Rejets de substances chimiquesL’essentiel <strong>des</strong> effl uents <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses provient<strong>des</strong> eaux pluviales et <strong>des</strong> eaux sanitaires. Par ailleurs,l’élimination <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its chimiques est faite après un trieffectué par le pro<strong>du</strong>cteur en fonction <strong>des</strong> fi lières d’éliminationappropriées, avec traçabilité <strong>du</strong> tri et <strong>des</strong> évacuations.Les éléments chimiques contenus dans les cuves de laboratoiresde recherche et <strong>des</strong> installations en cours d’assainissementsont contrôlés avant rejet et doivent satisfaireaux exigences de l’arrêté <strong>du</strong> 1 er mars 2011 d’autorisationde déversement dans le réseau départemental d’assainissement<strong>des</strong> rejets d’eaux usées non domestiques (émissaire17, cf. fi gure n°2).Les valeurs moyennes <strong>des</strong> paramètres mesurés, <strong>du</strong>rantl’année <strong>2010</strong>, sur les prélèvements réglementaires réalisésau niveau <strong>des</strong> émissaires <strong>du</strong> centre, sont présentées dansle tableau n°8. Ces valeurs respectent les concentrationsmaximales fi xées par l’arrêté <strong>du</strong> 1 er mars 2011 d’autorisationsde déversement dans le réseau départemental d’assainissement<strong>des</strong> rejets d’eaux usées non domestiques(émissaire 17, cf. fi gure n°2).Impact <strong>des</strong> rejetssur l’environnementL’évaluation de l’impact radiologique est basée, en prenant<strong>des</strong> hypothèses majorantes, sur les rejets annuels liqui<strong>des</strong>et gazeux actuels.Impact radiologique <strong>des</strong> rejets gazeuxradioactifsLes calculs de l’impact radiologique <strong>des</strong> rejets atmosphériques<strong>des</strong> installations <strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses sont effectués pour un a<strong>du</strong>lte, un enfant de dix anset un bébé de un à deux ans. Les groupes de référencesont choisis en fonction de la rose <strong>des</strong> vents, de l’existenced’habitations, de cultures et d’élevages dans un rayon de1 500 mètres autour <strong>du</strong> centre. On considère que les personnesles plus exposées vivent à proximité immédiate <strong>du</strong>centre, en zone pavillonnaire et se nourrissent de fruits etde légumes de leur jardin. Compte tenu de la nature <strong>des</strong>rejets <strong>des</strong> installations <strong>du</strong> centre, les différentes voies d’expositionde l’Homme sont les suivantes : l’exposition externe <strong>du</strong>e aux rejets atmosphériques ; l’exposition interne par inhalation lors de rejets atmosphériques; l’exposition externe <strong>du</strong>e aux dépôts sur le sol ; l’exposition interne par ingestion de pro<strong>du</strong>its d’originevégétale.Pour l’année <strong>2010</strong>, l’exposition totale, toutesvoies confon<strong>du</strong>es, est au maximum égale à3,8.10 -6 mSv/an, soit très inférieure (d’un facteur250 000) à la limite réglementaire actuelle d’expositionpour le public, de 1 mSv/an. Ces valeurssont à comparer à l’exposition naturelle en régionparisienne qui est de l’ordre de 1,2 mSv/an.Impact radiologique <strong>des</strong> rejets liqui<strong>des</strong>radioactifsL’étude de l’impact radiologique a été réalisée en considérantle rejet <strong>des</strong> effl uents liqui<strong>des</strong> <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>aux-Rosesdans le réseau de l’égout urbain se déversantlui-même dans la Seine après traitement à la station d’épurationd’Achères. Les groupes de référence sont constituésde personnes consommant : de l’eau traitée ; <strong>des</strong> poissons pêchés dans la Seine après Achères ; <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its cultivés dans les champs irrigués par l’eaude la Seine ou cultivés dans les champs sur lesquels ona épan<strong>du</strong> <strong>des</strong> boues issues de la station d’épurationd’Achères.On considère que ces personnes travaillent dans leschamps à proximité d’Achères huit heures par jour en distinguantles personnes travaillant sur les cultures maraîchères(exposition <strong>du</strong>e aux sols irrigués) et les personnestravaillant dans les champs de céréales (soumises àl’exposition <strong>du</strong>e aux sols sur lesquels <strong>des</strong> boues ont étérépan<strong>du</strong>es). La voie d’exposition principale est l’expositiondirecte au contact de la peau. L’exposition annuelle laplus importante concerne les travailleurs agricoles passant8 h/jour dans un champ amendé par <strong>des</strong> boues et consommanttous les pro<strong>du</strong>its concernés. L’équivalent de dose estau maximum égal à 9,6.10 -8 mSv/an. L’impact <strong>des</strong> rejetsliqui<strong>des</strong> est donc très inférieur à la limite réglementaire d’expositionpour le public de 1 mSv/an.En conclusion, l’impact radiologique annuel en<strong>2010</strong> est dû essentiellement aux rejets gazeux. Ilest calculé de façon très majorante et con<strong>du</strong>it à<strong>des</strong> valeurs très inférieures aux limites réglementaireset à l’irradiation naturelle.Rappelons par ailleurs que, le centre étant en cours dedénucléarisation, le programme d’assainissement et dedémantèlement dans lequel il est engagé s’accompagned’une ré<strong>du</strong>ction de l’inventaire radiologique. Ceci devraitcon<strong>du</strong>ire à ré<strong>du</strong>ire encore davantage l’impact environnemental<strong>du</strong> centre dans les années à venir.Impact sanitaire <strong>des</strong> rejets chimiquesLes installations nucléaires <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesne présentent pas d’activités pouvant con<strong>du</strong>ire à <strong>des</strong> rejetsgazeux chimiques susceptibles d’in<strong>du</strong>ire un impact environnementalou sanitaire. En effet, bien qu’elles utilisent<strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its chimiques, les quantités mises en œuvre sontrelativement faibles.Après usage, les pro<strong>du</strong>its chimiques sont conditionnés etévacués vers <strong>des</strong> fi lières spécifi ques.Surveillance environnementaleLe Service de protection contre les rayonnements et del’environnement (SPRE) a effectué en <strong>2010</strong> plus de 4 500mesures d’échantillons issus de toutes les composantesde l’environnement (air, eau, sol).22Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses
