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bilan CEA_Fontenay-2010 - Direction des sciences du vivant - CEA

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Rapport d’informationsur la sûreté nucléaireet la radioprotection<strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses <strong>2010</strong>


SommaireChaîne blindéePétronille II.© <strong>CEA</strong>Intro<strong>du</strong>ction | page 1Les installations nucléairesde base (INB) <strong>du</strong> <strong>CEA</strong><strong>Fontenay</strong>-aux-Roses | page 5Dispositions prises en matièrede sûreté dans les INB | page 7Dispositions prises en matièrede radioprotection | page 14Résultats <strong>des</strong> mesures<strong>des</strong> rejets et impactsur l’environnement | page 18Gestion <strong>des</strong> déchetsradioactifs | page 25Dispositions en matièrede transparenceet d’information | page 30ConclusionAvis <strong>du</strong> CHSCT | page 32Événements signifi catifsen matière de sûreté nucléaireet de radioprotection | page 16GlossaireSigles et acronymes | page 35Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 1


Intro<strong>du</strong>ctionVue aérienne<strong>du</strong> centre© <strong>CEA</strong>Du génie nucléaire au génie biologique, le centre derecherche <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> à <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses confi rme sacapacité à répondre aux deman<strong>des</strong> de la société : hier dansles <strong>sciences</strong> nucléaires au service de l’énergie, aujourd’huiet demain dans les <strong>sciences</strong> <strong>du</strong> <strong>vivant</strong> au service de lasanté. En <strong>2010</strong>, le centre comptait 1450 salariés répartissur quatre sites : <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses bien sûr, mais aussiÉvry (Institut de Génomique), Paris (Service de rechercheen hémato-immunologie de l’Hôpital Saint-Louis) et Caen(Ci-Naps – centre Cycéron).Recherche et innovationbiomédicalesLe centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses est rattaché à la <strong>Direction</strong><strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>du</strong> <strong>vivant</strong> (DSV) <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> depuis 2005.Son ambition est de devenir un pôle de recherche et d’innovationà vocation européenne pour l’imagerie et les technologiesbiomédicales. Amorcée en 2002, cette évolutions’inscrit dans la stratégie à moyen et long termes <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>de constitution de plateformes d’envergure européennepour la recherche et l’innovation.Depuis 2004, plusieurs installations y ont été implantées : 2004 – Inauguration de la plateforme NeuroPrion qui viseà développer <strong>des</strong> recherches et <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> d’investigationnovatrices pour lever les incertitu<strong>des</strong> demeurantsur les risques liés aux prions, en termes de santépublique et de protection de l’environnement. 2005 – Implantation d’un plateau technique d’irradiationqui permet aux chercheurs en radiobiologie d’étudier leseffets <strong>des</strong> rayonnements ionisants sur le <strong>vivant</strong>, en particulieraux faibles doses d’exposition. 2007 – Intégration <strong>des</strong> plateformes de séquençage(Genoscope-CNS) et de génotypage (CNG) respectivementdédiées à l’analyse <strong>des</strong> génomes et à la miseen évidence de gènes potentiellement impliqués dans<strong>des</strong> maladies fréquentes comme l’asthme. Implantées àÉvry, ces deux plateformes sont rassemblées au sein del’Institut de génomique de la DSV. 2008 – Inauguration de la plateforme MIRCen. Ce centred’imagerie préclinique intégré a pour vocation de développeret de valider de nouvelles thérapies contre lesmaladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson,sclérose en plaques, etc.), hépatiques, cardiaques etinfectieuses. Cette installation mise en œuvre par le <strong>CEA</strong>et l’Inserm est opérationnelle depuis 2009.Cette dynamique va se poursuivre dans les années à venir.Dispositif de culture <strong>des</strong> cellules dans un laboratoirede biologie <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/FAR © J-A. Sergent-V. Paget/<strong>CEA</strong>En <strong>2010</strong>, les équipes de la <strong>Direction</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>du</strong><strong>vivant</strong> rattachées au centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses sont àl’origine de deux avancées scientifi ques majeures : Des chercheurs de l’Institut <strong>des</strong> maladies émergentes et<strong>des</strong> thérapies innovantes (iMETI), associés à <strong>des</strong> équipesfrançaises et américaines, ont mené avec succès unessai clinique en thérapie génique pour une maladiegénétique grave, la ß-thalassémie, qui touche plusieursmillions de personnes dans le monde. Un jeune a<strong>du</strong>lteatteint de cette maladie a ainsi été traité avec succèset, plus de trois ans après le début <strong>du</strong> traitement, il n’aplus besoin de transfusions sanguines pour mener uneexistence normale alors qu’il était jusqu’alors transfusétous les mois pour permettre sa survie. Ce premier succèsconcrétise les espoirs placés dans l’utilisation de lathérapie génique pour traiter les hémopathies.2Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


L’équipe <strong>du</strong> Professeur Ph. Leboulch (à droite sur la photo) qui travaille sur la ß-thalassémie, à l’iMETI. © <strong>CEA</strong> Une équipe de l’Institut de génomique a participé à uneétude de grande envergure qui a permis d’identifi er lesrégions <strong>du</strong> génome impliquées dans la prédispositiongénétique à l’asthme, maladie infl ammatoire bronchiquequi touche <strong>des</strong> centaines de millions de personnes dansle monde. Ces travaux offrent l’opportunité de développerde nouvelles thérapies contre cette pathologie.Vérifi cation de la qualité de l’ADN dans un laboratoire de l’Institutde génomique à Évry. © F. Rho<strong>des</strong>/<strong>CEA</strong>D’autres activités hébergéesLa recherche technologique, principalement en robotiqueet en réalité virtuelle, demeure une activité clé <strong>du</strong>centre en <strong>2010</strong>. Ces étu<strong>des</strong> sont réalisées sur le site par<strong>des</strong> chercheurs <strong>du</strong> Laboratoire d’intégration <strong>des</strong> systèmeset <strong>des</strong> technologies (List) de la <strong>Direction</strong> de la recherchetechnologique (DRT) <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>. Ces activités sont <strong>des</strong>tinéesà rejoindre le site de Saclay, en 2011-2012.Le centre abrite également les activités d’expertise dansle domaine de la sécurité, de la protection et de la sûreténucléaire <strong>du</strong> Pôle maîtrise <strong>des</strong> risques <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> (la <strong>Direction</strong>de la protection et de la sûreté nucléaire, la <strong>Direction</strong> centralede la sécurité et l’Inspection générale et nucléaire) etplusieurs équipes de l’Institut de radioprotection et de sûreténucléaire (IRSN), institut devenu indépendant <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> pardécret publié au Journal Offi ciel en février 2002.Le Service <strong>des</strong> archives de la <strong>Direction</strong> <strong>des</strong> systèmes d’information<strong>du</strong> <strong>CEA</strong> qui a pour mission la conservation et la miseen valeur <strong>du</strong> patrimoine historique et actuel <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> estégalement implanté sur le site de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.Assainissementet démantèlementPremier centre de recherche <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>, le site de <strong>Fontenay</strong>aux-Rosesa joué dès 1946 un rôle essentiel pour le développementde la fi lière électronucléaire nationale. ZOÉ, lapremière pile atomique Française, y a fonctionné de 1948à 1976 et deux générations d’installations nucléaires s’ysont succédées. Celles-ci ont progressivement été mises àl’arrêt entre 1982 et 1995, pour mettre en œuvre leur assainissementet leur démantèlement dès 1999. Depuis janvier2008, le programme d’assainissement <strong>des</strong> laboratoires etinstallations nucléaires <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosess’est structuré autour d’un projet baptisé Aladin. Co-pilotépar la <strong>Direction</strong> de l’énergie nucléaire (DEN) et la <strong>Direction</strong><strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>du</strong> <strong>vivant</strong> (DSV), ce projet s’appuie sur leretour d’expérience <strong>du</strong> projet analogue con<strong>du</strong>it à Grenoble.Aladin vise quatre objectifs majeurs : la maîtrise de la sûretéet de la sécurité, la maîtrise <strong>des</strong> ressources humaines, lamaîtrise <strong>des</strong> coûts et <strong>des</strong> délais, le développement de lacommunication interne et externe.Rappelons que l’assainissement et le démantèlement sontdeux phases bien distinctes de la vie d’une installationnucléaire de base. Assainir, c’est enlever toute matière,radioactive ou chimique, d’une installation et nettoyerses équipements afi n d’ôter le maximum de radioactivité.Démanteler consiste à démonter et évacuer les groséquipements de l’installation et à éliminer la radioactivitédans tous les locaux.Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 3


L’année <strong>2010</strong> a été marquée par le démantèlementde la chaîne blindée pré-Antinéa, qui servait à la préparationde radioéléments entrant dans la fabrication <strong>des</strong>timulateurs cardiaques, et la fi n <strong>des</strong> opérations d’assainissement<strong>des</strong> chaînes blindées Pétronille II, Candide etAntinéa. Autre action d’envergure, le démarrage <strong>des</strong> opérationsde démantèlement de la chaîne de cellules blindéesGascogne, l’installation pilote de l’usine UP2 de traitement<strong>des</strong> combustibles irradiés de Cogéma à La Hague(groupe Areva). Enfi n, <strong>des</strong> étapes moins visibles, maisnéanmoins primordiales pour le démantèlement, ont étéfranchies, comme la consultation puis la notifi cation <strong>des</strong>marchés liés aux aménagements préalables au démantèlementde l’installation Pétrus ainsi que la transmission àl’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) <strong>des</strong> dossiers de sûretécorrespondants.Emballage DGD permettant le transport de déchets <strong>du</strong> centrede <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses vers celui de Cadarache. © <strong>CEA</strong>Sur le plan de la sûreté, le nombre d’événements signifi -catifs déclarés à l’ASN est passé de neuf en 2009 à six en<strong>2010</strong>. Tous ces événements sont classés au niveau 0 del’échelle INES (cf. p. 16). Ils n’ont eu aucune conséquence,ni sur le personnel ni sur l’environnement et, conformémentà la culture de sûreté qui prévaut au <strong>CEA</strong>, ils ont été intégrésau retour d’expérience de l’ensemble de l’organisme.En termes d’exposition aux rayonnements ionisants, lesrésultats dosimétriques montrent que parmi les salariésintervenants dans les installations nucléaires <strong>du</strong> centre, leplus exposé l’a été à <strong>des</strong> doses six fois inférieures à la limiteréglementaire.Avant/après : vue de l’installation pré-Antinéa, de sa face avantet de son hall après démantèlement. © <strong>CEA</strong>Les déchets générés par ces opérations sont triés etinventoriés précisément par type d’activité (très faiblementactif, faiblement actif, moyennement actif…). Ils sontensuite orientés vers la fi lière adaptée de traitement, deconditionnement, de stockage ou d’entreposage (sur lessites de l’Agence nationale pour la gestion <strong>des</strong> déchetsradioactifs par exemple). En <strong>2010</strong>, ce sont ainsi 74 transportsexternes de matières radioactives qui ont été réalisés.Ces opérations d’assainissement et de démantèlements’effectuent sous le regard de l’Autorité de sûreté nucléaire(ASN), de l’Inspection générale nucléaire <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> (IGN) et dela cellule Sûreté <strong>du</strong> centre (CSMTQ) qui réalisent régulièrement<strong>des</strong> inspections, <strong>des</strong> audits et <strong>des</strong> contrôles.En <strong>2010</strong>, l’ASN a ainsi effectué cinq inspections qui portaientsur les thèmes divers comme la gestion <strong>du</strong> risqueincendie, la radioprotection, la gestion <strong>des</strong> déchets...Les analyses réalisées dans le cadre de la surveillancerigoureuse de l’impact <strong>des</strong> activités <strong>du</strong> centre sur toutesles composantes de son environnement (air, eau, sol) montrentcette année encore que les rejets <strong>du</strong> centre n’ont euaucune incidence sur l’environnement. Depuis plusieursannées, le centre a prisl’initiative d’informer le publicde cette surveillance par laparution de sa Lettre Environnement.Depuis <strong>2010</strong>, il communiqueégalement ses résultatsen ligne mensuellement, encontribuant au site internet <strong>du</strong>réseau national de mesure de laradioactivité de l’environnement(RNM) mis en place par l’Autoritéde sûreté nucléaire (ASN)et l’Institut de radioprotectionet de sûreté nucléaire (IRSN)qui est consultable à l’adressewww.mesure-radioactivite.fr.4Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


