tés, <strong>du</strong> parc d’emballages nécessaire à la con<strong>du</strong>ite <strong>des</strong>programmes de recherche et d’assainissement <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>.Le développement <strong>des</strong> nouveaux emballages et l’élaboration<strong>des</strong> dossiers de sûreté associés relèvent de laresponsabilité <strong>du</strong> Département <strong>des</strong> projets d’installationset d’emballages, lui aussi implanté au <strong>CEA</strong>/Cadarache.Les emballages sont conçus pour assurer leurs fonctionsde sûreté-sécurité en situation normale comme dans lesconditions accidentelles de référence.Dispositions généralesLa politique de sûreté <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesvise à assurer la cohérence <strong>des</strong> objectifs de sûreté avecles dispositions techniques prises à tous les sta<strong>des</strong> de lavie <strong>des</strong> installations, en tenant compte <strong>des</strong> facteurs économiqueset sociaux.La maîtrise de la sûreté <strong>des</strong> installations <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Rosess’appuie sur un référentiel intégrant lesexigences de l’arrêté <strong>du</strong> 10 août 1984. Par ailleurs, les activitésde support <strong>du</strong> centre, y compris celles de la CSMTQet de l’ISE, sont certifi ées selon la norme ISO 9001 depuisjuin 2005.Le personnel travaillant dans les INB a reçu une formationet dispose <strong>des</strong> habilitations appropriées aux tâches qu’ildoit accomplir. Il bénéfi cie également de remises à niveaurégulières concernant les formations en matière de sécurité.Le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses peut également s’appuyersur les pôles de compétences <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> couvrant lesprincipaux domaines d’expertises nécessaires en matièrede sûreté nucléaire : aléa sismique, déchets radioactifs,risque incendie, mécanique <strong>des</strong> structures, instrumentation,impacts radiologiques et chimiques, maîtrise <strong>du</strong> facteurhumain…Ces pôles de compétences s’appuient sur <strong>des</strong> équipesd’experts <strong>du</strong> <strong>CEA</strong> et visent à fournir aux exploitants et auxchefs de projets l’assistance pour réaliser <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> <strong>des</strong>ûreté complexes, étudier <strong>des</strong> problématiques à caractèregénérique, assurer la cohérence <strong>des</strong> approches de sûretéà l’échelle <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>.Le domaine de fonctionnement de chaque INB est précisémentdéfi ni. Il est autorisé par l’ASN et fait l’objet de prescriptionstechniques notifi ées par cette dernière. Dans lecas où l’exploitant d’une installation souhaite apporter unemodifi cation (mise en place de nouveaux outils spécifi ques)ou réaliser une opération non décrite explicitement dans leréférentiel de sûreté applicable, le chef d’installation peut,selon le cas, y être autorisé : par le directeur de centre (autorisation interne), dansla mesure où la modifi cation ne remet pas en cause ladémonstration de sûreté ; par l’ASN, si la modifi cation remet en cause la démonstrationde sûreté mais reste conforme au décret d’autorisationde création ou de mise à l’arrêt défi nitif et dedémantèlement ; par décret <strong>du</strong> Premier ministre, éventuellement aprèsenquête publique, si l’ampleur de la modifi cation lenécessite.Démonstration de sûretéIl s’agit de vérifi er/démontrer que les dispositions techniqueset organisationnelles prises pour exploiter uneinstallation et prévenir les accidents sont en adéquationavec les risques de cette installation et ré<strong>du</strong>isentl’impact d’un éventuel accident sur le personnel, lepublic, les équipements et l’environnement.Dispositions prises vis-à-vis<strong>des</strong> différents risquesÀ chaque étape de la vie d’une installation, de sa conceptionjusqu’à son déclassement, <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de sûretébasées sur le principe de la défense en profondeurpermettent de mettre œuvre les mesures