12.07.2015 Views

DDRM - Préfecture de la Savoie

DDRM - Préfecture de la Savoie

DDRM - Préfecture de la Savoie

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionDossierdépartemental <strong>de</strong>sR!squesMajeursa73<strong>de</strong> <strong>la</strong> savoieDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie1© IRMa / S. Gominet


Dossierdépartemental <strong>de</strong>sLe département <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>est particulièrement exposé auxrisques naturels et technologiques.Plusieurs événements graves ontmarqué son histoire. La prévention<strong>de</strong> ces risques constitue une <strong>de</strong>spriorités essentielles <strong>de</strong> l’action<strong>de</strong>s autorités publiques.R!squesMajeurs<strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie2013Risque minierInondationsTransport <strong>de</strong> Matières DangereusesRisque industrielRupture <strong>de</strong> barrageSéismesAva<strong>la</strong>nchesRisque radiologiqueMouvements <strong>de</strong> terrain


PréfaceS O M M A I R E /Chapitre n°1 / p. 6LES RISQUES MAJEURS ET LEUR PREVENTION• Qu’est-ce qu’un risque majeur ? p. 8• La prévention <strong>de</strong>s risques majeurs p. 10Contexte juridiqueInformation préventive <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tionsPrise en compte <strong>de</strong>s risques dans l’urbanismeLa vigi<strong>la</strong>nce météorologiqueL’alerte et l’information <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tionsL’organisation <strong>de</strong>s secours• L’in<strong>de</strong>mnisation <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> catastrophes naturelles p. 21• Les risques majeurs en <strong>Savoie</strong> p. 23Liste <strong>de</strong>s communes soumises à un risqueLes acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention et <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s risquesCHAPITRE n°2 / p. 32LES RISQUES NATURELS• Le risque inondation p. 34• Le risque mouvement <strong>de</strong> terrain p. 40• Le risque ava<strong>la</strong>nche p. 46• Le risque sismique p. 54Fév2013CHAPITRE n°3 / p. 60LES RISQUES TECHNOLOGIQUES• Le risque industriel p. 62• Le risque minier p. 70• Le risque TMD (Transport <strong>de</strong> Matières Dangereuses) p. 78• Le risque rupture <strong>de</strong> barrage p. 88• Le risque radiologique p. 94Liste <strong>de</strong>s sigles et abréviations p. 98Pour en savoir plus p. 99Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie3


éfaceAvec son relief marqué et son réseau hydrologique, avec ses 14 sites SEVESO et ses 5 grands barrages <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong> estparticulièrement exposée aux risques naturels et technologiques. De longue date, les hommes vivent avec le risque etse mobilisent pour ne pas le subir.La première étape <strong>de</strong> cette mobilisation est <strong>la</strong> connaissance : connaître le risque pour le prévenir, en réduire l’occurrence,en limiter les conséquences, renforcer <strong>la</strong> résilience. Il convient donc <strong>de</strong> recenser les risques, <strong>de</strong> les analyser et <strong>de</strong> faireen sorte que l’aménagement <strong>de</strong>s territoires exposés et leur utilisation par l’homme prennent en compte l’ensemble<strong>de</strong> ces aléas. C’est l’objet <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques, dont <strong>la</strong> prescription, <strong>la</strong> réalisation et <strong>la</strong> mise à jourconstituent une priorité permanente <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’Etat.Il convient également <strong>de</strong> préciser <strong>la</strong> réponse <strong>de</strong>s pouvoirs publics à <strong>la</strong> survenue <strong>de</strong>s catastrophes, quelle qu’en soitl’ampleur : c’est l’objet <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> secours récemment rénovés, à l’instar du p<strong>la</strong>n ORSEC qui vient d’être entièrementrefondu. C’est également l’objet <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns communaux <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>, <strong>de</strong> permettre d’anticiper et d’organiser <strong>la</strong>réponse à <strong>la</strong> crise au plus près <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalité <strong>de</strong> terrain, sous <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong>s maires.Mais cette culture du risque doit être partagée par tous. C’est l’enjeu <strong>de</strong> ce qui est courant <strong>de</strong> nommer « l’informationpréventive <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions », réaffirmée par <strong>la</strong> loi du 30 juillet 2003 et celle du 13 août 2004 sur les risques majeurset <strong>la</strong> sécurité civile. C’est l’objet <strong>de</strong> ce dossier départemental <strong>de</strong>s risques majeurs : il rassemble, en un documentunique et synthétique l’ensemble <strong>de</strong>s connaissances disponibles à ce jour sur les risques, auxquels peuvent êtreconfrontés les habitants <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>. Après une première édition en 1995, et une actualisation en 2006, cettenouvelle édition, plus didactique et pédagogique, doit aussi permettre d’aller plus loin encore dans <strong>la</strong> démarched’information <strong>de</strong> nos concitoyens.Le préfet <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>Eric JALON


© Photo PassionDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie5


Les risques majeurset leur prévention• Qu’est-ce qu’un risque majeur ? 8• La prévention <strong>de</strong>s risques majeurs 10Contexte juridiqueInformation préventive <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tionsPrise en compte <strong>de</strong>s risques dans l’urbanismeLa vigi<strong>la</strong>nce météorologiqueL’alerte et l’information <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tionsL’organisation <strong>de</strong>s secours• L’in<strong>de</strong>mnisation <strong>de</strong>s victimes<strong>de</strong> catastrophes naturelles 21• Les risques majeurs en <strong>Savoie</strong> 23Liste <strong>de</strong>s communes soumises à un risqueLes acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention et <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s risques6


La préventionL’in<strong>de</strong>mnisationles risques majeurs en <strong>Savoie</strong>Qu’est-ce qu’un risque majeur ?L E S R I S Q U E S M AJ E U R S© RTM731Les risques majeurset leur préventionLac g<strong>la</strong>ciaire <strong>de</strong> Rochemelon avant vidange.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie7


Qu’est-ce qu’un risque majeur ?L’homme et <strong>la</strong>société peuventêtre d’autant plusenclins à ignorerles risquesmajeurs queles catastrophessont raresD’une façon générale, un risque peut être défini comme <strong>la</strong> conjonctiond’un aléa non maîtrisé ou non maîtrisable et d’enjeux. Le risquecorrespond ainsi au croisement entre :• un phénomène (aléa), naturel ou résultant <strong>de</strong> l’activité humaine,ayant un caractère aléatoire dans ses caractéristiques physiques,spatiales et/ou temporelles, et susceptible d’occasionner <strong>de</strong>sdégâts dans un espace donné ;• les enjeux qui y sont exposés et leur vulnérabilité, c’est-à-direl’ensemble <strong>de</strong>s personnes, <strong>de</strong>s biens et <strong>de</strong>s activités qui peuventêtre partiellement ou complètement perdus, selon l’importance <strong>de</strong>l’aléa et <strong>de</strong> cette vulnérabilité.Le niveau <strong>de</strong> risque est estimé au regard <strong>de</strong>s conséquences qu’auraitle phénomène s’il se produisait : plus les pertes potentielles sont élevées,plus le risque est important, et inversement.Le risque majeur est caractérisé par :• une énorme gravité : nombreuses victimes, dommagesimportants aux biens et/ou à l’environnement, etc. ;• une faible fréquence : les probabilités qu’il survienne sontfaibles.La catastrophe est l’occurrence d’un risque majeur (lorsqu’il se produit) :c’est <strong>la</strong> « survenue soudaine et inopinée, parfois imprévisible,d’une agression d’origine naturelle ou technologique dontles conséquences pour <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion sont dans tous les castragiques en raison du déséquilibre brutal entre besoins etmoyens <strong>de</strong> secours disponibles ».Haroun TazieffAléaPossibilité d’apparition d’unphénomène ou événement résultant<strong>de</strong> facteurs ou processus quiéchappent, au moins en partie,à l’homme.EnjeuEnsemble <strong>de</strong>s personnes et <strong>de</strong>sbiens (ayant une valeur monétaireou non monétaire) pouvant êtreaffectés par un phénomène naturelou <strong>de</strong>s activités humaines.RisqueCombinaison d’enjeuxsoumis à un aléa.Catastrophe8


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionQu’est-ce qu’un risque majeur ?Dans le mon<strong>de</strong>, les catastrophes naturelles et technologiquessont chaque année à l’origine <strong>de</strong> pertes humaines, matérielles etéconomiques considérables. Les dégâts sont généralement autantimputables à l’intensité <strong>de</strong>s phénomènes eux-mêmes qu’à l’importanteconcentration d’enjeux sur les territoires affectés et à leur vulnérabilité.Les forces <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature et acci<strong>de</strong>ntstechnologiques sont d’autant plus<strong>de</strong>structeurs qu’ils affectent <strong>de</strong>s territoiresà fortes concentrations humaines, dontles popu<strong>la</strong>tions sont mal préparées etles infrastructures inadaptées à <strong>de</strong> telsphénomènes.Par exemple, le bi<strong>la</strong>n extrêmement lourd du séisme qui a frappé Haïtile 12 janvier 2010 (plus <strong>de</strong> 300 000 morts et 3 millions <strong>de</strong> victimes)s’explique par <strong>la</strong> conjonction entre <strong>la</strong> forte intensité <strong>de</strong> <strong>la</strong> secousse(magnitu<strong>de</strong> 7) et une popu<strong>la</strong>tion à <strong>la</strong> fois nombreuse et vulnérable, carpeu préparée aux séismes et regroupée dans <strong>de</strong>s constructions fragiles(non parasismiques).Le Japon, avec son intense activité sismique, illustre bien cette notion <strong>de</strong>vulnérabilité. Les conséquences directes <strong>de</strong>s séismes y sont re<strong>la</strong>tivementfaibles au regard <strong>de</strong>s magnitu<strong>de</strong>s observées, d’une part parce qu’il y peud’endommagement au bâti (construit selon <strong>de</strong>s normes parasismiques),d’autre part du fait du comportement adéquat <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion qui a leréflexe <strong>de</strong> se mettre à l’abri en cas <strong>de</strong> secousse, grâce à l’importanteculture du risque. Ainsi le séisme survenu le 11 mars 2011 au <strong>la</strong>rge<strong>de</strong>s côtes japonaises n’a eu que <strong>de</strong>s conséquences directes limitées auregard <strong>de</strong> sa magnitu<strong>de</strong> (9) extrêmement élevée.Par contre, <strong>la</strong> catastrophe <strong>de</strong> Fukushima qui en a résulté est liée à uneffet domino : le séisme a provoqué un tsunami, qui a endommagéune centrale <strong>de</strong> production d’électricité, entraînant une catastrophenucléaire.La notion d’effet domino renvoie à une réaction en chaîne provoquéepar un phénomène – naturel ou technologique – entraînant à son tourun évènement naturel ou un acci<strong>de</strong>nt technologique et conduisant àune aggravation générale <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation globale.En France, <strong>de</strong>s phénomènes naturels intenses sont chaque année àl’origine <strong>de</strong> dégâts, essentiellement matériels et économiques. Les perteshumaines sont généralement ponctuelles, mais certains évènements sesol<strong>de</strong>nt par un lourd bi<strong>la</strong>n humain.L’année 2010 a été à ce titre particulièrement meurtrière :• le 27 février, les vents apportés par <strong>la</strong> tempête Xynthia conjuguésaux fortes marées ont entraîné <strong>de</strong>s submersions sur <strong>la</strong> côteat<strong>la</strong>ntique,• le 15 juin, les précipitations exceptionnelles dans le Var ontprovoqué <strong>de</strong>s crues rapi<strong>de</strong>s (<strong>de</strong> l’Argens et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nartubynotamment).Ces <strong>de</strong>ux évènements ont occasionné 90 décès au total. Ils sont dusà l’intensité exceptionnelle <strong>de</strong>s phénomènes hydrométéorologiques, àl’importance <strong>de</strong>s enjeux exposés (popu<strong>la</strong>tions nombreuses) et à unevulnérabilité matérielle (bâtiments en zones inondables, habitations <strong>de</strong>p<strong>la</strong>in-pied, etc.), organisationnelle (alerte <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions et consignes<strong>de</strong> sécurité mal re<strong>la</strong>yées) et humaine (popu<strong>la</strong>tion mal préparée).Ces constats fontapparaître <strong>la</strong> nécessité<strong>de</strong> mettre en œuvre<strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong>prévention <strong>de</strong>s risquesqui soient adaptéesaux contextes locaux,associent l’ensemble<strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion – ducitoyen jusqu’auxservices <strong>de</strong> l’Etat etdéci<strong>de</strong>urs locaux –et reposent sur uneparticipation <strong>de</strong> tous.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie9


La prévention <strong>de</strong>s risques majeursAyant pour objet <strong>de</strong> réduire les conséquences <strong>de</strong>s catastrophes, <strong>la</strong>prévention <strong>de</strong>s risques englobe un <strong>la</strong>rge éventail <strong>de</strong> mesures visant à :réduire les aléas, c’est-à-dire empêcher les phénomènes <strong>de</strong> seproduire (râteliers parava<strong>la</strong>nches fixant le manteau neigeux, clouage<strong>de</strong> fa<strong>la</strong>ise pour empêcher le détachement <strong>de</strong> blocs), ou en limiterl’intensité (digues réduisant les débor<strong>de</strong>ments en cas <strong>de</strong> crue),réduire les enjeux, en limitant <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> personnes et <strong>de</strong>biens dans les zones soumises à un aléa (c’est l’objectif <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>ns<strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques ou <strong>de</strong> l’expropriation au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loiBarnier),réduire <strong>la</strong> vulnérabilité <strong>de</strong> ces enjeux, en améliorant leur capacitéà faire face aux évènements lorsqu’ils surviendront (ce<strong>la</strong> consistenotamment à s’y préparer au travers <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> secours ou <strong>de</strong>l’information préventive <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions, mais aussi à adapter lesconstructions, etc.).CONTEXTE JURIDIQUELe co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité intérieureCo<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnementArticles L 562-1 à L 562-7P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risquesArticles L 125-2 ; L 125-5Information <strong>de</strong>s citoyens sur les risques majeursR 125-9 à R 125-14 ; R 125-23 à R 125-27Co<strong>de</strong> minier (nouveau)Article L174-5P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques miniersLoi n°82-600 du 13 juillet 1982 modifiéIn<strong>de</strong>mnisation <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> catastrophes naturellesLoi n° 92-3 du 3 janvier 1992« Loi sur l’eau »Loi n° 95-101 du 2 février 1995Dite « Loi Barnier » • Renforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> l’environnementLoi n° 2003-699 du 30 juillet 2003Prévention <strong>de</strong>s risques technologiques et naturels et réparation <strong>de</strong>s dommagesDécret n° 2004-554 du 09 juin 2004Prévention d’effondrement <strong>de</strong> cavités souterraines et <strong>de</strong> marnières. Modifie le décretn°90-918 du 11 octobre 1990 re<strong>la</strong>tif au droit à l’information sur les risques majeursDécret n° 2005-134 du 15 février 2005Information <strong>de</strong>s acquéreurs et <strong>de</strong>s locataires <strong>de</strong> biens immobiliers sur les risques majeurs (IAL)Décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005P<strong>la</strong>n Communal <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> (PCS)Décret n°2005-1269 du 12 octobre 2005Co<strong>de</strong> d’alerte national et obligations <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> radio et <strong>de</strong> télévision et <strong>de</strong>s détenteurs<strong>de</strong> tout autre moyen <strong>de</strong> communication au publicArrêté du 26 juillet 2006Création <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s cruesCircu<strong>la</strong>ire du 11 octobre 2010Prévention <strong>de</strong>s risques liés au retrait-gonflement <strong>de</strong>s sols argileuxDécret n°2010-1254 du 22 octobre 2010Prévention <strong>de</strong>s risquesDécret n°2010-1255 du 22 octobre 2010Délimitation <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> sismicité du territoire françaisCircu<strong>la</strong>ire du 06 janvier 2012Prévention <strong>de</strong>s risques miniers résiduels10


