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1·"Lieu d'étude. PRESENTATION DU CENTRE MERE ET ENFANT ...

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J\"ortalité el Foclellrs de Inortalil~~hez le.\·_~1JfQJlŒJ.l~J}jl!~~çle 28 iours au C}vfl~de la J;CB.L'analyse des résultats et la saisie du document final ont requis les services d'unstatisticien et d'llne secrétaire. L'étude était placée sous la supervision de :- PRe KAGO Innocent.PR l~I<strong>ET</strong>CHEFélix.c)- Procédure.Après la consultation, une fiche était attribuée à chaque enfant hospitalisé.Elle comportait des renseignements portant sur:- L'identité de l'enfant.- L'état sanitaire et nutritionnel.Le niveau socio-économique des parents.- L'évolution de la maladie actuelle.- L'identité des parents.Le diagnostic retenu dans l'étude est un diagnostic de probabilité clinique enraison du fait que très peu de parents font les examens complémentaires exigés.POlIr les cas où nous avons pu les avoir, le diagnostic qui en découlait aura étéretenu. Cependant le diagnostic d'admission pouvant être différent de celui évoquéen salle d'hospitalisation, c'est ce dernier que nous avons fait figurer dans nosficl1es techniques. Quand un enfant décède avec un cumul de plusieurspathologies, on retient la plus sévère.5- Traitement des données.l~e traitement des données s'est fait av~c l'aide d'un statisticien qui s'est servi dulogiciel Epi-lnto version 6: O. Nous avons utilisé le khi - carré (X 2 ) pour lescotl'paraisons statistiques.~rousces résultats ont été présentés sous fonne de tableaux, de courbes, desdiagratnmes de barre. Les nombres sont en valeur absolue, en pourcentage ou en taux.711èsc {je !)ocloraf en l11é(lccine l.Jniversité (le Yaoundé I. 33


6- Ethique médicale de la recherche et utilisation des données.Après le consentement éclairé des parents, la fiche technique est codée etdûment remplie avant d'être rangée. A la fin de l'étude, toutes les fiches ont été'détruites ainsi que tout autre document ayant servi à la collecte des données.Les résultats du travail sont utilisés aux fins pour lesquels il a été initié. Il nesaurait remettre en cause le caractère humanitaire et les qualités des personnes àcharge de la formation hospitalière pour le service rendu à la population.I-Illit exelnplaires de ce dOCUlnent seront déposés à la scolarité de la FMSB;chaque maître ayant dirigé ce travail recevra sa copie, et une copie sera mise à ladisposition du CME de la FCB.33


Mortalité et Facteurs de mortalité chez les enfànts de plus de 28 jours au CME de la FeB.Thèse de Doctorat en médecine - Université de Yaoundé 1. 36


Mortalité et Facteurs de mortalité chez les enfànts de plus de 28 jours au CJvfE de la FeB.• ' ,,.,' '.. 1 ~..., ft- ~ ~ ~ • ,; • •Thèse de Doctorat en médecine- Université de Yaoundé 1. 37


TABLEAU VII: D<strong>ET</strong>ERMINATION <strong>DU</strong> TAUX DE MORTAL1TE.,__A_D_M_I_S_SI_O_N_S_~D_E_C_E_S__J"-_P_O_U_R_C_EN_T_A_G_E__6195 585 9,44%En 12 mois d'étude, 6195 enfants âgés de plus de 28 jours ont été admis auCME de la FCB. 585 enfants sont décédés; soit un taux de mortalité de 9,44%(94,43%0).7hésc tic !)ocforaf en ,nèdecine [!niversUé (le Yaounclé J. 38


TABLEAU VIII: REPARTITION DE LA MORTALITE PAR MOIS.CMOIS 1 ADMISSIONS 1DECES 1 POURCENTAGES 1 ~Septembre 472 48 10,16%Octobre 470 41 8,72%Novelnbre 523 48 9,17%Décembre 486 57 11,72%Janvier 446 54 12,10%Février 506 53 10,47%Mars 533 35 6,56%Avril 573 46 8,02%Mai 669 60 8,96%Jllin 527 57 10,81%Juillet 549 57 10,38%Août 441 29 6,57%l~otal 6195 585 9,44%21,01Propoltionnellement atlX admissions, le Inois de janvier a enregistré lepourcentage de décès le plus élevé. Par ailleurs les mois de mars et d'août ont lesniveaux les plus bas.117


Alortalité et }-:'acteurs (le 1110rtalité chez le.'.,' enfj?JJ1S_ft~LP1Hs Lie 28 iqurs au C/'~1E (le la FC:B.FIGURE 1 :COURBE D'EVOLUTION DE LA MORTALITE PAR MOIS.14%12J/oSO/os o N D J F M A M J J A MoisThèse cie Doctorat en lJu5clecinc [lnlvcrsilé de ITaoundé l. 40


TABLEAU IX:REPARTITION DES DECES PAR SEXE.[SEXES 1 ADMISSIONS 1 DECES 1 POURCENTAGES 1 1 Xl6' (lnasculin) 3518 331 9,40%Q- (féminin) 2677 254 9,48%Total 6195 585 9,44%10,15Nous n'avons pas noté de différence statistiquement significative entre lestaux de décès chez les garçons et chez les filles, ils sont respectivement de 9,40%et 9,48%.lïlèsc lie /)oc1orof en 111l?decine llniversité (le Yaollnclé 1. 41


FIGURE IIDIAGRAMME DE BARRE DE LA MORTALITE PAR SEXE.SexeThèse de Doctorat Cil Im;dccine Université de Yaoundé 1. 42


TABLEAU X:REPARTITION DES DECES PAR TRANCI-IES D'AGE.CAGES 1 ADMISSIONS 1 DECES 1 POURCENTAGES 1 ~29 jOllrs - Ilmois 1935 226 11,67%1 an - 5ans 3313 282 8,51%6 ans - 15 ans 947 77 8,13%115,14Total 6195 585 9,44%La tranche d'âge de 29 jours à Ilmois s'est révélée comme la plusvulnérable avec Il,67% de décès contre 8,51 % pour la tranche de 1an - 5 ans et8,13% pour la tranche d'âge 6 ans - 15 ans.111(\';C! (le !)oclorof en l11édecine - llniversité de Yaounclé l. 43


