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Aide-mémoire Observation - Melissa - ENS Cachan

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Anne Revillard<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong> – Département de sciences socialesMéthodes qualitatives en sciences sociales (L3)2006-2007 (<strong>Observation</strong>s sur le thème du marché)<strong>Aide</strong>-mémoire : l'observationBilan des choix méthodologiques à effectuer dans le travail d’observation :1. La construction de l'objet2. La délimitation spatiale et temporelle du terrain3. Le choix du mode d'observation, de votre statut d'observateur.4. La collecte d’informations5. L’élaboration de la grille d'observation(Cette liste ne correspond pas à un ordre chronologique)Vous pouvez commencer à réfléchir à ces différentes questions avant votre entrée sur leterrain, mais vos choix se préciseront en général à l’issue des quelques premières séancesd’observation. En effet, c’est toujours dans un va-et-vient avec le travail sur le terrain que seprécisent les choix méthodologiques, en lien avec l’évolution du questionnement théorique.Il est important de vous poser ces différentes questions aux différentes étapes de votre travailde terrain, et de noter par écrit les réponses que vous y apportez (avant l’entrée sur leterrain, à l’issue de la prise de contact, de la première séance d’observation, de quelquesséances, puis a posteriori). Vous devrez restituer dans votre compte-rendu non seulementvos choix méthodologiques, en les expliquant, mais aussi leur évolution au fil du travail deterrain et les raisons de cette évolution.1. La construction de l’objetLa construction de l’objet correspond à un travail théorique, mais elle se fait en lien étroitavec les autres choix méthodologiques (qu’elle va orienter, mais qui peuvent aussiinversement la contraindre : il sera important de noter ces interactions).Rappel sur la construction de l’objet : « Un objet de recherche, si partiel et parcellaire soit-il,ne peut être défini et construit qu’en fonction d’une problématique théorique permettant desoumettre à une interrogation systématique les aspects de la réalité mis en relation par laquestion qui leur est posée ».P. Bourdieu, J.-C. Chamboredon et J.-C. Passeron (1968), Le métier de sociologue, Paris:Mouton, p.54.1


En d’autres termes, construire son objet de recherche, c’est identifier la question, ou laproblématique, à partir de laquelle on va interroger son terrain.Dans certains cas, on a cette question dès le début de la recherche, avant même d’être allésur le terrain. Il faudra alors décider des différents choix méthodologiques en fonction de cetteproblématique (pour répondre à cette question, qu’est-ce que je dois observer sur monterrain ? Ce qui implique que je sois présent(e) à quels moments ? Que j’observe à partir dequel point de vue ? Quel rôle est-il préférable que je prenne dans la situation pour pouvoirrecueillir les informations et observations dont j’ai besoin ?).Attention : même si vous avez votre question dès le début de la recherche, il est important desituer cette question par rapport aux différents questionnements sociologiques possiblessur votre objet (en d’autres termes, par rapport aux différentes manières de le construiresociologiquement) : demandez-vous quelles autres questions vous auriez pu vous poser sur cetobjet, et quelle méthodologie aurait dû être mobilisée pour répondre à ces autres questions.C’est toujours une gymnastique utile, et je vous demanderai dans votre compte-rendu desituer votre choix de construction de l’objet par rapport aux différents questionnementspossibles sur votre objet.Le fait d’avoir une question préalable présente l’avantage de guider tôt les choixméthodologiques, mais il faudra tout de même veiller à garder une certaine ouvertured’esprit : une fois sur le terrain, ma question est-elle aussi pertinente que je le pensais ? Monterrain permet-il bien de répondre à cette question ? N’y a-t-il pas autre chose de plusintéressant sociologiquement qui se joue sur mon terrain ? Vous pourrez alors être amené(e) àredéfinir votre questionnement à l’issue des premières observations.Mais le plus souvent, on n’a pas de problématique précise dès le début de la recherche ;celle-ci émerge à l’issue des premières observations. On se donne au départ un objet auxcontours flous, défini sur une base assez empirique : Exemple : on choisit d'étudier tel marchéalimentaire.Dans ce cas, il va falloir se poser des questions de façon systématiques pour amorcer le travailde construction de l’objet, qui se fera dans un va-et-vient avec le terrain :• Expliciter la fonction officielle de cet objet, éventuellement sonfonctionnement/organisation officiels si on les connaît.• Expliciter ce que l’on « s’attend » à trouver (ce qui ne correspond pasnécessairement déjà à la fonction officielle de l'objet; ce que l'on "s'attend à trouver" àpartir de la littérature sociologique, mais aussi à partir de représentations communes) ;éventuellement : conviction particulière par rapport à cet objet, rapport aux valeurs...• Réfléchir aux différentes questions sociologiques que l’on pourrait se poser sur cetobjet.• Ensuite, à l’issue des premières observations, vous verrez si de nouvelles questionsémergent ;• Au bout des deux ou trois premières séances d’observation, il vous faudra choisir(même de façon un peu arbitraire) une question parmi toutes les questions possiblesque vous aurez identifiées, et redéfinir votre grille d’observation afin de répondre àcette question. Cette démarche est essentielle, car vous ne pouvez pas toutobserver. Si lors des premières séances d’observation, vous devez garder le maximumde curiosité, d’ouverture d’esprit, et observer partout, il faudra ensuite recentrer votrequestionnement.2