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionLa préventionINFORMATION PREVENTIVEDES POPULATIONSL’information préventive est un droit dont dispose le citoyen,consistant à le renseigner sur les risques naturels prévisibles ettechnologiques auxquels il est soumis (sur ses lieux <strong>de</strong> vie, <strong>de</strong> travail,<strong>de</strong> vacances) et les mesures <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> existantes.L’information préventive en <strong>Savoie</strong>Permettant au citoyen d’intégrer le risque majeur dans sa viecourante, <strong>de</strong> mieux s’en protéger et d’acquérir une confiance luci<strong>de</strong>génératrice <strong>de</strong> comportements individuels et collectifs adaptés,l’information préventive <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions constitue une priorité <strong>de</strong><strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’Etat dans le département.Pour <strong>la</strong> mettre en œuvre, une mission interservices risquesnaturels a été constituée : p<strong>la</strong>cée sous l’autorité du préfet, elleregroupe les principaux acteurs du risque majeur en <strong>Savoie</strong>.Au niveau du département, cette information est consignéedans le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (<strong>DDRM</strong>).Etabli par le préfet, il décrit les risques présents sur le départementet leurs conséquences prévisibles sur les personnes, les biens etl’environnement, ainsi que les mesures <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>prévues pour en limiter les effets.Le <strong>DDRM</strong> est consultable :• à <strong>la</strong> préfecture (Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Intérieure et <strong>de</strong> <strong>la</strong> ProtectionCivile) et sur son site internet : www.savoie.gouv.fr,• dans les sous-préfectures,• dans les mairies du département.Au niveau local, le Document d’Information Communal surles Risques Majeurs (DICRIM), établi par le maire sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>sinformations transmises par le préfet, apporte davantage <strong>de</strong> précisionssur les risques affectant <strong>la</strong> commune et présente les mesures <strong>de</strong>prévention, <strong>de</strong> protection et <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> existantes et les consignes<strong>de</strong> sécurité associées.Le maire établit en outre un p<strong>la</strong>n d’affichage <strong>de</strong> ces consignes<strong>de</strong> sécurité pour les locaux regroupant plus <strong>de</strong> 50 personnes, lesimmeubles d’habitation <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 logements et les terrains <strong>de</strong>camping ou caravaning soumis au régime <strong>de</strong> l’autorisation.L’information préventive, qui doit être renouvelée tous les <strong>de</strong>ux ans, estobligatoire sur les communes :• dotées d’un P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques naturels prévisibles(PPRN) ou miniers (PPRM), ou <strong>de</strong> toute autre dispositionva<strong>la</strong>nt PPR (P<strong>la</strong>n d’Exposition aux Risques, P<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s SurfacesSubmersibles, périmètre délimité au titre <strong>de</strong> l’article R.111-3 oupar un Projet d’Intérêt Général),• comprises dans le champ d’application d’un P<strong>la</strong>n Particulierd’Intervention (PPI),• soumises aux risques séisme, éruption volcanique, incendie <strong>de</strong>forêt ou cyclone,• désignées par arrêté préfectoral en raison <strong>de</strong> leur exposition à unrisque majeur particulier (Transport <strong>de</strong> Matières Dangereuses,risque non pris en compte dans un PPR, etc.).Sur les territoires à risque d’inondation, <strong>la</strong> municipalité a également <strong>la</strong>responsabilité d’inventorier et <strong>de</strong> matérialiser <strong>de</strong>s repères <strong>de</strong> crue.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie11


Dans les établissements sco<strong>la</strong>ires, l’information visantà développer une véritable culture du risque et <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>l’environnement est <strong>de</strong>venue une priorité <strong>de</strong>s ministères chargés<strong>de</strong> l’éducation nationale et <strong>de</strong> l’écologie. Renforcée par <strong>la</strong> loi <strong>de</strong>mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité civile <strong>de</strong> 2004 et inscrite dans lesprogrammes du primaire et du secondaire, l’éducation à <strong>la</strong> préventionpasse notamment par <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une équipe <strong>de</strong> formateursdans chaque académie : ils sensibilisent les enseignants qui à leur tourtransmettent leur savoir à leurs élèves.Autour <strong>de</strong>s bassins industriels, l’information est complétéepar les actions <strong>de</strong>s Comités Locaux d’Information et <strong>de</strong> Concertation(CLIC), instances <strong>de</strong> concertation progressivement remp<strong>la</strong>cées par <strong>de</strong>sComités <strong>de</strong> Suivi <strong>de</strong> Site (CSS), et par une campagne d’informationmenée par les industriels et renouvelée tous les cinq ans.Lors d’une transaction ou location immobilière,l’Information <strong>de</strong>s Acquéreurs et Locataires d’un bien immobilier(IAL) s’impose <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2006 sur les territoires à risque sismique(zones <strong>de</strong> sismicité 2 à 5) ou couverts par un P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>sRisques prescrit ou approuvé. Le ven<strong>de</strong>ur / bailleur y est tenu d’informerl’acheteur / locataire :• <strong>de</strong>s risques auxquels est soumise l’habitation, en annexant aucontrat une fiche « état <strong>de</strong>s risques » qu’il établit à partir <strong>de</strong>sdocuments mis en consultation par le préfet en préfecture, souspréfectureet mairie, et qu’il transmet à <strong>la</strong> chambre <strong>de</strong>s notaires,• <strong>de</strong>s dommages subis par le bien, occasionnés par une catastrophenaturelle ou technologique et ayant donné lieu à in<strong>de</strong>mnisation.PRISE EN COMPTE DES RISQUESDANS L’URBANISMEOutils réglementaires et outils informatifsLa cartographie réglementaire délimite <strong>de</strong>s zones à risques etdétermine les mesures à adopter en vue <strong>de</strong> réduire les effets <strong>de</strong>sévènements s’ils surviennent ou <strong>de</strong> les rendre supportables, voire <strong>de</strong>prévenir cette survenance. Les zonages réglementaires constituentune servitu<strong>de</strong> d’utilité publique : ils sont annexés aux documentsd’urbanisme et donc opposables aux tiers. Leur mise en œuvre relève<strong>de</strong> <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong>s communes.Exemples : P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques (PPR) et procéduresantérieures va<strong>la</strong>nt PPR : P<strong>la</strong>ns d’Exposition au Risque (PER),P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Surfaces Submersibles (PSS), périmètres <strong>de</strong> risqueR.111-3, etc.Les documents informatifs sur les risques naturels n’ont pas <strong>de</strong>valeur réglementaire : ils ne sont pas directement opposables auxtiers. Les zones à risque portées à connaissance ne <strong>de</strong>vant pas pourautant être ignorées, les documents informatifs peuvent être utilisésréglementairement dans l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s documents d’urbanisme àl’ai<strong>de</strong> d’outils spécifiques.Exemples : Carte <strong>de</strong>s aléas, Analyses Enjeux‐Risques (AER),At<strong>la</strong>s <strong>de</strong>s Zones Inondables (AZI), Cartes <strong>de</strong> Location <strong>de</strong>sPhénomènes d’Ava<strong>la</strong>nche (CLPA), etc.Les dossiers communauxd’information sontdisponibles en mairie etsur le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecturewww.savoie.gouv.frCes obligations portant sur l’exposition du bien aux seuls risques pris encompte par <strong>de</strong>s procédures réglementaires (PPR ou autre dispositionva<strong>la</strong>nt PPR), l’habitation peut également être exposée à d’autresphénomènes naturels ou située aux abords d’instal<strong>la</strong>tions à risques quin’apparaîtront pas dans l’« état <strong>de</strong>s risques », voire ne donneront paslieu à <strong>la</strong> procédure IAL.12


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionLa préventionLes P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques (PPR)Les PPR visent à réduire le risque par <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong> l’urbanisationprésente et future. Il en existe trois types :• les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques Naturels prévisibles(PPRN), multirisques ou monorisques (PPR inondation, PPRava<strong>la</strong>nche, etc.),• les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques Technologiques(PPRT),• les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques Miniers (PPRM).Ils sont é<strong>la</strong>borés sous <strong>la</strong> prérogative <strong>de</strong> l’Etat (prescrits et approuvés parle préfet), en lien avec les services instructeurs en charge notamment<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s techniques (services <strong>de</strong> l’Etat, organismes semi-publics,bureaux d’étu<strong>de</strong>), les habitants (via <strong>de</strong>s enquêtes publiques) et, dans lecas <strong>de</strong>s PPRT, les instances <strong>de</strong> concertation (CLIC, CSS).Le zonage établi vise à :• limiter <strong>la</strong> présence d’enjeux dans les zones à risques (zonesinconstructibles, expropriations, redistribution <strong>de</strong>s fonctions etusages du bâti),• réduire leur vulnérabilité, grâce à <strong>de</strong>s mesures leur permettant <strong>de</strong>résister aux différents phénomènes pris en compte (rehaussementdu p<strong>la</strong>ncher en zone inondable, renforcement <strong>de</strong>s fondations enzone <strong>de</strong> glissement, renforcement <strong>de</strong>s vitrages à proximité d’unétablissement Seveso, etc.),• ne pas augmenter l’aléa ni en créer <strong>de</strong> nouveaux, dans le cas<strong>de</strong>s PPRN (maîtrise du rejet <strong>de</strong>s eaux en zones <strong>de</strong> glissement <strong>de</strong>terrain, préservation <strong>de</strong>s champs naturels d’expansion <strong>de</strong>s crues,etc.).Extrait <strong>de</strong> PPRDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie13


Un PPR est composé :• d’un rapport <strong>de</strong> présentation décrivant le territoire d’application,les aléas pris en compte et l’historique <strong>de</strong>s évènements,• <strong>de</strong> documents graphiques faisant apparaître les périmètresd’exposition aux risques et le zonage réglementaire,• d’un règlement comportant les mesures d’interdiction, <strong>de</strong>prescription, <strong>de</strong> protection et les servitu<strong>de</strong>s d’utilité publiqueinstituées et, dans le cas <strong>de</strong>s PPRT, l’instauration <strong>de</strong> droits <strong>de</strong>dé<strong>la</strong>issement ou préemption, ou <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’expropriation,• <strong>de</strong> recommandations et, éventuellement, d’informations complémentaires.Les PPRNInstitués par <strong>la</strong> loi n°95-101 du 2 février 1995 dite « loi Barnier », lesP<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques Naturels prévisibles peuvent couvrir un(PPR monorisque) ou plusieurs (PPR multirisques) <strong>de</strong>s aléas suivants :inondations, mouvements <strong>de</strong> terrain, ava<strong>la</strong>nches, incendies <strong>de</strong> forêt,séismes, éruptions volcaniques, tempêtes ou cyclones.Les PPRMIntroduits par <strong>la</strong> loi n°99-245 du 30 mars 1999 dite « loi après-mine »,les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques Miniers portent notamment surles affaissements, effondrements, fontis, inondations, émanations<strong>de</strong> gaz dangereux, pollutions <strong>de</strong>s sols ou <strong>de</strong>s eaux et émissions <strong>de</strong>rayonnements ionisants, lorsqu’ils sont liés à <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> cavitéssouterraines d’origine anthropique (liée à <strong>de</strong>s activités humaines).Les PPRTInstitués par <strong>la</strong> loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 dite « loi Bachelot »ou « loi Risques », les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques Technologiquesvisent à maîtriser l’urbanisation autour <strong>de</strong>s établissements industriels à« haut risque » (instal<strong>la</strong>tions c<strong>la</strong>ssées AS : autorisation avec servitu<strong>de</strong>s,dits « Seveso seuil haut »).Le PPRT est obligatoire pour les instal<strong>la</strong>tions AS existantes au 31juillet 2003, et possible pour les instal<strong>la</strong>tions existantes à cette datemais c<strong>la</strong>ssées AS ultérieurement à <strong>la</strong> suite d’un changement <strong>de</strong> <strong>la</strong>nomenc<strong>la</strong>ture.Outre les dispositions communes à tous les types <strong>de</strong> PPR, il peutégalement être envisagé dans le cadre d’un PPRT <strong>de</strong>s mesures« supplémentaires » <strong>de</strong> réduction du risque à <strong>la</strong> source (qui s’imposerontà l’industriel), si elles sont moins coûteuses que les mesures foncièresqu’elles permettront d’éviter.Les PPR délimitent<strong>de</strong>s zones rouges :<strong>de</strong>s zones bleues :<strong>de</strong>s zones b<strong>la</strong>nches :Annexé au PLU, le zonage du PPR est opposable aux tiers.inconstructiblesconstructibles sous conditions ou prescriptions particulièresnon réglementées car hors aléas14


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionLa préventionLA VIGILANCE MÉTÉOROLOGIQUELe territoire métropolitain est parfois soumis à <strong>de</strong>s événementsmétéorologiques dangereux : ces phénomènes peuvent avoir <strong>de</strong>sconséquences graves sur <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s personnes et l’activitééconomique en raison <strong>de</strong> leur intensité, <strong>de</strong> leur durée ou <strong>de</strong> leurétendue. Leur anticipation et <strong>la</strong> réactivité <strong>de</strong>s autorités pour limiter leurseffets sont donc essentielles.Météo-France diffuse tous les jours, à 6 heures et à 16 heures, unecarte <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce météorologique <strong>de</strong>stinée aux pouvoirs publics,aux services <strong>de</strong> secours et à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Elle renseigne sur le niveau<strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce requis pour chaque département (traduit par une couleur),en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> dangerosité potentielle <strong>de</strong>s phénomènes attendusdans les prochaines 24 heures.124 couleurs, 4 niveaux <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nceVert (niveau 1) : pas <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce particulière.Jaune (niveau 2) : soyez attentifà l’évolution météorologique si vous pratiquez <strong>de</strong>s activités en extérieur,<strong>de</strong>s phénomènes habituels dans <strong>la</strong> région mais occasionnellement etlocalement dangereux (exemple : orage d’été) sont prévus.Exemple <strong>de</strong> carte <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce météorologique© Météo-France34Orange (niveau 3) : soyez très vigi<strong>la</strong>nt,<strong>de</strong>s phénomènes dangereux sont prévus.Rouge (niveau 4) : une vigi<strong>la</strong>nce absolue s’impose,<strong>de</strong>s phénomènes d’intensité exceptionnelle sont prévus.En cas <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce orange ou rouge, <strong>la</strong> carte est accompagnée d’unbulletin <strong>de</strong> suivi accompagné <strong>de</strong> conseils <strong>de</strong> comportement.Où se renseigner ?La vigi<strong>la</strong>nce météorologique est re<strong>la</strong>yée :• par Météo-France :http://france.meteofrance.com/vigi<strong>la</strong>nce/Accueil08 99 71 02 73• par les médias : radios, télévision• par <strong>la</strong> préfecture : www.savoie.gouv.frDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie15


