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Corrigé des exercices sur la proportionnalité - IUFM

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Préparation accélérée CRPEMathématiquesProportionnalitéCorrigés <strong>des</strong> <strong>exercices</strong>Exercice 1 : Vrai-Faux1. FAUX. L’aire d’un disque de rayon r est π r², l’aire d’un disque de rayon 2r est π(2r)² = 4πr². En doub<strong>la</strong>nt lerayon, on quadruple l’aire donc <strong>la</strong> proportion n’est pas gardée.Ou bienLa fonction qui au rayon associe l’aire du disque est telle que f(r)= πr². Ce n’est pas une fonction linéaire car ellen’est pas de <strong>la</strong> forme f(x) = ax. Il n’y a donc pas proportionnalité.2. FAUX. Si <strong>la</strong> vitesse augmente, <strong>la</strong> durée du voyage diminue… ce qui contredit <strong>la</strong> notion de proportionnalité.Ou bienOn a <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion suivante entre <strong>la</strong> distance d, <strong>la</strong> vitesse v et le temps t : v = d/t. On en conclut que <strong>la</strong> durée duvoyage n’est pas « proportionnelle » à <strong>la</strong> vitesse, mais « inversement proportionnelle » à <strong>la</strong> vitesse.3. VRAI. Si a est <strong>la</strong> valeur de <strong>la</strong> grandeur avant augmentation. Soit b <strong>la</strong> valeur de <strong>la</strong> grandeur après augmentation :25 25b=a+a x =a x (1 + )=a x (1+0,25)=a x 1,25.100100Augmenter de 25%, c’est multiplier par 1,25.4. VRAI. Si a est <strong>la</strong> valeur de <strong>la</strong> grandeur avant diminution. Soit b <strong>la</strong> valeur de <strong>la</strong> grandeur après diminution :b = a – a x 25100=a x (1-0,25) = a x 0,75.5. FAUX. Pour un prix initial de 100 €, l’augmentation de 20% donne un nouveau prix de 120 €, <strong>la</strong> baisse de 20%donne un prix final de 0,8 × 120 = 96 €. Le prix a donc changé.6. FAUX. Soit a <strong>la</strong> valeur initiale, soit b <strong>la</strong> valeur obtenue après <strong>la</strong> première augmentation :D’après ce qui précède : b = a x 1,12.Soit c <strong>la</strong> valeur obtenue après <strong>la</strong> seconde augmentation :D’après un raisonnement analogue à celui de b) c = 1,27x b, soit en remp<strong>la</strong>çant b par sa valeur :42, 24c = 1,27 x 1,12 x a = 1,4224 x a = a x (1 + ) ce qui correspond approximativement à une augmentation de 42%.1007. FAUX. Le rapport entre <strong>la</strong> quantité d’eau et <strong>la</strong> quantité de limonade de varie pas : il y a donc 80% d’eau dansun demi-litre de limonade.8. VRAI. Pour une communication de durée t, le prix avant 18h est p. Pour cette même durée, le prix après 18h est0,8 p. Le prix est proportionnel à <strong>la</strong> durée. Donc, pour le même prix p, après 18h, on communique pendant untemps t / 0,8 = 1,25 t. Ce qui correspond à 25% de temps en plus.Après 18 h :Prixtemps de communication0,8p tpypxt tOn a donc 0,8p x y = p x t d’où y = = = 1,25 t0,8xp 0,8Pour un pour un prix p, le temps de communication est donc de 25 % plus long.ARemarque :Un pourcentage étant un rapport entre deux nombres, il ne dépend pas du choix de l’un de ces deux nombres : onpeut donc ici raisonner également <strong>sur</strong> un exemple.9. FAUX. 4 262 ×100 = 55,2 . Le nombre de tués en 2010 représente environ 55% <strong>des</strong> tués de 2001 soit une7 720baisse de 45% environ.Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 20101


0u encore7720 - 4262x 100 = 44,8. Même conclusion.772010. FAUX. Avant agrandissement, 1 cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> carte représente n cm <strong>sur</strong> le terrain, l’échelle de <strong>la</strong> carte est 1/n.Après agrandissement, 2 cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> carte représentent toujours n cm <strong>sur</strong> le terrain, ainsi l’échelle de <strong>la</strong> nouvellecarte est 2/n. On ne divise pas par deux l’échelle de <strong>la</strong> carte, on <strong>la</strong> multiplie par deux.11. FAUX. Quand on triple les dimensions d’un rectangle, sa