Remarque : quelles que soient les modalités de construction de l’objet, il sera important deles expliciter dans votre compte-rendu : comment vous avez choisi votre objet, commentvous l’avez construit (et est-ce que cette construction a évolué au fil de votre travail ?).2. La délimitation spatiale et temporelle du terrainÀ expliciter : le choix initial du terrain : a-t-on choisi le terrain en fonction de l'objet, oul'objet en fonction du terrain ? C'est-à-dire : à partir du thème général « marchés surplaces », est-ce qu'on s’est dit : « ça tombe bien, il y a tel marché à côté de chez moi », ou : «je m'intéresse aux situation de concurrence [le point de départ est alors théorique, on partd'une problématique], comment elles se caractérisent sur un marché alimentaire [objet] ; àpartir de là je cherche un terrain (tel marché alimentaire) ».Des questions à vous poser systématiquement sur la nature de votre terrain :• Est-ce un lieu privé, public, semi-public ?• Question de l'accessibilité ; quel est le degré d’accessibilité ? L'accès est-il immédiatou doit-il se négocier ? Préciser si l'accès au terrain passe par la médiation depersonnes en particulier. Lien avec la question de l'observation à découvert ouincognito, voir ci-dessous.A partir du choix initial du terrain (j’étudie tel marché alimentaire), il va falloir réfléchir à sadélimitation spatiale et temporelle plus précise.- La délimitation spatiale :C’est-à-dire : quelles sont les frontières spatiales de mon terrain d’observation, le terrain surlequel mon attention va se porter de façon systématique ?Cette délimitation doit se faire en lien avec le travail de construction de l’objet (pourrépondre à ma question, j’ai besoin d’observer tel endroit et non tel autre), mais elle va aussisouvent être contrainte par des conditions d’accessibilité.N’oubliez pas la possibilité de faire des comparaisons (même une comparaison à la marge,avec un terrain principal et un autre que vous utilisez comme point de comparaison). Pensez àexpliciter votre démarche comparative quand vous en avez une.- La délimitation temporelle du terrain : réfléchir à la temporalité del'enquêteCombien de séances d'observation prévoyez-vous ? Est-ce réaliste étant donné les délaisque vous avez dans le cadre du cours ?3