FIGURE IIIDIAGRAMME DE BARRE DES DECES PAR TRANCHE D'AGE.120/010%20/0AgeThèse de Doctorot en médecine [inivcrsitt! de Yooundé 1.44


TABLEAU XI:VARIATION DES DECES EN FONCTION <strong>DU</strong> TEMPS.[PERrnrmsrNOMBRE DE DECES 1POURCENTAGES 1 ~8h-1611 161 27,52%16h - 24h 182 31,11%24h - 8h 242 4136% ,Total 585 lOO°A,18,12L'intervalle 24 h - 8 h a enregistré le plus grand nombre de décès, soit 242équivalent à 41,36%. Entre 8 heures et 16 heures par contre l'éttlde a révélé lepourcentage le plus faible.45


Mortalité et Facteurs de mortaliti chez les en{ànts de plus de 28i!!1u's au CHE de la FCB~FIGURE IV : DIAGRAMME DE BARRE ILLUSTRANT LAVARIATION DES DECES EN FONCTION <strong>DU</strong>TEMPS.45%40%35%)300/0250/0200/015%10%5°t'oO°t'o8h-16h 16h-24h 24h-BhTempsThèse de Doctorat en médecine· Université de Yaoundé 1. 46


Thèse de TJoctomt e/1 médecine Univl!!'sitt! de Yaoundé 1. 47


TABLEAU XII:CAUSES DE DECES.[PA1"HOLOGIES DECES POURCENTAGES1- Atlélnie sévère 145 24,78%2- Méningite 70 Il,960/0 .3- Paludisme 66 11,280/04- Malnutrition 60 10,23%5- Désllydratation sévère 51 8,710/06- Patll0logies respiratoires 47 8,03%7- Patl10logies 111alignes 28 4,78%7 ex _ Septicémie 28 4,78%9- Rougeole 10 1,70%10- Pathologies cardiaques 5 0,85%lOex_ Intoxications 5 0,85%Divers:- Pathologies rénales- Pathologies hépatiques- Pathologies chirurgicales70 11,960/0- Corps étrangers- Autres + inconnusTotal 585 lOooAJIl ne fait aucun doute que l'anémie sévère est de loin la principale cause detll0rtalité. La plllpart des décès inlputables à cette cause sont survenus au cours dela prise en charge ou ont été simplement constatés quelques instants après l'arrivéede l'enfant. La méningite vient en seconde position avec 70 décès soit 11,96%contre 11 ,28% au paludisme son dauphin.ï1u\.\·p (le j)ocloral ('11 ,.né(/reine llnivcrsilé lie Yaoundé 1.y48


FIGURE V: DIAGRAMME DE BARRE DES Il PREMIERES CAUSES DEDECES.Causes de décèsIntoxicationPathologies cardiaquesRougeoleSepticemiePathologies malignesPathologies respiratoiresDéshydratation sévèreMalnutritionPaludismeMéningiteAnémie sévère10% 15% 20% 25%Thèse de Doctoral en médecine - Université de Yaoundé 1. 49


TABLEAU XII: REPARTITION DES CAUSES DE DECES PARTRANCHES D'AGE.1 TRANCHES D'AGE 1 CAUSES DE DECES 1NOMBRE DE DECES1- Anémie sévère 962- Malnutrition 3629 jotlrs - Il mois1 aIl - 5 ans6 ans - 15 ans3- Pathologies respiratoires 244- Méningite 175- Déshydratation sévère 166- Paltldisme 121- Anémie sévère 432- Paludisme 363- Méningite 314- Malnutrition 244 ex - Déshydratation sévère 246- Pathologies respiratoires 201- Pathologies malignes 252- Méningite 223- Paludisme 184- Déshydratation sévère 115- Anémie sévère 66- Pathologies rénales 4711èse lie J)0('101"01 en /1Jédecine lJnivcrsilé (~e Yaoundé I. 50


Thèse de Doctorat en médecine - Université de Yaoundé I. 51


TAB.LEAU XIV: NIVEAU .D'INSTRUCTION DE LA <strong>MERE</strong>.MODE DE SORTIEDECEDESN 0/ 0TOTALVIVANTSSalls 261 18,83% 1125 1386Primaire 151 8,07% 1719 1870Secondaire 146 6,98% 1946 2092UIlivers1taire 27 3,19% 820 847Total 585 9,44°A. 5610 6195211,596I-Ia mortalité est fortenlent élevée chez les mères sans instruction. Elledilninue progressivement avec l'acquisition d'un niveau d'instruction élevé.' C'estaillsi que les pourcentages de décès varient .entre 18,83% pour les mères n'ayantatlctln niveau d'instruction et 3,19% pour celles qui ont pu atteindre le niveaulltliversitaire.lhèsc lie l.)oclorl1t cI11néliccine llnivcrsité {le Yaolll1{lé 1. 52


!v1~rtaliti. et PC/cteu!'" de mortal~té chezJe"-flJiant" de plus de 28jQurs au CME de la FCl1FIGURE VI: DIAGRAMME DE BARRE ILLUSTRANT LA MORTALITEEN FONCTION <strong>DU</strong> NIVEAU D'INSTRUCTION DE LA <strong>MERE</strong>20%18%10%0%InstructionTï1èse de Doctorat en médecine- Université de Yaoundé 1. 53


l~ABLEAU XV : AGE DE LA <strong>MERE</strong>.MODE DE SORTIEDECEDESN o~TOTALVIVANTS< 18 ans 314 13,31% 2045 235918 - 35 ans 194 7,02% 2570 2764> 35 ans 77 7,18% 995 1072Total 585 9,44% 5610 619563,69Les Inères jeunes, celles âgées de moins de 18 ans enregistrellt le plus grandpourcentage de décès d'enfants. La mortalité la plus basse se situant dans lapopulation où l'âge des Inères varie entre 18· et 35 ans.fhi'sc {le j)Ocfnral en Inélfecine Clnivcrsité (/c Yaoundé l. 54