+8C GéneroSANTO DOMINGO. REPÚBLICA DOMINIC CANA. DOMINGO 2 DE MARZO DE 2008Género9C+1) Las mujeres representan el 76% de los profesores de e<strong>du</strong>cación primaria, 62% de los profesores de secundaria y 41% de los maestros dee<strong>du</strong>cación terciaria. 2) y 3) El trabajo de las mujeres representa el 35% de la fuerza laboral fuera del sector agrícula en el país. 4) El 53%delos empleados de zonas francas dominicanas son mujeres.FOTOS DE ARCHIVO1,200,0001,059,8783)1,000,000800,000824,343600,000601,112400,000200,0000107,00634,144304,195204,672195,39860,66343,6734)1) 2)Fuerza económica femenina(Viene de portada). El gran incremento de la participación económica de las mujeres en las últimas décadasno ha eliminado los esquemas de inequidad. Ahora ellas trabajan más que los hombres, pero ganan menosVirginia Rodríguez G.virginia.rodriguez@listindiario.comLa fuerza económicade las mujeres en elmundo alcanza los 13.5billones de dólares, másque el mayor PIB delplaneta, el de EstadosUnidos, que es de 12.5trillonesEn República Dominicana,la tasa departicipación económicade las mujeresha aumentadode un 23.7% en la décadade los 1970, a un 41% en 2006,según datos del Centro de Estudiode Género y del Centrode Investigación para la AcciónFemenina (CIPAF). Latendencia se ha dado tambiénen todo el mundo. Actualmente,la suma de lafuerza económica global delas mujeres alcanza los 13.5trillones de dólares, cifrasuperior al mayor Pro<strong>du</strong>ctoInterno Bruto (PIB) del planeta,el de Estados Unidos,que es de 12.5 trillones. Asílo establece un artículo deStepanie G. Bonadio basadoen las investigaciones dirigidaspor el profesor de laNew York University, DennisGarritan y cedido en exclusivaa Lecturas de Domingo.Bonadio señala otros datosinteresantes: las compañíascon alta representación femeninaen puestos gerencialesmuestran un mejor <strong>des</strong>empeñofinanciero, los negociospropiedad de mujeres han crecidoa una tasa de 42% en laúltima década y las mujeresson las responsables del 83%de todas las compras en los EstadosUnidos. Las mujeres sehan integrado al mundo económico,rompiendo con las barrerassociales que las limitabana las labores en el hogar.Sin embargo, las investigacionesindican que su integraciónse ha dado dentro de esquemasde inequidad: realizanoficios que otorgan menosbeneficio y reconocimiento,perciben salarios menores ycontinúan con sus responsabilida<strong>des</strong>frente a los hijos y elhogar.Lucero Quiroga, autora dela investigación “Feminizaciónde la matrícula universitariaen la República Dominicana:1977-2002”, del Centrode Estudios de Género, concluyeen su estudio que losoficios y profesiones más seleccionadospor mujeres sonconsistentes con los roles tradicionalesde género (el cuidado,el servicio, la enseñanza,etc.). El texto afirma quela feminización de algunasprofesiones como la enfermeríao las tareas secretariales“ha demostrado que en elmomento en que las mujeresacceden a una profesión, éstaes <strong>des</strong>valorada y pasa a recibirmenor remuneración”.Un buen ejemplo de estetipo de dinámica se dio en laszonas francas. Quiroga señalaque a partir de la mejoríade las condiciones laboralesen este sector, la población femeninacomenzó a <strong>des</strong>cendersistemáticamente. En efecto,las mujeres pasaron de serel 61% de los empleados dezonas francas en 1992 al 53%en 2002, según el Informe Nacionalde Desarrollo Humano2005.Las mujeres percibenen promedio el 42%del ingreso que recibenlos hombres. Mientrasel promedio de ingreso percápita anual para los hombresdominicanos de 10,461dólares, para las mujereses de 4,376 dólares, según elLas mujeres percibenen promedio el 42%del salario de loshombres. Lafeminización dealgunas profesionesha hecho que éstas seanmenos remuneradasReporte Índice de la Brechade Género 2007 del Foro EconómicoMundial.El mismo reporte asignauna puntuación de 4.56sobre 7 a las posibilida<strong>des</strong>de las mujeres de accedera cargos directivos en lasempresas. Las estadísticasde empleos en zonas francastambién pueden servirpara mostrar que lasoportunida<strong>des</strong> de la mujeresde ocupar cargos gerencialesson menores a las de loshombres.La República Dominicana ocupael puesto 65 entre los 128 paisesque fueron evaluados en el ReporteÍndice de la Brecha de Género2007 del Foro Económico Mundial.Su puntuación total fue de 0.67,siendo 1 el nivel de equidad totaly 0 el nivel de inequidad total.En las primeras posiciones de laevaluación se encuentran Suecia,Noruega, Finlandia e Islandia, paísesnórdicos de Europa.La República Dominicana obtu-Según “República Dominicanaen cifras 2007”, mientraslas mujeres representanla mayoría de los obreros empleadosen ese sector (67,352mujeres y 56,055 hombres),son minoría en los cargos técnicos(4,876 mujeres y 9,585hombres), así como en los cargosadministrativos (3,779 mujeresy 4,888 hombres).La integración de la mujer alárea laboral ha traído consigola “doble jornada femenina”.Es decir, además de su participaciónlaboral, las mujerescontinúan asumiendo responsabilida<strong>des</strong>que los hombresno adoptan, como el cuidadodel hogar, de los hijos y losquehaceres domésticos. Así loexplica el estudio “La jefaturafemenina de hogar en RepúblicaDominicana” elaboradopor la Oficina Nacional de Estadísticas(ONE) el año pasado.Según esta investigación,la jefatura femenina se ha incrementadoen 13.3 puntosporcentuales en los últimos20 años, alcanzando la proporciónde 35.3%.La mayoría de lasmigrantes se dedican a“trabajos de mujeres”que tienen las peorescondiciones laborales,remuneración,protección legal yreconocimiento social(+)RD: posición 65 en brecha de génerovo sus mejores calificaciones enlos subdíndices de e<strong>du</strong>cación, yaque las mujeres superan a loshombres en las matrículas de loscentros e<strong>du</strong>cativos, y de salud ysobrevivencia, ya que las mujeresdel país tienen un promediode vida de 62 años, cinco añossuperior al de los hombres. Por elcontrario, las peores notas parala nación fueron en en los subíndicesde participación y oportunida<strong>des</strong>económicas, así como ención de las Naciones Unidaspara la Promoción de la Mujer(INSTRAW), advierte, sin embargo,que celebrar el efectoempoderador de la migraciónfemenina puede resultar injustificadoy prematuro.El texto <strong>des</strong>taca que la mayoríade las trabajadoras migrantesse <strong>des</strong>empeñan comoniñeras, empleadas domésti-poder político. En el primer renglón,la participación en la fuerzalaboral del sexo femenino es del49%, mientras que para el sexomasculino es de 84% y los ingresosde los hombres son en promediomás del doble de los ingresosde las mujeres. En cuanto a laparticipación en el poder político,las mujeres representan sólo el20% de los congresistas y el 14%de los ministros, y sólo hombreshan sido jefes de Estado.Diversos estudios han<strong>des</strong>tacado el protagonismofemenino en losprocesos de migración y, sobretodo, en el envío de remesas.La migración ha sido consideradapor muchos como unaoportunidad para las mujereslograr su autonomía económicay, por lo tanto, adquirirmayor respeto y prestigio socialen sus lugares de origen.El trabajo “Feminización de lamigración”, elaborado por DenisePaiewonsky bajo el auspiciodel Instituto Internacionalde Investigación y Capacitacaso trabajadoras sexuales, laborescatalogadas como “trabajosde mujeres” y que representanlos nichos menos favorablesen términos de remuneración,condiciones laborales,protección legal y reconocimientosocial. “Quizás la característicamás notable de lamigración femenina es cómoésta se sustenta en la continuarepro<strong>du</strong>cción y explotación delas <strong>des</strong>igualda<strong>des</strong> de género”,explica Paiewonsky.Según el trabajo, la inequidadde género no sólo se manifiestaen el país al que migranlas mujeres, sino tambiénen sus países de origen:“Por ejemplo, en muchoscasos las familias favorecenla migración de un miembrofemenino en base a la expectativade que las mujeresestán dispuestas a sacrificarsemás que los varones por elbienestar familiar”. En otroscasos, la decisión de migrarde las mujeres está influidapor el <strong>des</strong>eo de escapar de unmarido violento.Para enfrentar las deventajasen el mundolaboral y expandir supoder, las mujeres tienen distintasalternativas. Bonadioseñala algunas en su artículo:comenzar su propio negocio,ser mentoras de otrasmujeres, invertir en jubilación,mantenerse al día conla tecnología, continuar sue<strong>du</strong>cación y alinearse concompañías que valoran quesus talentos.(+)Pocas mujerestrabajan laeconomía enlos mediosEn los temas económicos y definanzas, las mujeres en generalno son voces presentes en lamayoría de los medios de comunicación.Así lo considera AnaRivera, integrante del Comité deAmérica Latina y el Caribe parala Defensa de los Derechos de lasMujeres (CLADEM). Entrevistadapara la revista Perspectiva quepublica el Servicio de informacióny comunicación de las mujeres(ISIS) Internacional en 2002,Rivera señala que el hecho deque pocas mujeres periodistasocupen espacios en el área deeconomía o se hayan especializadoese tema es un reflejo dela sociedad, en la que se piensaque esos temas no les interesa alas mujeres. “Entiendo que estostemas se identifican como masculinos,no sólo en términos depresencia sino también de contenidos.Es decir, que el problemade las ausencias femeninas nose resolverá sólo con la llegadade más mujeres a la discusión deestos asuntos, sino que tambiénes necesario que sean abordadoscon perspectiva de género”, afirmaRivera.


Le bâtiment 52-2Le bâtiment 52-2 ou « radiométallurgie 2 » (RM2) hébergeaitles activités de recherche mettant en œuvre <strong>des</strong> combustiblesirradiés à base de plutonium. Ces activités ont pris fi nen 1985 et la cessation défi nitive d’exploitation de l’installationa été prononcée à la fi n de l’année 1991. Jusqu’à la fi n2001, celle-ci a fait l’objet d’opérations d’assainissement.Elle est maintenant en phase de démantèlement. La préparationde ce dernier chantier a démarré en 2007.L’INB Support n°166L’INB Support n°166 regroupe différents bâtiments auxactivités spécifi ques.Le bâtiment 10Le bâtiment 10 est l’atelier de conditionnement <strong>des</strong> déchetssoli<strong>des</strong> radioactifs. Les opérations réalisées dans ce bâtimentsont le conditionnement <strong>des</strong> déchets irradiants enfûts de 50 litres (dits également « poubelles la Calhène »),l’entreposage de matériels en attente de traitement aubâtiment 50, l’entreposage de solvants contaminés, l’interventionen cellules blindées sur <strong>des</strong> déchets ou matérielscontaminés.Le bâtiment 95Le bâtiment 95 est exploité par le Service de protectioncontre les rayonnements et de l’environnement (SPRE).Il est utilisé pour l’entreposage de sources radioactives enattente d’évacuation.Le bâtiment 58Le bâtiment 58 est <strong>des</strong>tiné à l’entreposage de décroissance(cf. p.25). Il s’agit d’un entreposage en puits de fûtsde 50 litres contenant chacun une « poubelle la Calhène »,de fûts de 200 litres de concentrats d’évaporation ou <strong>des</strong>olvants enrobés, de matériels entreposés en alvéoles.Les bâtiments 91 et 54Le bâtiment 91 est utilisé pour l’entreposage de fûts de200 litres, en attente d’expédition vers le centre de stockagede l’Andra. Le bâtiment 54 a été réaménagé afi n d’accueillirl’installation de mesure de fûts de déchets Sandra B.Le bâtiment 53Le bâtiment 53 est l’ancienne station de traitement <strong>des</strong>effl uents liqui<strong>des</strong> radioactifs (Stel). Le procédé de traitementpar évaporation et de conditionnement <strong>des</strong> effl uentsest à l’arrêt depuis juillet 1994 et <strong>des</strong> travaux d’assainissementont été con<strong>du</strong>its d’octobre 1996 à juillet 1997. Ledémontage <strong>du</strong> procédé de la Stel s’est achevé mi-2002.Le démontage <strong>des</strong> cuves de l’aire d’entreposage a débutéà la fi n <strong>du</strong> premier trimestre 2003 et s’est terminé au moisde septembre 2005. Cette aire d’entreposage a été réaménagéepour accueillir <strong>des</strong> déchets soli<strong>des</strong> faiblement et trèsfaiblement actifs (FA et TFA).Le bâtiment 50Le bâtiment 50 est l’atelier de traitement <strong>des</strong> matériels. Plusieursopérations y sont réalisées : conditionnement <strong>des</strong>déchets soli<strong>des</strong> radioactifs en caissons aux normes del’Agence nationale pour la gestion <strong>des</strong> déchets radioactifs(Andra), décontamination de matériels, tri et reconditionnementde déchets soli<strong>des</strong>.Entreposage de fûts de déchets faiblement actifsdans le bâtiment 91.© M. Jahnich/<strong>CEA</strong>6Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


tés, <strong>du</strong> parc d’emballages nécessaire à la con<strong>du</strong>ite <strong>des</strong>programmes de recherche et d’assainissement <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>.Le développement <strong>des</strong> nouveaux emballages et l’élaboration<strong>des</strong> dossiers de sûreté associés relèvent de laresponsabilité <strong>du</strong> Département <strong>des</strong> projets d’installationset d’emballages, lui aussi implanté au <strong>CEA</strong>/Cadarache.Les emballages sont conçus pour assurer leurs fonctionsde sûreté-sécurité en situation normale comme dans lesconditions accidentelles de référence.Dispositions généralesLa politique de sûreté <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesvise à assurer la cohérence <strong>des</strong> objectifs de sûreté avecles dispositions techniques prises à tous les sta<strong>des</strong> de lavie <strong>des</strong> installations, en tenant compte <strong>des</strong> facteurs économiqueset sociaux.La maîtrise de la sûreté <strong>des</strong> installations <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Rosess’appuie sur un référentiel intégrant lesexigences de l’arrêté <strong>du</strong> 10 août 1984. Par ailleurs, les activitésde support <strong>du</strong> centre, y compris celles de la CSMTQet de l’ISE, sont certifi ées selon la norme ISO 9001 depuisjuin 2005.Le personnel travaillant dans les INB a reçu une formationet dispose <strong>des</strong> habilitations appropriées aux tâches qu’ildoit accomplir. Il bénéfi cie également de remises à niveaurégulières concernant les formations en matière de sécurité.Le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses peut également s’appuyersur les pôles de compétences <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> couvrant lesprincipaux domaines d’expertises nécessaires en matièrede sûreté nucléaire : aléa sismique, déchets radioactifs,risque incendie, mécanique <strong>des</strong> structures, instrumentation,impacts radiologiques et chimiques, maîtrise <strong>du</strong> facteurhumain…Ces pôles de compétences s’appuient sur <strong>des</strong> équipesd’experts <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> et visent à fournir aux exploitants et auxchefs de projets l’assistance pour réaliser <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> <strong>des</strong>ûreté complexes, étudier <strong>des</strong> problématiques à caractèregénérique, assurer la cohérence <strong>des</strong> approches de sûretéà l’échelle <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>.Le domaine de fonctionnement de chaque INB est précisémentdéfi ni. Il est autorisé par l’ASN et fait l’objet de prescriptionstechniques notifi ées par cette dernière. Dans lecas où l’exploitant d’une installation souhaite apporter unemodifi cation (mise en place de nouveaux outils spécifi ques)ou réaliser une opération non décrite explicitement dans leréférentiel de sûreté applicable, le chef d’installation peut,selon le cas, y être autorisé : par le directeur de centre (autorisation interne), dansla mesure où la modifi cation ne remet pas en cause ladémonstration de sûreté ; par l’ASN, si la modifi cation remet en cause la démonstrationde sûreté mais reste conforme au décret d’autorisationde création ou de mise à l’arrêt défi nitif et dedémantèlement ; par décret <strong>du</strong> Premier ministre, éventuellement aprèsenquête publique, si l’ampleur de la modifi cation lenécessite.Démonstration de sûretéIl s’agit de vérifi er/démontrer que les dispositions techniqueset organisationnelles prises pour exploiter uneinstallation et prévenir les accidents sont en adéquationavec les risques de cette installation et ré<strong>du</strong>isentl’impact d’un éventuel accident sur le personnel, lepublic, les équipements et l’environnement.Dispositions prises vis-à-vis<strong>des</strong> différents risquesÀ chaque étape de la vie d’une installation, de sa conceptionjusqu’à son déclassement, <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de sûretébasées sur le principe de la défense en profondeurpermettent de mettre œuvre les mesures de prévention, <strong>des</strong>urveillance et de limitation <strong>des</strong> conséquences inhérentes àchaque risque étudié.Les principaux risques systématiquement étudiés sont : Les risques nucléaires tels que la dissémination dematières radioactives, l’ingestion et l’inhalation de particulesradioactives, l’exposition externe aux rayonnementsionisants tant pour le personnel que pour le publicet l’environnement, le risque de criticité. Les risques classiques liés aux procédés mis en œuvre(incendie, inondation, perte <strong>des</strong> alimentations électriques…)ou liés à la manutention, à l’utilisation de pro<strong>du</strong>itschimiques… Ces risques constituent potentiellement<strong>des</strong> agressions internes vis-à-vis <strong>des</strong> systèmes ouéquipements nucléaires. Les risques <strong>du</strong>s aux agressions externes d’origine naturelle(séismes, conditions climatiques extrêmes…) ou liésà l’activité humaine (installations environnantes, voies decommunication, chutes d’avions…).L’étude <strong>des</strong> risques <strong>du</strong>s aux agressions externes est effectuéeà partir <strong>des</strong> données fournies par les installationsproches <strong>du</strong> centre (exemple : aéroports), de la connaissance<strong>du</strong> trafi c routier à proximité, <strong>des</strong> données recueilliespar les stations météorologiques proches ou défi nies par<strong>des</strong> normes.Défense en profondeurLa défense en profondeur consiste à prendre encompte de façon systématique les défaillances <strong>des</strong>dispositions techniques, humaines et organisationnelleset à s’en prémunir par <strong>des</strong> lignes de défensesuccessives.8Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