de prévention, <strong>des</strong>urveillance et de limitation <strong>des</strong> conséquences inhérentes àchaque risque étudié.Les principaux risques systématiquement étudiés sont : Les risques nucléaires tels que la dissémination dematières radioactives, l’ingestion et l’inhalation de particulesradioactives, l’exposition externe aux rayonnementsionisants tant pour le personnel que pour le publicet l’environnement, le risque de criticité. Les risques classiques liés aux procédés mis en œuvre(incendie, inondation, perte <strong>des</strong> alimentations électriques…)ou liés à la manutention, à l’utilisation de pro<strong>du</strong>itschimiques… Ces risques constituent potentiellement<strong>des</strong> agressions internes vis-à-vis <strong>des</strong> systèmes ouéquipements nucléaires. Les risques <strong>du</strong>s aux agressions externes d’origine naturelle(séismes, conditions climatiques extrêmes…) ou liésà l’activité humaine (installations environnantes, voies decommunication, chutes d’avions…).L’étude <strong>des</strong> risques <strong>du</strong>s aux agressions externes est effectuéeà partir <strong>des</strong> données fournies par les installationsproches <strong>du</strong> centre (exemple : aéroports), de la connaissance<strong>du</strong> trafi c routier à proximité, <strong>des</strong> données recueilliespar les stations météorologiques proches ou défi nies par<strong>des</strong> normes.Défense en profondeurLa défense en profondeur consiste à prendre encompte de façon systématique les défaillances <strong>des</strong>dispositions techniques, humaines et organisationnelleset à s’en prémunir par <strong>des</strong> lignes de défensesuccessives.8Rapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses
La protection contre les risques de dissémination dematières radioactives et d’exposition radioactive est assuréepar la mise en place de barrières statiques (confi nement),de barrières dynamiques (réseaux de ventilation), deprotections biologiques (exemples : parois et vitrages enplomb). La protection contre le risque de criticité reposesur la gestion <strong>des</strong> masses de matières fi ssiles en présence,voire de leur géométrie. Compte tenu <strong>des</strong> opérations d’assainissementqui ont eu lieu sur le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses, le risque de criticité y est aujourd’hui quasiment nul.Pour se prémunir contre les risques d’incendie, l’emploi dematériaux (matériaux de construction, câbles électriques…)résistant au feu ou non propagateurs de fl amme est privilégié.Les quantités de substances chimiques nécessairesaux opérations de cessation d’activité, d’assainissementet de démantèlement sont limitées au strict nécessaire et,dans tous les cas où cela est possible, elles sont remplacéespar <strong>des</strong> substances non infl ammables.De plus, les installations sont équipées de réseaux dedétection d’incendie et d’alarmes reportées au poste centralde sécurité où la veille est continue. Cette surveillanceest opérée par la Formation locale de sécurité (FLS), opérationnelle24 heures sur 24 et 365 jours par an. La FLS estéquipée d’engins de lutte contre l’incendie et peut intervenirtrès rapidement. De plus, elle peut faire appel aux servicesde la Brigade <strong>des</strong> sapeurs pompiers de Paris (BSPP) situéeà Clamart avec laquelle une convention a été signée. Toutealarme entraîne une intervention immédiate et adaptée(incendie, effraction, inondation…) de la FLS qui intervientégalement en cas d’accident de personnes sur le centre.Afi n de pallier les pertes d’alimentation électrique extérieure(coupure EDF), les bâtiments qui le nécessitent possèdentune alimentation de secours (groupes électrogènes fi xes etmobiles).Maîtrise <strong>des</strong> situations d’urgenceLe <strong>CEA</strong> dispose, au niveau national, d’une organisation quilui permet de gérer, tout au long de l’année, <strong>des</strong> situationsd’urgence, réelles ou simulées.Le directeur <strong>du</strong> centre est responsable de l’organisation dela gestion de crise sur le site. Un système d’astreinte estorganisé