FIGURE VII DIAGRAMME DE BARRE ILLUSTRANT LAMORTALITE EN FONCTION DE L'AGE DE LA <strong>MERE</strong>.1J'o20/0AgeThèse de Doctorat cn médecin!! iJnivcrsité de Yaoundé 1. 55


TABLEAU XVI: Sl'ATUT MATRIMONIAL.MODE DE SORTIEDECEDESVIVANTSN OkTOTAL--Père et n1ère 162 6,48% 2337 2499vivent ensemblePère et mèrevivent séparément423 11,44% 3273 3696Total 585 9,44°A. 5610 6195.50,74~.C'est dans la population où les parents de l'enfant vivent séparément quenOlIS aVOllS enregistré le plus grand nombre de décès. En opposant vie commune àvie séparée, nOLIS avons votIlu ressortir l'importance du cadre dans lequel granditl'enfant. Par "Vie ensemble", nous enten~ons les parents qui vivent en commundans une mêtne pièce, qu'ils soient mariés ou pas.Ihèsc (le J)octorat en l1u}decine l1niversité de Yaoundé 1. 56


:..FI~G;;:;..;URE=:o:.-....:VI..:=II : DIAGRAMME DEMORTALITE ENMATRIMONIAL.BARRE ILLUSTRANT LAFONCTION <strong>DU</strong> STATUT10%8%6%4%2%0%Rl!re et rrère viventenserrbleRl!re et rrère viventséparérrentStatutThèse de Doctorat en médecine - Université de Yaoundé 1. 57


TABLEAU XVII: SOURCE DE REVENUS FINANCIERS DES PARENTS.MODE DE SORTIEDECEDESN o~VIVANTSTOTALPère et Mère 48 5,71% 792 840Père 194 8,030/0 2219 2413Mère 72 6~61% 1018 1090AllCtln 271 14,63% 1581 185282,28Total 585 9,44% 5610 6195Lorsqu'aucun des parents Il'a un revenu financier permanent, le pourcentagede décès dans ces conditions est très élevé: 14,63%. Il dimitlUe dès lors que l'und'entre eux travaille, et s'améliore nettement quand les deux parents exercentchacun une activité pourvoyeuse de revenus.58


FIGURE IX: DIAGRAMME DE BARRE ILLUSTRANT LA MORTALITEEN FONCTION DE LA SOURCE DE REVENUSFINANCIERS <strong>DU</strong> MENAGE.1SO/0140/0120/0100/0SOlo20/000/0 SourceThèse de DocIOYa! en médecine Universué de Yaoundé J. 59


TABLEAU XVIII: DELAI ENTRE DEBUT DE LA SYMPTOMATOLOGIE<strong>ET</strong> CONSULTATION AU CME.MODE DE SORTIE.DECEDESTOTALVIVANTSN %1 heure - 2 jOllrs 87 4,63% 1791 18783 jours - 4 jOllrs 226 9,86% 2065 2291> 4 jOtlrS 272 13,43% 1754 2026'"fotal 585 9,44°~ 5610 6195126,47%Le pronostic est favorable dans la population où l'enfant est conduit auCME dalls l'intervalle th - 2 jours après le début de la maladie. Il s'assombrit aufur et à mesure que l'enfant traîtle avec la maladie sans recevoir de soins QU alorssoulnis à lIn traitement inapproprié./}ti:sc lie J)0('10,.01 en 111l:(lcc;ne lll1ivcrsilé__~/c l'nol/nt/li l. 60


FIGURE X : DIAGRAMME DE BARRE ILLUSTRANT LAMORTALITE EN FONCTION <strong>DU</strong> DELAI ENTRE LEDEBUT DE LA SYMPTOMATOLOGIE <strong>ET</strong> LACONSULTATION AU CME.0%DélaiThèse de Doctorat en médecine - Université de Yaoundé l. 61


TABIJEAU XIX:NATURE <strong>DU</strong> DIAGNOSTIC.MODE DE SOR1'IEDélai--DECEDESTOTALVIVANTSN %r----.- - --Diagnosticcertaill : clinique 168 7,92% 1952 2120Oll para cliIliqueDiagnosticÎtlCertain : clitliqlte 417 10,23% 3658 1075Olll,ara clitlitluel"otal 585 9,44°At 5610 61959,469La mortalité est plus élevée chez les enfants dont le diagnostic reste non .étayé tOtlt au long de Iellf séjour hospitalier. Elle s'améliore lorsque le diagnostic apli être précisé Sllr la base de la clinique ou de la para clinique.ll?l:SC lie })oc(01'ol en nn;llccine lJnivcrsité (iç Yaollndé.L 62


Mj}rtalité et Facteurs de mortalité chez (es enfants de plus de 28jours au Gvm de la FeR.Thèse de Doctorat en nu;decinc . Université de Yaoundé 1. 64


1- Problèmes rencontrés.• Les dossiers des nlalades ne possédaient pas toujours tOLItes lesitlformations requises par la fiche technique.• Dans les registres de salle, le diagnostic de sortie n'était pas mentionnéchaque fois.• La nature de l'étude nous obligeait à passer une grande partie de lajournée à l'hôpital. Nous ne disposions cependant pas d'un cadre adéquatpour le travail.2- Caractéristiques de la mortalité.Sur 6195 etlfants admis au CME de la FCB, le décès aura été le mode desot1ie de 585 d'entre eux; soit un taux de mortalité de 9,44%. Ce chiffre est troisfois supérieur à celui obtenu par MBA (20) en 1999 qui étudiait la mortalité auPGI-IAT. Ce dernier avait trouvé un taux qui se rapprochait de celui obtenu parMOTZEBO (25) en 1991 dans son étude sur la mortalité au service de pédiatrie duCI-Il] de Yaoundé. Pour ces études qui couvrent chacune une période de 10 ans, lamortalité hospitalière pédiatrique globale sè situait autour de 3,45% au PGHAT et3,720/0 au CHU de Yaoundé.Notre étude n'a intéressé que les enfants âgés de plus de 28 jours. On saitpar ailletlrs qtle la période néonatale s'est révélée au cours de plusieurs étudesCOlnll1e étant la plus favorables au décès. Ceci suppose que Je taux de mortalité110spitalière globale au CME de la FCB ne saurait, en plus ou moins, s'éloigner decelui obtellu chez les enfants de plus de 28 jours.Le taux élevé de mortalité obtenu dans notre étude peut s'expliquer par lefait que la plupart d'enfànts ne consultent au CME de la FCn qu'après plusieurstentatives thérapeutiques malheureusement ponctuées d'échec à domicile ouauprès des praticiens non spécialisés. Ils sont de ce fait adlnis avec tlne pléthore decOlnplications ou une évolution vers la gravité qu'il est difficile de rattraper au vudes moyens très limités des parents. La hausse de la tnortalité est donc due ici au117('t.~c cie !)oclorat en 111é(lecinc CJniv('rsUé de Yaoundé I. 65