longueur L est multipliée par 3 et sa <strong>la</strong>rgeur l aussi.L’aire du rectangle agrandi est donc 3Lx3l = 9xLxl. Elle est donc 9 fois plus grande que l’aire du rectangle initial.Exercice 21. Pour résoudre ce problème, bien que <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre 8 et 24 soit simple à mettre en évidence, il est plus difficilede <strong>la</strong> mettre en mots pace que ce sont <strong>des</strong> me<strong>sur</strong>es de grandeurs différentes. Il est plus facile de mettre en mots <strong>la</strong>re<strong>la</strong>tion entre 8 et 32 qui sont <strong>des</strong> me<strong>sur</strong>es d’une même grandeur : une barre 4 fois plus longue pèse 4 fois pluslourd. La barre de 32 m pèsera donc 4x24 kg = 96 kg. Ici on <strong>la</strong> propriété de linéarité re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> multiplication.2. Pour résoudre ce problème, on n’utilise plus les propriétés de linéarité entre 4 et 7, puisque <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre 4 et7 n’est pas facile à mettre en évidence. Mais cette fois on procède en calcu<strong>la</strong>nt combien pèse une barre de 1 m delongueur. Cette dernière pèse quatre fois moins lourd qu’une barre de 4 m, soit 16 kg : 4 = 4 kg.Une barre de 7 m de long pèsera donc 7 fois plus qu’une barre de 1 m de long, soit 7x4 kg = 28 kg.Ce cas particulier où l’on doit passer par l’unité illustre <strong>la</strong> règle de trois.On aurait pu aussi utiliser <strong>la</strong> procédure s’appuyant <strong>sur</strong> l’écriture <strong>des</strong> égalités de quotient, issue de <strong>la</strong> définition <strong>des</strong>4 7suites proportionnelles : = qui est équivalente au « produit en croix » 4x ? = 16x7 et qui permet de dire que <strong>la</strong>16 ?masse de <strong>la</strong> barre de 7 m est égale en m à (16x7) :4 soit 28kg.On aurait aussi pu utiliser le coefficient de proportionnalité : 4 kg/m (Re<strong>la</strong>tion entre 4 et 16 : une barre de 4 m pèse16 kg, une barre de 7 m pèse 7 m x 4 kg/m = 28 kg.3. Dans le cas du problème du mé<strong>la</strong>nge de café les deux grandeurs en jeu sont de même nature et de ce fait, lecoefficient de proportionnalité est facile à expliciter : le mé<strong>la</strong>nge contient 3 fois plus d’Arabica que de Robusta.Dans ce cas pour 32kg de Robusta, il faudra mettre trois fois plus d’Arabica soit 3 x 32 kg = 96 kg.Mais il est aussi possible d’utiliser un autre raisonnement basé <strong>sur</strong> les propriétés de linéarité : si on met 4 fois plusde Robusta, pour avoir le même mé<strong>la</strong>nge, on doit mettre 4 fois plus d’Arabica, soit 4x 24 kg d’Arabica.4. La re<strong>la</strong>tion entre 8 et 32 est simple à mettre en évidence et dans ce cas, on utilisera les propriétés de linéaritére<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> multiplication : un mé<strong>la</strong>nge qui contient 4 fois plus de Robusta doit contenir 4 fois plus d’Arabica. Doncpour 32 kg de Robusta, il faudra mettre 4x13 kg = 52 kg d’Arabica.5. Cette fois c’est <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre 57 et 19 qui est facile à mettre en évidence (57 = 3x19) et pour résoudre leproblème, on utilisera le coefficient de proportionnalité : le mé<strong>la</strong>nge de café contient 3 fois plus d’Arabica que deRobusta. Avec 25 kg de Robusta, il faut donc mettre 3x25 kg d’Arabica.Exercice 3Il s’agit d’un problème de comparaison.On va ramener les recettes à <strong>la</strong> même quantité de sachets de thé soit 12. Il faut donc multiplier toutes les quantitéspar 4 pour recette A et par 3 pour <strong>la</strong> recette B.Recette A : 12 sachets de thé, 6L d’eau et 24 cuillérées à soupe de sucre.Recette B : 12 sachets de thé, 6L d’eau et 21 cuillérées à soupe de sucre.On en déduit que c’est avec <strong>la</strong> recette A que le thé est le plus sucré.Exercice 41. C’est un problème de proportionnalité double : une grandeur varie (ici le nombre de pains) proportionnellement àdeux variables indépendantes (le nombre de bou<strong>la</strong>ngers