12.07.2015 Views

Les cyberrelations:

Les cyberrelations:

Les cyberrelations:

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Introduction• Évolution des technologies de communication• Après s la pornographie, l’industrie ldes sites derencontre sur Internet est la deuxième pluslucrative• Plus d’un dmillion de Canadiens révélaient ravoirutilisé des sites de rencontres en 2001. (Bryne& Lenton, 2001)• En Psychologie: Intérêt porté sur la formation derelations par Internet, la dissolution de relationsinterpersonnelles, surtout dans les relationsconjugales• En 2008…


Petit questionnaireUtilisation d’Internet1. Avez-vous déjà utilisé Internet dans le butde faire des connaissances? (Oui: 1 pt)2. Avez-vous déjà utilisé Internet dans le butde trouver un partenaire amoureux? (Oui: 1pt)3. Avez-vous déjà développé une relation decouple qui a été initiée sur Internet? (Oui: 1pt)


4. Êtes-vous plus à l’aise de discuter avecune personne lorsque c’est anonymequ’en tête à tête? (Internet: 1pt)5. Êtes-vous plus à l’aise de vous confier àune personne lorsque c’est anonymequ’en tête à tête? (Internet: 1pt)6. Trouver des points en commun est plusimportant pour choisir un partenaireamoureux que l’apparence physique?(point en commun: 1pt)


De façon générale, gles rencontres surInternet se font dans le but de:• trouver un partenaire sexuel ou amoureux dans lavie réelle; r• séduire de façon superficielle et s’adonner saucybersexe• s’investir dans une relation amoureuse de naturestrictement virtuelle• socialiser ou se faire de nouveaux amis• La proportion des internautes voulant développer dune relation à long terme varie d’une détudeàl’autre. (16% selon étude UQTR)


Motifs d’utilisation dd’Internet ddans larecherche d’un dpartenaire amoureux• L’augmentation du nombre de personnesvivant seules (Statistiques Canada, 2000a,dans Brym et Lenton, 2001);• La diminution du temps libre engendrée e parl’augmentation de la pression au travail(Byrm et Lenton, 2001);• Le faible coût t d’utilisation dd’Internet d(Ellison, Heino et Gibbs, 2006);


• La plus grande mobilité géographique de lapopulation (Statistiques Canada, 2000b, dansBrym et Lenton, 2001);• La diminution de la stigmatisation socialeassociée e au fait de s’inscrire sà un site derencontres (Baker, 2002; 2005; St. John,2002)• Le fait que la séduction set la création derelations amoureuses dans le milieu de travailsoient de plus en plus malvenues puisquenotre société est devenue plus sensible auharcèlement sexuel (Luck et Mikich, 2000,dans Brym et Lenton, 2001; Ellison, Heino etGibbs, 2006).


Pertinence d’éd’étudier les relationsinitiées sur Internet• De façon générale: g• <strong>Les</strong> <strong>cyberrelations</strong> amicales etamoureuses seraient plus faciles àétablir et évolueraient plus rapidement(McKenna, 1999)• La manière dont l’individu lse présentesur Internet diffère de celle observéedans les relations en face à face(Walther, 1999; 1996)


• Présentation de soi basée e sur ce que lapersonne croit être plutôt que sur la réalitralité(Cornwell & Lundgren, 2001)• Présentation d’une dimage de soi pluspositive sur Internet (Walther, 1999) ondira qu’il y a présentation sélective sde soi.• Développement d’un dpréjugjugé favorableenvers l’autre lplus important (McKenna,1999)


• L’absence d’indices drelationnels habituelsappauvrit la relation (ton de la voix,gestuelle, expressions faciales,comportement, etc.) (Parks & Floyd,1996)• Source de désillusions dplus importanteque dans les relations initiées de façontraditionnelle (Adamse & Motta, 1999)


Le profil des utilisateursd’Internet• Profil socio-démographique:• 68% sont des hommes• 80% sont célibatairesc• 70% habitent en zone urbaine.• Plus de la moitié d’entre eux sont âgés s entre 30 et 50ans et détenaient dun diplôme d’éd’études collégiales.• D’autres sondages plus récents ront aussi corroborésces profils.• Certaines caractéristiques ristiques ont antérieurementétérelevées: es: Anxiété sociale, timidité, , solitude, dépression.d• Toutefois, est-ce aussi vrai en 2008?


En 2008:• <strong>Les</strong> caractéristiques ristiques mentionnées es ne peuvent êtregénéraliséesà tous les internautes puisqu’ils ils neforment pas un groupe homogène.• L’utilisation d’Internet dsemble être plutôt un outild’aide supplémentaire aux comportement sociauxdits plus traditionnels• Toutefois, il est possible de croire que les gensprésentant ces caractéristiques ristiques peuvent s’investir sdavantage et se révéler rdavantage que ce qu’ilsferaient en face à face dans la vie de tous lesjours.


En 2008:• Popularité et accessibilité des sites derencontres sur Internet (Réseau Contact,Mon classeur, etc.)• Remise en question du modèletraditionnel de formation et d’éd’évolutiondes relations intimes.


Et les couples formés s sur Internet?• De façon générale, gentre 50 et 70% des coupless’étant rencontrés s par Internet sont toujours ensembleaprès s plus de 2 ans. (semblable en FTF)• Étude québécoise par Bouchard et Lussier (2006):• Environ 33 % de leur échantillon de couples forméssur Internet étaient ensemble depuis 2 à 10 ans.• 96% de ces couples considéraient que cesrelations étaient importantes à leurs yeux etdésiraient faire des efforts pour que cette relationperdure.• 84% se disaient satisfaits de leur relation ce quilaissent croire que les <strong>cyberrelations</strong> sontsusceptibles de mener à une relations sérieuse setsatisfaisante à l’extérieur de la réalitralité virtuelle.