Vent violentEn vigi<strong>la</strong>nce orange• Limitez vos dép<strong>la</strong>cements et renseignez-vous avant <strong>de</strong> les entreprendre.• Prenez gar<strong>de</strong> aux chutes d’arbres ou d’objets.• N’intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas à <strong>de</strong>s fils électriques tombés au sol.• Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d’être endommagés.• Si vous <strong>de</strong>vez installer un groupe électrogène, p<strong>la</strong>cez-le impérativement à l’extérieur <strong>de</strong>s bâtiments.EN vigi<strong>la</strong>nce rougeConseils <strong>de</strong>comportementen cas <strong>de</strong>vigi<strong>la</strong>nce météo• Restez chez vous et évitez toute activité extérieure.• Si vous <strong>de</strong>vez vous dép<strong>la</strong>cer, soyez très pru<strong>de</strong>nt. Empruntez les grands axes <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion.• Prenez les précautions qui s’imposent face aux conséquences d’un vent violent et n’intervenez surtout pas sur les toitures.• Si vous <strong>de</strong>vez installer un groupe électrogène, p<strong>la</strong>cez-le impérativement à l’extérieur <strong>de</strong>s bâtiments.16OragesPluie inondationInondationVagues-submersionGrand froidCaniculeAva<strong>la</strong>nchesNeigeverg<strong>la</strong>s• Soyez pru<strong>de</strong>nt, en particulier dans vos dép<strong>la</strong>cements et vos activités.• Evitez d’utiliser le téléphone et les appareils électriques.• A l’approche d’un orage, mettez en sécurité vos biens et abritez-vous hors <strong>de</strong>s zones boisées.• Renseignez-vous avant d’entreprendre un dép<strong>la</strong>cement ou toute autre activité extérieure.• Evitez les abords <strong>de</strong>s cours d’eau.• Soyez pru<strong>de</strong>nt face au risque d’inondation et prenez les précautions adaptées.• Renseignez-vous sur les conditions <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion.• Ne vous engagez en aucun cas, à pied en voiture, sur une voie immergéeou à proximité d’un cours d’eau.• Renseignez-vous avant d’entreprendre vos dép<strong>la</strong>cementset soyez très pru<strong>de</strong>nt.Respectez en particulier les déviations mises en p<strong>la</strong>ce.• Ne vous engagez en aucun cas, à pied en voiture,sur une voie immergée ou à proximité d’un cours d’eau.• Renseignez-vous sur les conditions <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion.• Tenez-vous au courant <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation en écoutant les informations diffusées dans les médias.• Evitez <strong>de</strong> circuler en bord <strong>de</strong> mer à pied ou en voiture. Si nécessaire, circulez avec précaution en limitantvotre vitesse et ne vous engagez pas sur les routes exposées à <strong>la</strong> houle ou déjà inondées.• Evitez les expositions prolongées au froid et au vent et les sorties aux heures les plus froi<strong>de</strong>s.• Veillez à un habillement adéquat (plusieurs couches, imperméables au vent et à <strong>la</strong> pluie,couvrant <strong>la</strong> tête et les mains).• Evitez les efforts brusques.• Attention aux moyens utilisés pour vous chauffer : les chauffages d’appoint ne doivent pas fonctionneren continu. Ne jamais utiliser <strong>de</strong> cuisinières, braséros, etc., pour se chauffer.• Ne consommez pas <strong>de</strong> boissons alcoolisées.• Passez au moins <strong>de</strong>ux ou trois heures par jour dans un endroit frais.• Rafraîchissez-vous, mouillez-vous le corps plusieurs fois par jour.• Adultes et enfants : buvez beaucoup d’eau• Personnes âgées : buvez un litre et <strong>de</strong>mi d’eau par jour et mangez normalement• Evitez <strong>de</strong> sortir aux heures les plus chau<strong>de</strong>s (11h-21h)• Informez-vous sur l’ouverture et l’état <strong>de</strong>s secteurs routiers d’altitu<strong>de</strong>.• Conformez-vous aux instructions et consignes <strong>de</strong> sécurité en vigueurdans les stations <strong>de</strong> ski et communes <strong>de</strong> montagne.• Consulter les bulletins spécialisés <strong>de</strong> Météo-France, les informations locales et les professionnels <strong>de</strong> <strong>la</strong> montagne.• Soyez pru<strong>de</strong>nt et vigi<strong>la</strong>nt si vous <strong>de</strong>vez absolument vous dép<strong>la</strong>cer.Renseignez-vous sur les conditions <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion.• Respectez les restrictions <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion et déviations.Prévoyez un équipement minimum en cas d’immobilisation prolongée.• Si vous <strong>de</strong>vez installer un groupe électrogène, p<strong>la</strong>cez-le impérativement à l’extérieur <strong>de</strong>s bâtiments.• N’utilisez jamais <strong>de</strong>s chauffages d’appoint à combustion en continu.• Soyez très pru<strong>de</strong>nt, en particulier si vous <strong>de</strong>vez vous dép<strong>la</strong>cer, les conditions <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion pouvant <strong>de</strong>venir soudainement dangereuses.• Evitez les activités extérieures <strong>de</strong> loisirs.• Abritez-vous hors <strong>de</strong>s zones boisées et mettez en sécurité vos biens.• Sur <strong>la</strong> route, arrêtez-vous en sécurité et ne quittez pas votre véhicule.• Informez-vous (médias), évitez tout dép<strong>la</strong>cement et restez chez vous.• Conformez-vous aux consignes <strong>de</strong>s pouvoirs publics.• Respectez <strong>la</strong> signalisation routière mise en p<strong>la</strong>ce.• Ne vous engagez en aucun cas, à pied en voiture, sur une voie immergée ou à proximité d’un cours d’eau.• Mettez vos biens à l’abri <strong>de</strong> <strong>la</strong> montée <strong>de</strong>s eaux.• Dans <strong>la</strong> mesure du possible, restez chez vous ou évitez tout dép<strong>la</strong>cement dans les départements concernés.• S’il vous est absolument indispensable <strong>de</strong> vous dép<strong>la</strong>cer, soyez très pru<strong>de</strong>nt. Respectez, en particulier, les déviations mises en p<strong>la</strong>ce.• Ne vous engagez en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée. Signalez votre départ et votre <strong>de</strong>stination à vos proches.Pour protéger votre intégrité et votre environnement proche :- Dans les zones inondables, prenez d’ores et déjà, toutes les précautions nécessaires à <strong>la</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> vos biens face à <strong>la</strong> montée <strong>de</strong>seaux, même dans les zones rarement touchées par les inondations.- Prévoyez <strong>de</strong>s moyens d’éc<strong>la</strong>irage <strong>de</strong> secours et faites une réserve d’eau potable.- Facilitez le travail <strong>de</strong>s sauveteurs qui vous proposent une évacuation et soyez attentifs à leurs conseils.- N’entreprenez aucun dép<strong>la</strong>cement avec une embarcation sans avoir pris toutes les mesures <strong>de</strong> sécurité.• Tenez-vous au courant <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation en écoutant les informations diffusées par les medias.• Ne circulez pas en bord <strong>de</strong> mer, à pied ou en voiture.• Ne pratiquez pas d’activités nautiques ou <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong>.• Evitez toute sortie au froid.• Si vous êtes obligé <strong>de</strong> sortir, évitez les heures les plus froi<strong>de</strong>s et l’exposition prolongée au froid et au vent,veillez à un habillement adéquat (plusieurs couches, imperméables au vent et à <strong>la</strong> pluie, couvrant <strong>la</strong> tête et les mains).• Evitez les efforts brusques.• Attention aux moyens utilisés pour vous chauffer : les chauffages d’appoint ne doivent pas fonctionner en continu.Ne jamais utiliser <strong>de</strong> cuisinières, braséros, etc., pour se chauffer.• Ne consommez pas <strong>de</strong> boissons alcoolisées.• N’hésitez pas à ai<strong>de</strong>r ou à vous faire ai<strong>de</strong>r.• Passez au moins <strong>de</strong>ux ou trois heures dans un endroit frais.• Adultes et enfants : buvez beaucoup d’eau.• Personnes âgées : buvez un litre et <strong>de</strong>mi d’eau par jour et mangez normalement.• Evitez <strong>de</strong> sortir aux heures les plus chau<strong>de</strong>s (11h-21h).• Evitez, sauf urgence, tout dép<strong>la</strong>cement sur les secteurs routiers d’altitu<strong>de</strong>.• Renseignez-vous auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture du département concerné.• Respectez strictement les mesures d’interdiction et consignes <strong>de</strong> sécurité qui sont mises en œuvredans les stations <strong>de</strong> ski et communes <strong>de</strong> montagne.• Restez chez vous et n’entreprenez aucun dép<strong>la</strong>cement autre que ceux absolument indispensables.En cas d’obligation <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement :- Signalez votre départ et votre lieu <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination à vos proches. Munissez-vous d’équipements spéciaux et du matériel en cas d’immobilisation prolongée.- Ne quittez votre véhicule que sur sollicitation <strong>de</strong>s sauveteurs.- Si vous <strong>de</strong>vez installer un groupe électrogène, p<strong>la</strong>cez-le impérativement à l’extérieur <strong>de</strong>s bâtiments.- N’utilisez jamais <strong>de</strong>s chauffages d’appoint à combustion en continu.


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionLa préventionL’ALERTE ET L’INFORMATIONDES POPULATIONSEn cas d’évènement pouvant constituer, directement ou indirectement,une menace pour les personnes et les biens, l’alerte et l’information <strong>de</strong>spopu<strong>la</strong>tions visent à donner aux individus les moyens <strong>de</strong> prendre lesmesures appropriées et d’adopter un comportement responsable leurpermettant <strong>de</strong> se prémunir <strong>de</strong>s conséquences attendues.En <strong>Savoie</strong>, en cas <strong>de</strong> phénomène menaçant l’ensemble ou une partiedu département, l’alerte est diffusée aux maires <strong>de</strong>s communesconcernées par l’intermédiaire du système <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> l’Alerte LocaleAutomatisée (GALA). Dans le cas d’un évènement localisé (crue <strong>de</strong>torrent, acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> camion transportant <strong>de</strong>s matières dangereuses,etc.), <strong>la</strong> municipalité est plus vraisemb<strong>la</strong>blement alertée par les services<strong>de</strong> secours ou un témoin.Le maire a <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> re<strong>la</strong>yer l’alerte à l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion concernée, par tous les moyens dont il dispose. Il doit ensuiteassurer une information tout au long <strong>de</strong> l’évènement, et ce jusqu’à ceque tout danger soit écarté.L’alerte <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions consiste en <strong>la</strong> diffusion, parles autorités et en phase d’urgence, d’un signal <strong>de</strong>stiné à avertir<strong>de</strong>s individus d’un danger, imminent ou en train <strong>de</strong> produire seseffets, susceptible <strong>de</strong> porter atteinte à leur intégrité physique etnécessitant d’adopter un comportement réflexe <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>.L’information <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions a pour objet :• <strong>de</strong> diffuser <strong>de</strong>s consignes <strong>de</strong> comportement <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>,par anticipation ou concomitamment à un danger susceptible<strong>de</strong> porter atteinte à l’intégrité physique d’individus,• <strong>de</strong> notifier, si nécessaire, <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’alerte c’est-à-dire <strong>la</strong> fin<strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> péril.Les moyens généraux d’alerte <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion sont :• les sirènes du RNA (Réseau National d’Alerte) réparties surl’ensemble du territoire métropolitain et les sirènes industriellesimp<strong>la</strong>ntées sur les établissements soumis à PPI (P<strong>la</strong>n Particulierd’Intervention), qui re<strong>la</strong>yent le signal national d’alerte ;• le s médias <strong>de</strong> service public (France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>, FranceInter, France 3 Alpes, etc.), qui diffusent à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du préfet <strong>de</strong>smessages d’alerte et d’information ;• le s sirènes imp<strong>la</strong>ntées à l’aval <strong>de</strong>s grands barrages, qui émettentun son <strong>de</strong> corne <strong>de</strong> brume (en cas <strong>de</strong> rupture imminente <strong>de</strong> l’ouvrageuniquement).Au niveau local, les moyens d’alerte varient d’une commune à l’autre(sirènes communales, systèmes d’appel téléphonique en masse,ensembles mobiles d’alerte, porte-à-porte, panneaux à messagevariable, etc.) et leurs modalités <strong>de</strong> mise en œuvre dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>sdispositions prises par <strong>la</strong> municipalité dans le cadre notamment du P<strong>la</strong>nCommunal <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> (PCS).La mo<strong>de</strong>rnisation dudispositif françaisd’alerteLe projet SAIP (Systèmed’Alerte et d’Information<strong>de</strong>s Popu<strong>la</strong>tions), portépar le ministère <strong>de</strong>l’Intérieur sur <strong>la</strong>pério<strong>de</strong> 2009-2017,a pour objet <strong>de</strong> doter<strong>la</strong> France d’un réseaud’alerte performant etrésistant, en refondant etmo<strong>de</strong>rnisant le systèmeactuel centré autour duRéseau National d’Alerte.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie17


Missions relevantrespectivement du secourset <strong>de</strong> <strong>la</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>spopu<strong>la</strong>tionsL’ORGANISATION DES SECOURSLorsqu’un évènement affecte <strong>la</strong> société, il relève <strong>de</strong> <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong>l’Etat – par l’intermédiaire <strong>de</strong>s préfets <strong>de</strong> département et <strong>de</strong>s maires –<strong>de</strong> diriger les opérations <strong>de</strong> secours et <strong>de</strong> mettre en œuvre les actions<strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> nécessaires pour assurer <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions.Gestion <strong>de</strong> crise : qui fait quoi ?Le Directeur <strong>de</strong>s Opérations <strong>de</strong> Secours (DOS) prend les décisionsen matière d’actions <strong>de</strong> secours et <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> à mettre en œuvre.Il s’agit :• du maire, lorsque les effets <strong>de</strong> l’évènement n’impactent que sacommune,• du préfet, si le maire ne maîtrise plus <strong>la</strong> situation ou qu’il n’a pas prisles mesures nécessaires, si plusieurs communes sont impactéesou encore si un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> secours départemental est activé.Le Commandant <strong>de</strong>s Opérations <strong>de</strong> Secours (COS) gère etcoordonne les moyens et services <strong>de</strong> secours (sapeurs-pompiers,SAMU, gendarmerie, etc.). Il s’agit :• généralement d’un officier sapeur-pompier,• ou selon le type <strong>de</strong> sinistre (dispositifs spécifiques ORSEC)d’un autre responsable <strong>de</strong> service public.SAUVEGARDERINFORMERALERTERMETTRE À L’ABRIINTERDIRESOUTENIRASSISTER...RAVITAILLERRELOGER…SECOURIRPROTÉGERSOIGNERREVELERMÉDICALISERÉVACUER D’URGENCELes p<strong>la</strong>ns opérationnels <strong>de</strong> secours et <strong>de</strong>sauvegar<strong>de</strong> permettent d’organiser <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s missions et<strong>la</strong> coordination <strong>de</strong>s moyens.Au niveau du département : le dispositif ORSECLe dispositif ORSEC (Organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réponse <strong>de</strong> SEcurité Civile)regroupe l’ensemble <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> secours et <strong>de</strong>s dispositions établispar le préfet.Celui-ci peut, pour gérer un évènement, s’appuyer sur l’ensemble <strong>de</strong>smoyens humains et techniques existants : services déconcentrés <strong>de</strong>l’Etat, services <strong>de</strong> secours, collectivités territoriales, organismes privés,associations, etc. Il peut aussi faire appel aux moyens nationaux et<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le concours <strong>de</strong>s forces armées, et dispose d’un pouvoir <strong>de</strong>réquisition.Le dispositif ORSEC comprend les procédures opérationnelles permettantd’organiser <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> ces moyens, <strong>de</strong> coordonner l’ensemble<strong>de</strong>s acteurs prenant part aux opérations, mais aussi d’assurer l’alerte<strong>de</strong>s maires et, dans certains cas, <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Il est composé :• <strong>de</strong> dispositions générales – nécessaires pour faire face à tout typed’évènement,• <strong>de</strong> dispositions spécifiques – propres à <strong>de</strong>s phénomènesdéterminés, comme par exemple le secours en montagne oules P<strong>la</strong>ns Particuliers d’Intervention (PPI) établis en <strong>Savoie</strong> pourles instal<strong>la</strong>tions industrielles c<strong>la</strong>ssées Seveso seuil haut et lesgrands barrages.18


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionLa préventionLe Centre Opérationnel Départemental (COD), organe <strong>de</strong>comman<strong>de</strong>ment du dispositif ORSEC basé en préfecture et dirigé parle préfet, permet pendant toute <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> l’évènement et jusqu’auretour à <strong>la</strong> normale d’assurer les missions suivantes :• réflexion et prise <strong>de</strong> décision sur les p<strong>la</strong>ns d’action à mettre en œuvre,• anticipation <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> l’évènement et <strong>de</strong>s moyens nécessaires,• formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> concours voire <strong>de</strong>s réquisitions <strong>de</strong>moyens supplémentaires,• suivi <strong>de</strong>s actions menées par les différents acteurs mobilisés,• communication avec les autorités (locales, zonales, nationales) etles médias.Le Poste <strong>de</strong> Comman<strong>de</strong>ment Opérationnel (PCO), mis en p<strong>la</strong>ceau plus près <strong>de</strong> l’événement, est dirigé par un représentant du corpspréfectoral, assisté par le Commandant <strong>de</strong>s Opérations <strong>de</strong> Secours(COS). Le PCO a pour mission <strong>de</strong> diriger les secours sur le terrain.Niveau zonalNiveau nationalNiveau départementalPoste <strong>de</strong> Comman<strong>de</strong>ment Opérationnel (PCO)sur le terrain, dirigé par le sous-préfetCentre Opérationnel <strong>de</strong> Zone (COZ)à <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> zoneNiveau départementalCentre Opérationnel Départemental (COD)à <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> dirigé par le PréfetCABINET • DSIPCCentre Opérationnel <strong>de</strong> GestionInterministérielle <strong>de</strong>s Crises (COGIC)au ministère <strong>de</strong> l’IntérieurCommunicationpresseMoyens <strong>de</strong> secours(Gendarmerie, SDIS, DDSP, SAMU)Acci<strong>de</strong>nt technologiqueCatastrophe naturelleCoordination <strong>de</strong>s moyenslors <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestiond’un évènement <strong>de</strong>sécurité civileDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie19


Au niveau local :le P<strong>la</strong>n Communal <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> (PCS)Le maire est tenu, au titre <strong>de</strong> son pouvoir <strong>de</strong> police, <strong>de</strong> prendre toutesles mesures nécessaires pour faire cesser les acci<strong>de</strong>nts et fléaux <strong>de</strong>toute nature impactant son territoire.Pour lui permettre d’assurer au mieux <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s personnes en casd’évènement, il é<strong>la</strong>bore un P<strong>la</strong>n Communal <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> (PCS). Cep<strong>la</strong>n opérationnel :• prévoit les moyens disponibles pour alerter les habitants et visiteurssur <strong>la</strong> commune,• recense les moyens humains et matériels disponibles pour <strong>la</strong> miseen sécurité et le soutien <strong>de</strong>s personnes,• détermine les actions <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> responsabilitédu maire (hébergement, ravitaillement, accueil <strong>de</strong>s sinistrés, etc,)et l’organisation <strong>de</strong> crise permettant leur mise en œuvre.En cas <strong>de</strong> mise en œuvre d’un p<strong>la</strong>n départemental, les maires <strong>de</strong>scommunes concernées activent en parallèle leur PCS afin d’assurer <strong>la</strong>sécurité <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions sur leur territoire.Dans les établissements sco<strong>la</strong>ires :le P<strong>la</strong>n Particulier <strong>de</strong> Mise en Sûreté (PPMS)Les P<strong>la</strong>ns Particuliers <strong>de</strong> Mise en Sûreté (PPMS), établis sous <strong>la</strong>responsabilité <strong>de</strong>s chefs d’établissement dans les écoles, collèges etlycées, permettent d’organiser <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s élèves et du personnel(enseignant ou non) jusqu’à l’arrivée <strong>de</strong>s secours.© IRMa / S. Gominet20