Quelle temporalité? Continue, discontinue? A heures fixes? En fonction d'événementsparticuliers? (justification théorique de ces stratégies : comparer des séquences comparables,ou saisir des processus dans leur déroulement continu).Faire un calendrier prévisionnel des observations.3) Le choix du mode d'observation, de votre statutd'observateur.Deux paramètres essentiels :- degré et modalités de participation- observation à découvert ou incognito• Le degré et les modalités de participationSur la question de la participation : va-t-on prendre un rôle déjà existant dans la situationétudiée (définition classique de l'observation participante) ? Ou se contenter d'une postured'observation plus en retrait?Remarque : il arrive souvent que la participation ne soit pas aussi nettement définie en termesde "rôle préexistant dans la situation" (rôles peu clair : cf foules, bandes..)Les paramètres du choix :- avez-vous une possibilité de participation? Selon quels rôles possibles ?- intérêt du point de vue de la relation enquêteur-enquêtés : dans quelle mesurela participation peut-elle faciliter votre acceptation par les enquêtés? Par le biais dela réciprocité (en prenant un rôle, vous rendez des services; signe d'ouverture)?parce que cela vous permet de vous "fondre dans le paysage"?- intérêt du point de vue scientifique : les connaissances qu'on va pouvoir acquérirpar ce biais : bien penser aux vecteurs possibles de cette connaissance : l'accès àdes observations auxquelles on n'aurait pas eu accès sans participation (voir,entendre, etc.), le fait de faire l'expérience personnelle de ce que vivent lesenquêtés (cf Wacquant, Sainsaulieu…). Le point essentiel est l'accès à un pointde vue d'observation. Sur ce point, bien réfléchir aux possibilités de mobilitéinduites par ce rôle : accès à des choses auxquelles on n’aurait pas accès en tantque simple observateur, mais aussi restriction de la mobilité : le rôle impose unpoint de vue. Pensez aussi à l’impact sur la possibilité de prise de note.- les risques respectifs de la participation et de la non participation : du côté dela participation, le risque de "virer indigène" (perdre toute distance, ne plus êtrecapable de mise en perspective et d'analyse); du côté de la non participation, lerisque d'ethnocentrisme (incapacité de comprendre, trop grande distance)Êtes-vous dans une situation d'observation participante rétrospective (vous allez en tantqu’observateur sur un terrain sur lequel vous êtes déjà, ou avez été, en tant que participant)?Bien réfléchir aux risques : les risques de "virer indigène" sont d'autant plus important qu'onest déjà indigène…Réfléchir aux avantages et aux inconvénients respectifs de la distance et de la proximité(participation).4


Les paramètres du choix :• observation à découvert ou incognito1. Lien avec la question de l'accès au terrain :1 er cas de figure : L'accès au terrain est-il impossible à découvert? Dans ce cas, êtes-vousobjectivement capable d'une observation incognito (ex. : le rôle impose d'être une femme etvous êtes un homme; d'être noir et vous êtes blanc)? Subjectivement? En avez-vous envie (il ya toujours d'autres terrains possibles)? Etes-vous moralement prêt à assumer une observationincognito (pensez notamment au moment de la rédaction)?2 ème cas de figure : A l'inverse, dans beaucoup de lieux, vous pourrez accéder sans qu'on vousdemande quoi que ce soit (vous étudiez un lieu public, un parc par ex.). Vous êtes doncincognito "par défaut", en quelque sorte. La question sera alors de savoir si vous allez quandmême vous présenter en tant que sociologue (et à qui?). On peut estimer que le caractèrepublic du lieu vous enlève tout souci déontologique; mais les lieux sont souvent moinsclairement caractérisés en termes de publicité. Le fait de faire une observation plus ciblée surun aspect de ces lieux pourra vous conduire à expliciter votre statut de sociologue (ex.l’observation d’un stand particulier sur un marché).3 ème cas de figure : L'entrée dans le lieu doit se négocier, elle impose une "présentation desoi", et dans ce cas vous devrez choisir un rôle (incognito ou à découvert) à mettre en avantdans cette présentation.2. La possibilité ou l'impossibilité matérielle de l'observation incognito (voir 1 er cas defigure de l'accès au terrain)3. Avantages et inconvénients des deux rôles du point de vue scientifique : voir le tableausynthétique d’Anne-Marie Arborio et Pierre Fournier :ARBORIO, A.-M. et FOURNIER, P. (1999). L'enquête et ses méthodes : l'observationdirecte, Paris: Nathan, p.29Adéquation desconstats à la réalitéordinaireCompréhension intimedes rôles sociauxAccès à desinformations parquestionsPossibilité de prise denotesStatut de l'observateurÀ découvert-ou en tout cas incertitude-car maintien d'une extériorité maisapparition possible d' « alliés »+mais sous contrôle+mais parfois soumission à accord, commepour les enregistrements audio, voireIncognito++mais risque de centrisme,d'adoption du point de vue desacteurs-mais possible avec du temps-sauf si le rôle prévoit l'utilisationde l'écriture5


