12.07.2015 Views

INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE ... - Laboratoire TIMA

INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE ... - Laboratoire TIMA

INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE ... - Laboratoire TIMA

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

La segmentation – II.3régions différentes pourraient être les arêtes du pavé (figure II.8c) et le bordde son ombre portée. Cependant, nous venons d’introduire les informations“pavé” et “ombre” qui ne sont pas explicitement contenues dans l’image. C’estpourquoi, une segmentation automatique (figure II.8d) détermine généralementde façon insatisfaisante les frontières entre les régions (fusion de régions voisinesinsuffisamment contrastées, sursegmentation d’une même région. . .).Un type de segmentation d’une complexité plus élevée consiste à extraire l’objetde l’image (figure II.8e). Cette classe d’algorithmes aborde la reconnaissanced’objets [Lev02]. En particulier, l’algorithme de segmentation doit savoir fusionnerles régions appartenant à un même objet. Une solution intermédiaireconsiste à introduire des informations a priori, comme par exemple dans [GM00]et [KH02], où la segmentation de l’image cherche à extraire le locuteur d’uneséquence visiophonique.Dans un cadre plus général, une autre alternative consiste à intégrer dans leprocessus de segmentation une interaction humaine : l’algorithme de segmentationdevient alors semi-automatique [ZMM99] [GL98] [LMM02].Dans la suite de ce document, nous faisons la distinction entre une région, quiest une composante connexe de l’espace définie généralement par un critère d’homogénéité(segmentation non-sémantique), et un objet, qui est une composantede l’espace respectant la sémantique de l’élément physique extrait de la scène(segmentation sémantique). Un objet peut être constitué d’une ou plusieurs régions.Dans un cadre général, le paradigme de la segmentation cherche à extraire uneinformation de haut niveau à partir d’une importante quantité d’informations de basniveau.Pour une même image, on distingue plusieurs niveaux de représentation. Le plusélevé peut se présenter, par exemple, sous forme d’un script cinéma, c’est-à-dire quel’image est décrite par une liste d’objets situés dans une scène (ventail droit de lafenêtre ouverte, lampe de chevet allumée à gauche du lit. . .). La quantité d’informationscontenue dans chacun des éléments de cette liste est importante car le contenusémantique de l’image y est décrit.A contrario, le niveau le plus bas représente l’information contenue au niveaud’un pixel : intensité lumineuse, couleur, vitesse de déplacement. . .Orthogonalement à ces notions, deux modes de construction des images sontdistingués : les images naturelles acquises par un dispositif numérique (caméra,scanner. . .), et les images artificielles construites suivant des règles bien précises(lois mathématiques, dessins, répétition d’une texture. . .).Les images naturelles permettent une évaluation subjective ou qualitative des caractéristiquesd’un algorithme de traitement d’images (partitions générées cohérentes,image pas trop dégradée. . .), alors que les images artificielles sont plutôt destinées àune estimation objective ou quantitative (le carré bruité est-il bien délimité, quelleest la vitesse de déplacement des pixels d’un cercle blanc. . .).17

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!