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionL’in<strong>de</strong>mnisationL’in<strong>de</strong>mnisation<strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong>catastrophes naturellesLa loi modifiée n°82-600 du 13 juillet 1982 a institué <strong>la</strong> possibilitéd’in<strong>de</strong>mniser les victimes <strong>de</strong> catastrophe naturelle pour les dommagesmatériels « non assurables » causés par l’intensité anormale d’un agentnaturel en cas d’inondation, <strong>de</strong> mouvement <strong>de</strong> terrain, <strong>de</strong> séisme,d’ava<strong>la</strong>nche, <strong>de</strong> cyclone ou <strong>de</strong> phénomène lié à l’action <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer.La démarcheA <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> l’évènement, l’administré :• déc<strong>la</strong>re immédiatement les dommages subis à son assureur,• signale à <strong>la</strong> mairie que l’évènement a causé <strong>de</strong>s dommages à sesbiens.Ensuite, le maire :• recense l’ensemble <strong>de</strong>s dégâts dans sa commune, établit unrapport sur l’événement (<strong>de</strong>scription et localisation <strong>de</strong>s dégâts) etremplit un formu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> communale <strong>de</strong> reconnaissance<strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> catastrophe naturelle,• adresse l’ensemble <strong>de</strong> ces documents à <strong>la</strong> préfecture.Puis, <strong>la</strong> préfecture :• <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et collecte les rapports nécessaires à l’analyse du dossier(expertise <strong>de</strong> Météo-France par exemple),• transfert au ministère <strong>de</strong> l’Intérieur chaque formu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>communale et les rapports <strong>de</strong>s services techniques.Enfin, une commission interministérielle chargée <strong>de</strong> statuer sur <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> examine les dossiers.La reconnaissance <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> catastrophenaturelle fait l’objet d’un arrêté interministériel publié au JournalOfficiel. Cette parution est notifiée par <strong>la</strong> préfecture aux mairesconcernés, qui re<strong>la</strong>yent l’information aux administrés disposant d’undé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> 10 jours pour transmettre à leur assureur l’état estimatif <strong>de</strong>sdégâts ou <strong>de</strong>s pertes qu’ils ont subis.La couverture d’un sinistreau titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> garantie « catastrophes naturelles »Toutes les conditions suivantes doivent être réunies :l’agent naturel est <strong>la</strong> cause déterminante du sinistre,l’intensité du phénomène présente un caractère « anormal »(seul aspect retenu : l’ampleur <strong>de</strong>s dommages n’est pas considérée),les biens endommagés sont couverts au moment <strong>de</strong> l’évènementpar un contrat d’assurance « dommages aux biens » ou « pertesd’exploitations »,l’état <strong>de</strong> catastrophe naturelle est reconnu par un arrêtéinterministériel, dit «arrêté Cat-Nat».Les exclusions <strong>de</strong> régime Cat-NatNe sont pas in<strong>de</strong>mnisables :• les dommages corporels,• les récoltes non engrangées, cultures, sols, cheptel vif horsbâtiment, ainsi que les corps <strong>de</strong> véhicules aériens, maritimes,<strong>la</strong>custres, fluviaux et marchandises transportées,• les biens exclus par l’assureur, par autorisation du bureau central<strong>de</strong> tarification,• les biens non assurés ou généralement exclus <strong>de</strong>s contratsd’assurance dommages (terrains, p<strong>la</strong>ntations, sépultures, voirie,ouvrages <strong>de</strong> génie civil, etc.),• les dommages indirectement liés à <strong>la</strong> catastrophe (contenu<strong>de</strong>s congé<strong>la</strong>teurs, etc.) ou frais annexes (pertes <strong>de</strong> loyers,remboursement d’honoraires d’experts, etc.).Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie21


Les arrêtés Cat-Nat en <strong>Savoie</strong>Depuis l’entrée en vigueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> 1982, 90 arrêtés interministériels<strong>de</strong> reconnaissance <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> catastrophe naturelle ont été pris dans ledépartement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>. Un arrêté peut inclure plusieurs communes.Nombre d’arrêtés Cat-Natpar types <strong>de</strong> phénomènes(<strong>de</strong> juillet 1982 à janvier 2013)Inondation et coulée boueuse 462Ava<strong>la</strong>nche 35Séisme 32Mouvement <strong>de</strong> terrain 41TOTAL 570Pourcentage <strong>de</strong> communesconcernées par type d’arrêtéCAT-NAT (1982-2012)Ava<strong>la</strong>nche 6 %Séisme 6 %Mouvement<strong>de</strong> terrain 7 %Inondation etcoulée boueuse 81 %22


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionen <strong>Savoie</strong>Les risques majeurs en <strong>Savoie</strong>Liste <strong>de</strong>s communessoumises à un risqueAbréviations utiliséesRisques NaturelsAva<strong>la</strong>nche, mouvement <strong>de</strong> terrain et inondationx = existence d’un aléa dans un secteur où <strong>la</strong> présence humaineest permanenteSéisme3 = risque sismique modéré4 = risque sismique moyenRisques TechnologiquesRisque industriel• Instal<strong>la</strong>tion SEVESO seuil haut(Autorisation avec Servitu<strong>de</strong>s)ALUP Aluminium PéchineyTGAZ Total GazTHER Thermphos FranceARK Arkéma La ChambreMSSA MSSA – Saint MarcelUGI Ugitech • Ugine• Instal<strong>la</strong>tion SEVESO seuil basCAS Casca<strong>de</strong>s La RochetteAIRP Air productsTDD Thévenin & DucrotDistributionCEZ CezusCARB Carbone <strong>Savoie</strong>PRAX PraxairPRO Prophym SarlPSM Pack Système MaurienneTransport <strong>de</strong> MatièreDangereuse (TMD) parcanalisationG = gazoducO = oléoducRupture <strong>de</strong> barrage1 = Bissorte2 = La Girotte3 = Tignes4 = Roselend5 = Mont CenisRisque MinierA = concession annuléeR = concession renoncéeV = concession vali<strong>de</strong>E = PEX ou PER expiréDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie23


Nombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageNombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageN° INSEE COMMUNE73001 AIGUEBELETTE LE LAC x x 4 673002 AIGUEBELLE x x 4 1AIRPTHER G 173003 AIGUEBLANCHE x x 3 2 A 373004 AILLON LE JEUNE x x 4 373005 AILLON LE VIEUX x 4 073006 AIME x x 3 2 A+R 373007 AITON x x 4 2 G 123473008 AIX LES BAINS x 3 573010 ALBENS x 4 4 TDD O73011 ALBERTVILLE x x 4 1 G 23473012 ALBIEZ LE JEUNE x 3 073013 ALBIEZ MONTROND x x 3 073014 ALLONDAZ x 4 073015 LES ALLUES x x x 3 4 A73017 APREMONT x x 4 673018 ARBIN x x 4 1 G 123473019 ARGENTINE x x 4 2 THER R G 173020 ARITH x 4 273021 ARVILLARD x 4 0 A73022 ATTIGNAT ONCIN x 4 173023 AUSSOIS x x 3 173024 LES AVANCHERS VALMOREL x x x 3 173025 AVRESSIEUX x 4 273026 AVRIEUX x x x 4 373027 AYN x 4 173028 LA BALME x x 4 273029 BARBERAZ x 4 1 G73030 BARBY x 4 273031 BASSENS x 4 4 O73032 LA BATHIE x x 4 2 373033 LA BAUCHE x 4 1N° INSEE COMMUNE73034 BEAUFORT SUR DORON x x x 4 3 V 2473036 BELLECOMBE EN BAUGES x x x 4 3 R73038 BELLENTRE x x x 3 2 R 373039 BELMONT TRAMONET x 4 473040 BESSANS x x x 4 273041 BETTON BETTONNET 4 0 123473042 BILLIEME 4 173043 LA BIOLLE x 4 273045 LE BOIS x x 3 1 373047 BONNEVAL SUR ARC x x x 3 473046 BONNEVAL TARENTAISE x x 4 073048 BONVILLARD 4 0 A73049 BONVILLARET 4 073050 BOURDEAU x x 4 273051 LE BOURGET DU LAC x x 4 473052 BOURGET EN HUILE x 4 0 A+R73053 BOURGNEUF x 4 1 G 123473054 BOURG SAINT MAURICE x x x 4 8 R 373055 BOZEL x x 3 0 A+R73056 BRAMANS x x 4 373057 BRIDES LES BAINS x x 3 373058 LA BRIDOIRE x 4 673059 BRISON SAINT INNOCENT x x 4 573061 CESARCHES x x 4 2 2473062 CESSENS x 4 273063 CEVINS x x 4 1 373064 CHALLES LES EAUX x x 4 1 O73065 CHAMBERY x x 4 5 V G+O73067 LA CHAMBRE x x 3 0ARKPROG 1PSM73068 CHAMOUSSET x x 4 1 G 123473069 CHAMOUX SUR GELON x x 4 2 123424


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionen <strong>Savoie</strong>Nombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageNombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageN° INSEE COMMUNE73070 CHAMPAGNEUX x 4 0 G73071 CHAMPAGNY EN VANOISE x x x 3 173072 CHAMPLAURENT 4 073073 CHANAZ x x 3 3 R73074 LA CHAPELLE x x 4 1 THER G73075 LA CHAPELLE BLANCHE 4 073076LA CHAPELLE DU MONTDU CHAT 4 0 R73077 LES CHAPELLES x 3 0 R73078LA CHAPELLE SAINTMARTIN x x 4 273079 CHATEAUNEUF x 4 1 123473080 LE CHATEL x 3 073081 LE CHATELARD x x 4 173082 LA CHAVANNE x x 4 1 123473083LES CHAVANNES ENMAURIENNE x 3 0ARKTHER73084 CHIGNIN x x 4 1 G+O73085 CHINDRIEUX x x 4 173086 CLERY x 4 1G 173087 COGNIN x 4 2 G73088 COHENNOZ x x 4 273089COISE SAINT JEAN PIEDGAUTHIER x 4 0 G 123473090 LA COMPOTE x 4 173091 CONJUX x x 4 073092 CORBEL x 4 073093 LA COTE D'AIME x x 3 1 A+R 373094 CREST VOLAND x 4 273095 LA CROIX DE LA ROCHETTE 4 073096 CRUET x 4 1 G 123473097 CURIENNE x x 4 373098 LES DESERTS x x 4 073099 DETRIER 4 1N° INSEE COMMUNE73100 DOMESSIN x 4 273101 DOUCY EN BAUGES x 4 173103 DRUMETTAZ CLARAFOND x x 4 5 G+O73104 DULLIN x 4 173105 LES ECHELLES x 4 273106 ECOLE x x 4 173107 ENTREMONT LE VIEUX x x 4 173108 EPERSY x 4 2 O73109 EPIERRE x x 4 2 THER G 173110 ESSERTS BLAY x x 4 1 373111 ETABLE 4 073112 FEISSONS SUR ISERE x x 4 0 373113 FEISSONS SUR SALINS 3 073114 FLUMET x 4 073115 FONTAINE LE PUITS x 3 173116FONTCOUVERTE LATOUSSIURE x x x 3 373117 FOURNEAUX x x 3 2 A+R73118 FRANCIN x 4 0 G 123473119 LE FRENEY x x 3 1 A+R73120 FRETERIVE x x x 4 0 G 123473121 FRONTENEX x x 4 1 TGAZ G 23473122 GERBAIX 4 073123 LA GIETTAZ x x x 4 173124 GILLY SUR ISERE x x 4 1 G 23473126 GRANIER x x 3 373127 GRESIN x 4 273128 GRESY SUR AIX x x 4 673129 GRESY SUR ISERE x x 4 0 G 23473130 GRIGNON x x 4 2 23473131 HAUTECOUR x 3 0 MSSA73132 HAUTELUCE x x x 4 3 E 2* Ava<strong>la</strong>nche en <strong>de</strong>hors dudomaine skiable et <strong>de</strong> <strong>la</strong> hautemontagne.** Inondation <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ine- crue torrentielle - couléeboueuse - ruissellement urbain.*** Glissement <strong>de</strong> terrain - chute<strong>de</strong> blocs rocheux - crue torrentielleà fort transport soli<strong>de</strong> - présence<strong>de</strong> gypse.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie25


Nombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageNombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageN° INSEE COMMUNE73133 HAUTEVILLE 4 073135 HERMILLON x x 3 2 ALUP G73137 JACOB BELLECOMBETTE x 4 1 G73138 JARRIER x x x 3 073139 JARSY x x 4 173140 JONGIEUX 4 073141 LAISSAUD x 4 0 G 123473142 LANDRY x x 3 3 373143 LANSLEBOURG MONT CENIS x x x 4 5 A 573144 LANSLEVILLARD x x x 3 373187 LA LECHERE x x x 4 4 CARB R G 373145 LEPIN LE LAC x 4 273146 LESCHERAINES x 4 473147 LOISIEUX 4 073149 LUCEY x 4 273150 MACOT LA PLAGNE x x x 3 2 373151 LES MARCHES x 4 2 G+O 123473152 MARCIEUX 4 073153 MARTHOD x x 4 1 G 2473154 MERCURY x x 4 273155 MERY x x 4 3 O73156 MEYRIEUX TROUET x 4 473157 MODANE x x x 3 10 R73158 MOGNARD x 4 1 O73159 LES MOLLETTES x 4 1 123473160 MONTAGNOLE x x 4 1 G73161 MONTAGNY x x 3 0 R73162 MONTAILLEUR x x 4 2 G 23473163 MONTAIMONT x x 3 0 ARK73164 LE MONTCEL x 4 4 G+O73166 MONTENDRY 4 0N° INSEE COMMUNE73167 MONTGELLAFREY x 3 0 ARK R73168 MONTGILBERT 4 0 G73169 MONTGIROD CENTRON x x 3 2 R 373170 MONTHION x x 4 2 23473171 MONTMELIAN x x 4 3 G 123473173 MONTRICHER ALBANNE x x 3 2 173175 MONTSAPEY x 4 073176 MONTVALEZAN x x x 3 1 373177 MONTVERNIER x x 3 0 ARK 173178 LA MOTTE EN BAUGES x 4 173179 LA MOTTE SERVOLEX x x 4 7 A+E G73180 MOTZ x 3 173181 MOUTIERS x x 3 3 MSSA A 373182 MOUXY x 4 4 G+O73183 MYANS x 4 2 G+O73184 NANCES x 4 473186NOTRE DAME DEBELLECOMBE x 4 173188NOTRE DAME DESMILLIERES x x 4 1 23473189 NOTRE DAME DU CRUET x x 3 0 ARK G73190 NOTRE DAME DU PRE x 3 2 MSSA 373191 NOVALAISE x 4 573192 LE NOYER x 4 273193 ONTEX 4 073194 ORELLE x x 3 2 A+R 173196 PALLUD x 4 2 G 23473197 PEISEY NANCROIX x x x 3 4A+E+R73198 LA PERRIERE x 3 0 A+R73200 PLANAISE x 4 2 123473201 PLANAY x x x 3 673202 PLANCHERINE 4 073203 PONTAMAFREYMONTPASCAL x x 3 3 G 126