etard dans la consultation et l'incapacité pour la plupart des parents à supporter lecoût du traitement et les frais d'hospitalisation.Par rapport au sexe, nous n'avons pas noté de différence significative. LaSUTtTIortalité masculine a pourtant été mentionnée dans plusieurs études donc cellesde : FOrSO - BLANCHON - MOTZEBO - FONKOU - AKOrO ELIWOMANDJALE - PIERRE CANTRELLE.Dans celles-ci, les pourcentages de décès masculins ou féminins ont étécalculés en fonction du nombre total de décès. Nous par contre, nous J'avonsévalué proportionnellement aux admissions par sexe pour mieux traduire lasusceptibilité de l'un par rapport à l'autre. En considérant le nombre de décès envaleur absolue, 331 sont SltrvellUS chez les garçons et 254 chez les filles. A s'entenir uniquement à ces paramètres nous serons en parfaite concordance avec lesalltetlrS StlS - cités.La tranche d'âge la plus vulnérable a été celle de 29 jours - Il Inois avec untaux de mortalité de 11,67%. Entre 1an - 5 ans et 6ans - 15 ans on. aura enregistrérespectivelnent 8,51 % et 8,13%. La mortalité ditninue donc de façon considérableà partir de 5 ans. Cette tendance avait déjà été observée aux USA depuis 1900,année au cours de laquelle SHAPIRO, SCHLESINGER, NESBITT (30)'(faisaientdéjà remarquer que la réduction de la mortalité se poursuit jusqu'à l'âge de 5 ans -14 ans et c'est à cet âge scolaire que le plus bas taux de mortalité de tous lesgroupes d'âge a été atteint. MBA Sébastien (20), dans son évaluation de la mortalitéau PGI-IAT trouve que la tranche d'enfants de moins de 5 ans cumule à la fois unpourcentage de décès élevé et un taux d'âge spécifique de décès élevé (4,14%).Ceci s'explique par la fréquence élevée des causes des décès obstétricaux,.Jnalformations et pathologies infectieuses qui sont létales chez les enfallts au vu deleur fragilité. Dans la publication de l'UNICEF intitulée: Situation des enfantsQsn.Ue monge 2001 (34), le CamerOllD occupe la 26è place sur 123 pays classés parordre décroissant de leur taux de mortalité des moins de 5 ans évalué pour l'année1999. En 1960, ce tatlx était de 250%0 et 39 ans plus tard c'est à dire en 1999, ilétait de 154%0. Dans notre étude, la Inortalité juvénile est de 8,51% soit 85,Il0/00.lÏ7èsc (le /)ocforal en llu!decine .. lfniversifé (te Yaolllulé l. 66


Nous ne pouvons évaluer la mortalité infanto - juvénile car nous avons exclu denotre étude la mortalité néonatale qui est une composante de la mortalité infantile. .Le mois de janvier a cumulé le plus grand nombre de décès, soit 54 sur 446admissions. La mortalité étant dominée par les pathologies infectieuses etparasitaires que côtoient les maladies nutritionnelles et les pathologiesrespiratoires. On serait tenté d'y percevoir une tendance saisonnière, commeclairement élucidée par l'enquête sur la mortalité infanto - juvénile à Yaoundé (7)etl 1988. Les décès par maladies infectieuses et parasitaires étant plus importantsdurant la grande saison sèche.Datls la taille de notre échantillon, 242 enfants sont décédés la nuit soit41 ,36%. La même tendance avait été observée par MOTZEBO (25) et par MBASébastien (20). L'explication demeure la même, à savoir: la nuit est une périoded'activités ralenties maximales. Même l'équipe de garde ne dispose plus de toutela lllcidité intellectuelle et erlcore moins des capacités physiques pour répondre àtOLites les sollicitations.3- Causes de mortalité.En dehors de la tranclle d'âge de 6 ans - 15 ans où la mortalité est dominéepar les pathologies malignes; l'anémie sévère est la principale cause de mortalitédans les tranches 29 jours - Il mois et 1 an --: 5 ans. La mortalité reste cependantl'apanage des pathologies infectieuses et parasitaires. Les études précédentes ontidentifié le paludisme comme la principale cause de mortalité. II n'occupe que la3è place dans notre étude, la 5è dans celle de N'GATCHOU (26) dont la populationest infanto - juvénile. AMONOO - LARTSON (4) le place en 6è position. Laparticlliarité de notre étude par rapport aux alltres qui ont traité le sujet réside dansle fait que 110US avons recruté jusqu'au service des urgences où il existe une sallede mise en observation. C'est ici que nous aVOllS eu la majorité de décès paranémie sévère. Certains étaient constatés à l'arrivée du patient et d'autres avaientlieu pendant la prise en cllarge.771èse de! ]Joctora( en n1édecine- (]niversité de !:oollntfé 1.y67


