Article 284 du CGII. Toute personne qui a été autorisée à recevoir <strong><strong>de</strong>s</strong> biens ou services en franchise, en suspension <strong>de</strong> taxe en vertu <strong>de</strong> l’article277 A ou sous le bénéfice d’un taux réduit est tenue au payement <strong>de</strong> l’impôt ou du complément d’impôt, lorsque les conditionsauxquelles est subordonné l’octroi <strong>de</strong> cette franchise, <strong>de</strong> cette suspension ou <strong>de</strong> ce taux ne sont pas remplies.II. - Toute personne qui s’est livré à elle-même, a acquis ou s’est fait apporter <strong><strong>de</strong>s</strong> terrains à bâtir, <strong><strong>de</strong>s</strong> logements, le droit aubail à construction, ou <strong><strong>de</strong>s</strong> droits immobiliers démembrés <strong>de</strong> logements au taux prévu aux 2 à 12 du I ainsi qu’au II <strong>de</strong> l’article278 sexies est tenue au paiement du complément d’impôt lorsque les conditions auxquelles est subordonné l’octroi <strong>de</strong> cetaux cessent d’être remplies dans les quinze ans qui suivent le fait générateur <strong>de</strong> l’opération. Ce délai est ramené à dix anslorsque l’immeuble fait l’objet d’une cession, d’une transformation d’usage ou d’une démolition dans les conditions prévuesau chapitre III du titre IV du livre IV du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la construction et <strong>de</strong> l’habitation. Toutefois, le complément d’impôt n’est pasdû lorsque les conditions cessent d’être remplies à la suite <strong>de</strong> la vente à leurs occupants, dans les conditions prévues par la loin° 84-595 du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété immobilière, <strong>de</strong> logements mentionnés au 4 du I<strong>de</strong> l’article 278 sexies ou <strong>de</strong> terrains à bâtir, ainsi que du droit au bail à construction dans le cadre d’une opération d’accessionà la propriété assortie d’une acquisition différée du terrain, pour les logements neufs mentionnés au 9 du I <strong>de</strong> l’article 278sexies, ou <strong>de</strong> logements mentionnés au 9 du I <strong>de</strong> l’article 278 sexies.Pour les livraisons <strong><strong>de</strong>s</strong> logements visés aux 4, 9, 11 et 12 du I <strong>de</strong> l’article 278 sexies, le complément d’impôt dû est diminuéd’un dixième par année <strong>de</strong> détention au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la cinquième année.III. - Toute personne qui s’est livré à elle-même <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d’amélioration, <strong>de</strong> transformation ou d’aménagement <strong>de</strong> logementsau taux prévu au III <strong>de</strong> l’article 278 sexies est tenue au paiement du complément d’impôt lorsque les conditionsauxquelles est subordonné l’octroi <strong>de</strong> ce taux cessent d’être remplies dans les trois ans qui suivent le fait générateur <strong>de</strong>l’opération.NOTA:Loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 article 52 VI : Le II est applicable aux opérations engagées, définies par décret, à compter<strong>de</strong> la date <strong>de</strong> publication <strong>de</strong> la présente loi et jusqu’au 31 décembre 2010.2010, 4ème trimestre • www.oec-paris.fr • (Source : Infodoc-<strong>experts</strong>)34
Article 289 du CGII. - 1. Tout assujetti est tenu <strong>de</strong> s’assurer qu’une facture est émise, par lui-même, ou en son nom et pour son compte, par sonclient ou par un tiers :a. Pour les livraisons <strong>de</strong> biens ou les prestations <strong>de</strong> services qu’il effectue pour un autre assujetti, ou pour une personne moralenon assujettie, et qui ne sont pas exonérées en application <strong><strong>de</strong>s</strong> articles 261 à 261 E ;b. Pour les livraisons <strong>de</strong> biens visées aux articles 258 A et 258 B et pour les livraisons <strong>de</strong> biens exonérées en application du I<strong>de</strong> l’article 262 ter et II <strong>de</strong> l’article 298 sexies ;c. Pour les acomptes qui lui sont versés avant que l’une <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations visées aux a et b ne soit effectuée ;d. Pour les livraisons aux enchères publiques <strong>de</strong> biens