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionen <strong>Savoie</strong>Nombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageNombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageN° INSEE COMMUNE73204 PONT DE BEAUVOISIN x x 4 773205 LE PONTET 4 073206 PRALOGNAN LA VANOISE x x x 3 573207 PRESLE x 4 1 A+R73208 PUGNY CHATENOD x 4 2 G+O73210 PUYGROS x 4 273211 QUEIGE x x x 4 2 2473212 RANDENS x x 4 4 173213 LA RAVOIRE x 4 5 G+O73214 ROCHEFORT x 4 273215 LA ROCHETTE x 4 2 CAS73216 ROGNAIX x x 4 1 373217 ROTHERENS 4 073218 RUFFIEUX x 3 273219 SAINT ALBAN DE MONTBEL x 4 573220 SAINT ALBAN D’HURTIERES 4 0 THER A+R 173221SAINT ALBAN DESVILLARDS x 3 073222 SAINT ALBAN LEYSSE x x 4 4 O73223 SAINT ANDRE x x x 3 173224 SAINT AVRE x x 3 0 ARK R G 173225 SAINT BALDOPH x 4 3 G73226 SAINT BERON x x 4 173227 SAINT BON TARENTAISE x 3 473228 SAINT CASSIN x 4 1 G73229SAINT CHRISTOPHE LAGROTTE x 4 1 G73230SAINT COLOMBAN DESVILLARDS x x x 3 073231 SAINT ETIENNE DE CUINES x x 3 2 ARK 173232 SAINTE FOY TARENTAISE x x x 3 3 373233 SAINT FRANC x 4 173234 SAINT FRANÇOIS DE SALES 4 0N° INSEE COMMUNE73235SAINT FRANÇOISLONGCHAMP x x x 3 173236 SAINT GENIX SUR GUIERS x 4 4 G73237SAINT GEORGESD’HURTIERES x x 4 1 THER A 173238SAINT GERMAIN LACHAMBOTTE x x 4 073239 SAINT GIROD x x 4 3 TDD O73240 SAINTE HELENE DU LAC x 4 1 G 123473241 SAINTE HELENE SUR ISERE x 4 1 23473242 SAINT JEAN D'ARVES x x x 3 173243 SAINT JEAN D'ARVEY x x 4 373244 SAINT JEAN DE BELLEVILLE x x 3 273245 SAINT JEAN DE CHEVELU x 4 173246 SAINT JEAN DE COUZ x x 4 1 G73247 SAINT JEAN DE LA PORTE x 4 1 G 123473248 SAINT JEAN DE MAURIENNE x x 3 6 ALUP R+E G 173249 SAINT JEOIRE PRIEURE x x 4 2 G+O73250 SAINT JULIEN MONTDENIS x x 3 6 173252 SAINT LEGER x x 4 0 THER 173253 SAINT MARCEL x x 3 1 MSSA 373254 SAINTE MARIE D'ALVEY 4 073255 SAINTE MARIE DE CUINES x 3 1 ARK G 173256 SAINT MARTIN D'ARC x 3 1 R+V 173257SAINT MARTINDE BELLEVILLE x x x 3 6 R73258 SAINT MARTIN LA PORTE x x 3 3 173259SAINT MARTINSUR LA CHAMBRE x x 3 0 ARK G73260SAINT MAURICE DEROTHERENS 4 073261SAINT MICHEL DEMAURIENNE x x 3 6A+R+V173262SAINT NICOLASLA CHAPELLE x 4 173263 SAINT OFFENGE DESSOUS x x 4 1 G73264 SAINT OFFENGE DESSUS x x 4 0* Ava<strong>la</strong>nche en <strong>de</strong>hors dudomaine skiable et <strong>de</strong> <strong>la</strong> hautemontagne.** Inondation <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ine- crue torrentielle - couléeboueuse - ruissellement urbain.*** Glissement <strong>de</strong> terrain - chute<strong>de</strong> blocs rocheux - crue torrentielleà fort transport soli<strong>de</strong> - présence<strong>de</strong> gypse.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie27


Nombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageNombre<strong>de</strong> CATNATRisqueTMD parAva<strong>la</strong>nche* Mvt <strong>de</strong> terrain*** industrielcanalisationRupture <strong>de</strong>Inondation** Séisme Risque minier barrageN° INSEE COMMUNE73265 SAINT OURS x x 4 1 O73266 SAINT OYEN 3 073267 SAINT PANCRACE x 3 073268 SAINT PAUL SUR ISERE x x 4 3 E 373269 SAINT PAUL SUR YENNE x 4 173270 SAINT PIERRE D'ALBIGNY x x 4 1 G 123473271 SAINT PIERRE D'ALVEY x 4 173272SAINT PIERRE DEBELLEVILLE x x 4 0 THER G73273 SAINT PIERRE DE CURTILLE x 4 073274SAINT PIERRED'ENTREMONT x 4 173275SAINT PIERRE DEGENEBROZ 4 073276 SAINT PIERRE DE SOUCY x 4 0 123473277 SAINTE REINE x 4 173278SAINT REMY DEMAURIENNE x x x 4 473280 SAINT SORLIN D'ARVES x x x 3 2ARKTHER73281 SAINT SULPICE x x 4 1 G73282 SAINT THIBAUD DE COUZ x x 4 3 G73283 SAINT VITAL x x 4 2 TGAZ G 23473284 SALINS LES THERMES x x 3 1 373285 SEEZ x x x 3 0 373286 SERRIERES EN CHAUTAGNE x x 3 373287 SOLLIERES SARDIERES x x 3 273288 SONNAZ x 4 3 V O73289 LA TABLE 4 0 A73290 TERMIGNON x x x 3 2 A73292 THENESOL x 4 2 G 2473293 THOIRY x x 4 173294 LA THUILE x 4 273296 TIGNES x x x 3 3 373297 TOURNON x 4 1 G 23473298 TOURS EN SAVOIE x x x 4 2 2341N° INSEE COMMUNE73299 TRAIZE 4 073300 TRESSERVE x x 4 573301 TREVIGNIN x 4 1 G+O73302 LA TRINITE x 4 273303 UGINE x x 4 4UGICEZGPRAX73304 VAL D'ISERE x x x 3 1073305 VALEZAN x 3 173306 VALLOIRE x x x 3 3 R73307 VALMEINIER x 3 073308 VENTHON x x 4 2 2473309 VEREL DE MONTBEL x 4 173310 VEREL PRAGONDRAN x x 4 173311 LE VERNEIL 4 073312 VERRENS ARVEY x 4 273313 VERTHEMEX x 4 273314 VILLARD D'HERY 4 073315 VILLARD LEGER x x 4 4 13473316 VILLARD SALLET x 4 173317 VILLARD SUR DORON x x x 4 3 2473318 VILLAREMBERT x x x 3 173320 VILLARGONDRAN x x 3 2 173321 VILLARLURIN x 3 0 A73322 VILLARODIN BOURGET x x 3 373323 VILLAROGER x x x 3 0 373324 VILLAROUX 4 073326 VIMINES x x 4 3 G73327 VIONS x 3 173328 VIVIERS DU LAC x x 4 3 G73329 VOGLANS x x 4 3 V G73330 YENNE x x 4 428


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionen <strong>Savoie</strong>Les acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> préventionet <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s risques<strong>Préfecture</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>Cabinet, Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Intérieure et <strong>de</strong> <strong>la</strong> ProtectionCivile (DSIPC), Service Interministériel <strong>de</strong> Défense et ProtectionCivile (SIDPC)73018 CHAMBERY CEDEXTél. secrétariat 04 79 75 50 32Tél. standard 04 79 75 50 00Direction Départementale <strong>de</strong>s Territoires (DDT)L’Adret1 rue <strong>de</strong>s Cévennes • 73011 CHAMBERY CEDEXTél. 04 79 71 73 73Service <strong>de</strong> Restauration <strong>de</strong>s Terrains en Montagne (RTM)42 Quai Charles Roissard • 73000 CHAMBERYTél. 04 79 69 96 05Direction Régionale <strong>de</strong> l’Environnement <strong>de</strong>l’Aménagement et du Logement (DREAL)Unité territoriale <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>Savoie</strong>430 rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Belle EauZI <strong>de</strong>s Landiers Nord • 73000 CHAMBERYTél. 04 79 62 69 70Bureau <strong>de</strong> Recherches Géologiques et Minières (BRGM)151 boulevard Stalingrad • 69626 VILLEURBANNE CEDEXTél. 04 72 82 11 50Agence Régionale <strong>de</strong> Santé,Délégation Territoriale <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong> (DT-ARS <strong>Savoie</strong>)94 Boulevard <strong>de</strong> Bellevue • 73018 CHAMBERY CEDEXTél. 04 69 85 52 17Direction Départementale<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Publique (DDSP)585 avenue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Boisse • 73000 CHAMBERYTél. 04 79 62 84 00Groupement <strong>de</strong> gendarmerie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>28 rue <strong>de</strong> Sonnaz • 73000 CHAMBERYTél. 04 79 71 82 00Conseil général <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>Hôtel du départementBP 1802 • 73018 CHAMBERY CEDEXTél. 04 79 96 73 73Service Départemental d’Incendie et <strong>de</strong> Secours (SDIS)Rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Perrodière • 73230 SAINT-ALBAN-LEYSSETél. 04 79 60 73 00MairiesCentre Météorologique Départemental (CMD)Aéroport <strong>de</strong> Chambéry/Aix-les-Bains • 73420 VIVIERS-DU-LACTél. 04 79 34 00 67Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie29


ÉTAT DES PPRI EN SAVOIEDDT 73SSRMISE À JOUR : MARS 201330


Chapitre n°1Les risques majeurs et leur préventionen <strong>Savoie</strong>ÉTAT DES PPRN EN SAVOIEDDT 73SSRMISE À JOUR : MARS 2013Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie31


Les risquesNATURELS• Le risque inondation 34• Le risque mouvement <strong>de</strong> terrain 40• Le risque ava<strong>la</strong>nche 46• Le risque sismique 5432


Les séismesLes ava<strong>la</strong>nchesLes mouvements <strong>de</strong> terrainLes inondationsL E SR I S Q U E S nat u r e ls© RTM732Les risques NATURELSDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie33


Le risque inondationLE PHÉNOMÈNE© Photo PassionPour en savoir plusDossier d’information« Les inondations »MEDD • 2004http://catalogue.prim.net/Mémento du maireet <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Fiche RN2 Inondationswww.mementodumaire.netUne inondation est une submersion plus ou moins rapi<strong>de</strong> d’unezone habituellement hors d’eau.Les inondations sont généralement causées par :• <strong>de</strong>s précipitations prolongées ou intenses ne pouvant êtreabsorbées par les sols (saturés en eau ou imperméables),• une fonte rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> neige venant gonfler les rivières,• <strong>la</strong> combinaison <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux phénomènes.On distingue plusieurs types d’inondation.Crue <strong>de</strong> l’Arc en 1957Le ruissellement pluvial se produit en cas <strong>de</strong> pluiesintenses (orages violents) sur les sols imperméabilisés, notammenten secteur urbain du fait <strong>de</strong>s surfaces goudronnées. La saturation <strong>de</strong>sréseaux d’évacuation <strong>de</strong>s eaux pluviales entraîne <strong>de</strong>s écoulementsplus ou moins importants et souvent rapi<strong>de</strong>s dans les rues. Les dégâtsmatériels occasionnés peuvent être importants : inondation <strong>de</strong> caves etgarages, détérioration <strong>de</strong> réseaux, etc.Sont principalement concernées les gran<strong>de</strong>s agglomérations(Aix-les-Bains, juillet 1992) à forte <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion.34


Chapitre n°2Les risques NATURELSinondationLes inondations <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ine peuvent être dues :• soit au débor<strong>de</strong>ment d’un cours d’eau,• soit à une remontée <strong>de</strong> <strong>la</strong> nappe phréatique.Ces phénomènes sont lents et peuvent en général être anticipésquelques heures voire quelques jours à l’avance.En <strong>Savoie</strong>, sont essentiellement concernées les communesriveraines du Rhône (crue <strong>de</strong> février 1990), du <strong>la</strong>c du Bourget et<strong>de</strong> l’Isère à l’aval d’Albertville.© Graphies.thèque / Fotolia.comLes crues torrentielles se rencontrent en zonesmontagneuses : elles sont caractérisées par un rapi<strong>de</strong> transit <strong>de</strong>s eaux<strong>de</strong> pluie ou <strong>de</strong> fonte nivale du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> forte pente <strong>de</strong>s cours d’eau, etpar un transport soli<strong>de</strong> plus ou moins important (sédiments, cailloux,branches, voire blocs rocheux, troncs d’arbre, etc.).L’Arc a connu une crue <strong>de</strong> type torrentiel majeure en juin 1957.Il est également entré en crue, avec une intensité moindre, enseptembre 1993, septembre 1994, octobre 2000 et mai 2008.Lorsque le volume <strong>de</strong> matériaux dépasse <strong>la</strong> quantité d’eau (> 50 %<strong>de</strong> matière soli<strong>de</strong>, < 50 % d’eau), on parle <strong>de</strong> <strong>la</strong>ve torrentielle :l’écoulement n’est alors plus liqui<strong>de</strong> mais visqueux. Ce type <strong>de</strong>phénomène est particulièrement dévastateur.Exemples : Bourg-Saint-Maurice en 1991 et 1996, Modane en1987.Inondation <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ine pardébor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> cours d’eauLors <strong>de</strong>s crues, le cours d’eaupeut sortir du lit qu’il occupehabituellement– le lit mineur – pour aller s’étaleren fond <strong>de</strong> vallée dans le lit majeur.Inondation <strong>de</strong> p<strong>la</strong>inepar remontée <strong>de</strong> nappe© Mairie <strong>de</strong> Saint-Jean-<strong>de</strong>-MaurienneCrue <strong>de</strong> l’Arc en 2008Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie35


© Archives ville d’Aix-les-BainsInondation par débor<strong>de</strong>ment du <strong>la</strong>c du Bourget en 1990Les Territoires à Risques Importants d’inondation (TRI)Pour en savoir plus… Portail du bassin Rhône-Méditerranée :www.rhone-mediterranee.eaufrance.frRubriques Gestion <strong>de</strong> l’eau / Directive InondationsDans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Directive Inondation*, <strong>de</strong>s TRI ont étéi<strong>de</strong>ntifiés en vue d’y développer <strong>de</strong> façon prioritaire les actions et moyens apportéspar l’État dans sa politique <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s inondations.Deux TRI ont été i<strong>de</strong>ntifiés en <strong>Savoie</strong> :• TRI <strong>de</strong> Chambéry / Aix-les-Bains, qui couvre 31 communes exposées auxinondations par débor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> <strong>la</strong> Leysse, <strong>de</strong> l’Hyères, du Tillet, du Sierroz etdu <strong>la</strong>c du Bourget,• TRI d’Albertville, qui concerne 14 communes soumises aux risques <strong>de</strong> crues <strong>de</strong>l’Isère et <strong>de</strong> l’Arly.* Directive 2007/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre 2007 re<strong>la</strong>tive à l’évaluation et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s risquesd’inondation36


Chapitre n°2Les risques NATURELSinondationLA PRÉVENTIONPrévisionL’anticipation <strong>de</strong>s crues permet <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures préventivesavant <strong>la</strong> survenance d’une inondation, comme l’évacuation <strong>de</strong>spopu<strong>la</strong>tions menacées. Elle est assurée en France, pour certains coursd’eau <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ine, par les Services <strong>de</strong> Prévision <strong>de</strong>s Crues (SPC).Les prévisions émises par les SPC sont consultablessur le site Internet www.vigicrues.gouv.frEn <strong>Savoie</strong>, le SPC Rhône amont-Saône, géré par <strong>la</strong> DREAL Rhône-Alpes, émet <strong>de</strong>s prévisions pour 13 communes du Haut-Rhône bordéespar le fleuve. Le SPC Alpes du Nord, rattaché à <strong>la</strong> DREAL <strong>de</strong> bassin etimp<strong>la</strong>nté à <strong>la</strong> DDT <strong>de</strong> l’Isère, dispose <strong>de</strong> stations <strong>de</strong> mesure en <strong>Savoie</strong>mais n’effectue à l’heure actuelle pas <strong>de</strong> prévisions pour le département.Il est possible toutefois que cette surveil<strong>la</strong>nce voie le jour à l’avenir :• sur l’Arc, entre Modane et <strong>la</strong> confluence avec l’Isère,• sur l’Isère, entre Moûtiers et <strong>la</strong> confluence avec l’Arc d’une part, <strong>de</strong>cette confluence à <strong>la</strong> limite départementale <strong>Savoie</strong>-Isère d’autre part.Un dispositif d’information et d’alerte pour les crues <strong>de</strong> l’Arc a toutefoisété établi par <strong>la</strong> préfecture (Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Intérieure et <strong>de</strong> <strong>la</strong>Protection Civile) en lien avec EDF.Météo-France émet par ailleurs <strong>de</strong>s vigi<strong>la</strong>nces « pluie-inondation » et« inondation » qui constituent <strong>de</strong>s informations précieuses pour lescollectivités non concernées par les prévisions <strong>de</strong>s SPC.La prévision <strong>de</strong>s crues <strong>de</strong>meure très délicate en zones <strong>de</strong> montagne,où il est difficile d’estimer les quantités d’eau précipitée (radarsmétéorologiques peu fiables) et s’écou<strong>la</strong>nt dans les torrents, mais aussidu fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> cinétique extrêmement rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s crues torrentielles.Depuis 1994, <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Intérieure et <strong>de</strong> <strong>la</strong> ProtectionCivile <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> organise durant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> estivale <strong>la</strong>mise en vigi<strong>la</strong>nce et l’alerte <strong>de</strong>s 18 campings situés dans <strong>de</strong>s zonessoumises à un risque <strong>de</strong> crue brutale.Mesures <strong>de</strong> protection collectiveLes digues visent à empêcher le débor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s cours d’eau dans leszones à enjeux. Leur rupture peut toutefois aggraver les conséquencesd’une crue, en affectant <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions non préparées car estimant àtort ne pas être soumises au risque du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence même <strong>de</strong> cesouvrages.En matière <strong>de</strong> risque torrentiel, il s’agit <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong>sécoulements et le transport soli<strong>de</strong> :• en reboisant le bassin versant afin <strong>de</strong> réduire l’érosion <strong>de</strong>s sols etdonc <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> matériaux atteignant le cours d’eau,• en aménageant dans le lit <strong>de</strong>s torrents <strong>de</strong>s barrages, seuils etp<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> dépôt, en vue <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> puissance <strong>de</strong>s écoulementset intercepter les matériaux transportés.Règles d’urbanisme et d’aménagementLes mesures <strong>de</strong> prévention imposées ou recommandées par les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques(PPR) visent notamment :• à préserver les champs d’inondation, en évitant tout remb<strong>la</strong>i ou construction,• à minimiser <strong>la</strong> vulnérabilité <strong>de</strong>s enjeux présents dans les zones menacées, par <strong>de</strong>sdispositions constructives (mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> systèmes réduisant <strong>la</strong> pénétration <strong>de</strong> l’eau,mise hors d’eau <strong>de</strong>s équipements sensibles), <strong>de</strong>s dispositions concernant l’usage <strong>de</strong>s solsou encore une redistribution <strong>de</strong>s fonctions et usages du bâti.En l’absence <strong>de</strong> PPR ou autres mesures particulières, il est recommandé :• <strong>de</strong> ne pas construire à proximité <strong>de</strong>s cours d’eau,• d’en éviter <strong>la</strong> couverture : le busage empêche souvent l’écoulement <strong>de</strong>s matériaux soli<strong>de</strong>set l’expansion <strong>de</strong>s cours d’eau,• <strong>de</strong> surveiller régulièrement et d’entretenir les ouvrages <strong>de</strong> retenue ou <strong>de</strong> protection existants.L’application <strong>de</strong> ces mesures simples permet <strong>de</strong> réduire considérablement les dommages causés parles crues.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie37


