SPECIALQUARTIERSBournyUn livre pour les 30 ans du CABL’écrivain Philippe Vasseur, Catherine Renéeet le président Michel GuihardQuartier modèleAssociation au dynamisme exemplaire, inamovible premier de la classedans sa catégorie, le CAB totalise aujourd’hui un millier de familles. En1976, lors de sa création, il en comptait seulement cinquante, qui avaientdécidé de s’unir pour défendre leurs intérêts au sein d’un quartier enpleine construction. Objectif atteint ! Amélioration du cadre de vie, organisationde fêtes, animations de sections sportives, d’activités culturelleset de loisirs… sur tous les fronts, par CAB interposé, les habitants de cequartier modèle* ont été présents, actifs, efficaces. Et ce quel que soit leprésident en exercice : Gérard Ricou puis Marie-Cécile Tariel, José Donalpuis Bernard Legot et, depuis 2004, Michel Guihard, un ancien animateurauprès des gens du voyage qui vit au Bourny depuis 1975.Quelle histoire !Pour fêter les trente ans du CAB, MichelGuihard a demandé à l’écrivain-biographePhilippe Vasseur d’écrire un livre retraçantson histoire en questionnant tous ceux qui,selon l’expression consacrée, ont apporté leurpierre à l’édifice. Il est vrai que les choses àraconter ne manquent pas ! Il y a eu la créationde la structure associative et le démarragedes activités (patinage, expression corporelle,gymnastique…). Il y a eu la “bataille”de la maison de quartier qui sera inauguréeen 1982 par un ministre qui cartonnait dansles sondages, Michel Rocard… Il y a eu lacréation des sections, l’embauche du personnel,les adaptations successives, les récompenses(Prix Territoria)… Il y a eu enfin – cesera la 2 e partie du livre – le parcours historiquedes sections et des activités du CAB…Saint-VénérandRejoignez ses amis !Super concert !Un chœur superbe…Le lundi 22 mai dernier, l’église Saint-Vénérand accueillait l’Académie vocale dela Sarthe pour un concert dirigé par lemaestro Yves Parmentier, Prièresromantiques (Schubert, Mendelssohn,Brahms, Dobrogosz). La communicationayant eu des ratés (les 30 affichessont arrivées trois jours avant le jourJ !) et le choix du lundi étant mauvais(le <strong>Laval</strong>lois se remet de son week-endet… nombre de choristes amateurssont en répétition), la foule ne sedéplaça pas en masse dans la belleéglise rénovée… Mais une chose estcertaine : ceux qui assistèrent à ceconcert n’ont pas fini de le vanter tant l’union des lieux – superbes ! – et durépertoire – magnifique ! – leur a procuré de fréquents frissons de bonheur.Une preuve ? A l’issue du concert, le “micro-église” réalisé par <strong>Laval</strong> Infos adonné un résultat qui vaut largement un passage sur TF1 à “une heure degrande écoute” : 100 % de satisfaits !L’associationCe type de rendez-vous, les Amis de Saint-Vénérand veulent les multiplier dansles mois à venir. Constituée en décembre 2005 à l’initiative d’un paroissienhyper-actif – son président, Alain de La Bretesche – la jeune association souhaiteassurer – en accord avec la Ville et l’évêché – une programmation musicalequi sied à la beauté des lieux. Pour réjouir à la fois l’ouïe et la vue desmélomanes. Mais aussi pour récolter de quoi payer la restauration des grandesorgues actuellement au repos… Construites en 1653, complétées en 1741 et1893, elles sont à Saint-Vénérand depuis 1901. Composées de 32 jeux, ellessont, avec celles d’Evron, les plus belles du département. « Leur histoire estpassionnante », indique Géraldine de Billy, juriste de formation et secrétaire del’association “découpée” en trois commissions : Concert (Didier Pillon,Michel Delatouche), Juridique (Géraldine de Billy, Jacques des Déserts),Communication (Tanguy Roze).10 € jusqu’au 15 septembreLe livre paraîtra fin septembre et sera vendu 14 euros. Avis à ceux quiveulent en gagner 4 : gérée par la l’animatrice Catherine Renée, unevente par souscription permet de l’acheter 10 € jusqu’au 15 septembre.Les chèques sont à libeller à l’ordre du CAB et à déposer place de laCommune…* Un quartier modèle, certes, mais un quartier qui vieillit : beaucoup d’enfants élevésau Bourny ont pris la poudre d’escampette et leurs parents se retrouvent seuls.Le président et une partiede ses troupes16<strong>Laval</strong> <strong>infos</strong>