L'UNICEF (34) publie les cinq principales causes de décès d'enfants demoins de 5 ans en 1998 (33) (34). Les conditions périnatales avec 20% occupent lapremière place, suivies des infections respiratoires (18%), les maladiesdiarrhéiques ( 17%), les maladies évitables par la vaccination (15%) et lepaludisme (7%). Cette configuration est différente de celle obtenue dans une étuderéalisée au Gabon (10) sur 534 dossiers d'hospitalisation parmi lesquels 41 décèsont été recensés. Les diarrhées aiguës sont décrites comme la première cause de1110rtalité suivie de la malnutrition, les broncho pneumopathies, la prématurité etJ'infection néonatale. Très peu de cas de méningite et de paludisme ont été recru~é.Chez nous par contre, la mortalité entre 29 jours - Il mois, en dehors del'anémie sévère, est dominée par la malnutrition, les pathologies respiratoires, laméningite, la déshydratation sévère et le paludisme. Entre 1 an - 5 ans, c'est lesmêmes causes qui reviennent mais à des positions différentes.L'irrégularité et la variabilité ainsi observées dans les causes de décèspellvent s'expliquer par les particularités sociales, économiques,... propres àcllaque pays; traduisant de ce fait le niveau réel de santé.4- Les facteurs de mortalité.La mortalité diminue au fur et à mesure que le niveau de scolarisation de lamère augmente. Elle passe de 18,83% chez les mères analpllabètes pour atteindre3,19% dans la population des mères ayant le niveau de l'enseignement supérieur.Cette tendance avait déjà été observée par AKAZONG (2) dans son étude sur les.facteurs de mortalité néonatale à l'Hôpital Central de Yao·undé. EIl fait, nouspensons que l'éducation de la mère est susceptible de procurer à celle - ci destlotiotlS de nlédecine préventive (hygiène de vie), l'habitude de reconnaître lesmanifestations de la maladie et de recourir à des soins adéquats et prompts pourleurs enfants. Le niveau d'instruction de la mère modifie son cOlnporteinent vis àvis de l'enfant et de sa maladie.7'h,~.\·" })0('101'01 en 111édecine Univ()rsilé {le Yaollnc1é J:. 68


La mortalité dans notre étude varie avec l'âge de la mère. Elle est plusélevée chez les mères jeunes, et diminue chez les mères qui Ollt franclli 18 ans.Cette influence négative du jeune âge de la mère avait déjà été soulignée parANGrAYE et CAMARA chez les enfaIlts de faible poids de naissance, parAKAZONG (2) dans son étude de facteurs de mortalité néonatale à l'HôpitalCentral de Yaoundé et par NJIMOKE chez les nouveau - nés eutrophiques. Cetteprép()ndérance de décès chez les mères jelmes peut être imputée au fait que lesjellIlt:~Sfilles ont peu d'expérience en matière de soins et maladies des enfants ousont tout sitnplement irresponsables.Par statut tnatrimonial dans notre étude, nous avons considéré soit la vieconlrnllne, soit la vie séparée des parents. Ce mode de groupement nous a étéinspiré par l'attitude de plusieurs parents qui déclaraient vivre dans une piècecornrnune avec leur conjoint sans toute fois être mariés. Nous avons alors vouluapprécier l'influence que pourrait avoir le cadre affectif de l'enfant sur latnortalité hospitalière pédiatrique. Il en découle que la mortalité est élevée lorsquele père et la mère de l'enfant vivent dans des lieux différents (11,44%). Cecipouvant se justifier par le fait que lorsque la femme vit seule avec l'enfant il endéco'ule tlne situation psycho - socio - affective et économique peu propice pourveill(~rsur l'enfant, surtout si la maman est issue d'une famille relativement pauvreet n'exerce aucun emploi salarié. GARSSEN (16), en 1984, dans son analysedescriptive des rapports entre quelques variables biologiques, démographiques,soci(~- économiques et la mortalité infantile à Yaoundé décrivait une surmortalitéit,fanltile pOlIr les enfants de mère célibataire par rapport aux enfants de mèremariée.Nous avons déjà observé que l'ignorance fait le lit de la mortalité. Elleforlne généralelnellt une même paire avec la patlvreté. C'est ainsi que la mortalitédes (~nfantsest très élevée lorsqu'aucun parent ne travaille (14,63%). Elle diminuesensiblement quand l'un au moins des deux parents exerce un emploi salarié.Plusiieurs études ont traduit cette tendance en opposant les différents statuts socio -71u.'sc lie l)ocloral en l1u!,Jecinr lJniversifé (le Yaollf1lJé J. 69


professionnels des parents et leur niveau d'instruction qui reflètentvraisemblablement le niveau de revenus.La pillpart d'enfants reçus pendant la période d'étude ont consulté troisjours au moins après que la symptom,atologie se soit déclarée. Ils ont ainsi vu leurprotlostîc s'assotnbrir au fil du temps passé sans recours aux soins ou alors soumisà un traitement inapproprié. Pour la grande nlajorité, les raisons économiquesjustifient ce retard dans la consultation. C'est ainsi qu'après avoir essayé de traiterà dotnicile etl vain, les services d'un centre de santé périphérique sont sollicités.C'est lorsque l'état de santé se dégrade de façon considérable que l'enfant seraréféré à tlne structure spécialisée. D'où cette tendance élevée de la mortalité dansla population d'enfants ayant consulté 4 jours au moins après le début de lanlaladie. Le pourcentage est plus bas (4,75%) lorsque l'enfant est vu tôt.Parmi les 6195 enfants âgés de plus 28 jours, 2/3 à peu près, soit 4075 ontséjourné sans qu'on ait pu établir de façoll certaine un diagnostic. Cllez la plupartde ces enfants, des examens COll1plémentaires étaient requis pour confirmer ouitlfirlner le diagnostic présumé sur la base de la clinique. De façon presqueévidente, le pourcentage de m011alité était plus élevé dans cette dernière catégoried'enfants, par rapport à ceux chez lesquels le diagnostic était certain. Très souvent,lorsque le traitement était mis en route avant que le parent n'ait payé pour lesexamens demandés, ce dernier ne trouvait p.lus la nécessité de les faire; ou encorecertains praticiens soumettaient les enfants au traiternent d'épreuve quand lestnoyens financiers ne permettaient pas de faire face aux deux exigences (traitementet exalnens demandés). Là encore se pose le problème de ]'attitude à adopter face àun diagnostic que 'seule la para clinique peut confirmer: Faudrait-il initier untraitement à l'aveugle ou alors allouer le peu d'argetlt disponible à la réalisationdes examens cOlnplémentaires ? D'autres études ou colloques de consensus nousferaient certainement voir plus claire à ce propos.71u.\\'c lie /)OC(01"O( en Inéc/ecinc l]niversifé de Yaolln(1é 1. 70


