répondantaux critères bactériologiques <strong>de</strong> Kass.BI Critères d'exclusionEtaient exclus <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> ces enfants suivis pOlIr toute autre affectionou pour infection urinaire non doclunentée.IV-4: EchantillonnageLe calcul <strong>de</strong> l'échantillonnage s'est fait selon la formule <strong>de</strong> Lorentz:N== (p x q X Z2) / i 2P = prévalence cumulée sur 10 ans <strong>de</strong> l'infection urinaire == 3% (18,37,45 )q == 1-p == 97 % ; Z2 == (1,96)2 ; i 2 == (0,03)2; N == 125 sujets (en valeur absolue)28


IV-5: ProcédureAI Phase rétrospectivePendant cette phase, nous procédions à :- La sélection <strong>de</strong>s patients à partir <strong>de</strong>s registres au service <strong>de</strong> pédiatrie- La continnation <strong>de</strong> la morbidité <strong>de</strong>s patients sélectionnés à partir <strong>de</strong>s registres<strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> bactériologie- L'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong> patients retenus au service <strong>de</strong>s archives (histoire <strong>de</strong> lamaladie, présentation clinique, examens paracliniques, prise en charge etévolution).BI Phase prospectiveElle s'est faite par recrutement direct <strong>de</strong>s patients hospitalisés ou venus enconsultation ; nous relevons :B-l La présentation cliniqueNous recherchons la présence ou non <strong>de</strong> l'lm <strong>de</strong>s symptômes ou signessuivants : fièvre, anorexie ou refus <strong>de</strong> téter ; vomissements, diarrhées, douleursabdominales, pleurs incessants, o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s urines, dysurie, hématurie, dyspnée, latachycardie, hépatomégalie, splenomégalie ; le contact <strong>de</strong>s flancs, la coloration<strong>de</strong>s sclères et <strong>de</strong>s conjonctives, oligo-anurie.B-2 Les éléments biologiques <strong>de</strong>s examens <strong>de</strong>mandésal La C.R.P ; La N.F.SNous relevons systématiquement la valeur <strong>de</strong> leurs résultats.bl L'E.C.B.ULa réalisation <strong>de</strong> cet examen se faisait en plusieurs étapes:~ Les prélèvementsIls ont été effectués suivants l'une <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s suivantes :• Le recueil par la pocheElle consistait en la pose d'une poche à urine stérile adhésive sur l'appareilgénital après nettoyage local à l'eau savonneuse et rinçage à l'eau physiologique.Plusieurs nouveau-nés et nourrissons ont été prélevés <strong>de</strong> cette façon.29


• La ponction sus pubienneElle se faisait généralement 30 à 60 minutes après une tétée ou un biberonou une heure à <strong>de</strong>ux heures après la <strong>de</strong>rnière miction. Elle consistait enl'introduction d'une aiguille stérile entre la symphyse pubienne et un <strong>cm</strong> au<strong>de</strong>ssussur la droite médiane abaissée <strong>de</strong>puis l'ombilic, après nettoyage à labétadine. L'aiguille étant inclinée <strong>de</strong> 100e à 20 0 e en <strong>de</strong>dans et en bas parrapport à la perpendiculaire verticale abaissée au point <strong>de</strong> piqûre. Elle fututilisée chez le nouveau-né et le nourrisson..• Le recueil <strong>de</strong> l'urine du milieu <strong>de</strong> jet (miction)Pratiqué chez l'enfant pouvant contrôler ses mictions après nettoyage <strong>de</strong> lavulve ou du méat à l'eau savonneuse et rinçage au sérum physiologique. Onlaisse couler les premières urines et on recueille les urines <strong>de</strong> milieu <strong>de</strong> miction.~ L'analyse <strong>de</strong>s urinesLes urines recueillies sont collectées dans <strong>de</strong>s pots stériles et acheminésau laboratoire dans les 30 min, où elles sont examinées. On procè<strong>de</strong> alors à laculture, à l'évaluation <strong>de</strong> la bactériurie et la leucocyturie.+ La leucocyturieAu laboratoire <strong>de</strong> l'hôpital Général <strong>de</strong> Yaoundé, la leucocyturieestrecherchée à l'examen direct. En effet, on prélève 10 ml d'urine sur l'échantillonqu'on centrifuge à 3000 tours pendant 15 min ; après on verse le surnageantet on obtient le culot qu'on homogénéise grâce à un agitateur. Puis avec une anse<strong>de</strong> 200JlI, on prélève et on monte entre lame et lamelle qu'on observe aumicroscope à l'objectif40.Si on a moins <strong>de</strong> cinq leucocytes par champ chez le nouveau-né et moins<strong>de</strong> dix leucocytes par champ chez le grand enfant, alors on conclut que laleucocyturie est nonnale.+ La bactériurieElle fait partie du processus qui conduit à la culurre ; en effet, l'anseutilisée est calibrée à 5JlI ; donc, lorsque l'urine arrive, avant toute manipulation,30

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