Le suivi de la qualité de l’eau et de l’air est assuré d’unepart au plus près <strong>des</strong> points d’émissions (émissaires derejet) et d’autre part à l’aide d’une surveillance atmosphériqueréalisée à partir de mesures effectuées dans quatrestations fi xes, appelées FAR Atmos, FAR 2, Clamart etBagneux, situées à <strong>des</strong> distances allant de 0,2 à 2 kmautour <strong>du</strong> centre (cf. fi gure n°3). Ces informations, centraliséesdirectement sur le site <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses,permettent de déceler en temps réel toute anomalie defonctionnement de la station et tout dépassement d’unseuil d’alarme prédéfi ni. Par ailleurs, <strong>des</strong> mesures différéesd’échantillons effectuées en laboratoire viennent en complémentde ces mesures en temps réel.La surveillance de l’air comprend ainsi : la mesure <strong>des</strong> activités alpha et bêta <strong>des</strong> poussièresatmosphériques collectées sur fi ltres, la recherche d’halogènes sur les cartouches de prélèvement, la mesure de l’irradiation ambiante, la mesure <strong>du</strong> tritium gazeux…Les eaux (eaux de pluies, eaux souterraines et de surface)font également l’objet d’une surveillance radiologique réaliséeà partir de mesures dans l’environnement <strong>du</strong> centre.Les eaux de pluies sont collectées au moyen de pluviomètres.Prélèvement de l’eau <strong>du</strong> « barbotteur tritium », dispositif servantà surveiller la concentration en tritium atmosphérique.© F. Genest/<strong>CEA</strong>La nappe perchée, située au <strong>des</strong>sus de la nappephréatique générale, à 65 mètres de profondeur, est surveilléemensuellement par l’analyse en laboratoire de prélèvementseffectués dans six forages (piézomètres), deuxautres forages étant réservés à la surveillance annuelle. Parailleurs, deux points de résurgence de la nappe perchée, lafontaine <strong>du</strong> Lavoir et la fontaine <strong>du</strong> Moulin à <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses, font l’objet d’un contrôle mensuel dans le cadre <strong>du</strong>plan de surveillance hydrologique réalisé par le centre. Enoutre, la résurgence Vénus de Clamart est suivie annuellement.L’étude hydrogéologique réalisée par le centre de<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses montre que la résurgence Vénusse situe en amont <strong>du</strong> centre par rapport à la direction del’écoulement de la nappe phréatique et constitue un pointde référence (cf. fi gure n°3). Les résultats d’analyse deces prélèvements confirment l’absence de radionucléi<strong>des</strong>d’origine artificielle dans ces eaux.Figure n° 3. Implantation <strong>des</strong> stations de contrôle de l’environnement(les fl èches bleues indiquent la direction d’écoulementde la nappe phréatique).La surveillance <strong>des</strong> eaux de surface se fait par <strong>des</strong>prélèvements périodiques d’eaux et de sédiments del’étang Colbert situé à proximité <strong>du</strong> centre. En complément,<strong>des</strong> prélèvements annuels d’eaux de surface et lesmesures correspondantes sont réalisés en différents pointstels que les parcs Montsouris (Paris 14) et de Sceaux, ainsique dans les étangs de Verrières.Par ailleurs, <strong>des</strong> échantillons de sédiments, de sols et devégétaux sont prélevés pour suivre et déterminer l’impact<strong>des</strong> rejets sur l’environnement <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses (prélèvements mensuels de végétaux en quatrepoints situés dans les stations de surveillance extérieuresau centre, prélèvements annuels d’échantillons de sol, ensurface, sur le centre et dans les quatre stations de surveillanceextérieures au centre). Tous ces échantillons fontl’objet d’analyses en laboratoires.Les valeurs moyennes mensuelles d’activitésvolumiques relevées dans les stations de surveillancesont restées, <strong>du</strong>rant toute l’année, voisinesde la valeur limite de détection <strong>des</strong> appareilsde mesure. Les différents contrôles effectuésainsi que les calculs d’impact montrent que lesactivités <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses n’ont pasd’incidence sur l’environnement. Les résultats dela surveillance de la radioactivité de l’environnement<strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses sont publiéssur le site coordonné par l’ASN <strong>du</strong> Réseau nationalde mesure de la radioactivité de l’environnement(www.mesure-radioactivite.fr). Ce site viseà informer les citoyens sur l’état radiologique del’environnement <strong>des</strong> sites nucléaires. Il centralisetoutes les mesures réalisées par les différentsacteurs de la filière (exploitants, services del’État et associations). De plus, ces résultats <strong>des</strong>mesures de surveillance de l’environnement sontsynthétisés annuellement dans la Lettre Environnement,un document spécifique largement diffuséet disponible sur le site internet <strong>du</strong> centre <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses (www-dsv.cea.fr/far).Résultats <strong>des</strong>mesures <strong>des</strong> rejetset impact surl’environnementRapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 23
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