et <strong>la</strong> durée). On traite le problème en fixant une donnée(ici le temps) et en travail<strong>la</strong>nt <strong>sur</strong> les deux autresSi 4 bou<strong>la</strong>ngers font 4 pains en 4 minutes, 12 (12 = 3x4) bou<strong>la</strong>ngers font 3 fois plus de pains pendant <strong>la</strong> mêmedurée soit 12 pains en 4 minutes.Puis on fait varier <strong>la</strong> troisième donnée :Comme 12 min = 3 x 4 min, 12 bou<strong>la</strong>ngers font 3 fois plus de pain soit 3x 12 = 36 pains durant une durée trois foisplus longue : 12 minutes.On utilise <strong>la</strong> propriété de linéarité re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> multiplication.2. C’est un problème de proportionnalité composée : une grandeur (ici le poids de pain) varie proportionnellementà une autre grandeur (le poids de farine) qui elle-même varie proportionnellement à une troisième grandeur (ici lepoids de blé).Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 20102


Pour résoudre ce problème, on traite successivement deux problèmes de proportionnalité :Pour obtenir 30 kg de pain, il faut 25 kg de farine. Comme 450 kg = 15x30 kg, pour obtenir 15 fois plus de pain, ilfaudra 15 fois plus de farine, soit 15x25 kg de farine soit 375 kg de farine.Pour obtenir 75 kg de farine, il faut 100 kg de blé. Comme 375 kg = 5x75 kg, pour obtenir 5 fois plus de farine, ilfaudra 5 fois plus de blé soit 500 kg. Il faut donc 500 kg de blé pour obtenir 450 kg de pain.Exercice 5Le premier raisonnement est erroné : <strong>la</strong> photo obtenue est plus grande mais elle va être déformée puisque lerapport entre les deux dimensions du rectangle n’est pas conservé : 46 n’est pas égal à 911En géométrie, « agrandir », ce n’est pas « ajouter ». « Agrandir » impose de respecter les formes et donc lesproportions entre les longueurs <strong>des</strong> éléments composant <strong>la</strong> figure initiale et <strong>la</strong> figure agrandie.Le second raisonnement est correct et se base <strong>sur</strong> l’utilisation <strong>des</strong> propriétés de linéarité.On aurait pu utiliser le produit en croix pour trouver <strong>la</strong> longueur de l’agrandissement ou encore le coefficient deproportionnalité 49 .On pourrait aussi utiliser les raisonnements suivants :Construire un rectangle ABCD de dimensions 4 cm et 6 cm. Puis, p<strong>la</strong>cer le point A’ <strong>sur</strong> <strong>la</strong> demi-droite [DA) situé à9 cm du point D. On trace <strong>la</strong> droite parallèle à (AB) passant par A’. Elle coupe (DB) en B’. On trace <strong>la</strong> droiteparallèle à (AD) passant par B’. Elle coupe <strong>la</strong> droite (DC) en C’.D’après le théorème de Thalès appliqué aux triangles DAB et DA’B’ :DA' A' B'=DA ABDA' 9Comme = , on en déduit queDA 4A' B'AB9=4et comme AB = 6 cm, A’B’ =9x6cm = 13,5 cm4A’B’ABDCExercice 61. Carte à l’échelle 1/25 000 : 1 cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> carte représente 25 000 cm dans <strong>la</strong> réalité soit 250 m.Carte à l’échelle 1/100 000 : 1 cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> carte représente 100 000 cm dans <strong>la</strong> réalité soit 1000 m.C’est donc <strong>sur</strong> <strong>la</strong> carte à l’échelle 1/25 000 que l’on aura plus de détail.2. 30 cm <strong>sur</strong> une carte à l’échelle 1/25 000 représentent une distance 30 fois plus grande que 1 cm soit 30x250 msoit 7 500 m = 7,5 km. La promenade fera 7,5 km.C’Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 20103