Mortalité et Eacteurs de.JJ1!Jrtalité..chez les enfants de a/ils de 28 jours au CME de la FeR.Thèse de Doctorat en médecine . Université de Yaoundé 1. 72


Eu égard à tout ce qui précède, nous pensons avoir atteint les objectifs quenous nous sommes assignés en initiant cette étude.Le taux de mortalité hospita.lière des enfants âgés de plus de 28 jours resteélevé al! CME de la FCB.La Inortalité est dOJ11inée par l'anémie sévère que talollnent de très loin. laméningite et le paludisme; puis viennent respectivement:- La malnutrition- La désllydratation sévère- Les patllologies respiratoires- Les patllologies malignes- Les septicémies- La rougeole.Les facteurs responsables de cette mortalité sont multiples et se surajoutentprobablement. L'étude nous a permis d'isoler quelques-uns uns qui peuvent ne pasêtre les plus importants. Ce sont:- Le retarq dans la consultation- Le jeune âge de la rnère- Le faible revenu financier des parents- L'ignorance de la mère- La dislocation des parentsL'incertitude diagnostique.Il nous semble donc urgent d'entreprendre ·une action prioritaire en vue del'amélioration de la mortalité llospitalière pédiatrique.177èsc de L)octoral en ,nél.iecinc lJnivcrsilé cIe Yaollnlié 1. 73


Au terme de cette étude, nous formulons les recommandation~ suivantes:Q'une étude sont faite pour déterminer les causes réelles de décès paranémie.Le personnel médical gagnerait à être plus vigilant et éveillé aux heuressensibles (la nuit).zz~~~sc lie !)ocloraf cn 1Iléc./cci/1(, ll17Îl'Crsilé cie YaoUl1llé J. 73


t- ADOV<strong>ET</strong>I M.: L'enfant d'abord Vie et Santé - Avril 1990, P.362- AKAZONG ADJAHOUNG CHRISTOPH: Facteurs de tnortalité néonataleà l'Hôpital Central de Yaoundé: 1997 - 1998.Tllèse de doctorat en médecine - Université de Yaoundé 1.3- AKO~rO E. U.: Mortalité infantile et juvénile en Afrigue: Niveaux etcaractéristiques, causes et déterminants.Département de démographie - CIAO éditeur 1985.4- AMONONO - Lartson (1984) : Most Common causes of deaths in Agogo .district hospital, Asharte - Akim District, 1984.5- ANDOn J.,OULAÏ S., PLO K. J. Et al : Causes de morbidité et mortalitépédiatrique en Côte d'Ivoire. La pédiatrie Ivoirienne: Bilan etperspective - Abidjan 25 et 26 Mai 1985.Rllône - Poulenc santé, P. 28 - 33.6- BLANCHON, HILL C. : Mortalité prématurée en France: Importance relativedes principales causes de décès selon le nombre d'année perdues,Rev. Epidemio et santé publique. 1988 P. 120, 128.7- BUCREP : Enquête démographique et de santé au Cameroun (ODSC. II) 1998,Yaoul,dé Mars 1999, P. 153 - 157.8- CAN'fRELLE (1967): Mortalités: Facteurs, en Démographigue Comparée,Afrique noire, Madagascar, Comores, DORST, Paris, Fasc. 6, P. 65.9- CIIARIE1~AS .1. L., SIMON P.: Morbidité et Mortalité dans un service depédiatrie en zone tropicale. Hôpital militaire de Tananarive (1982 ­1983 - 1984) Médecitle d'Afrique noire.10- C. I-IUBER, MC. IIUBER, F. LAUTIER :Etude rétrospective des motifsd'admission et des principales causes de mortalité au service depédiatrie de l'hôpital de Port-Gentil: Juin 1985 - Mai 1986 - Bulletinde la société de pathologie exotique. 80, 1987, P. 674 - 681, Paris.11- COULIBALY A et Coll: Morbidité et Mortalité hospitalières dues auxtnaladies diarrhéiques. Publications nlédicales Africaines,1985,P.24,29. \f77


12- DELATRE P.: Morbidité et Mortalité dans une service de pédiatrie duCentre Hospitalier et lJniversitaire de Cayenne. Revue de Pédiatrie,1985, P. 21 - 23.13- EI.lONG NGONO S.: Contribution à l'étude de la morbidité et la mortalitétléonataie chez les enfants à risque élevé: 1977Thèse de doctorat en médecine Université de Yaoundé 1.14- FONKOU APPOLINAIRE: Caractéristiques de la mortalité hospitalièredans les services de chirurgie et de médecine interne au Centre·Hospitalier et Universitaire de Yaoundé 1982 -1991.Thèse de doctorat en médecine - Université de Yaoundé 1.15- FOTSO ROGER: Les morts instantanés après accidents de la route: le Bilan,l'analyse des lésions observées au cours des autopsies.16- GARSSEN M. J. (1984): Analyse descriptive des rapports entre quelquesvariables biologiques, démographiques et socio - économiques, et lamortalité infantile à Yaoundé, 4 è réunions technique sur les EMIJ,Yaoundé, P. 45.17- G. BOBOSSI - SERENGBE et al : Les nouveau - nés de faible poids denaissance à l'Unité de néonatologie du complexe pédiatrique deBangui (RCA) : Devenir immédiat et pronostic.Médecine d'Afriqlle Noire, T~me 47, N° 4, Avril 2000.18- TAYlJOR JAN, KNOWELDEN JOHN: Principles of Epidemiology, 1964,P. 20 - 24.19- KUATE DEFO BARTHELEMY: Mortalité infanto - iuvéllile à Yaoundé.Essai d'approche causale - Vol 3, "fonle 2, septembre 1988.20- MBA SEBASTIEN : Mortalité au Presbyterian general hospital Acha - Tugide 1989 - 1998.Thèse en doctorat en médecine - Université de Yaoundé 1.21- MICIIEL ROIJSSEY: Situation sanitaire et sociale des enfants. InstitutMère - Enfant, annexe pédiatrique, Hôpital Sud, Rennes.'v78 .


22- MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE: Rapport de santé Cameroun,1983.23- MOFO JOSUE: Contribution à l'étude de la morbidité et la 1110rtalitépérinatale et néonatale. hospitalière au Centre Hospitalier etUniversitaire: Etude prospective.Thèse de doctorat en médecine - Université de Yaoundé 1.24- MOLLARD E. (1980): Le niveau de la mortalité aux jeunes âges etprésentation de causes de décès. Le cas du Ghana, dans: Départementde démographie (1980) PP. 93 - 106.25- MOTZEBO née MBOUOPDA R.: Etude de la mortalité pédiatrigue desenfants de 0 à 15 ans au Centre Hosp~talier Universitaire sur 351 cas.Thèse de doctorat en médecine - Université de Yaoundé 1,1991.26- N'GATCHOU DACKAM R. (1981) : La mortalité infantile et juvénile enAfrique tropicale. Yaoundé - IFORD.27- OMS: Annuaire de statistiques mondiales. Genève 1993.28- PERREVE A. (1978) : Influence du climat sur la morbidité et la mortalité desenfants de moins de 5 ans en Afrique tropicale d'après une étudehospitalière réalisée en l-Iaute Volta, Université de Clermont 1.Thèse pour le doctorat en médecine.29- PHILIPPE F. : La mortalité infantile et juvénile à Abidjan de 1973 à 1983.Sélninaire INSERM. Vol. 145, P. 465 - 468.30- SHAPIRO, SCHLESINGER, NESBITT: Infant, Perinatal, Matelnal andChild I-Iood Mortality in the United States, 1968, P. 3.31- TABUTIN DOMINIQUE (1976): La mortalité infantile et juvénile enAlgérie, Paris INED travallX et documents N° 77.32- lJNICEF : Progrès des Nations 2000.33- UNICEF: The State orthe World's Children 2000.34- UNICEF: La situation des enfants dans le monde 2001 ..rh{"sc cie !)octorqLf.JJ_JJJ..c:'llecinc lJniversilé lie Yaolll1tlé l. 79


35- VALLIN J. (1976) :La mortalité infantile dans le monde. Evolution depuis1950 Statistiques sanitaires mondials (OMS), 29 P. 646, 674.36- VALLIN J., MESLE F. : Les causes de décès en France de 1925 - 1978.Callier socio - denlO Ned, 1987 P. 297 - 319.37- WI10: Réduire la nlortalité due aux principales maladies mortelles del'ellfance. Aide mémoire N° 178 - Révisé, septembre 1998.!l1ésc de !Joclnral en 111élfecine (.lnivcrsité (je. YO('lllu.lé l. 80


Mortalité et Facteurs de mortalité chez le.Lenfants de plus de 28 murs au CME de la FCB,Thèse de Doctorat en médecine - Université de Yaoundé 1. 81


FICHE TECHNIQUEMORTALITE <strong>ET</strong> FACTEURS DE MORTALITE CHEZ LES <strong>ENFANT</strong>S> 28JOURS AU <strong>CENTRE</strong> <strong>MERE</strong> <strong>ET</strong> <strong>ENFANT</strong>S DE LA fONDATION CHANTALBIYAPar MBOKA FRED DENISDate et heure d'admission: .IDENTIFICATION DE L'<strong>ENFANT</strong>1- Nom et Prénom: .2- Poids de naissance: poids actuel: .3- Age : Sexe : .4- <strong>Lieu</strong> de naissance : HôpitaiO Domicile05- Rang de naissance: :. sur ..6- <strong>Lieu</strong> de résidence : .7- L'enfant réside avec: père 0 mère 0 père et mère Dautres: .8- Vaccins déjà reçus : BCG 0POLIO 00POLIO 109- Mode de prévention du paludisme:<strong>ET</strong>AT DE SANTE <strong>ET</strong> ALIMENTATION(OTCOO 10 POLIO 3 0POLIO 2 DOTCOO 2 0DTCOO 3DRougeole Dmoustiquaire Insecticide 0 Chimioprophylaxie 0autres: .10- Mode d'alimentation:Enfant 0 - 6 mois: " .Enfant> 6 mois : .NIVEAU SOCIO - ECONOMIQUE11- Type de logement: OurO TerreD Bois DAutres : .12- Mode d'occupation : Propriétaire D Locataire 013- Nombre de pièce dans le logement: .14- Nombre de personnes dans la concession : .15- Mode d'approvisionnement en eau:Réseau SNECO Puits 0 Source naturelleDAutres : .


16- Type de W.C: ModerneD Traditionnel 0Mode d'éclairage:Réseau SONELD pétrole D Bougies DAutres : .MALADIE ACTUELLE18- Date de début: .19- Qui avez-vous consulté avant de vous rendre à la FCB ?Personne D Automédication D Médecin DInfirmier[] ReligieuxD Etudiant en médecineD Guérisseur traditionnel D .20- Qu'avez-vous reçu comme soins? .21- Evolution: Favorable D Stationnaire D Défavorable D22- Motifs de consultation à la Fee: .23- Diagnostics évoqués à l'entrée:***24- Examens paracliniques :* Prescrits: Oui D non D* Nombre : .* Faisables à la FCB: OuiD non 025- Diagnostic de certitude: .26- Mode d'exécution de l'ordonnance médicaleA- Totalement D B- Partiellement D C- Pas du tout D27- Si B ou C à N° 26, pourquoi ? .28- Durée du séjour: .29- Issue du séjour: .GuérisonD EvacuationD Evasion D Décès D DéchargeD30- Si décès:• Date: ~ ..• Heure: .• Diagnostic retenu: .• Salle et lit: .2