La protection contre les risques de dissémination dematières radioactives et d’exposition radioactive est assuréepar la mise en place de barrières statiques (confi nement),de barrières dynamiques (réseaux de ventilation), deprotections biologiques (exemples : parois et vitrages enplomb). La protection contre le risque de criticité reposesur la gestion <strong>des</strong> masses de matières fi ssiles en présence,voire de leur géométrie. Compte tenu <strong>des</strong> opérations d’assainissementqui ont eu lieu sur le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses, le risque de criticité y est aujourd’hui quasiment nul.Pour se prémunir contre les risques d’incendie, l’emploi dematériaux (matériaux de construction, câbles électriques…)résistant au feu ou non propagateurs de fl amme est privilégié.Les quantités de substances chimiques nécessairesaux opérations de cessation d’activité, d’assainissementet de démantèlement sont limitées au strict nécessaire et,dans tous les cas où cela est possible, elles sont remplacéespar <strong>des</strong> substances non infl ammables.De plus, les installations sont équipées de réseaux dedétection d’incendie et d’alarmes reportées au poste centralde sécurité où la veille est continue. Cette surveillanceest opérée par la Formation locale de sécurité (FLS), opérationnelle24 heures sur 24 et 365 jours par an. La FLS estéquipée d’engins de lutte contre l’incendie et peut intervenirtrès rapidement. De plus, elle peut faire appel aux servicesde la Brigade <strong>des</strong> sapeurs pompiers de Paris (BSPP) situéeà Clamart avec laquelle une convention a été signée. Toutealarme entraîne une intervention immédiate et adaptée(incendie, effraction, inondation…) de la FLS qui intervientégalement en cas d’accident de personnes sur le centre.Afi n de pallier les pertes d’alimentation électrique extérieure(coupure EDF), les bâtiments qui le nécessitent possèdentune alimentation de secours (groupes électrogènes fi xes etmobiles).Maîtrise <strong>des</strong> situations d’urgenceLe <strong>CEA</strong> dispose, au niveau national, d’une organisation quilui permet de gérer, tout au long de l’année, <strong>des</strong> situationsd’urgence, réelles ou simulées.Le directeur <strong>du</strong> centre est responsable de l’organisation dela gestion de crise sur le site. Un système d’astreinte estorganisé pour assurer la continuité <strong>du</strong> commandement encas de crise (24 heures sur 24 et 365 jours par an).Exercice de crise <strong>du</strong> 21 octobre <strong>2010</strong>. © <strong>CEA</strong>Des permanences pour motif de sécurité sont égalementorganisées. Elles requièrent la présence sur le centre, endehors <strong>des</strong> heures de travail établies, de personnel <strong>du</strong>SPRE et <strong>du</strong> Service d’assainissement de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses (Safar). Ces permanences sont complétées par unsystème d’astreintes à domicile mis en place au sein <strong>des</strong>services susceptibles d’intervenir dans la gestion de la crise(CSMTQ, Service technique, logistique et informatique,Safar…).Des exercices sont réalisés régulièrement pour vérifi erl’effi cacité <strong>des</strong> dispositions prévues pour la gestion de lacrise. Ces exercices peuvent être limités à une installationou éten<strong>du</strong>s à l’ensemble <strong>des</strong> dispositions décisionnelles etopérationnelles en place au niveau <strong>du</strong> centre, <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>, voirede l’organisation nationale <strong>des</strong> pouvoirs publics. En <strong>2010</strong>,plusieurs exercices de sécurité ont été organisés dans lesinstallations, sur <strong>des</strong> thèmes variés. Ils ont con<strong>du</strong>it à unemobilisation partielle de l’organisation de crise locale.Un exercice mobilisant l’ensemble <strong>des</strong> acteurs impliquésdans la gestion <strong>des</strong> situations d’urgence <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roseset les secours extérieurs de la BSPP a étéréalisé le 21 octobre <strong>2010</strong>.Inspections,audits et contrôlesde deuxième niveauEn <strong>2010</strong>, cinq inspections ont été menées par l’Autoritéde sûreté nucléaire (ASN) sur les INB <strong>du</strong> site de <strong>Fontenay</strong>aux-Roses,dont une inopinée. Les thèmes de ces inspectionssont précisés dans le tableau n°1. L’ASN a égalementmené deux inspections sur <strong>des</strong> installations <strong>du</strong> site de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesn’appartenant pas au périmètre <strong>des</strong> INB.Chaque inspection a fait l’objet d’une lettre de suite de lapart de l’ASN dans laquelle sont exprimées <strong>des</strong> deman<strong>des</strong>d’actions correctives ou de compléments d’information.Ces deman<strong>des</strong> font systématiquement l’objet de réponsesécrites <strong>du</strong> directeur de centre. Ces lettres de suite sontpubliées sur le site internet de l’ASN (www.asn.fr).Par ailleurs, les INB et le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesfont l’objet d’audits internes, notamment ceux réalisés parl’Inspection générale nucléaire (IGN) <strong>du</strong> Pôle maîtrise <strong>des</strong>risques (PMR) <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>.En outre, une inspection a été réalisée dans le cadre de lasurveillance <strong>du</strong> respect <strong>du</strong> traité Euratom sur les matièresnucléaires <strong>du</strong> site de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses. Ce type d’inspectionsvise notamment à s’assurer que les matièresnucléaires civiles ne sont pas détournées.En complément <strong>des</strong> inspections menées par l’ASN, la cellulede sûreté <strong>du</strong> centre (CSMTQ) réalise, pour le compte<strong>du</strong> directeur de centre, <strong>des</strong> contrôles dits de « secondniveau », répondant aux exigences de l’article 9 de l’arrêtéqualité <strong>du</strong> 10 août 1984. En <strong>2010</strong>, treize contrôles ont étéréalisés par la CSMTQ, tous domaines confon<strong>du</strong>s (sûreténucléaire, radioprotection, matières nucléaires, transports,crise…), dont cinq sur le terrain.Dispositions prisesen matière <strong>des</strong>ûreté dans les INBRapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 9


La liste de ces contrôles, sauf celui concernant les matièresnucléaires, est donnée dans le tableau n°2.La CSMTQ examine également la qualité <strong>des</strong> documentsde sûreté <strong>des</strong> installations avant leur envoi à l’ASN.Installations / unité Date OrganeCentre 10/02/<strong>2010</strong> (inopinée) Gestion <strong>du</strong> risque incendieCentre 06/05/<strong>2010</strong> RadioprotectionINB 166 30/06/<strong>2010</strong> Gestion <strong>des</strong> déchetsCentre 14/10/<strong>2010</strong>INB 165 21/12/<strong>2010</strong>Respect <strong>des</strong> engagements <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses vis-à-vis de l’ASNContrôles, essais périodiques,maintenance et travauxTableau n°1. Inspections réalisées par l’ASN sur les INB <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses en <strong>2010</strong>.Installations / unité Date Thème <strong>du</strong> contrôle de second niveauService de radioprotection 03/03/<strong>2010</strong>INB 166 / Bureau transport 17/06/<strong>2010</strong>Centre De juin 2009 à juillet <strong>2010</strong>Centre 22/09/<strong>2010</strong>Service de radioprotection 22/09/<strong>2010</strong>INB 165 30/09/<strong>2010</strong>Service de radioprotection 10/<strong>2010</strong>INB 165 08/12/<strong>2010</strong>INB 166 09/12/<strong>2010</strong>Contrôle <strong>du</strong> <strong>bilan</strong> <strong>des</strong> actions 2009de la Mission contrôle-qualité <strong>du</strong> SPREContrôle de la conformité d’un transportavant départ sur la voie publiqueCampagne de vérifi cation <strong>des</strong> contrôlesde non-contamination surfacique<strong>des</strong> sols <strong>des</strong> bâtimentsVérifi cation <strong>des</strong> essais périodiques <strong>des</strong> liaisonsentre les centres de crise de l’ASNet <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-RosesVérifi cation de l’application d’une dérogationtransport autorisée par la direction <strong>du</strong> centreLevée <strong>des</strong> recommandations émisesdans le cadre d’une autorisation délivréepar le Directeur <strong>du</strong> centreVérifi cation <strong>des</strong> résultats de la surveillancede l’environnement de septembre <strong>2010</strong>Vérifi cation <strong>des</strong> actions correctiveset préventives prises suite aux évènementssignifi catifs de 2009Contrôle <strong>des</strong> engagements pris suite aux inspectionsréalisées par l’ASN sur l’INB en 2008Suite 10Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Installations / unité Date Thème <strong>du</strong> contrôle de second niveauINB 166 09/12/<strong>2010</strong>Contrôle <strong>des</strong> engagements pris suiteaux inspections réalisées par l’ASN en 2009Dispositions prisesen matière <strong>des</strong>ûreté dans les INBINB 166 14/12/<strong>2010</strong> Revue <strong>des</strong> fi ches d’écartINB 166De décembre <strong>2010</strong>à janvier 2011Contrôle d’un équipement de la chaînede mesure et de caractérisation de déchets Sandra(générateur de rayons X)Tableau n°2. Contrôles de second niveau réalisés par la CSMTQ <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses en <strong>2010</strong>.Opérations soumisesà autorisation traitées en <strong>2010</strong>Quatre dossiers ont fait l’objet d’une autorisation de ladirection de centre. Aucune autorisation n’a été délivréepar l’ASN en <strong>2010</strong>.La direction de centre a délivré les autorisations suivantes : Prise en charge au bâtiment 18 de trois sources composéesde plutonium et de béryllium, appelées Numec (<strong>du</strong>nom de leur fabricant basé aux États-Unis), provenant<strong>du</strong> bâtiment 95. Cette autorisation a été délivrée le 29avril <strong>2010</strong> sur la base d’avis de la CSMTQ et d’experts.Elle s’inscrit dans le cadre <strong>du</strong> renvoi <strong>des</strong> sources Numec<strong>du</strong> <strong>CEA</strong> vers les États-Unis. Opérations de remplacement <strong>du</strong> dernier niveau de fi l-tration (DNF) <strong>du</strong> bâtiment 52-2 et exploitation <strong>du</strong> réseaude ventilation ainsi modifi é selon son nouveau mode defonctionnement. Cette autorisation a été délivrée le 27mai <strong>2010</strong> suite à la commission de sûreté restreinte <strong>du</strong>14 avril <strong>2010</strong>. Reconstitution <strong>du</strong> confi nement <strong>du</strong> fût de déchets ouvertdans un puits d’entreposage <strong>du</strong> bâtiment 58. Cetteautorisation a été délivrée le 16 septembre <strong>2010</strong> sur labase d’un avis de la CSMTQ. Cette autorisation découled’une mesure corrective prise suite à un incident déclaréà l’ASN le 27 juillet 2009. Démantèlement <strong>des</strong> galeries inter-laboratoires <strong>du</strong> bâtiment18 (modifi cation <strong>du</strong> régime de ventilation). Cetteautorisation a été délivrée le 5 novembre <strong>2010</strong> suite à lacommission de sûreté restreinte <strong>du</strong> 4 mai <strong>2010</strong>.assainies et évacuées depuis 2000 ; douze sont encore enexploitation. Pour les sorbonnes, 57 ont été assainies etdémontées, 13 restent à traiter.Les principales opérations lour<strong>des</strong> d’assainissement et dedémantèlement qui ont eu lieu en <strong>2010</strong> sont les suivantes : fi n <strong>des</strong> opérations d’assainissement de la chaîne de cellulesblindées Candide ; fi n <strong>des</strong> opérations d’assainissement de la chaîne de cellulesblindées Antinéa ;Dispositions prises dans les INBCes dispositions sont résumées ci-après par INB.INB 165Le bâtiment 18Les actions réalisées en <strong>2010</strong> dans le bâtiment 18 concernentla poursuite de l’assainissement et <strong>du</strong> démantèlement<strong>des</strong> équipements, notamment les chaînes de cellules blindées(Candide, Antinéa, Pétronille II, Pré-Antinéa). Il est ànoter que plus d’une centaine de boîtes à gants ont étéVue d’une cellule de la chaîne blindée Pétronille II, avantet après assainissement. © <strong>CEA</strong>Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 11