FMSe mettre à l’abriFMÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)Respecter lesconsignesLES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉECOLEgLES BONS REFLEXES EN CAS D’INONDATIONS’organiser et anticiperAVANT PENDANT APRèS• s’informer en mairie <strong>de</strong>s risques,<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’alerte et <strong>de</strong>s consignes• Ne jamais s’engager sur une routeinondée ni tenter <strong>de</strong> franchir un cours d’eau,à pied ou avec un véhicule• Se tenir informé <strong>de</strong> <strong>la</strong> météo et <strong>de</strong>s prévisions<strong>de</strong> crue par radio, TV et sites internet• s’organiser et é<strong>la</strong>borer les dispositionsnécessaires à <strong>la</strong> mise en sûreté• simuler annuellementFMqqgECOLEqqECOLEggMettre en œuvre les mesuresconservatoires et...q• s uivre l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> météoet <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévision <strong>de</strong>s crues• s’informer <strong>de</strong> <strong>la</strong> montée <strong>de</strong>s eauxpar radio ou auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> mairie• se réfugier en un point haut préa<strong>la</strong>blement repéré :étage, colline, etc.• écouter <strong>la</strong> radio pour connaîtreles consignes à suivreqNE JAMAIS S’ENGAGER SUR UNE ROUTE INONDéENI TENTER g DE FRANCHIR UN COURS D’EAU,A PIED OU AVEC UN VEHICULEgRespecter les consignesémises par les autorités etservices <strong>de</strong> secours et...• i nformer les autorités<strong>de</strong> tout danger• ai<strong>de</strong>r les personnes sinistréesou à besoins spécifiquesDe façon plus spécifique• mettre hors d’eau les meubles et objets précieux(documents officiels, papiers d’i<strong>de</strong>ntité, factures,albums photo, etc.), les matières et les produits dangereuxou polluants• l ocaliser le disjoncteur électrique et le robinet d’arrêtdu gaz• aménager les entrées possibles d’eau : portes, soupiraux,évents, etc.• amarrer les cuves, etc.• repérer les p<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> stationnement hors zone inondable• prévoir les équipements minimum : radio à piles,réserve d’eau potable et <strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées alimentaires, papierspersonnels, médicaments urgents, vêtements <strong>de</strong> rechange,couvertures, etc.De façon plus spécifique• ne pas tenter <strong>de</strong> rejoindre ses prochesou d’aller chercher ses enfants à l’école• éviter <strong>de</strong> téléphoner afin <strong>de</strong> libérer les lignespour les secours• n’évacuer que sur ordre <strong>de</strong>s autoritésou si <strong>la</strong> crue y oblige• ne pas s’engager sur une route inondée à pied ouen voiture (lors <strong>de</strong>s inondations du Sud-Est <strong>de</strong>s dix<strong>de</strong>rnières années, plus du tiers <strong>de</strong>s victimes étaient<strong>de</strong>s automobilistes surpris par <strong>la</strong> crue)• ne pas encombrer les voies d’accès ou <strong>de</strong> secoursDe façon plus spécifique,après le retrait <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> sonhabitation• aérer• désinfecter à l’eau <strong>de</strong> javel• chauffer dès que possible• ne rétablir le courant électriqueque si l’instal<strong>la</strong>tion est sèche38


Chapitre n°2Les risques NATURELSinondationRéalisation DDT73 - Février 2013.Commune concernée par le risque inondation(inondation <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ine - crue torrentielle -coulée boueuse - ruissellement urbain)LE RISQUE INONDATION EN SAVOIEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie39


Le risque mouvement <strong>de</strong> terrainLE PHÉNOMÈNELes glissements <strong>de</strong> terrain sont <strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cementsgénéralement lents d’une masse <strong>de</strong> terrain cohérente le long d’unesurface <strong>de</strong> rupture. La profon<strong>de</strong>ur (un à plusieurs dizaines ou centaines<strong>de</strong> mètres) et <strong>la</strong> vitesse d’évolution (quelques centimètres par an àquelques mètres par jour ou par heure) sont très variables.Les dép<strong>la</strong>cements lents se traduisent par <strong>de</strong>s déformations du terrain,provoquant <strong>de</strong>s dégâts aux constructions. Ils peuvent constituer unemenace pour l’homme lorsqu’ils s’accélèrent soudainement.Les glissements peuvent apparaître ou s’accélérer brutalementmême après plusieurs siècles d’apparente stabilité.Pour en savoir plusDossier d’information« Les mouvements <strong>de</strong> terrain »MDD • 2011http://catalogue.prim.net/Mémento du maireet <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Fiche RN3Mouvements <strong>de</strong> terrainwww.mementodumaire.netBase <strong>de</strong> donnéesnationale mouvements<strong>de</strong> terrain du BRGMwww.bdmvt.netUn mouvement <strong>de</strong> terrain est un dép<strong>la</strong>cement plus ou moinsbrutal du sol ou du sous-sol.Il est influencé par les processus d’érosion à l’œuvre, dépendant euxmêmes:• du contexte géologique (nature et disposition <strong>de</strong>s matériaux),• <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> l’eau (infiltrations d’origine naturelle ou anthropique),• <strong>de</strong>s conditions météorologiques (alternance gel/dégel, etc.),• <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s activités humaines (tassement du sol, suppression<strong>de</strong> butées en pied <strong>de</strong> versant, etc.).La notion <strong>de</strong> mouvement <strong>de</strong> terrain renvoie à plusieurs phénomènes.© RTM73© Graphies.thèque / Fotolia.comGlissement <strong>de</strong> terrain40


Chapitre n°2Les risques NATURELSMOUVEMENT DE TERRAINLes chutes <strong>de</strong> bloc et éboulements constituent leprocessus d’évolution naturelle <strong>de</strong>s fa<strong>la</strong>ises et versants rocheux. Leterme employé dépend du volume <strong>de</strong> roche mobilisé : on parle <strong>de</strong> chute<strong>de</strong> pierres ou <strong>de</strong> blocs si les éléments, peu nombreux et <strong>de</strong> petite taille,constituent un volume total inférieur à 100 m³ et, au-<strong>de</strong>là d’éboulement,voire d’écroulement (> 10 millions m³).Les risques sont réels pour les enjeux humains et matériels situés en<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s zones instables, étant donné <strong>la</strong> soudaineté et <strong>la</strong> rapidité<strong>de</strong>s phénomènes.© Graphies.thèque / Fotolia.com© RTM73Effondrement du toit d’une cavité souterraineLes affaissements et effondrements, liés à <strong>la</strong>présence <strong>de</strong> cavités souterraines (d’origine naturelle ou artificielle, typesmines et carrières), forment en surface <strong>de</strong>s excavations <strong>de</strong> taille variable,n’excédant souvent pas une dizaine <strong>de</strong> mètres. Des effondrementsgénéralisés (sur plusieurs hectares) peuvent apparaître dans certainesconditions.Si les affaissements, généralement lents et progressifs, provoquentessentiellement <strong>de</strong>s dégâts matériels, les effondrements peuvent quantà eux menacer <strong>de</strong>s vies humaines, du fait <strong>de</strong> leur rapidité et <strong>de</strong> leursoudaineté.Chute <strong>de</strong> bloc à BramansDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie41


Le retrait-gonflement <strong>de</strong>s sols argileux est liéaux variations <strong>de</strong> l’eau contenue dans ces sols : <strong>la</strong> sécheresse entraîneun tassement irrégulier du terrain en surface, dont les matériaux segonflent à chaque apport en eau.Ces phénomènes lents endommagent les constructions (bâtiments etréseaux).© Graphies.thèque / Fotolia.com© BRGM© BRGM42


Chapitre n°2Les risques NATURELSMOUVEMENT DE TERRAINLA PRÉVENTIONPrévisionLa prévision <strong>de</strong>s mouvements <strong>de</strong> terrain est délicate : on ne sait pastoujours où ils vont apparaître et, quand bien même les instabilités sontconnues, on ne peut prévoir le moment où se produira <strong>la</strong> rupture oul’accélération du phénomène.Leur anticipation repose donc sur :• une amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong>s phénomènes (grâceà <strong>la</strong> recherche scientifique, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s techniques, le suivi <strong>de</strong>sphénomènes), <strong>de</strong> manière à comprendre leur fonctionnementpour mieux appréhen<strong>de</strong>r leur évolution possible,• une surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s instabilités connues en vue <strong>de</strong> repérer <strong>de</strong>ssignes <strong>la</strong>issant présager d’une accélération à venir et ainsi prendreles mesures préventives nécessaires : fermeture <strong>de</strong> routes,évacuation <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tions, etc.Rares sont les mouvements <strong>de</strong> terrain faisant l’objet d’une surveil<strong>la</strong>ncecontinue grâce à une instrumentation du site.En l’absence d’appareils <strong>de</strong> mesure, il faut être très attentif à toutsigne pouvant <strong>la</strong>isser présager <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence ou <strong>de</strong> l’accélérationd’une instabilité du terrain (apparition <strong>de</strong> bourrelets sur le sol,fissuration <strong>de</strong>s bâtiments, affaissement <strong>de</strong>s routes, inclinaison<strong>de</strong>s arbres, poteaux et barrières, etc.) et les signaler à <strong>la</strong> mairiequi doit en informer le service <strong>de</strong> Restauration <strong>de</strong>s Terrains enMontagne (RTM) <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>.Mesures <strong>de</strong> protection collectiveLa protection active consiste à empêcher <strong>la</strong> survenue <strong>de</strong>s phénomènes,par exemple grâce au clouage <strong>de</strong> fa<strong>la</strong>ise pour éviter les détachements<strong>de</strong> blocs ou au drainage <strong>de</strong>s sols pour limiter les infiltrations d’eaugénératrices <strong>de</strong> glissements <strong>de</strong> terrain. Mais ces techniques sontinopérantes pour les mouvements <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur.Seules <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> protection passive visant à protéger les enjeuxexposés peuvent alors être mises en œuvre, comme l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>merlons et filets pare-blocs le long <strong>de</strong>s routes et zones habitées.Il est parfois possible <strong>de</strong> purger les zones instables : dynamitage <strong>de</strong>parois menaçant <strong>de</strong>s zones habitées (après évacuation temporaire) parexemple.Règles d’urbanisme et d’aménagementCertaines dispositions prescrites par les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques (PPR) ont pour objet <strong>de</strong> nepas amplifier l’aléa mouvement <strong>de</strong> terrain, voire ne pas le créer, dans les zones prédisposées commecertains terrains argileux. Il s’agit par exemple d’éviter <strong>de</strong> construire en tête d’un glissement <strong>de</strong> terrain,ou d’appliquer <strong>de</strong>s mesures constructives en vue <strong>de</strong> contrôler les rejets d’eaux usées pour limiter leurinfiltration dans le sol.Le renforcement <strong>de</strong>s fondations et le respect <strong>de</strong> certaines techniques <strong>de</strong> construction s’avèrent parfoisnécessaires sur les zones soumises à l’aléa retrait-gonflement.Concernant les phénomènes soudains tels que les éboulements et effondrements en revanche, <strong>la</strong>seule véritable mesure <strong>de</strong> protection consiste à ne pas urbaniser les zones à risque.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie43


qLES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉECOLEqgLES BONS REFLEXES EN CAS DE MOUVEMENT DE TERRAINFMECOLEqqECOLEgSe mettre à l’abriFMÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)ggECOLEqgRespecter lesconsignesFMS’organiser et anticiper• s’informer en mairie <strong>de</strong>s risques,<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’alerte et <strong>de</strong>s consignes• s’organiser et é<strong>la</strong>borer les dispositionsnécessaires à <strong>la</strong> mise en sûretéAVANT PENDANT APRèSqgqGlissement <strong>de</strong> terrain, éboulement,chute <strong>de</strong> pierres ou <strong>de</strong> blocsA l’intérieur d’un bâtiment• S’éloigner <strong>de</strong>s fenêtresgA l’extérieur• Fuir <strong>la</strong>téralement, ne pas revenir sur ses pas• Gagner un point en hauteur, ne pas entrer dansun bâtiment endommagéqgRespecter les consignesémises par les autorités etservices <strong>de</strong> secours et...• i nformer les autorités<strong>de</strong> tout danger• ai<strong>de</strong>r les personnes sinistréesou à besoins spécifiquesEffondrement du solA l’intérieur d’un bâtiment• Évacuer le bâtiment dès les premiers signeset rejoindre le lieu <strong>de</strong> regroupement indiqué• Ne pas emprunter l’ascenseur• Ne pas revenir sur ses pasA l’extérieur• S’éloigner <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone dangereuse• Respecter les consignes émises par les autorités• Rejoindre le lieu <strong>de</strong> regroupement indiqué44


Chapitre n°2Les risques NATURELSMOUVEMENT DE TERRAINRéalisation DDT73 - Février 2013.Commune concernée par le risquemouvement <strong>de</strong> terrainLE RISQUE MOUVEMENT DE TERRAIN EN SAVOIEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie45


Le risque ava<strong>la</strong>ncheLE PHENOMÈNE© J.P. FavreUne ava<strong>la</strong>nche correspond au dép<strong>la</strong>cement rapi<strong>de</strong> d’une masse<strong>de</strong> neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteauneigeux.A chaque chute, <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> neige varie selon <strong>la</strong> température et le vent.Après son dépôt, cette neige évolue sous l’effet <strong>de</strong> son poids, du vent, <strong>de</strong><strong>la</strong> température et cette transformation n’est pas toujours favorable.Pour en savoir plusDossier d’information« Les ava<strong>la</strong>nches »MEDD • 2005http://catalogue.prim.net/Mémento du maireet <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Fiche RN5Neige, ava<strong>la</strong>ncheset risques g<strong>la</strong>ciaireswww.mementodumaire.netLe manteau neigeux est stable tant que sa résistance est supérieureou égale aux effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> pesanteur. Sinon c’est l’ava<strong>la</strong>nche.Les facteurs <strong>de</strong> déclenchement <strong>de</strong>s ava<strong>la</strong>nches peuvent être naturels(trop gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> neige, pluie, évolution défavorable <strong>de</strong> <strong>la</strong>neige) ou acci<strong>de</strong>ntels (passage <strong>de</strong> skieurs ou d’animaux, chute <strong>de</strong>corniche, etc.).Site internet <strong>de</strong> l’ANENA(Association Nationalepour l’Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Neigeet <strong>de</strong>s Ava<strong>la</strong>nches)www.anena.orgAva<strong>la</strong>nche en aérosol sous <strong>la</strong> Pointe du Dard, à Pralognan-<strong>la</strong>-Vanoise46


Chapitre n°2Les risques NATURELSava<strong>la</strong>ncheOn distingue traditionnellement trois grands types d’ava<strong>la</strong>nches :l’ava<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> poudreuse, neige froi<strong>de</strong> et sèche donnantun aérosol déva<strong>la</strong>nt les versants à gran<strong>de</strong> vitesse (100 à 400 km/h)et engendrant une on<strong>de</strong> <strong>de</strong> pression (souffle) qui peut provoquer <strong>de</strong>sdégâts en <strong>de</strong>hors du périmètre <strong>de</strong> l’ava<strong>la</strong>nche (versant d’en face) –(Val d’Isère 1970).l’ava<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> p<strong>la</strong>que, provenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> rupture d’unecouche <strong>de</strong> neige dure, tassée par le vent, sur une zone fragile. Larupture d’une p<strong>la</strong>que est souvent le déclencheur d’une ava<strong>la</strong>nche plusimportante. Cette ava<strong>la</strong>nche est plus lente (50 km/h).Ava<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> poudreuse© Graphies.thèque / Fotolia.com© Graphies.thèque / Fotolia.coml’ava<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> neige humi<strong>de</strong> et lour<strong>de</strong>, <strong>de</strong> vitesselente (10 à 20 km/h). Ces ava<strong>la</strong>nches <strong>de</strong> neige <strong>de</strong>nse rabotent leterrain et peuvent provoquer <strong>de</strong>s dégâts importants. Elles sont engénéral bien localisées.Ava<strong>la</strong>nche en p<strong>la</strong>queAva<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> neigelour<strong>de</strong> et humi<strong>de</strong>© Graphies.thèque / Fotolia.com95% <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts causés par ava<strong>la</strong>nche sont liés à <strong>la</strong> pratique<strong>de</strong> loisirs en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s domaines skiables ou <strong>de</strong>s pistes ouverteset balisées.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie47