3. Pour passer d’une carte au 1/25 000 à une carte au 1/40 000, il suffit de multiplier toutes les distances par 35/8.En effet, 1 cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> première carte représente 25 000 cm <strong>sur</strong> le terrain, et 25 000 cm <strong>sur</strong> le terrain sontreprésentés par 25 000 / 40 000 soit 5/8 de cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> seconde carte. 7 cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> première carte correspondra doncà 35/8 cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> seconde carte.Exercice 71. La vitesse en cm/s est <strong>la</strong> distance parcourue en cm en 1 seconde.2,8 : 7 = 0,4. Cet escargot avance à une vitesse de 0,4 cm/s.2. En une heure <strong>la</strong> balle parcourrait 249 400 m (1h = 3 600 s)3600x23,77t = = 0, 343 . La balle met environ 34 centièmes de seconde249400distance (en m)temps (en s)249 4003 60023,77t= 0,8 = 1-0,2 = 1- 20100 , il doit donc diminuer de 20%.3. 4 minutes représentent 240 secon<strong>des</strong> et 13 850 hL représentent 1 385 m 3 . (1L = 1dm 3 donc 1 000L = 1m 3 )1385 : 240 ≈ 5,77. Le débit de ce geyser est d’environ 5,77 m 3 /s.Exercice 81. Le nombre g de garçons est <strong>la</strong> somme du nombre <strong>des</strong> garçons demi-pensionnaires et du nombre <strong>des</strong> garçonsexternes. Soit :g = 78 + 35100 x g soit (1- 35100 ) x g = 7865100x g = 78 soit g = 78 x = 120.100 65Il y a 120 garçons dans l’établissement.2. Il y a (120 – 78 = 42) garçons externesIl y a (260 – 120 = 140) filles45Il y a 45% de filles externes soit x 140 = 63 filles externes100Il y a donc 140-63 = 77 filles demi-pensionnaires.Nombre de garçons Nombre de filles TotalNombre de demi-pensionnaires 78 77 155Nombre d’externes 42 63 105Total 120 140 2603. a) Le nombre d’externes est 105. Le nombre total d’élèves est 260. Ce nombre correspond à 100%.Le pourcentage d’élèves externes est donc égal à105 x 100 ≈ 40260Arrondi à l’unité près, le pourcentage <strong>des</strong> externes est 40%.b) Le nombre de garçons externes est 42 pour 260 élèves.42Le pourcentage de garçons externes est donc égal à x 100 ≈16.260Arrondi à l’unité près, le pourcentage <strong>des</strong> garçons externes est 16%.c) Le nombre d’élèves qui sont <strong>des</strong> garçons ou <strong>des</strong> externes est égal à (78 + 42 + 63 = 183).183Le pourcentage de ces élèves est égal à x 100 ≈ 70.260Arrondi à l’unité près, le pourcentage <strong>des</strong> élèves qui sont <strong>des</strong> garçons ou <strong>des</strong> externes est 70%.Exercice 91. Soit P le prix de l’article avant augmentation. Après augmentation de 25%, il devient 1,25 x P.Pour qu’il redevienne P, il faut diviser le prix augmenté par 1,25 = 125100100soit donc le multiplier par100125. Comme125Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 20104


2. Soit P le prix de l’article avant diminution. Après diminution de 25%, il devient 0,75x P. Pour qu’il redevienne P, ilfaut le diviser par 0,75= 3 4 soit le multiplier par 4 3 ce qui correspond à une augmentation de 1 3d’environ 33,3%.Exercice 101. Jean devait verser 60 000 €. Après <strong>la</strong> remise de 20%, il ne verse plus que :60 000 € - 60 000 € x 20 = 60 000 € x 0,8 = 48 000 €.100Pascal devait verser 43 200 € . Après <strong>la</strong> remise de 20%, il ne verse plus que :48 000 € - 48 000 € x 20 = 48 000 € x 0,8 = 34 560 €.100Sandrine devait verser 46 800 €. Après <strong>la</strong> remise de 20%, il ne verse plus que :46 800 € - 46 800 €x 20 = 46 800 € x 0,8 = 37 440 €.1002. Le prix du bateau est égal à 48 000 € + 34 560 € + 37 440 € = 120 000 €48000 6 2La part que doit payer Jean est égale à = = .120000 15 5Sa contribution au gardiennage est donc de 5000 € × 52 = 2000 €.soit en pourcentageLa part que doit payer Pascal est égale à34560 3456 144 = = .120000 12000 500144Sa contribution au gardiennage est donc de 5000 € × = 1440 € .50037440 3744 156La part que doit payer Sandrine est donc de = = .120000 12000 500156Sa contribution au gardiennage est donc de 5000 € × = 1560 €.500Exercice 111. Soit y le montant de l’achat du lot d’ordinateurs :Le reste s’écrit alors y – ( 3y + 4y )Le bénéfice résultant <strong>des</strong> ventes peut s’écrire alors de <strong>la</strong> façon suivante :y 20 y 16 y y 7x + x - [y – ( + )] x3 100 4 100 3 4 100Ce qui fait :20 16 5y7 80 48 35 93 y + y - x = y + y - y = y300 400 12 100 1200 1200 1200 120093 93 1 1Or = x = 7, 75 x 1200 12 100 100Ce qui permet d’écrire que le bénéfice, en pourcentage, du montant de l’achat est 7,75 % (de y)2. Ce bénéfice est de 2976 €.Le montant de l’achat du lot d’ordinateurs y peut alors se calculer :932976 = y 12002976 x 1200 = 93 yD’où y = 38400 €.Le montant <strong>des</strong> achats était de 38 400 €Exercice 12501. Dominique gagne 50% de plus que C<strong>la</strong>ude, ce qui se traduit par : x = y + y = 1, 5 y.10012,5Le sa<strong>la</strong>ire de C<strong>la</strong>ude a été augmenté de 12,5 %, il devient donc y + y = 1,125 y100Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 20105