Accès à la variété dessituations observablesautocensure par sens de la situation+mais sous réserve d'acceptation par lesenquêtés-mais sans réserve autre que lesréserves rencontrées par unacteur ordinaire de la situation4. vos propres convictions déontologiquesDans tous les cas, le choix de l'une ou l'autre posture devra être justifié en fonction de tous cesparamètres.Concrètement, dans la plupart des situations, on n'est pas à découvert pour tout le monde: il faudra préciser dans l'observation pour qui vous êtes « à découvert », et qui vousconsidère comme simple participant.Toujours en ce concerne le rôle adopté sur le terrain, réfléchir à la manière dont vous vousprésenterez :- physiquement : tenue vestimentaire...- votre statut (étudiant, <strong>ENS</strong> ?)- la façon de présenter votre recherche3. La collecte d’informationsQuelles sont vos moyens d'obtenir des informations préalables sur votre objet ? Réfléchir aux:• Sources documentaires• InformateursVeillez à continuer la collecte d’information (à côte de l’observation) une fois sur le terrain.4. L’élaboration de la grille d'observationVous pouvez commencer par faire une ou deux séances d'observation avec une grille trèsgénérale , par exemple 1 :• si on étudie un lieu : décrire l'environnement du lieu(exemple : le quartier; périphérie oucentre du quartier) ; est-ce un lieu ouvert, public ? l’entrée : libre ou privée ? Sinon, quelssont les conditions officielles d'entrée ? À quel usage ce lieu est-il dédié ? L'activité qu'ony observe correspond-elle à un usage ponctuel ou habituel de ce lieu ? Quelle est sonoccupation : est-il très peuplé ou peu (densité) ?• Inventaire des objets : à la fois ceux du décor, et noter aussi ceux qui sont mobilisés parles gens ; et quel usage en est fait ?• Les personnes : Combien de personnes sont là ? Noter leur position dans l'espace (faireun plan). Comment viennent-elles ? Pourquoi viennent-elles ? Noter les flux : entrées etsorties (avec si possible des marques temporelles, noter l’heure) ; concernant cespersonnes : sexe, âge apparent, appartenance ethnoculturelle apparente (couleur de peau,tenue vestimentaire, indice éventuel d'appartenance sociale (et qu'est-ce qui nous permet1 Cette liste est adaptée de la grille générale proposée par Peretz pour l’observation dans une église : H. Peretz(1998), Les méthodes en sociologie: l'observation, Paris: La Découverte - Repères, 123 p.6