pour assurer la continuité <strong>du</strong> commandement encas de crise (24 heures sur 24 et 365 jours par an).Exercice de crise <strong>du</strong> 21 octobre <strong>2010</strong>. © <strong>CEA</strong>Des permanences pour motif de sécurité sont égalementorganisées. Elles requièrent la présence sur le centre, endehors <strong>des</strong> heures de travail établies, de personnel <strong>du</strong>SPRE et <strong>du</strong> Service d’assainissement de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses (Safar). Ces permanences sont complétées par unsystème d’astreintes à domicile mis en place au sein <strong>des</strong>services susceptibles d’intervenir dans la gestion de la crise(CSMTQ, Service technique, logistique et informatique,Safar…).Des exercices sont réalisés régulièrement pour vérifi erl’effi cacité <strong>des</strong> dispositions prévues pour la gestion de lacrise. Ces exercices peuvent être limités à une installationou éten<strong>du</strong>s à l’ensemble <strong>des</strong> dispositions décisionnelles etopérationnelles en place au niveau <strong>du</strong> centre, <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>, voirede l’organisation nationale <strong>des</strong> pouvoirs publics. En <strong>2010</strong>,plusieurs exercices de sécurité ont été organisés dans lesinstallations, sur <strong>des</strong> thèmes variés. Ils ont con<strong>du</strong>it à unemobilisation partielle de l’organisation de crise locale.Un exercice mobilisant l’ensemble <strong>des</strong> acteurs impliquésdans la gestion <strong>des</strong> situations d’urgence <strong>du</strong> centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roseset les secours extérieurs de la BSPP a étéréalisé le 21 octobre <strong>2010</strong>.Inspections,audits et contrôlesde deuxième niveauEn <strong>2010</strong>, cinq inspections ont été menées par l’Autoritéde sûreté nucléaire (ASN) sur les INB <strong>du</strong> site de <strong>Fontenay</strong>aux-Roses,dont une inopinée. Les thèmes de ces inspectionssont précisés dans le tableau n°1. L’ASN a égalementmené deux inspections sur <strong>des</strong> installations <strong>du</strong> site de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesn’appartenant pas au périmètre <strong>des</strong> INB.Chaque inspection a fait l’objet d’une lettre de suite de lapart de l’ASN dans laquelle sont exprimées <strong>des</strong> deman<strong>des</strong>d’actions correctives ou de compléments d’information.Ces deman<strong>des</strong> font systématiquement l’objet de réponsesécrites <strong>du</strong> directeur de centre. Ces lettres de suite sontpubliées sur le site internet de l’ASN (www.asn.fr).Par ailleurs, les INB et le centre de <strong>Fontenay</strong>-aux-Rosesfont l’objet d’audits internes, notamment ceux réalisés parl’Inspection générale nucléaire (IGN) <strong>du</strong> Pôle maîtrise <strong>des</strong>risques (PMR) <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>.En outre, une inspection a été réalisée dans le cadre de lasurveillance <strong>du</strong> respect <strong>du</strong> traité Euratom sur les matièresnucléaires <strong>du</strong> site de <strong>Fontenay</strong>-aux-Roses. Ce type d’inspectionsvise notamment à s’assurer que les matièresnucléaires civiles ne sont pas détournées.En complément <strong>des</strong> inspections menées par l’ASN, la cellulede sûreté <strong>du</strong> centre (CSMTQ) réalise, pour le compte<strong>du</strong> directeur de centre, <strong>des</strong> contrôles dits de « secondniveau », répondant aux exigences de l’article 9 de l’arrêtéqualité <strong>du</strong> 10 août 1984. En <strong>2010</strong>, treize contrôles ont étéréalisés par la CSMTQ, tous domaines confon<strong>du</strong>s (sûreténucléaire, radioprotection, matières nucléaires, transports,crise…), dont cinq sur le terrain.Dispositions prisesen matière <strong>des</strong>ûreté dans les INBRapport d’information sur la sûreté nucléaire et la radioprotection <strong>du</strong> <strong>CEA</strong>/<strong>Fontenay</strong>-aux-Roses 9
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