fi n <strong>des</strong> opérations d’assainissement de la chaîne decellules blindées Pétronille II et <strong>du</strong> ménage nucléaire dePétronille I ; fi n <strong>des</strong> opérations de démantèlement de la chaîne decellules blindées Pré-Antinéa ; démarrage <strong>des</strong> opérations de démantèlement de lachaîne de cellules blindées Gascogne ; démarrage <strong>du</strong> chantier de démantèlement de la chaînede cellules blindées Cyrano ; démarrage <strong>des</strong> opérations de dévoiement <strong>des</strong> réseaux(courants forts, courants faibles et fl ui<strong>des</strong>) préalables auxaménagements pour le démantèlement de l’ensemblePétrus ; fi n <strong>du</strong> traitement <strong>des</strong> effl uents issus de la cuve B dePétrus ainsi que <strong>des</strong> effl uents de rinçage. Ces effl uentsont été traités par décontamination dans la chaîne decellules blindées Pollux et par distillation-minéralisationdans la boîte à gants Prodiges.Par ailleurs, <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> ont débuté en <strong>2010</strong> concernant : le démantèlement <strong>des</strong> laboratoires et galeries inter-laboratoires<strong>des</strong> tranches 1, 2 et 3 ; le démantèlement <strong>des</strong> chaînes de cellules blindéesPétronille II, Castor et <strong>des</strong> cuves <strong>du</strong> hall 10 contenant<strong>des</strong> effl uents de haute activité ; la passation <strong>des</strong> marchés d’aménagement pour ledémantèlement de Pétrus (moyens téléopérés, ventilation,fûts, enceinte de transfert et de conditionnement<strong>des</strong> déchets) ; le remplacement de l’automate ventilation de la tranche 4,préalable aux aménagements pour le démantèlement del’ensemble Pétrus.Enfi n, la rénovation <strong>du</strong> système de détection incendie <strong>du</strong>bâtiment s’est achevée en <strong>2010</strong>.INB 166Le bâtiment 10Les principales actions <strong>2010</strong> concernent l’évacuation <strong>des</strong>liqui<strong>des</strong> scintillants, la remise en état de la centrale explosimètrede la cellule de traitement <strong>des</strong> solvants.Le traitement <strong>des</strong> déchets anciens présents dans le bâtimenta débuté.Le Circé est un emballage qui contient notamment <strong>des</strong>effl uents liqui<strong>des</strong> organiques. Le relevage de ces effl uentsa mis en évidence une quantité de liquide aqueux inférieureà 18 litres.Le bâtiment 53En <strong>2010</strong>, le bâtiment 53 a fait l’objet de travaux de rénovation<strong>du</strong> système de détection incendie (remplacement<strong>des</strong> détecteurs ioniques par <strong>des</strong> détecteurs optiques defumées).Le bâtiment 50Quatre caissons de 5 m 3 de déchets soli<strong>des</strong> faiblementactifs (FA) ont été évacués vers le centre de stockage <strong>des</strong>déchets de faible et moyenne activité (CSFMA) de l’Andra,dans l’Aube.Le bâtiment 54Pour mémoire, une nouvelle chaîne de mesure et de caractérisation<strong>des</strong> déchets, dite « Sandra B » a été installée en 2009.Les essais de cette chaîne de mesure en présence de sourcesradioactives se sont déroulés au deuxième semestre <strong>2010</strong>après accord de la direction de centre (suite à la commissionde sûreté <strong>du</strong> 4 juin 2009).À cette fi n, le référentiel de sûreté <strong>du</strong> bâtiment 54 a été mis àjour et transmis à l’ASN pour instruction. Son exploitation estsoumise à l’accord de l’ASN.Faits marquantsL’année <strong>2010</strong> a été marquée par : le démantèlement de la cellule G1 de la chaîne de cellulesblindées Gascogne ; l’envoi à l’ASN de l’additif au rapport de sûreté relatif audémantèlement de l’ensemble Pétrus.Le bâtiment 52-2Après un arrêt de chantier pour <strong>des</strong> raisons contractuelles,les travaux préparatoires au démantèlement <strong>du</strong> bâtiment52-2 ont repris en <strong>2010</strong>.Les principales opérations menées sont les suivantes : rénovation de l’éclairage ; début <strong>du</strong> chantier de traitement <strong>des</strong> déchets anciens etdépoussiérage <strong>du</strong> bâtiment 52-2.Par ailleurs, ont débuté en <strong>2010</strong> : les étu<strong>des</strong> d’exécution de basculement de la ventilationsur le nouveau dernier niveau de fi ltration ; les étu<strong>des</strong> d’avant-projet de rénovation <strong>des</strong> réseaux decourants forts et courants faibles <strong>du</strong> bâtiment 52-2 dansle cadre <strong>du</strong> démantèlement <strong>du</strong> bâtiment.Salle de commande de la chaîne de mesure Sandra B.© M. Jahnich/<strong>CEA</strong>Le bâtiment 91La découverte d’un fût percé ayant entrainé une contamination<strong>des</strong> locaux a fait l’objet d’une déclaration d’événementsignifi catif le 29/06/<strong>2010</strong>. Suite à cet événement, lerevêtement de sol <strong>du</strong> sous-sol <strong>du</strong> bâtiment, localementcontaminé, a été décontaminé puis entièrement refait pourgarantir son étanchéité.12Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


La sous-station <strong>du</strong> bâtiment a été rénovée.175 fûts de 200 litres de déchets soli<strong>des</strong> faiblement actifsont été évacués vers le CSFMA/Andra.Le bâtiment 58L’exploitation <strong>du</strong> bâtiment s’est déroulée une partie de l’annéesous le régime de travail en équipe (2x8) ; ceci a permisd’augmenter le nombre de fûts caractérisés et de préparerainsi leur évacuation.Fin <strong>2010</strong>, 424 fûts avaient été caractérisés et 91 fûts de 50litres évacués vers le centre <strong>CEA</strong>/Cadarache.Le bâtiment 95Ce bâtiment, situé en sous-sol, est <strong>des</strong>tiné à l’entreposagede sources radioactives sans emploi.En <strong>2010</strong>, trois sources comprenant <strong>du</strong> plutonium et <strong>du</strong>béryllium ont été évacuées vers le bâtiment 18 de l’INB165. En prévision d’une prochaine évacuation, une opérationde caractérisation <strong>des</strong> sources présentes dans ce locala été initiée en <strong>2010</strong>.Le bâtiment 90Ce bâtiment, construit en 2008 entre le bâtiment 91 del’INB 166 et le bâtiment 52-2 de l’INB 165, est dédié à l’entreposagede déchets très faiblement actifs (TFA). Aprèsaccord de l’ASN, il est en exploitation depuis <strong>2010</strong>.Les transportsEn <strong>2010</strong>, 74 transports externes de matières radioactivesde la classe 7 sur la voie publique et 568 transports à l’intérieur<strong>du</strong> centre ont été réalisés.Pour les INB, l’évacuation de déchets concerne : 113 m 3 de déchets TFA vers le Centre de stockage <strong>des</strong>déchets TFA (CSTFA) exploité par l’Andra ; 9 caissons de 5 m 3 et 175 fûts de déchets faiblementactifs (FA) vers le Centre de stockage <strong>des</strong> déchets defaible et moyenne activité (CSFMA) exploité par l’Andra ; 91 fûts de 50 litres de déchets moyennement irradiants(MI) vers le <strong>CEA</strong>/Cadarache (dans l’emballage DGD) ; 10,9 m 3 d’effl uents aqueux FA vers la station de traitement<strong>des</strong> effl uents liqui<strong>des</strong> <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/Marcoule.Dispositions prisesen matière <strong>des</strong>ûreté dans les INBEmballage DGD permettant le transport de déchets <strong>du</strong> centrede <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses vers celui de Cadarache. © <strong>CEA</strong>Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 13


Dispositionsprises en matièrede radioprotectionSas de démantèlementavec confi nementdynamique d’un chantierde l’INB 166.© <strong>CEA</strong>La radioprotection est défi nie comme l’ensemble <strong>des</strong>mesures visant à prévenir les effets biologiques <strong>des</strong>rayonnements ionisants pro<strong>du</strong>its sur les personnes,directement ou indirectement, y compris les atteintesportées à l’environnement. Elle repose sur trois principesfondamentaux : le principe de justifi cation : l’utilisation <strong>des</strong> rayonnementsionisants est justifi ée lorsque le bénéfi ce qu’elle peutapporter est supérieur aux inconvénients de cette utilisation; le principe de limitation : les expositions indivi<strong>du</strong>elles nedoivent pas dépasser les limites de doses réglementaires; le principe d’optimisation : les matériels, les procédéset l’organisation <strong>du</strong> travail doivent être conçus de tellesorte que les expositions indivi<strong>du</strong>elles et collectives doiventêtre maintenues aussi bas qu’il est raisonnablementpossible en <strong>des</strong>sous de ces limites et ce compte tenude l’état <strong>des</strong> techniques et <strong>des</strong> facteurs économiques etsociétaux (principe Alara).OrganisationLes progrès en matière de radioprotection font partie intégrantede la politique <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> d’amélioration de la sécurité.Cette démarche de progrès s’appuie notamment sur : la responsabilisation <strong>des</strong> acteurs à tous les échelons ; la prise en compte technique <strong>du</strong> risque radiologique dèsla conception, <strong>du</strong>rant l’exploitation et pendant le démantèlement<strong>des</strong> installations ; la mise en œuvre de moyens techniques performantspour la surveillance en continu <strong>des</strong> installations, <strong>des</strong> salariéset de l’environnement ; le professionnalisme de l’ensemble <strong>des</strong> acteurs ainsi quele maintien de leurs compétences.Ces principaux acteurs sont : l’opérateur qui est l’acteur essentiel de sa propre sécuritéet qui, à ce titre, reçoit une formation à l’ensemble <strong>des</strong>risques inhérents à son poste de travail et notamment àla prévention <strong>des</strong> risques radioactifs spécifi ques ; le Chef d’installation qui est responsable de l’ensemble<strong>des</strong> actions nécessaires à la maîtrise <strong>des</strong> risques inhérentsà son installation, dans tous les domaines de lasécurité et de la sûreté, et à qui il appartient notammentde mettre en œuvre <strong>des</strong> dispositions de prévention enmatière de radioprotection sur la base de règles généralesétablies pour l’ensemble <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> ; le Service de santé au travail (SST) qui assure le suivimédical particulier <strong>des</strong> salariés exposés aux rayonnementsionisants, en s’appuyant sur le Laboratoire d’analysesde biologie médicale (LBM) qui dispose <strong>des</strong> compétenceset <strong>du</strong> matériel pour la surveillance radiologique<strong>des</strong> salariés ; le Service de protection contre les rayonnements et del’environnement (SPRE), service spécialisé, entièrementdédié à la prévention <strong>du</strong> risque lié aux rayonnementsionisants et à la surveillance de l’environnement, estindépendant <strong>des</strong> services opérationnels et d’exploitation.Composé d’environ 50 collaborateurs, le SPRE est le servicecompétent en radioprotection au sens de la réglementationet a pour principales missions : le contrôle de la bonne application de la législation envigueur et de la politique de la <strong>Direction</strong> générale enmatière de sécurité radiologique ; la prévention : il fournit conseil et assistance aux Chefsd’installation et évalue les risques radiologiques ; la surveillance radiologique <strong>des</strong> zones de travail et del’environnement : contrôles <strong>des</strong> niveaux d’expositiondans les locaux, surveillance <strong>du</strong> personnel, contrôle <strong>des</strong>rejets et de l’environnement ; l’intervention en cas d’incident ou d’accident à caractèreradiologique ; la formation et l’information en radioprotection <strong>des</strong> personnelstravaillant dans les installations à risques radiologiques; la surveillance de la dosimétrie <strong>du</strong> personnel.14Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


En matière d’exposition externe, la mesure <strong>des</strong> doses derayonnements ionisants reçues par les salariés est réalisée,conformément à la réglementation, au moyen de deuxtypes de dosimétrie : La dosimétrie passive qui repose sur la mesuremensuelle ou trimestrielle, suivant la classifi cation <strong>des</strong>travailleurs au risque d’exposition, de la dose cumuléepar le travailleur. La dosimétrie opérationnelle qui permet de mesureren temps réel l’exposition reçue par les travailleurs.Elle est assurée au moyen d’un dosimètre électroniqueà alarme, le Dosicard, qui permet à chaque travailleurde connaître à tout instant la dose qu’il reçoit lors detravaux sous rayonnements ionisants et qui délivre uneDosimètre passif (à gauche) et dosimètre électronique à alarme(à droite). © I. Philippe/<strong>CEA</strong>alarme sonore et visuelle si la dose reçue ou si le niveaud’exposition dépasse les seuils prédéfi nis. En plus deces dosimètres, le port de dosimètres complémentaires(dosimètre poignet, bague, dosimètre opérationnel neutron...)peut être prescrit par le SPRE lors de situationsd’exposition particulières.RésultatsLa limite réglementaire d’exposition, sur 12 mois glissants,<strong>des</strong> travailleurs affectés aux travaux sous rayonnementsionisants est de 20 mSv pour le corps entier. Pour lesannées 2006 à <strong>2010</strong>, les résultats dosimétriques concernantles salariés intervenant dans les INB <strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses sont présentés dans les tableauxnuméros 3 et 4, respectivement pour les salariés <strong>CEA</strong> etpour les salariés d’entreprises extérieures. La dosimétrieprise en compte est la dosimétrie opérationnelle liée auxopérations réalisées dans les INB. Les doses reçues sontgénérées par les opérations d’exploitation, d’assainissementet de démantèlement <strong>des</strong> INB, qui sont confi ées à<strong>des</strong> entreprises extérieures spécialisées.Il est à noter que le bruit de fond naturel de la dose reçuesur une journée par chaque opérateur est dé<strong>du</strong>it automatiquementde ces <strong>bilan</strong>s.Ces résultats dosimétriques montrent que les salariés intervenantdans les INB <strong>du</strong> centre ont été exposés à <strong>des</strong> dosesau moins six fois inférieures à la limite réglementaire.Dispositionsprises en matière deradioprotection2006 2007 2008 2009 <strong>2010</strong>Nombre de salariés suivis 153 129 121 135 134Nombre de salariés ayant reçuune dose positiveDose moyenne par salarié ayant reçuune dose positive (mSv)121 128 119 130 1250,06 0,08 0,07 0,05 0,06Dose maximale (mSv) 0,85 0,85 0,70 0,60 0,80Tableau n°3. Dosimétrie opérationnelle <strong>des</strong> salariés <strong>CEA</strong> intervenant dans les INB <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.2006 2007 2008 2009 <strong>2010</strong>Nombre de salariés suivis 361 306 299 331 371Nombre de salariés ayant reçuune dose positiveDose moyenne par salarié ayant reçuune dose positive (mSv)279 296 289 319 3620,15 0,19 0,16 0,17 0,14Dose maximale (mSv) 3,8 6,4 3,9 6,4 3,1Tableau n°4. Dosimétrie opérationnelle <strong>des</strong> salariés <strong>des</strong> entreprises extérieures intervenant dans les INB <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 15