de les définir comme des indices d'appartenance sociale) ? Liens d’interconnaissance ?Distinguer « les habitués », éventuellement l’accueil aux nouveaux venus… (si unnouveau est accompagné, y a-t-il des présentations faites ?)• L'activité ou les activités en cours répondent-elles à des règles formelles ? Quelles sontelles? Comparer le déroulement effectif de l'activité à ces règles.• Qui fait quoi ? Noter s'il existe une activité centrale (celle qui réunit le plus de mondeet/ou qui fait le plus de bruit et/ou vers laquelle les regards sont tournés), des activitéssecondaires ? Quels sont les rôles remplis par les différentes personnes ? Y a-t-il unedivision du travail ? Selon quels critères ? Sexe ? Âge ? Ethnie ? Etc. Si interactionsverbales : noter les tours de prise de parole, la durée des interventions, la hauteur et le tonde la voix…Conseil général pour les premières observations : se mettre dans un état d’esprit de « tablerase » (votre description doit partir de zéro, être la plus « brute » et la moins conceptuellepossible : vous êtes face à des humains et des objets, que font-ils ? Comment s’organisentils?), et chercher à être étonné.Idée générale (en dehors des observations d'un événement ponctuel, type manifestation,fête…) : à partir des premières séances d'observation avec une grille très générale, faireun bilan des premières observations afin de restreindre le questionnement : quelles sontles questions qui émergent des premières observations ? Sur quel aspect de la situationpourrait-on faire porter l’observation de façon plus systématique ? Il s’agit de se fixer sur uneproblématique parmi toutes les questions possibles, pour ensuite construire une nouvelle grilled’observation centrée sur ce questionnement. Il pourra s’agir par exemple de l’observationd’une activité particulière parmi toutes celles se déroulant dans la situation. Dans ce cas,essayez d’identifier les séquences qui composent cette activité, et de faire des observationschiffrées dessus (nombre, temps).En prévision de ces observations plus systématiques : quel point de vue, physiquement, va-tonchoisir d'adopter pour observer : rappel des trois possibilités selon Schatzman et Strauss(1973) :• rester toujours à la même place afin de recueillir des données comparables ;• adopter les positions différentes afin de voir la diversité des situations ;• ne plus prendre les lieux comme point fixe, mais les personnes (suivre une personnedans ses déambulations).Ne pas oublier de collecter toutes les informations qui vous permettront, à terme, demobiliser différents moyens de restitution :• faire des plans (impératif), éventuellement des cartes de déambulation,• chiffrez tout ce que vous pouvez chiffrer (le temps, les flux, la durée desinterventions,...), en construisant vos propres indicateurs à partir des premièresobservations;• noter au fur et à mesure les informations que vous obtenez sur chaque personne(pour pouvoir faire dans votre compte-rendu des portraits, des fichesbiographiques),• noter le lexique indigène,• noter les bribes de conversation...7


Ne pas oublier la possibilité du recours à la photographie, notamment pour les espacespublics (beaucoup plus délicat pour les espaces privés) ; éventuellement recours aumagnétophone.Il sera essentiel de noter l'évolution de vos choix méthodologiques (qu'il s'agisse dedélimitation spatiale et temporelle du terrain, de construction de l'objet, de degré departicipation, d'observation incognito ou à découvert, de présentation de votre objet derecherche aux enquêtés, de présentation de vous-même (vestimentaire, verbale), et bienentendu de la grille d'observation).Sources :ARBORIO, A.-M. et FOURNIER, P. (1999). L'enquête et ses méthodes : l'observation directe,Paris: Nathan - 128.BECKER, H. S. (2002), Les ficelles du métier, Paris: La Découverte.BEAUD, S. et WEBER, F. (1998). Guide de l'enquête de terrain, Paris: La Découverte.CÉFAÏ, D.D. (2003). L'enquête de terrain, Paris: La découverte - MAUSS.GOLD, R. (2003 [1958]). "Jeux de rôle sur le terrain. <strong>Observation</strong> et participation dansl'enquête sociologique." Pp. 340-349 in L'enquête de terrain,sd. D. Céfaï. Paris: LaDécouverte.PERETZ, H. (1998). Les méthodes en sociologie : l'observation, Paris: La Découverte -Repères.8

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