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THÈSE L'UNIVERSITÉ BORDEAUX 1 L'UNIVERSITÉ DE LEIPZIG

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La néolithisation, ensemble de processus complexes, commence en ce qui concernel’Europe de l’ouest vers la fin du Mésolithique (VII e millénaire av. J.-C.) et semble atteindre unépanouissement durable au Néolithique moyen (V e millénaire av. J.-C.). Il est par conséquent,nécessaire d’appuyer l’étude de l’évolution des modes de subsistance des premières populationsnéolithiques sur l’ensemble de cette période. Néanmoins, comme le rappelle à juste titre Vernet(1991 ; p.7) « La néolithisation est, du point de vue écologique et de toute façon, le processus,lent ou rapide, qui aboutit à la mainmise sur le milieu. Cette mainmise n’est bien sûr pasterminée avec la néolithisation ».C’est dans cette perspective que nous avons choisi d’engager un travail archéoanthropologiquerelatif aux modes de subsistance, fondé sur l’analyse des isotopes stables ducarbone et de l’azote du collagène osseux. Notre étude a pour objectif d’apporter de nouvellesinformations sur l’alimentation de populations néolithiques du nord-ouest de la Méditerranée.L’approche choisie permet, d’une part, de prendre en compte des données individuelles surl’alimentation protéinique et, d’autre part, de réaliser des comparaisons intra etinterpopulationnelles. Ce travail s’articule autour de deux pôles : le premier vise à percevoir depossibles relations entre les facteurs archéologiques, biologiques et l’alimentation despopulations étudiées, le second essai d’appréhender l’évolution des choix de subsistance au coursdu Néolithique.Géographiquement, ce travail concerne plus spécifiquement le sud de la France et laLigurie. Chronologiquement, il englobe une période qui débute à l’apparition des premiersprocessus de néolithisation et qui s’étend jusqu’au Néolithique moyen. Les problématiquesabordées s’inscrivent, d’une part dans l’axe de recherche de la thématique « Biologie et mode devie de la population », du Laboratoire d’Anthropologie des Populations du Passé (CNRS UMR5199-PACEA, Université Bordeaux 1), et d’autre part dans l’axe d’étude de la thématique«Transition Mésolithique-Néolithique» du Département d’Évolution Humaine de l’Institut Max-Planck d’Anthropologie Évolutive (Leipzig, Allemagne). Ces recherches font l’objet decollaborations techniques et scientifiques supplémentaires. Elles s’insèrent en effet, dans uneAction Collective de Recherche, dirigée par J. Vaquer (CNRS UMR 8555, Toulouse), intitulée« Espaces et expressions funéraires au Néolithique moyen dans le monde pyrénéen et sesmarges », et elles sont menées en collaboration avec le laboratoire Environnements etPaléoenvironnements Océaniques (EPOC, CNRS UMR 5805), du Département de Géologie etd’Océanographie, de l’Université Bordeaux 1.Dans un premier chapitre, nous présentons la problématique, accompagnée des contextespaléoécologiques et archéologiques tout en insistant sur l’importance des connaissancespaléoalimentaires pour ces périodes. Le deuxième chapitre aborde la méthodologie, les matériaux- 24 -

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