Événements signifi catifs enmatière de sûreté nucléaireet de radioprotectionVue <strong>du</strong> hall<strong>du</strong> bâtiment 58.© <strong>CEA</strong>L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) impose aux exploitantsnucléaires de déclarer les événements signifi catifs pour lasûreté depuis 1983, et les incidents de transport depuis1999. Afi n d’être conforme au Code de la santé publique,au Code de l’environnement et à la réglementation <strong>des</strong>INB, <strong>des</strong> critères de déclaration ont été intro<strong>du</strong>its en 2002dans le domaine de la radioprotection et en 2003 dansle domaine de l’environnement. En 2005, les critères dedéclaration d’incident ont été mis à jour afi n de favoriser untraitement homogène <strong>des</strong> différentes situations. Chaqueévénement signifi catif fait l’objet d’une analyse qui vise àétablir les faits, à en comprendre les causes, à examinerce qui pourrait se passer dans <strong>des</strong> circonstances différentes,pour fi nalement décider <strong>des</strong> meilleures solutions àapporter aux problèmes rencontrés. L’analyse <strong>des</strong> événementssignifi catifs est un outil essentiel d’amélioration de lasûreté. Elle est formalisée par un compte-ren<strong>du</strong> transmis àl’ASN et diffusé au sein <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>.Au sein <strong>du</strong> Pôle maîtrise <strong>des</strong> risques <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> (PMR), lesévènements signifi catifs déclarés aux autorités de sûretéfont l’objet d’un suivi en continu ; les événements porteursd’enseignements particulièrement intéressants sontalors signalés à tous les centres <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>, par <strong>des</strong> fi chesde retour d’expérience. D’autres enseignements sonttirés annuellement, après examen <strong>des</strong> <strong>bilan</strong>s effectuéssur l’ensemble <strong>des</strong> événements signifi catifs déclarés parle <strong>CEA</strong>. Tenant compte de ces deux approches, le retourd’expérience <strong>des</strong> événements de <strong>2010</strong> a montré la nécessitéd’entreprendre une vérifi cation exhaustive <strong>des</strong> systèmesde report d’alarmes techniques vers les postes <strong>des</strong>urveillance, d’améliorer le suivi <strong>des</strong> sources scellées defaible activité, ainsi que la nécessité de renforcer le contrôleradiologique <strong>des</strong> matériels sortant <strong>des</strong> zones réglementées.Les événements signifi catifs, déclarés à l’ASN, à l’exception<strong>des</strong> évènements liés à l’environnement, sont accompagnésd’une proposition de classement dans l’échelleINES.Événements signifi catifs déclarésà l’ASNEn <strong>2010</strong>, le <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses a déclaré six événementssignifi catifs mettant en jeu les INB <strong>du</strong> centre à l’Autoritéde sûreté nucléaire, dont cinq ont été déclarés sur<strong>des</strong> critères de sureté et un sur un critère environnemental(cf. tableau n°5). Tous ces événements ont été classés auniveau 0 de l’échelle INES.Par ailleurs, un évènement lié à la découverte d’une sourceradioactive hors <strong>du</strong> périmètre <strong>des</strong> INB a été déclaré à l’ASNau titre <strong>du</strong> Code de la santé publique.Exploitation <strong>du</strong> retourd’expérienceLes responsables de la sûreté <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>aux-Roses,animateur <strong>du</strong> retour d’expérience de laCSMTQ ou ingénieurs de sûreté <strong>des</strong> installations, participentaux réunions périodiques de retour d’expérience<strong>du</strong> centre de Saclay qui compte un plus grand nombre etune plus grande variété d’installations. À titre d’exemple,l’incident <strong>du</strong> 29 juin <strong>2010</strong> concernant le fût percé découvertdans le bâtiment 91 de l’INB 166 a fait l’objet d’uneprésentation le 26 novembre <strong>2010</strong>, à Saclay.Des réunions rassemblent également les animateurs <strong>du</strong>retour d’expérience de l’ensemble <strong>des</strong> cellules de contrôlede la sûreté de sites <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>.16Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Échelle INESL’échelle INES (International Nuclear Event Scale) estl’échelle internationale qui classe les événements survenussur les installations nucléaires en fonction de leurgravité.Accident majeurAccident grave76Elle comporte sept niveaux (de 1 à 7), le plus hautniveau correspond à la gravité de l’accident de Tchernobyl.Les événements sans importance pour la sûretésont appelés écarts et sont classés « en <strong>des</strong>sous del’échelle/niveau 0 ». Il est à noter que seuls les incidentsde niveau supérieur ou égal à 1 font systématiquementl’objet d’un communiqué de presse.AccidentAccident entraînantun risque à l’extérieur <strong>du</strong> siteAccident n’entraînant pas de risqueimportant à l’extérieur <strong>du</strong> site54Utilisée depuis 1991 par une soixantaine de pays, cetteéchelle est <strong>des</strong>tinée à faciliter la perception par lesmédias et le public de l’importance <strong>des</strong> incidents et <strong>des</strong>accidents nucléaires. Une nouvelle version <strong>du</strong> manuelde l’utilisateur d’INES, élaborée par l’Agence internationalede l’énergie atomique (AIEA) en coordination avecl’Agence pour l’énergie nucléaire de l’OCDE (AEN), aété adoptée le 1 er juillet 2008.IncidentIncident graveIncidentAnomalie321ÉvénementssignificatifsElle ne constitue pas un outil d’évaluation et ne peut, enaucun cas, servir de base à <strong>des</strong> comparaisons internationales.En particulier, il n’y a pas de relation univoqueentre le nombre d’incidents sans gravité déclarés et laprobabilité que survienne un accident grave sur uneinstallation.ÉcartÉcart, aucune importance <strong>du</strong> pointde vue de la sûreté0Niveau INESCritèrede déclarationDate Installation Thèmes.o. 1 Environnement 18/02/<strong>2010</strong> Centre0 Sûreté 22/03/<strong>2010</strong> Centre0 Sûreté 21/04/<strong>2010</strong> INB 1650 Sûreté 29/06/<strong>2010</strong> INB 1660 Sûreté 03/09/<strong>2010</strong> INB 1650 Sûreté 21/10/<strong>2010</strong> INB 166Écart sur le zonage <strong>des</strong> déchets <strong>du</strong> localS110A de l’INB165Retard dans la réalisation de contrôleset essais périodiquesNon-respect de la plage de dépression<strong>des</strong> locaux <strong>du</strong> hall 40Fût de 100 l percé et contamination<strong>des</strong> locauxÉtanchéité non conforme de boîtes à gants<strong>du</strong> bâtiment 18 constatée lors de contrôleset essais périodiquesFermeture partielle pendant environ15 minutes d’un puits contenant <strong>des</strong> fûtsde déchets1Le classement est sans objet car l’événement a été déclaré sur un critère environnemental.Tableau n°5. Bilan <strong>2010</strong> <strong>des</strong> évènements déclarés à l’ASN par le <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 17


Résultats <strong>des</strong> mesures<strong>des</strong> rejets et impactsur l’environnementVue d’une partie<strong>du</strong> Laboratoirede surveillance <strong>du</strong> siteet de l’environnement<strong>du</strong> SPRE.© F.Genest/<strong>CEA</strong>Le centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses est implanté sur leplateau de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses, à 160 mètres d’altitude,en zone urbaine, au sud/sud-ouest de Paris. D’un pointde vue hydrogéologique, le centre présente la particularitéd’être construit au <strong>des</strong>sus d’une nappe phréatique dite« perchée » située à 65 m de profondeur à l’aplomb <strong>du</strong> site.Rejets gazeuxLes rejets gazeux <strong>des</strong> installations nucléaires de base (INB)<strong>du</strong> centre sont réglementés par l’arrêté <strong>du</strong> 30 mars 1988.Ils sont classés en trois catégories : les gaz autres que letritium, les halogènes et les aérosols. Les limites réglementairesd’activité annuelles pour les rejets atmosphériquessont de : 20 TBq pour les gaz ; 10 GBq pour les halogènes et les aérosols.Les rejets gazeux <strong>du</strong> centre proviennent <strong>des</strong> ventilations<strong>des</strong> INB. Les aérosols pro<strong>du</strong>its à l’intérieur <strong>des</strong> installationssont fi ltrés par deux barrières de fi ltres THE (Très HauteEffi cacité) avant le point de rejet dans l’environnement.Les émissaires sont équipés de dispositifs de mesure dela radioactivité <strong>des</strong> effl uents gazeux. Les effl uents rejetéssont constitués potentiellement d’aérosols, de gaz rares etde traces d’halogènes.La surveillance <strong>des</strong> effl uents radioactifs gazeux <strong>des</strong> INBest assurée par <strong>des</strong> dispositifs de mesure en continude la radioactivité, placés dans les cheminées, après lesfi ltres THE, dernière barrière de fi ltration avant rejet dansl’environnement. Ils assurent en temps réel la déterminationde l’activité <strong>des</strong> aérosols bêta et de l’activité <strong>des</strong> gazradioactifs. Neuf émissaires sont équipés de moniteurs decontrôle en temps réel de l’activité <strong>des</strong> aérosols émetteursbêta, dont cinq contrôlent également les aérosols émetteursalpha. Quatre d’entre eux, au bâtiment 18, sont équipésd’un contrôle de gaz.Le tableau n°6 présente le <strong>bilan</strong> <strong>des</strong> rejets gazeux en <strong>2010</strong>pour l’ensemble <strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.Pour les gaz rares, les résultats de mesure sont inférieursà la limite de détection. Pour les halogèneset aérosols bêta, l’activité rejetée en <strong>2010</strong> est trèsinférieure à la valeur annuelle autorisée.Le diagramme n°1 présente l’évolution <strong>des</strong> rejets gazeuxde 2006 à <strong>2010</strong>. Pour les halogènes et les aérosols bêta,le niveau reste très faible, les valeurs mesurées étant comprisesentre 0,003 GBq et 0,008 GBq sur cette période.Nature <strong>des</strong> radioéléments Gaz rares Halogènes + Aérosols bétaAutorisation réglementaire 20 TBq 10 GBqQuantité de radioactivitérejetée en <strong>2010</strong>Inférieure à la limitede détection0,008 GBqTableau n°6. Activité <strong>des</strong> rejets gazeux <strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses pour l’année <strong>2010</strong>.18Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


0,0120,0100,0080,0060,0040,0020,003 0,0030 0 0 0 02006 2007 2008 2009 <strong>2010</strong>Halogènes + Aérosols bêta0,0040,0070,008Gaz raresDiagramme n°1. Évolution de l’activité totale (GBq) halogènes+ aérosols béta rejetée de 2006 à <strong>2010</strong>.Rejets liqui<strong>des</strong>Les rejets <strong>des</strong> effl uents liqui<strong>des</strong> <strong>des</strong> INB <strong>du</strong> centre sontréglementés par l’arrêté ministériel <strong>du</strong> 30 mars 1988 relatifà l’autorisation de rejet d’effl uents radioactifs liqui<strong>des</strong> et parl’arrêté <strong>du</strong> conseil général <strong>des</strong> Hauts-de-Seine <strong>du</strong> 1er mars2011 relatif à l’autorisation de déversement dans le réseaudépartemental d’assainissement <strong>des</strong> rejets d’eaux uséesnon domestiques pour un <strong>des</strong> deux émissaires <strong>du</strong> centre(émissaire 17 : cf. fi gure n°2 page suivante).La surveillance radiologique <strong>des</strong> rejets liqui<strong>des</strong> porte sur : les émetteurs alpha (mesure globale), les émetteurs bêta-gamma (mesure globale), le tritium.Les limites réglementaires annuelles pour les rejets liqui<strong>des</strong>sont de : 200 GBq pour le tritium ; 40 GBq pour l’ensemble <strong>des</strong> radioéléments autres quele tritium ; 1 GBq pour les radioéléments émetteurs alpha.Les effl uents <strong>des</strong> laboratoires situés en INB sont susceptiblesde contenir <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its radioactifs. Les liqui<strong>des</strong>contenant <strong>des</strong> substances radioactives sont recueillisdans <strong>des</strong> cuves ou <strong>des</strong> bidons <strong>des</strong>tinés à être évacuésvers une fi lière nucléaire. Les autres effl uents liqui<strong>des</strong><strong>des</strong> laboratoires <strong>du</strong> centre sont recueillis dans <strong>des</strong> cuvesd’entreposage. L’autorisation de rejet n’est donnée par leService de protection contre les rayonnements et de l’environnement(SPRE) qu’après vérifi cation de leur conformitéavec la réglementation en vigueur (activité volumique, activitétotale rejetée, conformité chimique de l’effl uent). Lesanalyses sont pratiquées sur un échantillon prélevé aprèshomogénéisation de l’effl uent liquide à rejeter. Ces analysespermettent de déterminer <strong>des</strong> indices d’activité alphaet bêta globales avec identifi cation <strong>des</strong> radionucléi<strong>des</strong> encas d’activité signifi cative (spectrométrie), ainsi que <strong>des</strong>mesures spécifi ques pour la détermination <strong>du</strong> tritium et <strong>du</strong>carbone-14 et <strong>des</strong> mesures physico-chimiques (pour cesdernières, se reporter au tableau n°8).L’évolution de 2006 à <strong>2010</strong> de l’activité <strong>des</strong> rejets liqui<strong>des</strong><strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses est présentée sur lesdiagrammes 2, 3 et 4 pour les différentes catégories deradionucléi<strong>des</strong>.0,0090,0080,0070,0060,0050,0040,0030,0020,0010,00620060,0080,002 0,0020,0012007 2008 2009 <strong>2010</strong>Diagramme n°2. Évolution de l’activité totale alpha (GBq)dans les rejets liqui<strong>des</strong> de 2006 à <strong>2010</strong>.Résultats <strong>des</strong>mesures <strong>des</strong> rejetset impact surl’environnementNature <strong>des</strong> radioéléments Émetteurs alpha Émetteurs bêta TritiumAutorisation réglementaire 1 GBq 40 GBq 200 GBqQuantité de radioactivitérejetée en <strong>2010</strong>0,001 GBq 0,006 GBq 0,005 GBqTableau n°7. Activités rejetées en <strong>2010</strong> par le centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses, pour les différentes catégories de radionucléi<strong>des</strong>.Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 19


0,300,250,2530,200,150,100,050,02220060,014 0,0100,0062007 2008 2009 <strong>2010</strong>Diagramme n°3. Évolution de l’activité totale bêta (GBq)dans les rejets liqui<strong>des</strong> de 2006 à <strong>2010</strong>.Figure n° 2. Implantation <strong>des</strong> stations de contrôle<strong>des</strong> émissaires et de l’égout urbain.0,250,200,22l’activité volumique ajoutée, calculée après dilution totaledans l’égout collecteur, doit être au maximum, en valeurmoyenne quotidienne, de : 20 000 Bq.m -3 pour l’ensemble <strong>des</strong> radioéléments autresque le tritium ; 500 000 Bq.m -3 pour le tritium.0,150,100,050,0160,011 0,005 0,005Les résultats <strong>des</strong> contrôles de la radioactivité (mesures enlaboratoire) montrent <strong>des</strong> moyennes journalières à l’égouturbain inférieures aux limites réglementaires, les valeursmaximales en <strong>2010</strong> étant inférieures à : 550 Bq/m 3 pour les émetteurs alpha ; 3600 Bq/m 3 pour les émetteurs bêta ; 44 000 Bq/m 3 pour le tritium.20062007 2008 2009 <strong>2010</strong>Diagramme n°4. Évolution de l’activité totale de tritium (GBq)dans les rejets liqui<strong>des</strong> de 2006 à <strong>2010</strong>.Contrôle <strong>des</strong> rejets liqui<strong>des</strong>Des débitmètres sont installés sur l’ensemble <strong>des</strong> émissaireset à l’égout urbain (cf. fi gure n°2). Les volumes mensuelscalculés à partir <strong>des</strong> débits mesurés montrent que levolume <strong>des</strong> effl uents <strong>du</strong> centre représente environ 24 %<strong>du</strong> volume d’effl uents cheminant dans l’égout urbain auniveau <strong>du</strong> point de rejet. En outre, les stations de contrôle<strong>des</strong> émissaires sont aussi équipées d’un échantillonneurd’effl uents, d’un équipement de mesure gamma et d’unpH-mètre.La station de contrôle <strong>des</strong> effl uents située en aval immédiat<strong>du</strong> centre est également équipée de dispositifs de contrôlede la radioactivité et <strong>du</strong> pH et d’un dispositif de prélèvementen continu qui permet de recueillir un échantillonreprésentatif <strong>des</strong> effl uents de l’égout urbain. Cet échantillonfait l’objet d’analyses de routine en laboratoire.Les dispositifs installés aux émissaires et à l’égout urbainfonctionnent en temps réel et un système d’alarme estrelié au tableau de contrôle de l’environnement <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses. D’après l’arrêté <strong>du</strong> 30 mars 1988,Contrôle en temps réel de la radioactivité et de paramètreschimiques de l’égout urbain au tableau de contrôlede l’environnement <strong>du</strong> SPRE. © M. Jahnich/<strong>CEA</strong>20Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Paramètres Unités Seuils Moyenne annuelle <strong>2010</strong>pH / 5,5<