50Le sa<strong>la</strong>ire de Dominique a été augmenté de 5%, il devient donc x + x = 1,05 x.100Le sa<strong>la</strong>ire initial de C<strong>la</strong>ude était de 1800 €. Il devient 1,125 x 1800 €.soit 2025 €.Le sa<strong>la</strong>ire initial de Dominique était de 1,5 x 1800 €, soit 2700 €.Son nouveau sa<strong>la</strong>ire est donc de 1,05 x 2700 €soit 2835 €.Le nouveau revenu mensuel du couple est de 2025 € + 2835 € = 4860 €.2. Le nouveau revenu mensuel du couple est 1,05x + 1,125 y = 1,05 x 1,5 y + 1,125y = 1,575y + 1,125y = 2,7y3. Le revenu mensuel du couple avant augmentation est de 1800 € + 2700 € = 4500 €.Après augmentation il est de 4860 €.L’augmentation de sa<strong>la</strong>ire est donc de 360 €.360 8En proportion du sa<strong>la</strong>ire initial, elle représente : = soit 8%.4500 1004. Si on considère que Dominique gagne toujours 50% de plus que C<strong>la</strong>ude, soit que x = 1,5y, le revenu du coupleavant augmentation est x + y = 2,5y.Après augmentation, il est de 2,7y.Calculons le rapport entre le revenu après augmentation et le revenu avant augmentation :Ce rapport est indépendant de y et correspond à une augmentation de 8% du revenu initial.2,7y=2,5y2 ,7 =1,08.2,5Exercice 131) Soient M, T, et S les valeurs respectives de <strong>la</strong> maison, du terrain et de <strong>la</strong> somme d’argent.La valeur du terrain représente 80% de celle de <strong>la</strong> maison : T=0,8MA eux deux, le terrain et <strong>la</strong> maison représentent une fois et demie <strong>la</strong> somme d’argent en dépôt à <strong>la</strong> banque :M + T = 1,5SEt M + T + S = 210 000.⎧T = 0,8MOn doit donc résoudre le système suivant : ⎨ M +T = 1,5S⎩ M + S + T = 210000T = 0,8M0,8M + M = 1,5SM + T + S = 210000soitT = 0,8M1,8M = 1,5S soitM + T + S = 210000T = 0,8M1,8M = S1,51,8M + 0,8M + M = 2100001,5doncT = 0,8M6M = S54M + M +56M = 2100005d’oùT = 0,8M6M = S53M = 210000d’oùT = 0,8MM + T = 1,5SM = 70000et enfinT = 56000S = 84000M = 700002) Un testament stipule que cet héritage doit être entièrement réparti entre trois personnes A, B et C, proportionnellementau nombre de parts qui leur sont respectivement attribuées : 28 ; 24 et 18.Soient A, B, et C les parts de chacun :Donc en tenant compte de <strong>la</strong> linéarité additive de <strong>la</strong> proportionnalité, on peut écrire :A B C A + B + C= = = or A + B + C =210 00028 24 18 70Donc A=210000x28=84 000 ; B =70210000x2472 000 ; C=70210000x18=54 000703) puisque :T = 56000S = 84000M = 70000,Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 20106


Synthèse <strong>des</strong> connaissances <strong>sur</strong> <strong>la</strong> proportionnalitéA) Quelques définitions :Le terme proportion désigne un concept mathématique qui appartient à l’héritage grec. Une proportion estl’égalité de deux rapports entre <strong>des</strong> grandeurs homogènes. Une proportion est donc constituée de quatre termes :a, b, c, d tels que a = c ; b et c sont les moyens termes ; a et d sont les termes extrêmes.b dLe théorème le plus connu à propos de proportion peut s’exprimer ainsi :dans toute proportion, le produit <strong>des</strong> extrêmes est égal au produit <strong>des</strong> moyens.si a = c alors ad = bcb dPour démontrer ce théorème, il suffit de réduire au même dénominateur bd les deux rapports.- Transformations d’une proportion(1)a c =b d⇔a + b c + d=b d(2)a c =b d⇔a c a + c = =b d b + dDémonstration de (1) : a = cb d⇔ ad = bc ⇔ ad + bd = bd + bcd (a + b) = b (b + c) ⇔a + b d + c=b dDémonstration de (2) : ba = dc⇔a b=c d⇔a + c b + d=c d⇔a + c c=b + d d- Lorsque deux grandeurs sont proportionnelles, si l’une devient 2, 3, 4, … fois plus grande ou plus petite, l’autredevient 2, 3, 4, … fois plus grande ou plus petite.