IV.LES NOTIONS CLESUrbanisation : « Désigne à la fois l’accroissement du nombre et de la taille des villes etl’augmentation continue du pourcentage d’urbains dans la population totale 1 ».Ségrégation : « L’inégale répartition des hommes dans l’espace urbain a conduit à élaborer leconcept de ségrégation, qui évoque, sur le mode implicite de la dénonciation, à la fois laséparation physique et la mise à distance sociale […]. La principale mesure en est l’indice dedissimilarité. L’équité est définie comme la répartition d’un groupe dans chaque quartier – outout autre unité spatiale – proportionnellement à sa représentation statistique globale [parexemple, s’il y a 20% d’ouvriers dans l’ensemble de la ville, dans une situation d’équité onaurait 20% d’ouvriers dans chaque quartier]. L’indice de dissimilarité indique le nombre depersonnes qui devraient changer de résidence pour que l’équité soit respectée 2 ».Rénovation : « Au sens strict, il y a rénovation quand un nouveau bâti est édifié en lieu etplace de celui qui lui préexistait. Elle peut porter ponctuellement sur un immeuble, ou toucherau contraire un large périmètre. Toute opération d’une certaine envergure impliquel’intervention des pouvoirs publics, et notamment de la municipalité : définition despérimètres concernés et des principes directeurs de la rénovation, agrément des opérateursprivés, publics ou semi-publics qui la mettent en œuvre, aménagement des infrastructures,procédures d’expulsion et de relogement, etc. 3 »Réhabilitation : « Techniquement, la réhabilitation peut se définir comme une améliorationsignificative de l’état d’un logement ou d’un immeuble. L’intervention sur le cadre bâti estdonc beaucoup moins radicale que dans le cas de la rénovation, puisqu’elle consiste àaménager l’existant, et non à le remplacer par de nouvelles constructions. Parfois, cesopérations de réhabilitation résultent de la seule initiative des propriétaires (occupants oubailleurs). Toutefois, elles se sont souvent développées depuis la fin des années 70 dans lecadre de procédures publiques définissant un périmètre d’intervention et des moyens d’actionspécifiques 4 ».1 ALPE, Y., LAMBERT, J.-R., BEITONE, A., DOLLO, C., et PARAYRE, S. (2007). Lexique de sociologie,Paris: Dalloz, p.318.2 BOUDON, R., BESNARD, P., CHERKAOUI, M., et LÉCUYER, B.-P.(dir.) (2005). Dictionnaire desociologie, Paris: Larousse, article « Ségrégation », p.213.3 GRAFMEYER, Y. (1994). <strong>Socio</strong>logie <strong>urbaine</strong>, Paris: Nathan, p.111.4 Ibid., p.113-114.4
V. ANNEXESAnnexe 1 : L’écologie <strong>urbaine</strong>1.1. La démarche d’écologie <strong>urbaine</strong> selon Robert ParkPARK, R. (1984 [1925]). "La ville. Propositions de recherche le comportement humain enmilieu urbain." p. 83-130 in L'école de Chicago. Naissance de l'écologie <strong>urbaine</strong>, sdGRAFMEYER, Y. et JOSEPH, I. Paris: Aubier, p.83-84.1.2. La croissance de la ville : le modèle concentrique d’E.BurgessBURGESS, E.W. (1984 [1925]). "La croissance de la ville. Introduction à un projet derecherche." p. 131-147 in L'Ecole de Chicago. Naissance de l'écologie <strong>urbaine</strong>, sdGRAFMEYER, Y. et JOSEPH, I. Paris: Aubier.5