Rejets de substances chimiquesL’essentiel <strong>des</strong> effl uents <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses provient<strong>des</strong> eaux pluviales et <strong>des</strong> eaux sanitaires. Par ailleurs,l’élimination <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its chimiques est faite après un trieffectué par le pro<strong>du</strong>cteur en fonction <strong>des</strong> fi lières d’éliminationappropriées, avec traçabilité <strong>du</strong> tri et <strong>des</strong> évacuations.Les éléments chimiques contenus dans les cuves de laboratoiresde recherche et <strong>des</strong> installations en cours d’assainissementsont contrôlés avant rejet et doivent satisfaireaux exigences de l’arrêté <strong>du</strong> 1 er mars 2011 d’autorisationde déversement dans le réseau départemental d’assainissement<strong>des</strong> rejets d’eaux usées non domestiques (émissaire17, cf. fi gure n°2).Les valeurs moyennes <strong>des</strong> paramètres mesurés, <strong>du</strong>rantl’année <strong>2010</strong>, sur les prélèvements réglementaires réalisésau niveau <strong>des</strong> émissaires <strong>du</strong> centre, sont présentées dansle tableau n°8. Ces valeurs respectent les concentrationsmaximales fi xées par l’arrêté <strong>du</strong> 1 er mars 2011 d’autorisationsde déversement dans le réseau départemental d’assainissement<strong>des</strong> rejets d’eaux usées non domestiques(émissaire 17, cf. fi gure n°2).Impact <strong>des</strong> rejetssur l’environnementL’évaluation de l’impact radiologique est basée, en prenant<strong>des</strong> hypothèses majorantes, sur les rejets annuels liqui<strong>des</strong>et gazeux actuels.Impact radiologique <strong>des</strong> rejets gazeuxradioactifsLes calculs de l’impact radiologique <strong>des</strong> rejets atmosphériques<strong>des</strong> installations <strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses sont effectués pour un a<strong>du</strong>lte, un enfant de dix anset un bébé de un à deux ans. Les groupes de référencesont choisis en fonction de la rose <strong>des</strong> vents, de l’existenced’habitations, de cultures et d’élevages dans un rayon de1 500 mètres autour <strong>du</strong> centre. On considère que les personnesles plus exposées vivent à proximité immédiate <strong>du</strong>centre, en zone pavillonnaire et se nourrissent de fruits etde légumes de leur jardin. Compte tenu de la nature <strong>des</strong>rejets <strong>des</strong> installations <strong>du</strong> centre, les différentes voies d’expositionde l’Homme sont les suivantes : l’exposition externe <strong>du</strong>e aux rejets atmosphériques ; l’exposition interne par inhalation lors de rejets atmosphériques; l’exposition externe <strong>du</strong>e aux dépôts sur le sol ; l’exposition interne par ingestion de pro<strong>du</strong>its d’originevégétale.Pour l’année <strong>2010</strong>, l’exposition totale, toutesvoies confon<strong>du</strong>es, est au maximum égale à3,8.10 -6 mSv/an, soit très inférieure (d’un facteur250 000) à la limite réglementaire actuelle d’expositionpour le public, de 1 mSv/an. Ces valeurssont à comparer à l’exposition naturelle en régionparisienne qui est de l’ordre de 1,2 mSv/an.Impact radiologique <strong>des</strong> rejets liqui<strong>des</strong>radioactifsL’étude de l’impact radiologique a été réalisée en considérantle rejet <strong>des</strong> effl uents liqui<strong>des</strong> <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>aux-Rosesdans le réseau de l’égout urbain se déversantlui-même dans la Seine après traitement à la station d’épurationd’Achères. Les groupes de référence sont constituésde personnes consommant : de l’eau traitée ; <strong>des</strong> poissons pêchés dans la Seine après Achères ; <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its cultivés dans les champs irrigués par l’eaude la Seine ou cultivés dans les champs sur lesquels ona épan<strong>du</strong> <strong>des</strong> boues issues de la station d’épurationd’Achères.On considère que ces personnes travaillent dans leschamps à proximité d’Achères huit heures par jour en distinguantles personnes travaillant sur les cultures maraîchères(exposition <strong>du</strong>e aux sols irrigués) et les personnestravaillant dans les champs de céréales (soumises àl’exposition <strong>du</strong>e aux sols sur lesquels <strong>des</strong> boues ont étérépan<strong>du</strong>es). La voie d’exposition principale est l’expositiondirecte au contact de la peau. L’exposition annuelle laplus importante concerne les travailleurs agricoles passant8 h/jour dans un champ amendé par <strong>des</strong> boues et consommanttous les pro<strong>du</strong>its concernés. L’équivalent de dose estau maximum égal à 9,6.10 -8 mSv/an. L’impact <strong>des</strong> rejetsliqui<strong>des</strong> est donc très inférieur à la limite réglementaire d’expositionpour le public de 1 mSv/an.En conclusion, l’impact radiologique annuel en<strong>2010</strong> est dû essentiellement aux rejets gazeux. Ilest calculé de façon très majorante et con<strong>du</strong>it à<strong>des</strong> valeurs très inférieures aux limites réglementaireset à l’irradiation naturelle.Rappelons par ailleurs que, le centre étant en cours dedénucléarisation, le programme d’assainissement et dedémantèlement dans lequel il est engagé s’accompagned’une ré<strong>du</strong>ction de l’inventaire radiologique. Ceci devraitcon<strong>du</strong>ire à ré<strong>du</strong>ire encore davantage l’impact environnemental<strong>du</strong> centre dans les années à venir.Impact sanitaire <strong>des</strong> rejets chimiquesLes installations nucléaires <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesne présentent pas d’activités pouvant con<strong>du</strong>ire à <strong>des</strong> rejetsgazeux chimiques susceptibles d’in<strong>du</strong>ire un impact environnementalou sanitaire. En effet, bien qu’elles utilisent<strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its chimiques, les quantités mises en œuvre sontrelativement faibles.Après usage, les pro<strong>du</strong>its chimiques sont conditionnés etévacués vers <strong>des</strong> fi lières spécifi ques.Surveillance environnementaleLe Service de protection contre les rayonnements et del’environnement (SPRE) a effectué en <strong>2010</strong> plus de 4 500mesures d’échantillons issus de toutes les composantesde l’environnement (air, eau, sol).22Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Le suivi de la qualité de l’eau et de l’air est assuré d’unepart au plus près <strong>des</strong> points d’émissions (émissaires derejet) et d’autre part à l’aide d’une surveillance atmosphériqueréalisée à partir de mesures effectuées dans quatrestations fi xes, appelées FAR Atmos, FAR 2, Clamart etBagneux, situées à <strong>des</strong> distances allant de 0,2 à 2 kmautour <strong>du</strong> centre (cf. fi gure n°3). Ces informations, centraliséesdirectement sur le site <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses,permettent de déceler en temps réel toute anomalie defonctionnement de la station et tout dépassement d’unseuil d’alarme prédéfi ni. Par ailleurs, <strong>des</strong> mesures différéesd’échantillons effectuées en laboratoire viennent en complémentde ces mesures en temps réel.La surveillance de l’air comprend ainsi : la mesure <strong>des</strong> activités alpha et bêta <strong>des</strong> poussièresatmosphériques collectées sur fi ltres, la recherche d’halogènes sur les cartouches de prélèvement, la mesure de l’irradiation ambiante, la mesure <strong>du</strong> tritium gazeux…Les eaux (eaux de pluies, eaux souterraines et de surface)font également l’objet d’une surveillance radiologique réaliséeà partir de mesures dans l’environnement <strong>du</strong> centre.Les eaux de pluies sont collectées au moyen de pluviomètres.Prélèvement de l’eau <strong>du</strong> « barbotteur tritium », dispositif servantà surveiller la concentration en tritium atmosphérique.© F. Genest/<strong>CEA</strong>La nappe perchée, située au <strong>des</strong>sus de la nappephréatique générale, à 65 mètres de profondeur, est surveilléemensuellement par l’analyse en laboratoire de prélèvementseffectués dans six forages (piézomètres), deuxautres forages étant réservés à la surveillance annuelle. Parailleurs, deux points de résurgence de la nappe perchée, lafontaine <strong>du</strong> Lavoir et la fontaine <strong>du</strong> Moulin à <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses, font l’objet d’un contrôle mensuel dans le cadre <strong>du</strong>plan de surveillance hydrologique réalisé par le centre. Enoutre, la résurgence Vénus de Clamart est suivie annuellement.L’étude hydrogéologique réalisée par le centre de<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses montre que la résurgence Vénusse situe en amont <strong>du</strong> centre par rapport à la direction del’écoulement de la nappe phréatique et constitue un pointde référence (cf. fi gure n°3). Les résultats d’analyse deces prélèvements confirment l’absence de radionucléi<strong>des</strong>d’origine artificielle dans ces eaux.Figure n° 3. Implantation <strong>des</strong> stations de contrôle de l’environnement(les fl èches bleues indiquent la direction d’écoulementde la nappe phréatique).La surveillance <strong>des</strong> eaux de surface se fait par <strong>des</strong>prélèvements périodiques d’eaux et de sédiments del’étang Colbert situé à proximité <strong>du</strong> centre. En complément,<strong>des</strong> prélèvements annuels d’eaux de surface et lesmesures correspondantes sont réalisés en différents pointstels que les parcs Montsouris (Paris 14) et de Sceaux, ainsique dans les étangs de Verrières.Par ailleurs, <strong>des</strong> échantillons de sédiments, de sols et devégétaux sont prélevés pour suivre et déterminer l’impact<strong>des</strong> rejets sur l’environnement <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses (prélèvements mensuels de végétaux en quatrepoints situés dans les stations de surveillance extérieuresau centre, prélèvements annuels d’échantillons de sol, ensurface, sur le centre et dans les quatre stations de surveillanceextérieures au centre). Tous ces échantillons fontl’objet d’analyses en laboratoires.Les valeurs moyennes mensuelles d’activitésvolumiques relevées dans les stations de surveillancesont restées, <strong>du</strong>rant toute l’année, voisinesde la valeur limite de détection <strong>des</strong> appareilsde mesure. Les différents contrôles effectuésainsi que les calculs d’impact montrent que lesactivités <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses n’ont pasd’incidence sur l’environnement. Les résultats dela surveillance de la radioactivité de l’environnement<strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses sont publiéssur le site coordonné par l’ASN <strong>du</strong> Réseau nationalde mesure de la radioactivité de l’environnement(www.mesure-radioactivite.fr). Ce site viseà informer les citoyens sur l’état radiologique del’environnement <strong>des</strong> sites nucléaires. Il centralisetoutes les mesures réalisées par les différentsacteurs de la filière (exploitants, services del’État et associations). De plus, ces résultats <strong>des</strong>mesures de surveillance de l’environnement sontsynthétisés annuellement dans la Lettre Environnement,un document spécifique largement diffuséet disponible sur le site internet <strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses (www-dsv.cea.fr/far).Résultats <strong>des</strong>mesures <strong>des</strong> rejetset impact surl’environnementRapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 23


Faits marquantsSuite à la décision homologuée n° 2008-DC-0099 del’ASN qui fi xe les modalités d’agrément, les faits marquantssuivants ont eu lieu au cours de l’année <strong>2010</strong> : obtention <strong>des</strong> agréments ASN 1_01 et 1_02 (mesuregamma dans les eaux) ; obtention <strong>des</strong> agréments 2_09 et 2_17 (mesure de l’uraniumdans les sols) ; obtention de l’agrément ASN 4_04 (mesure bêta globaldans les fi ltres aérosols).Pour ce qui concerne la surveillance de l’environnement : participation au groupe de normalisation pour la modifi -cation de la norme NF T 30-901 ; novembre <strong>2010</strong> : deux audits internes de conformitéavec la norme 17025 ont eu lieu ; décembre <strong>2010</strong> : visite de contrôle de conformité parl’ASN <strong>du</strong> laboratoire <strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.Management environnementalTout comme celles de la CSMTQ, (cf. p.7) les activités <strong>du</strong>SPRE entrent dans le champ de la certifi cation ISO 9001obtenue en 2005 pour les activités de support <strong>du</strong> centreet renouvelée depuis lors. De plus, le SPRE a obtenu en2001 l’accréditation <strong>du</strong> Comité français d’accréditation, ditCofrac, pour les analyses en laboratoire <strong>des</strong> radionucléi<strong>des</strong>présents dans tous les types d’échantillons de l’environnement(programme 135). En 2009, une extension d’accréditationa été obtenue, pour les activités d’analyse physicochimique<strong>des</strong> eaux (programme 100-1).La politique <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses en matière environnementalevise : la diffusion d’une information transparente et l’écoute<strong>des</strong> parties intéressées (collectivités locales, autorités,Commission locale d’information) ; la prévention <strong>des</strong> pollutions ; l’organisation d’interventions effi caces en cas d’accidentou d’incident ; la surveillance rigoureuse <strong>du</strong> site et de son environnement ; le maintien de la conformité de ses installations avec laréglementation et les autres exigences environnementales ; l’amélioration continue <strong>des</strong> performances environnementales.Au titre de l’amélioration continue de ses performancesenvironnementales, le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses : optimise la gestion <strong>des</strong> déchets nucléaires par la miseen place d’un « zonage <strong>des</strong> déchets » (cf. p.25), permettantle tri <strong>des</strong> déchets et leur évacuation vers les fi lièresadaptées ; optimise la gestion <strong>des</strong> déchets conventionnels par lamise en place de dispositions de contrôles, de tri, et derecyclage ; limite les quantités de pro<strong>du</strong>its chimiques présents dansles installations au juste besoin, les entrepose en sécuritéet tient à jour leur comptabilité ; ré<strong>du</strong>it le nombre de sources radioactives sans emploi ; améliore la maîtrise et la qualité <strong>des</strong> rejets d’effl uentsgazeux et liqui<strong>des</strong> ; optimise les consommations électrique et de gaz deville ; optimise la consommation d’eau potable ; favorise les économies et le recyclage <strong>du</strong> papier et <strong>du</strong>carton.Certains de ces points constituent <strong>des</strong> indicateurs suivisdans le cadre de la démarche de développement <strong>du</strong>rable<strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.Prélèvement d’eau de surface à l’étang Colbert.© F. Genest/<strong>CEA</strong>24Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Gestion <strong>des</strong> déchetsradioactifsEntreposage de fûtsde déchetsfaiblement actifsdans le bâtiment 91.© M. Jahnich/<strong>CEA</strong>Mesures prises pour limiterle volume <strong>des</strong> déchets radioactifsentreposésLa stratégie <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> repose sur l’envoi <strong>des</strong> déchets, le plustôt possible après leur pro<strong>du</strong>ction, vers les fi lières d’évacuationexistantes ou, pour les déchets en attente d’exutoire,sur leur entreposage en conditions sûres dans <strong>des</strong>installations spécifi ques.Différentes mesures sont prises pour limiter les volumes dedéchets radioactifs entreposés. D’une manière générale,la sectorisation de l’ensemble <strong>des</strong> zones de pro<strong>du</strong>ction,appelée « zonage déchets » a été réalisée afi n d’identifi eren amont les zones de pro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> déchets nucléaireset les zones de pro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> déchets conventionnels.Le tri à la source et l’inventaire précis <strong>des</strong> déchets radioactifspar type d’activité (TFA, FA, MA…) permettent de lesorienter dès leur création vers la fi lière adaptée de traitement,de conditionnement et de stockage ou, à défaut,d’entreposage.Panneaux avant de la chaîne blindée Pré-Antinéa. © <strong>CEA</strong>Par ailleurs, de nouvelles fi lières d’évacuation sont étudiéeset mises en place pour minimiser les volumes de déchetsentreposés. Le <strong>CEA</strong> utilise aussi les techniques de décontaminationde certains métaux à <strong>des</strong> fi ns de recyclage etpour ses besoins propres dans le domaine nucléaire.Pour les déchets soli<strong>des</strong> de très faible activité ou defaible et moyenne activité, il existe <strong>des</strong> fi lières de stockagedéfi nitif gérées par l’Andra (Centre de stockage<strong>des</strong> déchets de très faible activité - CSTFA et Centrede stockage <strong>des</strong> déchets de faible et moyenne activité- CSFMA). Lorsqu’ils sont en attente d’évacuation,les déchets sont entreposés, c’est-à-dire conservés defaçon transitoire, dans les aires <strong>des</strong> bâtiments <strong>des</strong> INBdédiées à cette fonction. En <strong>2010</strong>, l’Andra a autorisé leService d’assainissement <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses à évacuer vers le CSTFA : <strong>des</strong> hublots au plomb de chaînes blindées <strong>du</strong> bâtiment 18 ; deux panneaux avant de la chaîne blindée Pré-Antinéa ; <strong>des</strong> colis contenant <strong>des</strong> déchets de natures physiquesdifférentes en mélange.Dans d’autres cas, les déchets sont entreposés au seind’installations d’entreposage spécifi ques (INB 166) enattendant leur évacuation vers les exutoires existants, dansle respect <strong>des</strong> spécifi cations de prise en charge en vigueur.Les conditions de stockage <strong>des</strong> déchets soli<strong>des</strong> demoyenne activité à vie longue ou de haute activité fontencore l’objet de recherches pilotées par l’Andra. Dansl’attente d’une solution défi nitive, ils sont conditionnés encolis de caractéristiques connues et prises en compte parl’Andra dans le cadre de ses étu<strong>des</strong> pour le stockage géologique.Ces colis sont dirigés vers le nouvel entreposage<strong>du</strong> <strong>CEA</strong> dans l’INB 164 (Cedra), à Cadarache.Concernant les effl uents aqueux, la station de traitementqui leur était dédiée sur le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesa été assainie et démantelée. Ils sont donc collectés dans<strong>des</strong> cuves spécifi ques puis évacués vers les exutoiresdédiés après vérifi cation sur <strong>des</strong> échantillons que leurscaractéristiques correspondent aux spécifi cations <strong>des</strong> installationsd’accueil.Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 25