d’occasion, d’oeuvres d’art, d’objets <strong>de</strong> collection ou d’antiquité.2. Les factures peuvent être matériellement émises, au nom et pour le compte <strong>de</strong> l’assujetti, par le client ou par un tierslorsque cet assujetti leur donne expressément mandat à cet effet.Le mandat <strong>de</strong> facturation ainsi établi doit notamment prévoir que l’assujetti conserve l’entière responsabilité <strong>de</strong> ses obligationsen matière <strong>de</strong> facturation et <strong>de</strong> ses conséquences au regard <strong>de</strong> la taxe sur la valeur ajoutée.3. La facture est, en principe, émise dès la réalisation <strong>de</strong> la livraison ou <strong>de</strong> la prestation <strong>de</strong> services.Elle peut toutefois être établie <strong>de</strong> manière périodique pour plusieurs livraisons <strong>de</strong> biens ou prestations <strong>de</strong> services distinctesréalisées entre l’assujetti et son client au titre du même mois civil. Cette facture est établie au plus tard à la fin <strong>de</strong> ce mêmemois. Le différé <strong>de</strong> facturation ne peut en aucun cas avoir pour effet <strong>de</strong> retar<strong>de</strong>r la déclaration <strong>de</strong> la taxe exigible au titre <strong><strong>de</strong>s</strong>opérations facturées.4.L’assujetti doit conserver un double <strong>de</strong> toutes les factures émises.5. Tout document ou message qui modifie la facture initiale, émise en application <strong>de</strong> cet article ou <strong>de</strong> l’article 289 bis, et quifait référence à la facture initiale <strong>de</strong> façon spécifique et non équivoque est assimilé à une facture. Il doit comporter l’ensemble<strong><strong>de</strong>s</strong> mentions prévues au II.Un décret en Conseil d’Etat détermine et fixe les conditions et modalités d’application du présent I.II. - Un décret en Conseil d’Etat fixe les mentions obligatoires qui doivent figurer sur la facture. Ce décret détermine notammentles éléments d’i<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> parties, les données concernant les biens livrés ou les services rendus et celles relativesà la détermination <strong>de</strong> la taxe sur la valeur ajoutée.III. - L’entraîneur bénéficiaire <strong><strong>de</strong>s</strong> sommes mentionnées au 4° du III <strong>de</strong> l’article 257 s’assure qu’une facture est émise au titre<strong><strong>de</strong>s</strong> gains réalisés et y ajoute le montant <strong>de</strong> la taxe sur la valeur ajoutée.IV. - Les montants figurant sur la facture peuvent être exprimés dans toute monnaie, pour autant que le montant <strong>de</strong> taxe àpayer soit déterminé en euros en utilisant le mécanisme <strong>de</strong> conversion prévu au 1 bis <strong>de</strong> l’article 266.Lorsqu’elle est rédigée dans une langue étrangère, le service <strong><strong>de</strong>s</strong> impôts peut, à <strong><strong>de</strong>s</strong> fins <strong>de</strong> contrôle, exiger une traduction enfrançais, dans les conditions prévues au <strong>de</strong>uxième alinéa <strong>de</strong> l’article 54.V. - Les factures peuvent, sous réserve <strong>de</strong> l’acceptation du <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataire, être transmises par voie électronique dès lors quel’authenticité <strong>de</strong> leur origine et l’intégrité <strong>de</strong> leur contenu sont garanties au moyen d’une signature électronique. Les facturesainsi transmises tiennent lieu <strong>de</strong> facture d’origine pour l’application <strong>de</strong> l’article 286 et du présent article. Les conditionsd’émission <strong>de</strong> ces factures, <strong>de</strong> leur signature électronique et leurs modalités <strong>de</strong> stockage sont fixées par décret.Lorsqu’elles se présentent sous la forme d’un message structuré selon une norme convenue entre les parties, permettant unelecture par ordinateur et pouvant être traité automatiquement et <strong>de</strong> manière univoque, les factures doivent être émises dansles conditions précisées à l’article 289 bis.NOTA:Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er juillet 2003.35 2010, 4ème trimestre • www.oec-paris.fr • (Source : Infodoc-<strong>experts</strong>)