IDENTIFICATION DES PARENTSPèreMère- VivantD décédé 0 - Vivante 0 décédée 0- Niveau d'instruction - Niveau d'instruction ..- Age - Age .- Profession - Profession .- Religion .. - Religion .- Ethnie - Ethnie .- Régime matrimonial - Régime matrimonialCélibataire DVeuf DDivorcé DMarié 0Séparé 0Célibataire 0 Mariée 0Veuve 0 Séparée 0Divorcée D- ATCO obstétricauxGO pO 000- Précisions sur les grossesses( PN - sexe - date lieu)* G1 .*G2 "1'*G3 .*G4 .*GS .* G6 .* G7 .* Ga .* G9 .* G10 .- CPN (enfant actuel)Faites oui D non D- Si oui, nombre .3


1 LE MEDICAL DE LA FONDATION CHANTAL BIYA 1SIEGE SOCIALRUE HENRI <strong>DU</strong>NAN11 1Centre mère et enfant Centre de chirurgie endoscopique et de Centre médical de Meyomessala.reproduction humaine.Activités.- Urgences pédiatriques- Consultations- Pédiatrie générale- Spécialités pédiatriques- PMI.. Laboratoire d'urgence- Soins de haut niveau.. Hôpital de jour.. Hospitalisations.. Education pour la santé- PharmacieActivités... Consultations de gynécologie obstétrique... Chirurgie endoscopique.. Procréation médicalement assistée.. Cancérologie- Soins de haut niveau.. Hospitalisation.. Formation recherche.Activités.( En stratégie fIXe et avancée).. Consultations générales- Soins curatifs .Soins dentaires- Soins préventifs.. Education pour la santé- Hospitalisations.. PMI.1


Structuration- Pavillon mère et enfantPavillon des enfants malades- Pavillon des spécialitéspédiatriques- Pavillon buanderie et cuisinePharmacie- laboratoireStructuration- Salle de soins infirmiers- Laboratoire de spermologie- Laboratoire de culture pour FIV- Bloc chirurgie endoscopiqueBloc transfert d'embryonsBloc d'accouchementStructuration.- Salles d'hospitalisation- Salles de consultations- Laboratoire- Cabinet dentaireSalle d'ECG.Capacité d'accueil250 litsCapacité d'accueil26 litsCapacité d'accueil25 litsLocalisation- Province du Centre- Ville de Yaoundé- Rue HENRI <strong>DU</strong>NAND- Tel: (237)- Fax: (237)- Email: httpll:wwwCamnet.CmlChantal BiyaLocalisation- Province du Centre- Ville de Yaoundé- BP 5408 Yaoundé- Tel: (237) : 21.65.99- Fax: (237) : 20.50.91- Email: Ccerh@Camnet.Cm.Localisation- Province du Sud- Ville de Meyomessala- BP 96 Meyomessala- Tel: (237) : 21.65.99- Fax: (2372


TARIFICATION EN VIGUEUR AU CME DE LA FCB.PRESTATION]- Santé de l'enfant- Consultation2- Santé de la mère- ConslJltation simple- CI~N- Gynécologie- IŒModule Central Hospitalisation.- Urgellce Pé(iiatriques +TRO- I-Iospitalisation en pédiatriegétlérale- Hélnato Oncologie- Prématurés- Néonatalogie- Post natalKinésithérapie et LogopédieEchographieCarnet de santé (enfant)Carnet de soin prénatalL~aboratoire- as 1RIl- Brochitl1ie etcytobactériologie du LCR- MFS / plaquettes- Hémoglobine- Hétnatocrite- Vitesse de sédimentation- Electrophorèse d'HB- Bilirubine- "RI-IA / VBRL- l)épistage VII-I- Hélnoparasites- rrransfusion sanguine- Selle (KOAR)- Skin snip- PCV- PU- Albutnine et sucre dans lesurines.- Culot urinaireTARIFVALIDITE1000 F 1 mois2000F1 mois2000 F 1 mois2000 F 1 mois2000 F 1 mois1000 F 1jour5500 F 10 jours5500 F 10 jours10.500 F 10 jours10.500 F 10 jours100 F 1jours3000 F 10 Séances5000 F / 6000 F3000F2500 F1000 F250F250F250 F4500F2500 f250 F6500 F250F1000 F5400 F4500 F250 F250 F3


LE TEST khi CARRE (Xl)1Je test Khi Carré est un outil statistiqlle qui décrit la répartition des catégoriesd'une variable par rapport aux autres catégories d'une autre. Ce test permet de voir si ladiflërence entre les fréquences observées et les fréquences théoriques relève du hasard. Ilpennet aussi de déterminer si le degré d'association mesuré est dO au Ilasard ou à llneerreur d'échantillonnage.Le test Khi Carré (X 2 ) donne aussi la possibilité de comparer les fréquences aprèsaVt)ir Ctlnstnlit le tableall des effectifs théoriqtles à un seuil de confiance donné de degréde liberté détenniné.On compare le Khi Carré (X 2 ) calculé au Khi Carré lu sur la table afin de pouvoirpren(ire une (Iécisiotl.La formule du Khi Carré est la suivante:Fo = fréquence observéeFe = fréquence théoriqueL:=sommel.la formule du Khi Carré corrigé dans le cas où nous aurons les tableaux à basesftOéllllcnces est la SllÎvDIlte :x 2 = L (Fa - Fe -1/2)2FeTout au long de notre travail, le seuil de confiance sera égal à 0,5. La lecture duKhi Carré n'est possible que lorsqu'on connaît le degré de liberté (ddl).I.la formule du degré de liberté est la suivante:Règle de décisionDdl == (ne - 1) (nl- 1)ddl = degré de liberténe = nombre de colonnesni = nombre de lignes• Si le X 2 calculé est supérieur au X 2 lu, alors l'hypothèse nulle (Ho) est rejetée,la différence constatée est statistiquement significative.• Si le X 2 calculé est inférieur au X 2 lu, la différence entre les effectifs n'est passignificative. 011 retient l'hypotllèse nulle (Ho) sans toutefois dire quel'llypothèse de départ est vraie Olt fausse.

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