Pour les effl uents organiques, la résorption <strong>des</strong> stocks et letraitement de la pro<strong>du</strong>ction actuelle sont réalisés dans les installationsde radiochimie <strong>du</strong> bâtiment 18 de l’INB 165. Leseffl uents de moyenne et de haute activité (MA et HA) sont traitéspour être déclassés dans une catégorie inférieure. Ainsi,les liqui<strong>des</strong> organiques HA sont traités dans la chaîne de cellulesblindées Pollux pour donner <strong>des</strong> liqui<strong>des</strong> organiques MAqui sont traités ensuite dans l’installation Prodiges pour donner<strong>des</strong> effl uents organiques FA. Ces effl uents sont expédiésdans <strong>des</strong> installations dédiées comme l’usine d’incinérationCentraco de la société Socodei.Plusieurs types de déchets sont entreposés dans les installationsnucléaires en attente de traitement ou de créationd’une fi lière d’évacuation. Il s’agit par exemple, pour lecentre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses : <strong>des</strong> concentrats et de cendres, entreposés en puits dansle bâtiment 58 ; <strong>du</strong> plomb et <strong>du</strong> mercure entreposés dans les bâtiments10, 18 et 58 ; <strong>des</strong> déchets contaminés au radium, entreposés dans lesbâtiments 10 et 58.Une nouvelle fi lière de traitement a été créée pour lesdéchets amiantés, plus spécifi quement pour les déchetsamiantés TFA « non friables ». Pour pouvoir utiliser cettefi lière, le centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses doit maintenantobtenir l’acceptation de l’Andra et conditionner sesdéchets de ce type pour qu’ils deviennent conformesaux spécifi cations techniques de la fi lière. En attendant,les déchets restent entreposés dans les installations <strong>du</strong>centre.Mesures prises pour limiterles effets sur la santé etl’environnementCes mesures ont pour objectif de protéger les travailleurs,la population et l’environnement en limitant en toutes circonstancesla dispersion <strong>des</strong> substances radioactivescontenues dans les colis de déchets radioactifs.Pour atteindre cet objectif, les installations d’entreposagede déchets radioactifs sont conçues et exploitéesconformément au concept de défense en profondeur quicon<strong>du</strong>it à assurer le fonctionnement normal en prévenantles défaillances, à envisager <strong>des</strong> défaillances possibles etles détecter afi n d’intervenir au plus tôt et à supposer <strong>des</strong>scénarios accidentels afi n de pouvoir en limiter les effets.Les déchets radioactifs de faible et moyenne activité sontconditionnés dans <strong>des</strong> conteneurs étanches entreposésà l’intérieur de bâtiments. Les bâtiments d’entreposagesont généralement équipés d’un système de ventilationqui assure la circulation de l’air de l’extérieur vers l’intérieur.L’air extrait est fi ltré avant rejet au moyen de fi ltresde très haute effi cacité contrôlés régulièrement selon <strong>des</strong>procé<strong>du</strong>res normalisées. Les sols sont étanches et munisde rétentions <strong>des</strong>tinées à recueillir d’éventuels effl uentsliqui<strong>des</strong>.Évacuation de 5,9 m 3 de déchets liqui<strong>des</strong> de l’INB 166 versla Stel de Marcoule à l’aide de la citerne LR 68 (juin <strong>2010</strong>). © <strong>CEA</strong>La détection <strong>des</strong> situations anormales est assurée en permanence: surveillance <strong>des</strong> rejets d’effl uents gazeux dansl’émissaire de la cheminée au moyen de capteurs et par<strong>des</strong> prélèvements atmosphériques, surveillance de rejetsd’effl uents liqui<strong>des</strong> par <strong>des</strong> prélèvements en aval <strong>des</strong>points de rejets.Les déchets de très faible activité sont conditionnés dans<strong>des</strong> sacs d’1 m 3 appelés « big bags » ou dans <strong>des</strong> conteneursde différents volumes. Ils sont entreposés dans lesaires dédiées <strong>des</strong> bâtiments, dans l’attente de leur évacuationvers le centre CSTFA de l’Andra.Nature et quantités de déchetsentreposés sur le centreDiverses catégories de déchets sont entreposées sur lecentre. Leur recensement est réalisé périodiquement.Communiqué à l’Andra, il est diffusé tous les trois anssous le nom d’Inventaire national <strong>des</strong> déchets radioactifset matières valorisables. On trouvera ci-après l’inventaire, àfi n <strong>2010</strong>, <strong>des</strong> différentes catégories de déchets issus <strong>des</strong>INB. Ces déchets se trouvent dans le périmètre <strong>des</strong> INB,plus particulièrement dans l’INB 166 et, pour une partie<strong>des</strong> déchets TFA, dans <strong>des</strong> zones de regroupement à l’intérieur<strong>des</strong> INB ou à proximité <strong>des</strong> zones de pro<strong>du</strong>ction.L’aire couverte (le bâtiment 90) qui a été construite en 2008entre les bâtiments 52 et 91 a pour fonction d’entreposerles déchets TFA, notamment les blocs de béton issus <strong>du</strong>démantèlement <strong>du</strong> bâtiment 52-2.Compte tenu <strong>du</strong> programme d’assainissement-démantèlementen cours, la pro<strong>du</strong>ction de déchets TFA sur lesite est importante. Néanmoins, et compte-tenu <strong>des</strong> quotasqui lui sont alloués, ces déchets sont entreposés enattente de leur prise en charge par le CSTFA, la politique<strong>du</strong> centre étant de les évacuer au fur et à mesure de leurpro<strong>du</strong>ction. Les tableaux 9 et 10 présentent, par nature,les quantités présentes sur le site, à la fi n de l’année <strong>2010</strong>.26Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Nature <strong>des</strong> déchets Classe Code famille I.N. ExutoireVolume (m 3 )entreposéINB165Bâtiment 52-2Déchets conditionnésDéchets soli<strong>des</strong> non irradiants ou faiblementirradiants en fûts de 200 litres (10 fûts de 200 l)FMA-VC F3-01-c CSFMA 2Déchets soli<strong>des</strong>, en attente de traitementDéchets amiantés (clapets coupe feu...) TFA TFA-05 CSTFA/Andra 7,1Déchets soli<strong>des</strong> en vrac non irradiants oufaiblement irradiants (vrac)xFMA-VC F3-5-06 CSFMA 0Déchets diversDEEE (2) TFA Attente fi lière 0,8INB165Bâtiment 18Effluents, en attente de traitementEffl uents aqueux FA, en cuves FMA-VC F3-4-03CSFMA/Andra viala Stel de Marcoule5,79Effl uents aqueux MA, en cuves FMA-VC F3-4-05Effl uents aqueux HA, en cuves HA-VL F1-4-01Effl uents organiques FA, en fûts de 200 litres FMA-VC F3-7-01Effl uents organiques HA, en cuves(cuve Pétrus) (1) MA-VL DIV2-05Déchets soli<strong>des</strong>, en attente de traitementDéchets métalliques d’assainissement etde démantèlement d’installations, en vracDéchets soli<strong>des</strong> non irradiants ou faiblementirradiants en fûts de 200 litres (168 fûts)Déchets « alpha » en fûts de 100 litres(26 fûts)MA-VL F2-5-04Déchets soli<strong>des</strong> « alpha, béta-gamma »(0 PLC de 25 litres)MA-VL F2-5-05Déchets diversAmiante (15 m 3 )Plomb (5 t)CSFMA/Andra viala Stel de MarcouleStockage profond aprèsvitrifi cation à l’AVMCSFMA/Andravia Centraco(incinération)CSFMA/Andravia Centraco(incinération)2,6071,553FMA-VC F3-5-06 CSFMA/Andra 00,2FMA-VC F3-01-c CSFMA/Andra 33,6FMA-VC etTFAFMA-VC ouTFADIV3-05F3-6-06INB 37 ou Cedra <strong>CEA</strong>/CadaracheINB 37 puis Cedra<strong>CEA</strong>/CadaracheÀ défi nir/CSFMAou CSTFAADM Marcouleou CSTFAMercure (0,1 t) MA-VL Attente de fi lière 0,2DEEE (2) TFA Attente de fi lière 3Tous bâtiments (INB 165 et 166)Déchets conditionnésDéchets métalliques ou non métalliques TFA TFA TFA-05 CSTFA/Andra 1302,60151,25Gestion<strong>des</strong> déchetsradioactifs(1)Après traitement ces effl uents organiques HA deviennent <strong>des</strong> effl uents organiques MA et sont repris par Centraco dans la fi lière MA.(2)DEEE : déchets d’équipements électriques et électroniques.Tableau n°9. Inventaire fi n <strong>2010</strong> <strong>des</strong> déchets entreposés dans l’INB 165.Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 27


Nature <strong>des</strong> déchetsClasseCode familleI.N.ExutoireVolume (m 3 )entreposéINB 166Bâtiment 50Déchets conditionnésDéchets soli<strong>des</strong> en caissons 5 m 3 FMA-VC F3-5-06 CSFMA /Andra 6,2Déchets liqui<strong>des</strong>Effl uents d’exploitation FMA-VC F3-4-03Déchets soli<strong>des</strong>, en attente de traitementCSFMA/ANDRA viala Stel de MarcouleDéchets « alpha » (1 fût de 100 litres) MA-VL F2-5-04INB 37 puis Cedra<strong>CEA</strong>/Cadarache0,1INB 166Bâtiment 91 et aires <strong>du</strong> bâtiment 53Déchets conditionnésDéchets soli<strong>des</strong>, non irradiants ou faiblementirradiants (1836 fûts de 200 litres)FMA-VC F3-01-c CSFMA /Andra 367,2Déchets « alpha » (105 fûts de 100 litres) MA-VL F2-5-04INB 37 puis Cedra<strong>CEA</strong>/Cadarache10,5Déchets soli<strong>des</strong> à base d’aluminium,contaminés au radium en fûts (19 fûts)TFA TFA-05 CSTFA/Andra 3,8Fûts de déchets soli<strong>des</strong> avec présencede tritium (30 fûts de 200 litres)FMA-VC Attente fi lière 6INB 166Bâtiment 10Déchets soli<strong>des</strong>, en attente de traitementDéchets soli<strong>des</strong> « alpha, béta-gamma »(6 poubelles de 20 litres)MA-VLF2-5-05INB166 puis INB 37puis Cedra <strong>CEA</strong>/CadaracheDéchets divers, en vrac (20 m 3 ) FMA-VC F3-5-06 CSFMA/Andra 20Sas de boîte à gants, provenantde l’installation Pollux (1 unité)FMA-VC F3-5-06 CSFMA/Andra 5Plomb (4 t) TFA TFA-05 CSTFA/Andra 1Plomb (10 t) FMA-VC F3-5-06CSFMA /Andra ouADM Marcoule3,2Déchets TFA divers TFA TFA-05 CSTFA/Andra 3Déchets conditionnésDéchets soli<strong>des</strong> potentiellement contaminésau radium en fûts (8 fûts)FA-VL DIV6 Attente fi lière 1,6Minerai (4 fûts de 200 litres + 2 fûts 100 litres) FA-VL Attente fi lière 1Cendres (2 fûts de 200 litres) FMA-VC DIV3-05Fûts de déchets soli<strong>des</strong> avec présencede tritium (14 fûts de 200 litres)Fûts PEHD 120 litres (28 fûts de 120 litres) FMA-VC F3-7-01Déchets liqui<strong>des</strong>, en attente de traitementSolvants, conditionnés dans 43 touriesde verre placées indivi<strong>du</strong>ellementdans un fût de 100 litresSolvants, conditionnés en fûts pétroliers de220 litres (4 fûts)Huiles, conditionnées en fût pétrolier de220 litres (2 fûts)CSFMA/Andra viaTRIADE STMI4,650,120,4FMA-VC DIV 4 2,8FMA-VCFMA-VCFMA-VCF3-7-01F3-7-01F3-7-01CSFMA/Andra viaCentraco (incinération)CSFMA/Andra viaCentraco (incinération)CSFMA/Andra viaCentraco (incinération)CSFMA/Andra viaCentraco (incinération)3,360,3620,6690,272Suite 28Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Nature <strong>des</strong> déchetsClasseCode familleI.N.Eau glycolée conditionnée en fût (2 fûts) FMA-VC F3-7-01Liqui<strong>des</strong> scintillants FMA-VC F3-7-01Solvants, conditionnés dans un conteneur(cendrillon Circé)Solutions ou déchets soli<strong>des</strong> contaminés auradium, provenant de l’Institut Curie en 40 fûtsSolvants tritiés conditionnés dans <strong>des</strong> fûts de200 litres (4 fûts BAYARD et 4 fûts de l’IRSN)Déchets diversFMA-VC (1)DIV8ExutoireCSFMA/Andra viaCentraco (incinération)CSFMA/Andra viaCentraco (incinération)CSFMA/Andra viaCentraco (incinération)Volume (m 3 )entreposé0,30,5670,29FA-VL DIV6-06 Attente fi lière 3,45FMA-VC DIV4 1,6DEEE (2) TFA Attente fi lière 0,1INB 166Bâtiment 53Déchets soli<strong>des</strong>, en attente de traitementDéchets divers, en vrac (1 m 3 ) FMA-VC F3-5-06 CSFMA/Andra 1Déchets amiantés (joints,...) TFA TFA-05 CSTFA/Andra 0,2Déchets liqui<strong>des</strong>Effl uents d’exploitation FMA-VC F3-4-03Déchets diversCSFMA/ANDRA viala Stel de MarcouleDEEE (2) TFA Attente fi lière 0,25INB 166Bâtiment 58Déchets soli<strong>des</strong>, en attente de traitement1,8Cendres non bloquées (23 fûts de 220 litres) FMA-VC DIV3-05Cendres bétonnées (5 fûts de 220 litres) FMA-VC DIV3-05Déchets « alpha » (40 fûts de 100 litres) MA-VL F2-5-04Concentrats, enrobés dans <strong>du</strong> ciment(178 fûts de 220 litres)FMA-VC DIV3-05Solvants bétonnés (60 fûts de 220 litres) MA-VL DIV2-05Déchets soli<strong>des</strong> non bloqués ou bétonnés(75 fûts de 220 litres)Déchets soli<strong>des</strong> « alpha, béta-gamma »(1285 fûts de 50 litres)MA-VLMA-VLF2-5-04F2-5-05CSFMA/Andra viaTRIADE STMICSFMA/Andra viaTRIADE STMIINB 37 puis Cedra<strong>CEA</strong>/CadaracheCSFMA/Andra via ITDMarcouleCSFMA/Andra via ITDMarcouleINB 37 puis Cedra<strong>CEA</strong>/CadaracheINB 37 puis Cedra<strong>CEA</strong>/Cadarache5,061,1439,213,216,564,25Boîte à gants [déchets irradiants] (1 unité) MA-VL DIV2-05 Attente fi lière 5Mercure (1 bidon) MA-VL DIV2-05 Attente fi lière 0,01Déchets soli<strong>des</strong> contaminés au radium enfûts (2 fûts)FA-VL DIV6-05 Attente fi lière 0,4Tous bâtiments (INB 165 et 166)Déchets conditionnésGestion<strong>des</strong> déchetsradioactifsDéchets métalliques ou non métalliques TFA TFA TFA-05 CSTFA/Andra 13(1)Les effl uents contenus dans le Circé sont HA mais feront l’objet d’un traitement permettant de les déclasser en FA.(2)DEEE : déchets d’équipements électriques et électroniques.Tableau n°10. Inventaire fi n <strong>2010</strong> <strong>des</strong> déchets entreposés dans l’INB 166.Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 29