Étude de Bouchard et Lussier, suite• La deuxième partie de l’él’étude consistait àétudier les rencontres en personnes qui fontsuite à des contacts établis sur Internet:• Résultats:• <strong>Les</strong> rencontres ont lieu dans un délai drelativement court après s le contact initial:


• De façon générale, gles rencontres enpersonnes ont lieu à l’intérieur d’une dpériode pvariant de 1 à 10 séances sde clavardage pour40% des répondants, ralors que 20% le fontaprès s plus de 40 contacts.• En moyenne, les participants rencontrent 10personnes en face à face en vue de trouver unpartenaire potentiel.


• L’âge moyen des personnes rencontrées es estde 32,89 ans, allant de 16 à 62 ans.• Lors d’un dpremier contact, 62% desrépondants affirment que l’autre lpersonnecorrespondait à l’impression qu’ils s’en sétaientfaits sur Internet.• 69% des participants ont indiqué que l’une ldesrelations qu’ils ont établies avec uncorrespondant à débouché sur une relationintime qui se poursuivait toujours


Études réalisralisée à l’UQTR, 2008• Par David Brochu, Johanie BéchardBchard-Plourde,Rachelle Belleau, Yvan Lussier et Carmen Lemelin• L’étude vise à examiner les divergences sur le plande la personnalité entre de jeunes adultes qui ont eurecours à Internet pour faire la rencontre d’un dpartenaire amoureux et ceux qui n’ont npas fait appelà cette technologie• Échantillon: 1343 Étudiants (Femmes = 951,Hommes = 392) de 5e secondaire et de cégep, câgésentre 16 et 20 ans


• <strong>Les</strong> jeunes adultes qui ont déjàdutilisé Internet pourrencontrer un partenaire amoureux présententdavantage de névrotisme n(anxiété, , dépression,dcolère) et moins d’amabilitdamabilité (altruisme, sensibilité)que ceux qui ne l’ont ljamais utilisé à cette fin.• Ceux ayant utilisé Internet trouvent aussi plusdésirable et plus rassurant d’avoir dune vie de couple.• Ils ont vécu vdavantage de relations qu’ilsconsidèrent sérieuses set ont connu un plus grandnombre de partenaires sexuels différents.• Ils seraient davantage infidèles.


2 e étude réalisralisée e par Rachelle Belleau,David Brochu, Yvan Lussier et CarmenLemelin• La présenteétude vise à documenter lesrelations de couple de jeunes couples ayantpris naissance sur Internet.• Échantillon de 651 étudiants (146 hommes et505 femmes) âgés s de 16 à 20 ans.• <strong>Les</strong> participants ont répondu rà desquestionnaires sur l’ajustement lconjugal, laviolence conjugale, les stratégies d’adaptationdet la communication.


Résultats:• <strong>Les</strong> partenaire ayant établi leur relation de couplepar le biais d’Internet dutilisent plus de stratégied’évitement lorsqu’ils font face à des difficultésconjugales que ceux qui ont fait la rencontre de leurpartenaire en face à face.• Dans les relations initiées par Internet, lesrépondants rapportent davantage un mode decommunication asymétrique (demandes incessantesd’un partenaire et retrait de l’autre) let une moinsbonne communication mutuelle, comparativement àceux ayant rencontré leur partenaire en personne.• Finalement, il n’y n y a aucune différence significativeentre les jeunes adultes ayant initié leur relation parInternet et ceux l’ayant linitié dans un tout autrecontexte en ce qui a trait à leur satisfactionconjugale.


De façon générale, gdans lalittérature:• Environ 30 % des relations initiées parInternet se développent ddans la vie réelle r• Absence de données sur les relations decouple formées par Internet• Absence de données comparatives enfonction du mode de rencontre (sites derencontre, salles de discussion, etc.)


• Absence de modèles explicatifs concernant laformation et l’él’évolution des relations de coupleformées par Internet• Aucune données sur la personnalité, , lescaractéristiques ristiques psychologiques etmotivationnelles des personnes qui forment descouples par Internet• Pourtant, il a été démontré que la personnalitéjoue un rôle déterminant ddans l’ajustementlconjugal (Bouchard et coll., 1999)• De même que l’attachement let lacommunication (Bégin et coll., 1997)


Un nouveau média, mde nouveauxphénomnomènes: nes:Le Cybersexe• Pratique du cybersexe vs cyberdépendance• En psychologie on va s’intsintéresser particulièrement rement :• aux traitements des cyberdépendance et despersonnes ayant des conduites sexuellescompulsives sur Internet.• aux impacts du Cybersexe• Outil pour les personnes ayant des conduitessexuelles compulsives• Infidélitlités s dans le couple (définition del’infidélité*)


La Cyberintimidation:• Un danger potentiel des <strong>cyberrelations</strong>• Sondage mené par le Réseau Réducation-Médiasdias(2005):• 34 % des élèves canadiens ont déjàdétévictimes de cyberintimidation, dont 27 % surInternet• Phénomnomène ne particulièrement rement présent chez lesjeunes• Textos (SMS), couriels, blogs, MSN, etc.• La distance entre l’agresseur let la victime

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!