- Deux suites de nombres (a, b, c, d, …, n) et (a’, b’, c’, d’, …, n’) sont proportionnelles s’il existe un nombre k telque :a c na’ = k.a ; b’ = k.b ; c’ = k.c ; … , n’ = k.n, autrement dit si = = = ..... = = ka' bb' c' n'k est appelé coefficient de proportionnalité : k peut être un nombre entier, décimal, rationnel ou réelAutrement dit, il existe une fonction linéaire f(x) = k.x telle que <strong>la</strong> deuxième suite soit l’image de <strong>la</strong> première suitepar cette fonction. Dans un système d’axes gradués régulièrement à partir de 0, l’ensemble <strong>des</strong> points dont lescoordonnées sont les couples (a, a’), (b, b’)....(n,n’) appartiennent à une droite passant par l’origine. Le nombre kest <strong>la</strong> pente de <strong>la</strong> droite.- Lorsque deux suites sont proportionnelles, si les nombres de <strong>la</strong> première suite augmentent régulièrement de a,les nombres correspondants de <strong>la</strong> seconde suite augmentent régulièrement de k.a, k étant le coefficient deproportionnalité.Propriétés de linéaritéSoit une fonction de <strong>la</strong> forme x ------> f(x) = k x définie dans l’ensemble <strong>des</strong> nombres réels R.pour tout a et b de R : f( a + b) = f(a) + f(b): f( p x .a) = p x f(a)Si deux suites de nombres (a, b, c, d, …, n) et (a’, b’, c’, d’, …, n’) sont proportionnelles, si a + b = c, alors a’ + b’ =c’ et si a = q x d alors a’ = q x d’.Ces propriétés de linéarité sont caractéristiques de <strong>la</strong> proportionnalité autrement dit deux suites de nombres quivérifient ces propriétés pour tous les nombres sont deux suites proportionnelles.Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 20108


B) Les différents problèmes qui relèvent de <strong>la</strong> proportionnalité et les procédures qu’il est possibled’utiliser pour les résoudrea) Les problèmes qui relèvent de <strong>la</strong> recherche d’une quatrième proportionnelleDans ce type de problème, trois nombres sont connus et il s’agit de déterminer le quatrième :Dans le cas où aucun <strong>des</strong> trois nombres n’est égal à 1, on a affaire à <strong>des</strong> problèmes de proportionnalité simple :Ex : 4 calendriers coûtent 10 euros. Combien coûtent 14 calendriers ?Pour faire un mé<strong>la</strong>nge de café, il faut mettre 8 kg de Robusta avec 24 kg d’Arabica. Quelle quantitéd’Arabica faut-il mettre avec 32 kg de Robusta ?Pour résoudre ces problèmes de proportionnalité, plusieurs procédures sont possibles :- L’utilisation <strong>des</strong> propriétés de linéarité :On met en évidence les re<strong>la</strong>tions qui lient les informations concernant <strong>la</strong> même grandeur et on les transpose <strong>sur</strong>les informations correspondantes de l’autre grandeur.4 calendriers coûtent 10 euros2 calendriers coûtent 2 fois moins : 5euros14 calendriers coûtent 7 fois plus : 35 eurosou4 calendriers coûtent 10 euros2 calendriers coûtent 2 fois moins : 5 euros10 calendriers coûtent 5 fois plus : 25 euros14 calendriers coûtent comme 10 calendriers plus 4 calendriers25 euros + 10 euros = 35 euros.Parmi ce type de procédure, on peut isoler celle qui utilise le passage à l’unité :4 calendriers coûtent 10 euros, donc un calendrier coûte 4 fois moins : 10 euros / 4 = 2,5 euros et 14 calendrierscoûtent 14 fois plus : 14 x 10 euros/4 = 35 euros. On retrouve alors <strong>la</strong> fameuse règle de trois.