Dispositions en matièrede transparenceet d’informationCli : réunion pléinière<strong>du</strong> 4 novembre <strong>2010</strong>© CG92Ce rapport, établi selon les termes de l’article 21 de laloi 2006-686 <strong>du</strong> 13 juin 2006 dite loi Transparence etSûreté Nucléaire, présente dans le détail les résultats<strong>des</strong> opérations menées en matière de sûreté, de radioprotection,de surveillance de l’environnement et de gestion<strong>des</strong> déchets radioactifs. Il s’agit pour le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesd’un élément important de sa démarchede transparence vis-à-vis <strong>du</strong> public et <strong>des</strong> populationsproches <strong>du</strong> centre.Commission locale d’informationCette démarche de transparence s’est encore renforcée en2009 avec la création par le conseil général <strong>des</strong> Hauts-de-Seine d’une Commission locale d’information (Cli) dédiéeaux installations nucléaires de base <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses. Elle est présidée par Stéphane Jacquot, élu de lacommune de Châtillon. Les deux premières réunions plénièresse sont déroulées le 4 février et le 4 novembre <strong>2010</strong>.Une visite <strong>du</strong> centre a été organisée au mois de juin pourpermettre aux membres de la Cli, qui ne sont pas tous <strong>des</strong>experts de la radioactivité et <strong>des</strong> techniques <strong>du</strong> nucléaire,de s’approprier ce sujet. Cette première année de fonctionnementa été principalement marquée par la mise enplace <strong>des</strong> groupes de travail « science et technologie » et« information et gouvernance ». Un site internet dédié a étéouvert au début de l’année 2011 : www.cli-far92.fr.Lettre EnvironnementPubliée chaque année depuis huit ans, la Lettre Environnementprésente la synthèse <strong>des</strong> analyses réalisées dans lecadre de la surveillance rigoureuse de l’impact <strong>des</strong> activités<strong>du</strong> centre sur toutes les composantes de son environnement(air, eau, sol).Elle est éditée à 1000 exemplaires et adressée aux partiesprenantes <strong>du</strong> centre : préfecture, mairies <strong>des</strong> communesalentours, Cli, associations, presse locale… Elle est égalementmise à disposition <strong>du</strong> public à l’accueil <strong>du</strong> centre etsur la rubrique Internet <strong>du</strong> centre (au format PDF).30Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


InternetAu sein <strong>du</strong> site Internet de la <strong>Direction</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>du</strong><strong>vivant</strong>, le centre dispose d’une rubrique dédiée (www-dsv.cea.fr/far) dans laquelle le public peut y trouver : Une présentation générale <strong>du</strong> centre, son histoire, lesactivités de recherche qui y sont con<strong>du</strong>ites… Des actualités (Fête de la science, réunions de la Cli,conférences…). Les documents d’information téléchargeables gratuitement(Lettre Environnement et Rapport Transparence etsécurité nucléaire). Des informations sur les actions pédagogiques réalisées(opération « Ramène ta science », convention avec leRéseau ambition réussite de Bagneux).En complément, le centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Rosescontribue au site Internet <strong>du</strong> Réseau national de mesurede la radioactivité. Ce site fournit au public l’ensemble<strong>des</strong> mesures réalisées par les exploitants nucléaires, lesservices de l’État et les associations. Il est consultable àl’adresse : www.mesure-radioactivite.fr.Rubrique dédiée au centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses sur le site Internetde la DSV.Dispositionsen matièrede transparenceet d’informationRapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 31


ConclusionFût de déchetradiographiésur la chaîne demesure Sandra B.© M. Jahnich/<strong>CEA</strong>Le <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses a mis en place les dispositionstechniques et organisationnelles lui permettant demener à bien son programme d’assainissement et dedémantèlement en assurant la maîtrise de la sûreté de sesinstallations.Toutes les opérations effectuées sont conformes aux référentielsde sûreté. L’évolution de ces référentiels est encadréepar <strong>des</strong> autorisations délivrées par l’Autorité de sûreté(ASN) nucléaire ou par <strong>des</strong> autorisations internes délivréespar la direction <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.En <strong>2010</strong>, la surveillance <strong>des</strong> écarts d’exploitation <strong>des</strong> INBa con<strong>du</strong>it à la déclaration de six événements signifi catifsauprès de l’ASN, dont aucun n’a eu de conséquencesur l’Homme ou son environnement. Les résultats de lasurveillance en matière de radioprotection font apparaitreque les valeurs annuelles <strong>des</strong> doses de rayonnementsreçues par les salariés intervenants dans les INB sont bieninférieures aux limites réglementaires.Les résultats de la surveillance <strong>des</strong> rejets montrent quel’impact sanitaire, reste très inférieur (plusieurs ordresde grandeur) aux limites réglementaires et à l’exposition<strong>du</strong>e à la radioactivité naturelle. Ceux de la surveillanceenvironnementale attestent <strong>du</strong> faible impact généré surl’environnement par les activités <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses.La gestion et le transport <strong>des</strong> déchetsradioactifs suivent le référentiel réglementaire et les procé<strong>du</strong>resétablies pour faciliter leur entreposage et leurévacuation vers <strong>des</strong> exutoires lorsqu’ils sont identifi éset disponibles.32Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


Avis <strong>du</strong> CHSCTConclusion– Avis <strong>du</strong> CHSCTRapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 33


34Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


GlossaireSigles et acronymesVue <strong>des</strong> bâtiments38-3 (à gauche),18 (au fond)et 19 (à droite).© M. Jahnich/<strong>CEA</strong>Andra : Agence nationale pour la gestion <strong>des</strong> déchets radioactifs. Établissementpublic à caractère in<strong>du</strong>striel et commercial chargé de la gestion et<strong>du</strong> stockage <strong>des</strong> déchets radioactifs soli<strong>des</strong>.ASN : Autorité de sûreté nucléaire. L’ASN assure, au nom de l’État, lecontrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pourprotéger le public, les travailleurs et l’environnement <strong>des</strong> risques liés à l’utilisation<strong>du</strong> nucléaire. Elle contribue à l’information <strong>des</strong> citoyens.Assainissement : ensemble <strong>des</strong> opérations visant, dans une installationnucléaire, à ré<strong>du</strong>ire ou à supprimer les risques liés à la radioactivité.On évacue notamment les substances dangereuses (matières radioactives,pro<strong>du</strong>its chimiques, etc.) de l’installation.Becquerel (Bq) : unité de mesure de la radioactivité, c’est-à-direle nombre d’atomes radioactifs qui se désintègrent par unité de temps(1 Bq = 1 désintégration par seconde).Caractérisation (<strong>des</strong> déchets) : ensemble <strong>des</strong> opérations permettantla connaissance <strong>des</strong> caractéristiques <strong>des</strong> déchets et leur comparaisonavec les exigences spécifi ées.Démantèlement : pour une installation nucléaire, ensemble <strong>des</strong>opérations techniques (démontages d’équipements, etc.) qui con<strong>du</strong>isent,après assainissement fi nal, à son déclassement (radiation de la liste <strong>des</strong>installations nucléaires de base).Gray (Gy) : unité de mesure de l’exposition au rayonnement ou la doseabsorbée, c’est-à-dire l’énergie cédée à la matière (1 Gy = 1 joule parkilogramme).INB : Installation nucléaire de base. Installation où sont mises en œuvre <strong>des</strong>matières nucléaires en quantité dépassant un seuil fi xé par la réglementation.INES : échelle internationale <strong>des</strong> événements nucléaires. Échelle decommunication à 8 niveaux, <strong>des</strong>tinée à faciliter la perception par lesmédias et le public de l’importance en matière de sûreté <strong>des</strong> événements,incidents ou accidents nucléaires se pro<strong>du</strong>isant dans toute installationnucléaire ou au cours d’un transport de matières radioactives.IRSN : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Organisme ayantpour missions : la sûreté nucléaire, la sûreté <strong>des</strong> transports, la protectionde l’Homme et de l’environnement contre les rayonnements ionisants, laprotection et le contrôle <strong>des</strong> matières nucléaires ainsi que la protection <strong>des</strong>installations nucléaires contre les actes de malveillance.Pro<strong>du</strong>its de fission : Les pro<strong>du</strong>its de fi ssions sont les corpschimiques issus de la réaction de la fi ssion d’un élément. En général, ilssont très instables, c’est-à-dire qu’ils sont radioactifs mais leur radioactivitédécroit rapidement.Pro<strong>du</strong>its d’activation : L’exposition de certains matériaux à laradioactivité ou aux neutrons peut les rendre radioactifs. Par exemple, lecarbone-12 peut se transformer en carbone-14 (radioactif).Sécurité : la sécurité comprend l’hygiène et la sécurité <strong>du</strong> travail (i.e. laprotection, par l’employeur, <strong>des</strong> travailleurs contre tout risque ou dangerlié à l’activité professionnelle <strong>du</strong> salarié), la sécurité nucléaire, la protectionphysique <strong>des</strong> installations, la protection physique et le contrôle <strong>des</strong>matières nucléaires, la protection <strong>du</strong> patrimoine scientifi que et technique(protection <strong>des</strong> activités et informations classées) et l’intervention en casd’accident.Sécurité nucléaire : la sécurité nucléaire comprend l’ensemble <strong>des</strong>dispositions prises pour assurer la protection <strong>des</strong> personnes, <strong>des</strong> biens etde l’environnement contre les risques et nuisances de toute nature résultantde la création, <strong>du</strong> fonctionnement, de l’arrêt et <strong>du</strong> démantèlement<strong>des</strong> installations nucléaires, ainsi que de la détention, <strong>du</strong> transport, del’utilisation et de la transformation <strong>des</strong> substances radioactives naturellesou artifi cielles.Sievert (Sv) : unité de mesure de l’équivalent de dose qui exprimel’impact <strong>des</strong> rayonnements sur la matière <strong>vivant</strong>e. Cet impact tient compte<strong>du</strong> type de rayonnement, de la nature <strong>des</strong> organes concernés et <strong>des</strong> différentesvoies de transfert : exposition directe, absorption par inhalation ouingestion de matières radioactives.Sûreté nucléaire : la sûreté nucléaire, composante de la sécuriténucléaire, comprend l’ensemble <strong>des</strong> dispositions techniques et organisationnellesprises à tous les sta<strong>des</strong> de la conception, de la construction,<strong>du</strong> fonctionnement, de l’arrêt et <strong>du</strong> démantèlement <strong>des</strong> installationsnucléaires, ainsi qu’au cours <strong>du</strong> transport de matières radioactives pourprévenir les accidents et en limiter les effets.Transuraniens : On appelle transuraniens tous les éléments de laclassifi cation périodique dont le numéro atomique (nombre de protons)est supérieur à celui de l’uranium (92). Ce sont tous <strong>des</strong> élémentsradioactifs, inexistants dans la nature, avec, pour certains, une périoderadioactive de plusieurs millions d’années, comme le plutonium-94 ou leneptunium-93.Unités : les multiples et sous-multiples <strong>des</strong> unités de mesures de laradioactivité utilisent les préfi xes <strong>du</strong> système international.Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 35


Photos de couverture, de haut en bas :Chaîne de cellules blindées Irène. © <strong>CEA</strong>Prélèvement d’eau de pluie. © F. Genest/<strong>CEA</strong>Laboratoire de biochimie <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/FAR. © L.Godart/<strong>CEA</strong>Vue <strong>des</strong> bâtiments 38-3 (à gauche), 18 (au fond) et 19 (à droite). © M. Jahnich/<strong>CEA</strong>Photos de 4 e de couverture, de haut en bas :Fût de déchet radiographié sur la chaîne de mesure Sandra B. © M. Jahnich/<strong>CEA</strong>Entreposage de fûts de déchets faiblement actifs dans le bâtiment 91. © M. Jahnich/<strong>CEA</strong>Vue aérienne <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses. © <strong>CEA</strong>36Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses


<strong>CEA</strong> - <strong>Direction</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>du</strong> <strong>vivant</strong>Centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses18, route <strong>du</strong> Panorama - BP 692265 <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses cedexTéléphone : 01 46 54 96 00Télécopie : 01 46 54 71 19www-dsv.cea.fr/sarConception et réalisation : calathea

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