Daniel Buren / « EXCENTRIQUE(S) travail in situ - Ministère de la ...
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MONUMENTA 2012 / <strong>Daniel</strong> <strong>Buren</strong> / « <strong>EXCENTRIQUE</strong>(S) <strong>travail</strong> <strong>in</strong> <strong>situ</strong> »b<strong>la</strong>nches et colorées (rouge, bleu, jaune, vert et marron) dont les <strong>de</strong>ux ban<strong>de</strong>s b<strong>la</strong>nchesextrêmes sont recouvertes <strong>de</strong> pe<strong>in</strong>ture b<strong>la</strong>nche, et à les faire participer à une régate. A l’issue<strong>de</strong> cette compétition a lieu <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> partie : les voiles sont exposées dans un espace muséal<strong>situ</strong>é dans <strong>la</strong> ville où s'est déroulée <strong>la</strong> régate. Elles sont présentées dans l’ordre d’arrivée <strong>de</strong>sbateaux, <strong>de</strong> un à neuf et <strong>de</strong> gauche à droite, toujours en fonction du lieu d’accueil.Watch the doors, please!<strong>travail</strong> <strong>in</strong> <strong>situ</strong> et en mouvement1980-1982papier v<strong>in</strong>yle adhésif <strong>de</strong> c<strong>in</strong>q couleurs différentes ; support : les portes <strong>de</strong>s voitures <strong>de</strong>s tra<strong>in</strong>s<strong>de</strong> Chicago.Travail <strong>in</strong> <strong>situ</strong> et en mouvement réalisé pour l’exposition collective « Europe <strong>in</strong> the Seventies » àl’Art Institute <strong>de</strong> Chicago d’octobre 1980 à mars 1982.L’Art Institute <strong>de</strong> Chicago a <strong>la</strong> caractéristique d’être construit à cheval sur une voie <strong>de</strong> chem<strong>in</strong><strong>de</strong> fer et <strong>de</strong> comporter une très gran<strong>de</strong> baie donnant sur cette voie. Généralement occultée, ellea été entièrement ouverte pour l’exposition, <strong>de</strong>venant a<strong>in</strong>si le seul lieu du musée avec vue surl’extérieur. Près <strong>de</strong> cette fenêtre, un programme <strong>in</strong>diquait aux visiteurs les horaires précis <strong>de</strong>spassages <strong>de</strong>s tra<strong>in</strong>s dont toutes les portes avaient été recouvertes <strong>de</strong> papier rayé b<strong>la</strong>nc etcoloré. Ce <strong>travail</strong> <strong>in</strong>titulé « Watch the doors, please! » (Attention aux portes, s.v.p. !), était visiblenon seulement <strong>de</strong>puis le cadre muséal, mais également dans <strong>la</strong> ville, tout au long du parcoursemprunté par les tra<strong>in</strong>s.Couleurs superposéesperformance <strong>in</strong> <strong>situ</strong> / <strong>travail</strong> <strong>in</strong> <strong>situ</strong>1982-2009bois, colle, papierPerformance et <strong>travail</strong> <strong>in</strong> <strong>situ</strong> présentés dans divers lieux (musées, théâtres, expositions) et<strong>in</strong>itiés à Genazzano en Italie en 1982 dans le cadre du projet collectif <strong>in</strong>titulé « La zattera diBabele » [Le ra<strong>de</strong>au <strong>de</strong> Babel].Travail réalisé en public, d'une durée d'une heure, et composé d’actions successives <strong>de</strong> col<strong>la</strong>geet <strong>de</strong> décol<strong>la</strong>ge. Pendant une quaranta<strong>in</strong>e <strong>de</strong> m<strong>in</strong>utes, c<strong>in</strong>q acteurs collent sur un mur <strong>de</strong>spapiers rayés <strong>de</strong> b<strong>la</strong>nc et <strong>de</strong> couleurs en suivant les <strong>in</strong>structions <strong>de</strong> l’artiste et en faisant sesuperposer exactement les ban<strong>de</strong>s b<strong>la</strong>nches. Les spectateurs découvrent <strong>de</strong>s couleurs et <strong>de</strong>sformes qui apparaissent puis disparaissent lors <strong>de</strong> chaque nouvelle superposition. Durant lesv<strong>in</strong>gt autres m<strong>in</strong>utes, les acteurs, toujours en suivant les <strong>in</strong>dications <strong>de</strong> l’artiste, déchirent lespapiers qui viennent d’être collés, faisant réapparaître les couches précé<strong>de</strong>ntes par fragments.Les spectateurs sont les témo<strong>in</strong>s <strong>de</strong> l’évolution du <strong>travail</strong>, sur un tableau qui n’est jamais f<strong>in</strong>iet dont les différentes étapes ne sont retenues qu’en souvenir. Tout est détruit après <strong>la</strong>représentation.Po<strong>in</strong>ts <strong>de</strong> vue ou le Corridorscope<strong>travail</strong> <strong>in</strong> <strong>situ</strong>1983pe<strong>in</strong>ture b<strong>la</strong>nche, tableaux provenant <strong>de</strong>s réserves du musée, bois, miroirs, tubes en acier, tissu,sonTravail <strong>in</strong> <strong>situ</strong> réalisé pour l’exposition <strong>de</strong> l'artiste à l’ARC, musée d’Art mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong>Paris en mai et ju<strong>in</strong> 1983.16