- L’utilisation du coefficient de proportionnalitéOn met en évidence <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion qui permet de passer d’une grandeur à l’autre :Nombre de calendriersPrix <strong>des</strong> calendriers en euro4 10x 2,514 ?Le coefficient de proportionnalité est 2,5. Dans le cas du problème <strong>des</strong> calendriers, il est dimensionné : 2,5 euros /calendrier.Dans le cas du problème du mé<strong>la</strong>nge de café les deux grandeurs en jeu sont de même nature et de ce fait, lecoefficient est plus facile à expliciter : le mé<strong>la</strong>nge contient 3 fois plus d’Arabica que de Robusta. Dans ce cas pour32kg de Robusta, il faudra mettre trois fois plus d’Arabica soit :3 x 32 kg = 96 kg.Remarque : les procédures de résolution dépendent <strong>des</strong> nombres et <strong>des</strong> grandeurs en jeuEx1 : Pour faire un mé<strong>la</strong>nge de café, il faut mettre 8 kg de Robusta avec 13 kg d’Arabica. Quelle quantitéd’Arabica faut-il mettre avec 32 kg de Robusta ?La re<strong>la</strong>tion entre 8 et 32 est simple à mettre en évidence et dans ce cas, on utilisera les propriétés de linéarité : unmé<strong>la</strong>nge qui contient 4 fois plus de Robusta doit contenir 4 fois plus d’Arabica.Ex2 : Pour faire un mé<strong>la</strong>nge de café, il faut mettre 19 kg de Robusta avec 57 kg d’Arabica. Quelle quantitéd’Arabica faut-il mettre avec 24 kg de Robusta ?Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 20109


Cette fois c’est <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre 19 et 57 qui est facile à mettre en évidence (57 = 3x19) et on utilisera le coefficientde proportionnalité : le mé<strong>la</strong>nge de café contient 3 fois plus d’Arabica que de Robusta.Ex3 : Une barre de métal de 8 mètre pèse 24 kg. Combien pèsera une barre identique de 32 mètres ?Pour résoudre ce problème, bien que <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre 8 et 24 soit simple à mettre en évidence, il est plus difficilede <strong>la</strong> mettre en mots pace que ce sont <strong>des</strong> me<strong>sur</strong>es de grandeurs différentes. Il est plus facile de mettre en mots <strong>la</strong>re<strong>la</strong>tion entre 8 et 32 qui sont <strong>des</strong> me<strong>sur</strong>es d’une même grandeur : une barre 4 fois plus longue pèse 4 fois pluslourd.- L’utilisation de raisonnements basés <strong>sur</strong> les égalités de rapports :L’égalité entre rapports <strong>des</strong> informations concernant les mêmes grandeurs :Ex pour le problème <strong>des</strong> calendriers : 14 4 = ?10L’égalité entre rapports <strong>des</strong> informations concernant les deux grandeurs en jeu :Ex pour le problème <strong>des</strong> calendriers : 10 4 = ?14On retrouve ici les procédures s’appuyant <strong>sur</strong> le fameux produit en croix.b) Les problèmes dans lesquels plusieurs nombres apparaissent :Ex : 10 cahiers coûtent 8 euros. Combien coûtent 20 cahiers, 25 cahiers, 50 cahiers, 75 cahiers ? 150 cahiers ?Pour résoudre ce type de problème ,on peut utiliser l’un <strong>des</strong> les deux types de procédure précédente, mais aussiune représentation graphique qui s’appuie <strong>sur</strong> le fait, que dans les situations de proportionnalité, les pointsreprésentant les couples de nombres associés sont alignés avec l’origine. Ce type de procédure n’est pas pertinentdans <strong>la</strong> résolution <strong>des</strong> problèmes précédents dans <strong>la</strong> me<strong>sur</strong>e où seulement 4 nombres sont en jeu.c) Les problèmes de comparaisonDeux grandeurs sont en présence mais impliquées dans deux situations. On a quatre données, deux pour chaquesituation. La question porte <strong>sur</strong> <strong>la</strong> comparaison <strong>des</strong> deux situations.Ex1 : Dans un récipient A, on a mis 4 verres de <strong>la</strong>it et 2 cuillères de choco<strong>la</strong>t.Dans un récipient B, on a mis 12 verres de <strong>la</strong>it et 4 cuillères de choco<strong>la</strong>t.Quel est le récipient qui contient le mé<strong>la</strong>nge le plus choco<strong>la</strong>té ?Pour résoudre ce problème, il est possible :• de s’appuyer <strong>sur</strong> le fait que dans le mé<strong>la</strong>nge A, <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion qui lie le nombre de verres de <strong>la</strong>it et le nombrede cuillers de choco<strong>la</strong>t est simple à mettre en évidence : le nombre de verres de <strong>la</strong>it est le double dunombre de cuillers de choco<strong>la</strong>t. Si cette proportion était <strong>la</strong> même pour le mé<strong>la</strong>nge B, il faudrait 6 cuillers dechoco<strong>la</strong>t. Il y en a plus et on en déduit donc que le mé<strong>la</strong>nge B est moins choco<strong>la</strong>té.