pensions - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

ÉDITORIALE-lectronisationUn membre m’a récemment envoyé une lettre - merveilleusement tapée, pliée, mise sous enveloppeet timbrée - pour m’exprimer son inquiétude sur l’électronisation de tout et du reste, et de la nécessité- en matière de communications de l’AAFI-AFICS - de ne pas oublier ceux qui n’ont pas d’accès facileà un ordinateur.Ayant le temps de réfléchir à sa demande, j’écrivis à la main une réponse - tapée ensuite par l’une denos merveilleuses aides bénévoles, mise sous enveloppe, placée dans la corbeille « sortie »,récupérée par un messager de l’ONUG et portée d’urgence au bureau de poste.Notre membre reçut sa réponse le jour suivant.Je n’ai pas particulièrement les réactions d’un Canut mais cette expérience m’a amené à réfléchir surce qui me semble être l’ère des lettres disparues. Et je me garderai de me joindre au chœur des« Vous souvenez-vous … »Les courriels et autres formes de communications électroniques, constituent bien sûr des miraclesmodernes et il est aisé d’imaginer qu’il y a, en préparation, encore d’autres moyens de rapprochementsocial rapide pour faire pièce à « Facebook » et à « Twitter » . Ceux qui ne savent pas ce que sontFacebook et Twitter n’ont qu’à consulter Google sur Internet ou demander au premier ado de 14 ansvenu.Maintenant, avant d’écarter a priori toute avancée technologique, souvenons-nous que le PrésidentObama a brillamment utilisé Twitter ainsi que d’autres méthodes de communication électronique pourfaire campagne en 2008. Le Département des Pompiers de Los Angeles a utilisé avec efficacité latechnologie de Twitter pendant les grands incendies d’octobre 2007 et des travaux de recherche, dontThe New Scientist de mai 2008 fait état, ont montré que les blogs, les cartes numérisées, les sites dephotos ainsi que les systèmes de messagerie instantanée ont rendu de meilleurs services en situationde crise que les médias traditionnels ou les services d’urgence gouvernementaux. Et ces résultats nesont pas propres aux seuls Etats Unis. Les utilisateurs locaux de Twitter, lors des abominablesattaques de Mumbai, en 2008, rendirent de grands services dans le décompte des blessés.Aujourd’hui encore, je me bats avec la forme la plus ancienne de la messagerie électronique : lecourriel. Je me sens coupable si je ne lis pas mes courriels deux ou trois fois par jour. Je reste éveilléà la pensée de ces petits monstres électroniques qui se faufilent dans ma boîte d’entrée à n’importequelle heure de la nuit, ne parlons même pas de la journée. Il n’ y a pas encore si longtemps, aumoins le facteur ne passait qu’une fois par jour. Et recevoir du courrier permettait habituellementd’attendre avec intérêt l’inattendu ; aujourd’hui le facteur semble ne plus apporter que des factures oud’autres missives désagréables.Bon, parlons des courriels. Eh bien, je pense que nous avons besoin d’un protocole du courrierélectronique - un protocourriel en quelque sorte? On en trouve des quantités dans le monde desaffaires qui peuvent servir de point de départ utile. L’un d’eux énumère comme suit les douzeconseils les plus importants.- Soyez informel, pas négligent.- Soyez bref et précis.- Ne traitez pas plusieurs questions différentes dans le même message.- N’écrivez pas EN CAPITALES.- Utilisez de façon appropriée la ‘’copie cachée’’ (bcc) et la ‘’copie de courtoisie’’ (cc) –(ne jamais utiliser une copie comme moyen de pression)- N’utilisez pas le courriel comme moyen d’éviter un contact personnel.- N’oubliez pas qu’un courriel n’a pas un caractère secret (ne parlons même pas de l’envoid’un courriel à un mauvais destinataire)2