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Interventions orthopédagogiques sous l'angle du contrat ... - acelf

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<strong>Interventions</strong> orthopédagogiques <strong>sous</strong> l’angle <strong>du</strong> <strong>contrat</strong> didactique14. [ ... ]15. L’intervenante présente les consignes relatives à l’étape <strong>du</strong> détective et ajoute :Comme ça, en faisant tout ça, tu vas être certaine d’avoir tous les bons indicespour pouvoir résoudre ton problème.16. [ ... ]17. I:[ ... ] On va l’appliquer à des problèmes.18. E:On n’a jamais fait ça.19. I:Non. Tu vas voir, tu vas pouvoir le faire. Tu vas voir, ça va bien aller. Mais c’estun peu qu’est-ce que je te disais de faire. Des fois, je te disais, bon, entoure lesmots importants, relis ta question, relis ton problème, pourquoi. C’est juste quelà, je te donne les étapes à suivre au lieu de te poser des questions pour qu’unmoment donné tu puisses faire le problème de A à Z sans que je pose aucunequestion.20. E:OK. Ça va être facile.21. I : C’est parce que je veux aussi que tu en arrives à te poser des questions.Pourquoi je fais ça? Est-ce que c’est bien ça? Est-ce que c’est bien ce qu’il medemande, ce que je suis en train de faire? OK?22. [ ... ]Lors des deux rencontres suivantes, l’intervenante présentera les deux autresétapes et les appliquera à des problèmes. Elle insistera pour faire ces étapes dansl’ordre. L’étape <strong>du</strong> menuisier consistera à poser l’opération et celle <strong>du</strong> vérificateur àvérifier avec la calculatrice la réponse de l’opération. Jamais l’intervenante n’amènel’enfant à répondre à sa question : pourquoi « de plus » se tra<strong>du</strong>it tantôt par une<strong>sous</strong>traction tantôt par une addition? Nous assistons à ce que Brousseau appelle unglissement métacognitif.Résultat 5 :Au lieu de travailler sur les difficultés à tra<strong>du</strong>ire en opération lesrelations mathématiques <strong>du</strong> problème, l’intervenante donneune méthode pour organiser le raisonnement.Ainsi,le développement de l’autonomie passe par une démarche que l’élèvepourra suivre même quand l’intervenante ne sera pas là. La suite montre l’échec del’intervention.Une impasse ou un questionnement sans réponse!L’analyse des verbatims des rencontres subséquentes à l’intro<strong>du</strong>ction de ladémarche montre que celle-ci n’a pas permis d’évolution. Un problème semblable àcelui des crayons 10 , présenté à trois reprises, une première fois avant l’intro<strong>du</strong>ctionde la démarche, une deuxième fois au moment de l’intro<strong>du</strong>ction de la 2 e étape dela démarche et une troisième fois après la démarche, n’est toujours pas résolula troisième fois. Le choix de l’opération restera problématique jusqu’à la fin. La10. Voici le problème : Marie possède 160 timbres. Tom en possède 85. Combien Marie possède-t-elle de timbresde plus que Tom?volume XXXI, automne 2003117www.<strong>acelf</strong>.ca

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