• de s’appuyer <strong>sur</strong> le fait que dans le mé<strong>la</strong>nge B, <strong>la</strong> quantité de <strong>la</strong>it est trois fois plus grande que dans lemé<strong>la</strong>nge A et que <strong>la</strong> quantité de choco<strong>la</strong>t est seulement 2 fois plus grande que dans le mé<strong>la</strong>nge A. Lemé<strong>la</strong>nge B est donc moins choco<strong>la</strong>té.• de ramener hypothétiquement les deux mé<strong>la</strong>nges à <strong>la</strong> même contenance et de comparer <strong>la</strong> quantité dechoco<strong>la</strong>t correspondante : si on met 12 verres de <strong>la</strong>it dans <strong>la</strong> bouteille A, il faut mettre 6 cuillères ;4 12• de comparer les rapports de comparer les rapports et . 2 4d) Des problèmes de proportionnalité double :Ce sont <strong>des</strong> problèmes dans lesquels une grandeur varie proportionnellement à deux variables indépendantes.Ex : 4 bou<strong>la</strong>ngers font 4 pains en 4 minutes. Combien de pains font 12 bou<strong>la</strong>ngers en 12 minutes ?On traite le problème en fixant une donnée et en travail<strong>la</strong>nt <strong>sur</strong> les deux autres, puis on continue en faisant varier<strong>la</strong> troisième donnée.e) Les problèmes de proportionnalité composée :Ce sont <strong>des</strong> problèmes dans lesquels une grandeur varie proportionnellement à une grandeur qui elle même varieproportionnellement à une troisième :Ex : Avec 100 kg de blé, on obtient 75 kg de farine. Avec 25 kg de farine, on obtient 30 kg de pain. Quelle est <strong>la</strong>masse nécessaire de blé pour obtenir 450 kg de pain ?Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 201010


Pour le résoudre, on traite alors successivement deux problèmes de proportionnalité.d) Les problèmes de pourcentage et d’échelleLes problèmes de pourcentage, d’échelle, sont <strong>des</strong> problèmes qui relèvent de <strong>la</strong> proportionnalité.Dans les problèmes de pourcentage, une <strong>des</strong> valeurs de <strong>la</strong> proportion est égale à 100.Les problèmes de pourcentage sont de deux types :- les problèmes de comparaison : par exemple, pour comparer <strong>la</strong> répartition filles/garçons dans deux c<strong>la</strong>ssesdont le nombre d’élèves est différent, on se rapporte conventionnellement un nombre d’élèves communpour les deux c<strong>la</strong>sses : 100.- les problèmes d’augmentation ou de réduction.La notion d’échelle exprime <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de proportionnalité entre <strong>des</strong> distances repérées <strong>sur</strong> une carte et <strong>des</strong>distances réelles.Exemple : 1 cm <strong>sur</strong> <strong>la</strong> carte représente 2 km, soit 200 000 cm, dans <strong>la</strong> réalité. On dit que l’échelle est au 1/200000. Elle exprime le taux de réduction entre l’espace réel et l’espace de <strong>la</strong> représentation.Pour trouver <strong>la</strong> distance réelle entre deux villes A et B dont <strong>la</strong> distance <strong>sur</strong> <strong>la</strong> carte est 12 cm, on peut faire leschéma suivant :Distance <strong>sur</strong> <strong>la</strong> cartedistance dans <strong>la</strong> réalité1 cm 200 00012 cm ?200 000 est le coefficient de proportionnalité. Pour obtenir <strong>la</strong> distance réelle entre A et B, on multiplie 12 cm par200 000.En géométrie, le théorème de Thalès exprime les re<strong>la</strong>tions de proportionnalité existant entre les longueurs <strong>des</strong>éléments d’une figure et celles de son image dans un agrandissement ou une réduction. Les problèmesd’agrandissement de réduction dans le cadre de <strong>la</strong> géométrie relève donc de <strong>la</strong> proportionnalité.Muriel Fénichel et Marie-Sophie MazollierSeptembre 201011

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