© IRMa / S. GominetManteauneigeuxrégulier© Graphies.thèque / Fotolia.comVent localCornicheFormation d’une p<strong>la</strong>que à ventRâteliers parava<strong>la</strong>nches à TignesFormées sous l’effet du vent, ces p<strong>la</strong>ques parfois difficilementrepérables par les skieurs évoluant en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s domaines skiablesconstituent pour eux le principal danger : le passage d’une personnesur l’une d’elles peut suffire à provoquer une ava<strong>la</strong>nche.P<strong>la</strong>queà ventFormation d’une p<strong>la</strong>que à vent48


Chapitre n°2Les risques NATURELSava<strong>la</strong>ncheLA PRÉVENTIONPrévisionLe phénomène ava<strong>la</strong>nche est désormais pris en compte dans <strong>la</strong> vigi<strong>la</strong>ncemétéorologique émise par Météo-France : un département peut êtrep<strong>la</strong>cé en vigi<strong>la</strong>nce orange ou rouge si <strong>de</strong>s départs spontanés sontpossibles et que <strong>de</strong>s secteurs à occupation humaine (routes, vil<strong>la</strong>ges)peuvent être impactés.Météo-France émet par ailleurs <strong>de</strong>s Bulletins d’estimation du Risqued’Ava<strong>la</strong>nche (BRA) fournissant <strong>de</strong>s informations sur l’état <strong>de</strong> <strong>la</strong> neige etle niveau <strong>de</strong> risque d’après l’échelle européenne du risque ava<strong>la</strong>nche.Destinées avant tout aux pratiquants d’activités <strong>de</strong> loisirs, ces donnéesgénérales émises à l’échelle du massif montagneux sont insuffisantespour estimer le risque localement : elles doivent être complétées par lesobservations et mesures <strong>de</strong> terrain menées par les professionnels <strong>de</strong> <strong>la</strong>montagne.Si ces informations sont précieuses, il <strong>de</strong>meure impossible <strong>de</strong> prévoiravec précision où et quand se produiront les départs d’ava<strong>la</strong>nche.Où s’informer sur les conditionsnivo-météorologiques ?Météo-France :• http://france.meteofrance.com/france/meteo• http://france.meteofrance.com/france/montagne• Prévisions pour <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong> : 08 99 71 02 73• Bulletin Montagne : 08 92 68 10 20Bureaux <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>sService <strong>de</strong>s pistes <strong>de</strong>s stationsMairiesIndicedu risqueStabilité dumanteau neigeux1 FAIBLE Le manteau neigeuxest stabilisé dans<strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s pentes.2 limitÉ Dans quelques pentes²suffisamment rai<strong>de</strong>s,le manteau neigeuxn’est que modérémentstabilisé ; ailleurs, il estbien stabilisé.3 marqué Dans <strong>de</strong> nombreusespentes² suffisammentrai<strong>de</strong>s, le manteauneigeux n’est quemodérément àfaiblement stabilisé.4 fort Le manteau neigeuxest faiblementstabilisé dans <strong>la</strong>plupart <strong>de</strong>s pentes²suffisamment rai<strong>de</strong>s.5 très fort L’instabilité dumanteau neigeuxest généralisée.Probabilité <strong>de</strong>déclenchementLes déclenchements d’ava<strong>la</strong>nchene sont en général possibles quepar forte surcharge³ sur <strong>de</strong> trèsrares pentes rai<strong>de</strong>s¹. Seules <strong>de</strong>scoulées ou <strong>de</strong> petites ava<strong>la</strong>nchespeuvent se produire spontanément.Déclenchements d’ava<strong>la</strong>nchepossibles surtout par fortesurcharge³ et dans quelques pentesgénéralement décrites dans lebulletin. Des départs spontanésd’ava<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur nesont pas à attendre.Déclenchements d’ava<strong>la</strong>nchepossibles parfois même par faiblesurcharge et dans <strong>de</strong> nombreusespentes, surtout dans cellesgénéralement décrites dans lebulletin. Dans certaines situations,quelques départs spontanésd’ava<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> taille moyenne, etparfois assez grosse, sont possibles.Déclenchements d’ava<strong>la</strong>ncheprobables même par faiblesurcharge³ dans <strong>de</strong> nombreusespentes suffisamment rai<strong>de</strong>s. Danscertaines situations, <strong>de</strong> nombreuxdéparts spontanés d’ava<strong>la</strong>nche <strong>de</strong>taille moyenne, et parfois grosse,sont à attendre.De nombreuses et grossesava<strong>la</strong>nches se produisantspontanément sont à attendrey compris en terrain peu rai<strong>de</strong>.Echelle européennedu risque ava<strong>la</strong>ncheCette échelle compte5 niveaux <strong>de</strong> risque ets’adresse aux personnespratiquant <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>montagne.¹ Pentes particulièrement propicesaux ava<strong>la</strong>nches en raison <strong>de</strong> leurdéclivité, <strong>de</strong> <strong>la</strong> configuration duterrain, <strong>de</strong> <strong>la</strong> proximité <strong>de</strong>s crêtes,etc.² Les caractéristiques <strong>de</strong> ces pentessont généralement précisées dansle bulletin : altitu<strong>de</strong>, exposition,topographie, etc.³ Surcharge indicative : forte (parexemple skieurs groupés) ou faible(par exemple skieur isolé, piéton).Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie49


La connaissance <strong>de</strong>s ava<strong>la</strong>nchesUn recensement <strong>de</strong>s zones ava<strong>la</strong>ncheuses a été entrepris à <strong>la</strong>suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> catastrophe <strong>de</strong> Val d’Isère <strong>de</strong> 1970, donnant lieu à<strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s Cartes <strong>de</strong> Localisation <strong>de</strong>s Phénomènesd’Ava<strong>la</strong>nche (CLPA).Basées sur les observations <strong>de</strong> terrain, les documents d’archiveset <strong>de</strong>s témoignages, ces cartes sont complétées après l’apparitionou l’extension d’ava<strong>la</strong>nches jusqu’alors inconnues. Elles n’ontpas <strong>de</strong> valeur réglementaire mais peuvent servir <strong>de</strong> base dansl’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques ou autresprocédures va<strong>la</strong>nt PPR.Les CLPA sont réalisées par l’Institut national <strong>de</strong> Recherche enSciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture(Irstea), anciennement Cemagref.La <strong>Savoie</strong> est couverte par 12 CLPA,consultables dans les mairies <strong>de</strong>s communes concernéeset sur Internet : www.ava<strong>la</strong>nches.frrubriques CLPA / Données publiquesMesures <strong>de</strong> protection collectiveLes mesures <strong>de</strong> correction active visent à fixer le manteau neigeuxpour augmenter sa stabilité en procédant, dans les zones <strong>de</strong> départd’ava<strong>la</strong>nche, à <strong>la</strong> pose <strong>de</strong> filets, c<strong>la</strong>ies ou râteliers parava<strong>la</strong>nches, ou aureboisement.Les ouvrages d’arrêt (digues, remb<strong>la</strong>is) et <strong>de</strong> déviation (déflecteurs,étraves ou « tournes ») <strong>de</strong>s coulées permettent <strong>de</strong> protéger les enjeuxexposés en cas <strong>de</strong> départ d’ava<strong>la</strong>nche, <strong>de</strong> même que les galeriesparava<strong>la</strong>nches au niveau <strong>de</strong>s routes, qui permettent le maintien <strong>de</strong> <strong>la</strong>circu<strong>la</strong>tion en toute circonstance.Enfin, sur les domaines skiables, le déclenchement préventifd’ava<strong>la</strong>nches est une pratique courante en vue <strong>de</strong> sécuriser les secteursjugés instables par les services <strong>de</strong>s pistes avant leur ouverture aupublic.Règles d’urbanisme et d’aménagementLa prise en compte <strong>de</strong>s ava<strong>la</strong>nches dans l’aménagement était possibleavant même l’apparition <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques (PPR),grâce aux P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong>s Zones Exposées au risque d’Ava<strong>la</strong>nche (PZEA) quiétaient également annexés aux documents d’urbanisme.Les mesures constructives visent à augmenter <strong>la</strong> résistance <strong>de</strong>sconstructions à <strong>la</strong> poussée <strong>de</strong> <strong>la</strong> neige. Elles peuvent porter surl’architecture du bâtiment ou les matériaux <strong>de</strong> construction utilisés :réduction <strong>de</strong>s ouvertures voire instal<strong>la</strong>tion d’un mur d’impact en bétondu côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> pente ava<strong>la</strong>ncheuse par exemple.50


Chapitre n°2Les risques NATURELSava<strong>la</strong>ncheLa protection individuelle dans le cadre<strong>de</strong> <strong>la</strong> pratique <strong>de</strong>s loisirsPour se protéger lors <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> montagne en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s secteurssécurisés, il est nécessaire <strong>de</strong> respecter un certain nombre <strong>de</strong> consignes.AVANT D’ENTREPRENDRE UNE SORTIEConsignes générales <strong>de</strong> sécurité• s’informer en mairie <strong>de</strong>s risques• Se renseigner sur les conditions d’enneigement et météorologiques• Savoir renoncer lorsque le risque d’ava<strong>la</strong>nche est élevé• Se munir pour <strong>la</strong> sortie d’un DVA (Détecteur <strong>de</strong> Victimes d’Ava<strong>la</strong>nche : appareil émettant / recevant un signal radio, permettant d’être localisé / <strong>de</strong> localiser une personneenfouie sous <strong>la</strong> neige), d’une pelle et d’une son<strong>de</strong>, s’assurer <strong>de</strong> leur bon fonctionnement et savoir les manipuler• Indiquer l’itinéraire et l’heure <strong>de</strong> retour prévue à une personne extérieure à <strong>la</strong> sortie (qui pourra donner l’alerte)AU COURS DES SORTIESConsignes générales <strong>de</strong> sécurité• Ne pas partir seul• Être équipé du matériel <strong>de</strong> sécurité (DVA, pelle, son<strong>de</strong>) en état <strong>de</strong> fonctionnement• Être vigi<strong>la</strong>nt et attentif aux signes d’instabilité du manteau neigeux (p<strong>la</strong>ques à vent, etc.) et savoir renoncer si un risque est perceptibleAprès franchissement d’une zone douteuse• Détecter les zones à risques et les éléments aggravants <strong>de</strong> terrain• Dégager dragonnes, <strong>la</strong>nières et une bretelle du sac• Mettre un fou<strong>la</strong>rd sur <strong>la</strong> bouche• Traverser un à un, puis s’abriter en zone sûre• Ne pas cé<strong>de</strong>r à l’euphorie en groupeEn cas d’ava<strong>la</strong>nche• Tenter <strong>de</strong> fuir <strong>la</strong>téralement• Se débarrasser <strong>de</strong>s bâtons et <strong>de</strong> son sac s’il est lourd• Fermer <strong>la</strong> bouche, protéger les voies respiratoires, éviter à tout prix que les poumonsse remplissent <strong>de</strong> neige• Essayer <strong>de</strong> se cramponner à tout obstacle pour éviter d’être emporté• Essayer <strong>de</strong> se maintenir à <strong>la</strong> surface par <strong>de</strong> grands mouvements <strong>de</strong> natation (brasse)• Faire le maximum d’efforts pour se dégager avant l’arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> couléeAprès l’arrêt <strong>de</strong> l’ava<strong>la</strong>ncheen cas d’enfouissement• Tenter <strong>de</strong> signaler sa présence mais ne pas s’essouffler en criant :émettre <strong>de</strong>s sons brefs et aigus à défaut <strong>de</strong> disposer d’un sifflet• En cas d’ensevelissement total, s’efforcer <strong>de</strong> créer une poched’air en exécutant une détente énergique puis s’immobiliser pouréconomiser l’airen tant que témoin• Ne pas quitter <strong>la</strong> victime <strong>de</strong>s yeux afin <strong>de</strong> suivre sa trajectoire• Alerter les secours si quelqu’un est enfoui ou blessé et, dans le cas inverse,les en informer afin d’éviter toute recherche inutile• Indiquer le <strong>de</strong>rnier endroit où <strong>la</strong> victime a été vue• Rechercher <strong>la</strong> personne enfouie• Rechercher les indices (ski, bâton, etc)• Rester à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s sauveteursDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie51


qLES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉ (en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>la</strong> pratique <strong>de</strong> loisirs)ECOLEFMgLES BONS REFLEXES EN CAS D’AVALANCHEqECOLEgqSe mettre à l’abriÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)FMECOLEgRespecter lesconsignesqS’organiser et anticiper• s’informer en mairie <strong>de</strong>s risques,<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’alerte et <strong>de</strong>s consignes• s’organiser et é<strong>la</strong>borer les dispositionsnécessaires à <strong>la</strong> mise en sûretéSi l’ordre d’évacuer est donnéAVANT PENDANT APRèSgqgA l’intérieur d’un bâtimentrester à l’intérieur et se protéger• Quitter les pièces faisant face au couloir ou disposant<strong>de</strong> fenêtres (à défaut : fermer les volets, s’éloigner <strong>de</strong>sfenêtres)• Se réfugier si possible dans <strong>de</strong>s locaux en sous-sol, àdéfaut dans une pièce située côté opposé au couloird’ava<strong>la</strong>nche• Se p<strong>la</strong>cer <strong>de</strong>rrière un mur porteur, côté opposé aucouloir d’ava<strong>la</strong>ncheqgRespecter les consignesémises par les autorités etservices <strong>de</strong> secours et...• i nformer les autorités<strong>de</strong> tout danger• Se mettre à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s secours• ai<strong>de</strong>r les personnes sinistréesou à besoins spécifiques• S’habiller avec <strong>de</strong>s vêtements chauds• Emporter papiers d’i<strong>de</strong>ntité, argent, clés <strong>de</strong> voitureet médicaments indispensables (traitement en cours)• Couper le gaz, l’électricité et l’eau• Écouter attentivement les consignes donnéespar <strong>la</strong> mairie et les autorités• Ne pas revenir en arrièreA l’extérieur• Entrer dans le bâtiment le plus procheet se protéger (voir ci-<strong>de</strong>ssus)• Veiller à ce que son véhicule ne gêne pasl’intervention <strong>de</strong>s autorités• Suivre les instructions <strong>de</strong> sécurité diffuséessur les radios locales52


Chapitre n°2Les risques NATURELSava<strong>la</strong>ncheRéalisation DDT73 - Février 2013.LE RISQUE AVALANCHE EN SAVOIEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie53


Pour en savoir plusDossier d’information« Les séismes »MEDDTL • 2012http://catalogue.prim.net/Mémento du maireet <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Fiche RN6 Séismeset tsunamiswww.mementodumaire.netSisFrancesite sur les séismeshistoriques en Francewww.sisfrance.netRéNaSSRéseau National<strong>de</strong> Surveil<strong>la</strong>nce Sismiquehttp://renass.unistra.fr/Sismalpréseau <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>ncesismique <strong>de</strong>s Alpeshttp://sismalp.obs.ujf-grenoble.frBCSFsite où témoigner aprèsavoir ressenti un séismewww.franceseisme.frLe risque sismiqueLE PHÉNOMÈNEUn séisme, ou tremblement <strong>de</strong> terre, est une vibration du solcausée par une cassure en profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l’écorce terrestre,créant <strong>de</strong>s failles dans le sol et parfois en surface.Cette cassure intervient quand les roches ne résistent plus aux forcesexercées sous l’effet <strong>de</strong> leurs mouvements re<strong>la</strong>tifs (tectonique <strong>de</strong>sp<strong>la</strong>ques).- © Marc Givry ArchitecteUn séisme est suivi <strong>de</strong> secousses (les répliques), généralement moinsintenses mais parfois <strong>de</strong>structrices, qui correspon<strong>de</strong>nt au réajustement<strong>de</strong>s blocs au voisinage <strong>de</strong> <strong>la</strong> faille.Les effets d’un séisme en surface dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> plusieurs facteurs :• <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur du foyer (lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> rupture <strong>de</strong>s roches enprofon<strong>de</strong>ur) : les secousses du sol sont d’autant plus importantesqu’il est proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface,• l’éloignement par rapport à l’épicentre (lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface terrestresitué exactement à <strong>la</strong> verticale du foyer) : c’est l’endroit où lessecousses sont les plus fortes,• <strong>la</strong> géologie et <strong>la</strong> topographie, qui conditionnent les effets <strong>de</strong> site(amplification ou atténuation locale <strong>de</strong>s mouvements du sol).La puissance d’un séisme est caractérisée par :• sa magnitu<strong>de</strong>, qui correspond à l’énergie dégagée au niveau dufoyer (<strong>la</strong> plus forte mesurée à ce jour est <strong>de</strong> 9,5 : séisme du 22 mai1960 au Chili),• son intensité, qui est évaluée selon le ressenti <strong>de</strong>s personnes etles dégâts occasionnés par le séisme en un endroit donné : ellene dépend donc pas que <strong>de</strong> <strong>la</strong> magnitu<strong>de</strong> et varie d’un point à unautre ; elle est exprimée sur l’échelle EMS (European MacroseismicScale) qui comprend 12 <strong>de</strong>grés.La magnitu<strong>de</strong> est exprimée sur une échelle logarithmique :l’augmenter d’une unité revient à multiplier l’énergie libérée par 32> un séisme <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 6 équivaut à <strong>la</strong> libération <strong>de</strong> l’énergied’environ trente séismes <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 554