Mieux que Johnny et Sylvie !Les FourchesMieux que Charles et tante Yvonne !Emile et Marie Dutan65 ans de mariage !Le tout 1 er commerce des FouchesChangementsà l’hôpitalA l’hôpital, un nouveau plan de circulationet de stationnement a été mis enplace fin mai…Les parkings* Ceux situés côté rue du Gué d’Orger (où setrouve leur entrée) sont prioritairement accessiblesaux personnels et usagers de l’IRM etdu service gynécologie ;* Ceux situés rue du Haut-Rocher (où se trouveleur entrée) sont réservés aux usagers. Si leurshoraires de sortie restent libres 24 h/24, ceuxd’ouverture sont spécifiques : 8 h/4 h 30...Les urgencesPlus question, pour les automobilistesn’ayant rien à faire aux urgences, d’emprunterla voie qui y mène pour… entrer ou sortirde l’hôpital. Cette voie est désormaisréservée… aux urgences ! Et donc aux véhiculesde secours, ambulances, urgencesmaternité et pour ceux qui, en soirée, doiventse rendre au cabinet médical de garde.SécuritéAvec ce nouveau règlement, les piétonsauront moins de pas à effectuer pour accéderà l’entrée principale. C’est plus pratique ! Etil y aura moins de voitures à rouler dans lesallées. C’est plus sécurisant !Un lieu très fréquenté…PalissandreLe 25 juin, M. et Mme Dutan vont réunirleurs proches autour d’une grande table à LaBonne Auberge, pour fêter, comme elles leméritent, leurs noces de palissandre. C’estcombien Palissandre, déjà ? Voilà de quoiaider ceux qui sèchent : la première fois quele couple a convié sa famille autour d’unbanquet, c’était le 21 juin 1941, au restaurantL’Etoile de Cossé-le-Vivien… 1941-2006, eh oui… 65 ans ! A l’heure où nombrede mariages explosent avant d’avoir atteintle cap des 5 ans, cette continuité a valeurd’exploit et mérite quelques lignes dans<strong>Laval</strong> Infos. Surtout quand on sait que lecouple Dutan tint, aux Fourches, de 1962 à1980, le premier libre-service lavallois, unesupérette de l’enseigne SPAR…Un personnage !Longtemps marchand de volailles avant d’opterpour l’épicerie, Emile Dutan est un personnage.Un de ceux dont la gouaille et le bonsens typiquement français auraient séduit ledialoguiste Michel Audiard, mais quel’époque actuelle – celle des écrans plats, desconnexions à très haut débit et du formatage“politiquement correct” – ne permet plus– hélas ! – d’enfanter. Un homme qui s’intéresseà tout et qui – tant mieux pour nous –n’a jamais eu sa langue dans sa poche. « ll estbavard, c’est son défaut », ajoute Marie, qui le21 juin 1941 : c’est oui ! Juin 2006 : c’est toujours oui !connaît bien. Qu’en pense l’intéressé ? «Onme disait : Emile, ta gueule elle te fait tort ! Et moije répondais : Ça gêne combien de personnes :20 % ! Eh bien, il en reste 80 ! » Sacré Emile !La SPAREn 1962, quand les Dutan ouvrent leurSPAR aux Fourches, ils sont les seuls commerçantsd’un quartier dont la constructions’achèvera en 1966 (10 ans après son lancementpar l’ancien maire Albert Goupil).« Pendant les travaux, on vendait une barriquede vin par jour », se souvient Emile. Etd’ajouter : « On est resté deux ans tout seuls.Puis vinrent le boulanger Godard, le poissonnierBlancard, le charcutier Touroux… » Supéretteréputée, la SPAR eut jusqu’à quatre vendeuses(photo). « C’était une grande enseigneMonsieur… » Revenus dans le quartier il y a18 ans (rue du Docteur-Corre), Emile etMarie coulent des jours heureux. Aucunevelléité de séparation n’étant au programme,ils espèrent bien, en 2007, fêter leurs 66 ansde vie commune… JCGLa “Spar team”<strong>Laval</strong> <strong>infos</strong> 17