Chapitre n°2Les risques NATURELSSÉISMELes séismes constituent les phénomènes naturels les plus meurtriersà l’échelle mondiale. Les dégâts occasionnés dépen<strong>de</strong>nt <strong>la</strong>rgement<strong>de</strong> <strong>la</strong> vulnérabilité <strong>de</strong>s enjeux exposés : les victimes sont dues auxdommages aux constructions (effondrements <strong>de</strong> bâtiments, etc.) etnon directement aux secousses.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s dégâts matériels directs, les séismes peuvent provoquer<strong>de</strong>s phénomènes naturels parfois tout autant – voire plus – <strong>de</strong>structeursque les secousses elles-mêmes : tsunamis, mouvements <strong>de</strong> terrain,ava<strong>la</strong>nches, liquéfaction <strong>de</strong>s sols, etc.La connaissance <strong>de</strong>s zones sismiques relève <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rechercheet d’observation scientifiques et <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s évènements passés.En France métropolitaine, où <strong>la</strong> sismicité est globalement faible, c’estdans les régions alpine et pyrénéenne que le risque est le plus élevé.En <strong>Savoie</strong>, <strong>la</strong> sismicité est modérée à moyenne(niveaux 3 et 4 sur 5 au total, ce <strong>de</strong>rnier niveau étant réservé aux Antilles)© Graphies.thèque / Fotolia.comUn séisme estcaractérisé par <strong>la</strong>position du foyer,<strong>la</strong> localisation <strong>de</strong>l’épicentre, samagnitu<strong>de</strong> et sonintensité© Graphies.thèque / Fotolia.comSelon le contexte géologiquelocal, les secousses peuvent êtreamplifiées (sols sédimentairespar exemple) ou atténuées (soclerocheux, etc.) : ce phénomène estappelé « effet <strong>de</strong> site »Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie55


Echelle d’intensité macrosismique EMS 98 :résumé <strong>de</strong>s grands effets observés selon l’intensité d’un séisme.IntensitéEMSDéfinition Effets typiques observésI Non ressenti Non ressenti.II Rarement ressenti Ressenti uniquement par quelques personnes au repos dans les habitations.III Faible Ressenti à l’intérieur <strong>de</strong>s habitations par quelques personnes.Les personnes au repos ressentent une vibration ou un léger tremblement.IV Largement observé Ressenti à l’intérieur <strong>de</strong>s habitations par <strong>de</strong> nombreuses personnes, à l’extérieur par très peu.Quelques personnes sont réveillées. Les fenêtres, les portes et <strong>la</strong> vaisselle vibrent.V Fort Ressenti à l’intérieur <strong>de</strong>s habitations par <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s personnes, à l’extérieur par quelques personnes.De nombreux dormeurs se réveillent. Quelques personnes sont effrayées. Les bâtiments tremblent dansleur ensemble. Les objets suspendus se ba<strong>la</strong>ncent fortement. Les petits objets sont dép<strong>la</strong>cés. Les porteset les fenêtres s’ouvrent ou se ferment.VI Dégâts légers De nombreuses personnes sont effrayées et se précipitent <strong>de</strong>hors. Chutes d’objets.De nombreux bâtiments subissent <strong>de</strong>s dégâts non structuraux comme <strong>de</strong> très fines fissureset <strong>de</strong>s chutes <strong>de</strong> petits morceaux <strong>de</strong> plâtre.VII Dégâts La plupart <strong>de</strong>s personnes sont effrayées et se précipitent <strong>de</strong>hors. Les meubles se dép<strong>la</strong>cent et beaucoupd’objets tombent <strong>de</strong>s étagères. De nombreux bâtiments ordinaires bien construits subissent <strong>de</strong>s dégâtsmodérés : petites fissures dans les murs, chutes <strong>de</strong> plâtre, chutes <strong>de</strong> parties <strong>de</strong> cheminées ;<strong>de</strong>s bâtiments plus anciens peuvent présenter <strong>de</strong> <strong>la</strong>rges fissures dans les murs et une défail<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>scloisons <strong>de</strong> remplissage.VIII Dégâts importants De nombreuses personnes éprouvent <strong>de</strong>s difficultés à rester <strong>de</strong>bout. Beaucoup <strong>de</strong> bâtiments ont <strong>de</strong><strong>la</strong>rges fissures dans les murs. Quelques bâtiments ordinaires bien construits présentent <strong>de</strong>s défail<strong>la</strong>ncessérieuses <strong>de</strong>s murs, tandis que <strong>de</strong>s structures anciennes peu soli<strong>de</strong>s peuvent s’écrouler.IX Destructions Panique générale. De nombreuses constructions peu soli<strong>de</strong>s s’écroulent.Même <strong>de</strong>s bâtiments bien construits présentent <strong>de</strong>s dégâts très importants : défail<strong>la</strong>nces sérieuses<strong>de</strong>s murs et effondrement structural partiel.X Destructions importantes De nombreux bâtiments bien construits s’effondrent.XI Catastrophe La plupart <strong>de</strong>s bâtiments bien construits s’effondrent, même ceux ayant une bonne conceptionparasismique sont détruits.XII Catastrophe généralisée Pratiquement tous les bâtiments sont détruits.56


Chapitre n°2Les risques NATURELSSÉISMELA PRÉVENTIONPrévisionLes sismologues peuvent estimer dans quelles zones <strong>de</strong>s séismes sontsusceptibles <strong>de</strong> survenir ainsi que les probabilités d’occurrence, maisaucune métho<strong>de</strong> scientifique ne permet aujourd’hui <strong>de</strong> prévoir le lieu etle moment où <strong>la</strong> terre tremblera.Les séismes sont donc <strong>de</strong>s phénomènes subis : les autorités ne peuventprendre <strong>de</strong>s mesures préventives à court terme telles que l’évacuation<strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions. Ces dispositions peuvent toutefois être décidées à <strong>la</strong>suite d’un séisme, dans les zones endommagées, en vue <strong>de</strong> limiter <strong>de</strong>sdégâts causés par d’éventuelles répliques.ZONAGE SISMIQUE DE LA FRANCEen vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mai 2011 (art. D 563-8-1 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnement)Actualisé en octobre 2010,le zonage sismique<strong>de</strong> <strong>la</strong> France découpele territoire national encinq zones <strong>de</strong> sismicité,traduisant <strong>la</strong> probabilitéd’occurrence <strong>de</strong>s séismes.Ce zonage imposel’application <strong>de</strong> règlesparasismiques pour <strong>la</strong>construction <strong>de</strong> bâtimentsneufs et <strong>la</strong> réalisation<strong>de</strong> certains travaux surles structures existantes(extensions notamment).Mesures <strong>de</strong> protection collectiveContrairement aux autres risques naturels, contre lesquels il existediverses mesures <strong>de</strong> protection passive et active, l’unique moyen <strong>de</strong>protéger les popu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong>s séismes consiste à augmenter <strong>la</strong> résistance<strong>de</strong>s constructions aux secousses du sol.Prise en compte <strong>de</strong>s risques dans l’urbanismeLes règles <strong>de</strong> construction parasismique, définies dans les normesEuroco<strong>de</strong> 8, visent à proportionner <strong>la</strong> résistance <strong>de</strong>s constructions à <strong>la</strong>zone sismique considérée, pour leur permettre un comportement quitend à limiter les dommages humains et matériels.Ces règles concernent autant <strong>la</strong> conception architecturale du bâtimentque sa réalisation (chaînage béton armé par exemple). Elles varientselon <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> sismicité mais aussi <strong>la</strong> nature et <strong>la</strong> <strong>de</strong>stination <strong>de</strong><strong>la</strong> construction : très faibles pour un hangar à foin par exemple, lescontraintes sont plus sévères pour une habitation, et davantage encorepour un établissement recevant du public. Les instal<strong>la</strong>tions à risque(industries chimique ou nucléaire) ainsi que les bâtiments indispensablesà <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> crise et au bon fonctionnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> société (casernes<strong>de</strong> pompiers, centraux téléphoniques, etc.) sont contraints d’adopter lesnormes parasismiques les plus strictes.Pour une maison individuelle, le surcoût représenté par l’application <strong>de</strong>ces règles <strong>de</strong> construction est très faible (<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 3%).Des règles d’urbanisme et <strong>de</strong> construction adaptées à <strong>la</strong> sismicité localepeuvent le cas échéant être définies par les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>sRisques (PPR) sismiques.Pour en savoir plus…Site du P<strong>la</strong>n Séismewww.p<strong>la</strong>nseisme.frDidacticiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementationparasismique :www.p<strong>la</strong>nseisme.fr/-Didacticiel-.html© MEDDTLDes dispositions constructives parasismiques sont obligatoires danstoute <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>, les contraintes étant toutefois moins importantes dansles communes en zone <strong>de</strong> sismicité 3 qu’en zone 4.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie57


FMLES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉECOLELES BONS REFLEXES EN CAS DE SéISMEqSe mettre à l’abriÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)FM FM FMECOLEqgECOLEECOLEqggECOLEqqggRespecter lesconsignesS’organiser et anticiper• s’informer en mairie <strong>de</strong>s risques,<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’alerte et <strong>de</strong>s consignes• s’organiser et é<strong>la</strong>borer les dispositionsnécessaires à <strong>la</strong> mise en sûretéDe façon plus spécifique• Diagnostiquer <strong>la</strong> résistance aux séismes<strong>de</strong> son habitation et <strong>la</strong> renforcer si nécessaire• Repérer les points <strong>de</strong> coupure du gaz<strong>de</strong> l’eau et <strong>de</strong> l’électricité• Fixer les appareils et les meubles lourdsAVANT PENDANT APRèSqgqgA l’intérieur d’un bâtimentSe mettre près d’un mur soli<strong>de</strong> (si possible porteur)ou sous <strong>de</strong>s meubles soli<strong>de</strong>s, s’éloigner <strong>de</strong>s fenêtresA l’extérieurNe pas rester sous <strong>de</strong>s fils électriques ou tout ce quipeut s’effondrer (cheminées, ponts, corniches, toitures,arbres, etc.)En voitureS’arrêter et ne pas <strong>de</strong>scendre avant <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s secoussesqqgqgAprès <strong>la</strong> première secousse,se méfier <strong>de</strong>s répliques !Consignes générales :• Ne pas emprunter l’ascenseur pourquitter un immeuble• Vérifier l’eau, l’électricité, le gaz : encas <strong>de</strong> fuite <strong>de</strong> gaz ouvrir les fenêtreset les portes, se sauver et prévenir lesautorités• S’éloigner <strong>de</strong>s zones côtières, mêmelongtemps après <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s secousses,en raison d’éventuels tsunamisgEt, en toute circonstance• Se protéger <strong>la</strong> tête avec les bras• Ne pas allumer <strong>de</strong> f<strong>la</strong>mmeSi l’on est bloqué sous <strong>de</strong>sdécombresGar<strong>de</strong>r son calme et signaler sa présenceen frappant sur l’objet le plus approprié(table, poutre, canalisation, etc.)58


Chapitre n°2Les risques NATURELSSÉISMERéalisation DDT73 - Février 2013.Commune située en zone 4 - sismicité moyenneCommune située en zone 3 - sismicité modéréeLE RISQUE SISMIQUE EN SAVOIEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie59


Les risquestechnologiques• Le risque industriel 62• Le risque minier 70• Le risque TMD (Transport <strong>de</strong> Matières Dangereuses) 78• Le risque rupture <strong>de</strong> barrage 88• Le risque radiologique 9460


Le risque radiologiqueLe risque minierLe risque TMDLe risque industrielLe risque rupture <strong>de</strong> barrageL E SsR I S Q U E S t ec h n o lo g i q u e© IRMa / S. Gominet3Les risques technologiquesDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie61


Le risque industriel© IRMa / S. GominetÉtablissement Thermphos à Épierre62


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque INDUSTRIELLE PHÉNOMÈNELe risque industriel renvoie à <strong>la</strong> probabilité que survienne sur un siteindustriel un acci<strong>de</strong>nt pouvant entraîner <strong>de</strong>s conséquences graves pourle personnel, les popu<strong>la</strong>tions, les biens, l’environnement ou le milieunaturel. Il est lié à l’utilisation, au stockage ou à <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong>substances dangereuses.Les principales manifestations d’un acci<strong>de</strong>nt industriel sont :l’incendie, par inf<strong>la</strong>mmation d’un produit au contact d’un autre,d’une f<strong>la</strong>mme ou d’un point chaud, entraînant <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> brûlureou d’asphyxie.l’explosion, par mé<strong>la</strong>nge entre certains produits ou libérationbrutale <strong>de</strong> gaz, pouvant causer <strong>de</strong>s traumatismes directs sous l’effet <strong>de</strong>l’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> choc ou par effets missiles.l’émission <strong>de</strong> substances dangereuses, engendrantune pollution <strong>de</strong> l’air, <strong>de</strong>s eaux et du sol, présentant un risque toxiquepour les popu<strong>la</strong>tions en cas d’inha<strong>la</strong>tion, d’ingestion ou <strong>de</strong> contactavec les substances considérées.Pour en savoir plusDossier d’information « Le risque industriel »MEDAD • 2007http://catalogue.prim.net/Mémento du maire et <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Fiche RT1 - Risque industrielwww.mementodumaire.net© IRMa / S. GominetCes différentes manifestations peuvent se combiner lors d’un mêmeévènement.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie63


La <strong>Savoie</strong> compte8 établissementsSeveso seuil haut7 entreprisesSeveso seuil bas4 autres établissementsprésentant, à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grésdivers, <strong>de</strong>s risquesd’incendie, d’explosion oud’émanations toxiquesRégimed’Autorisationavec Servitu<strong>de</strong>s(AS)Régimed’Autorisation(A)Régimed’Enregistrement(E)• Dossier <strong>de</strong> Deman<strong>de</strong> d’Autorisation d’Exploiter(Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Dangers, Étu<strong>de</strong> d’impact, NoticesHygiène Sécurité), soumis à enquête publique• Système <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité, PPAM• P<strong>la</strong>n d’Opération Interne, P<strong>la</strong>n Particulierd’Intervention• Comité Local d’Information et <strong>de</strong> Concertation,P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques TechnologiquesDélivrance d’un arrêté prefectoral• Dossier <strong>de</strong> Deman<strong>de</strong> d’Autorisation d’Exploiter(Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Dangers, Étu<strong>de</strong> d’impact, NoticesHygiène Sécurité), soumis à enquête publique• Politique <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Acci<strong>de</strong>nts MajeursDélivrance d’un arrêté prefectoral• Dossier <strong>de</strong> Deman<strong>de</strong> d’Autorisation d’Exploiter(Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Dangers, Étu<strong>de</strong> d’impact, Notices HygièneSécurité), soumis à enquête publiqueDélivrance d’un arrêté prefectoral• Dossier d’EnregistrementDélivrance d’un arrêté d’EnregistrementNon soumis à <strong>la</strong> directive SEVESO = SEVESO seuil bas = SEVESO seuil hautRégime <strong>de</strong>déc<strong>la</strong>ration (D)ou <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rationavec contrôlespériodiques (DC)• Dossier <strong>de</strong> Déc<strong>la</strong>rationDélivrance d’un récépissé <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration,l’instal<strong>la</strong>tion est soumise à un ArrêtéMinistériel <strong>de</strong> Prescriptions Générales64


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque INDUSTRIELMaîtrise du risque à <strong>la</strong> sourceL’exploitant d’une ICPE est tenu <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures (techniques,organisationnelles, etc.) en vue d’améliorer <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong> son activité.Ce<strong>la</strong> passe notamment par <strong>la</strong> réalisation d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dangers, <strong>la</strong> miseen œuvre d’une Politique <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Acci<strong>de</strong>nts Majeurs (PPAM)et d’un Système <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité (SGS), etc.L’inspection régulière <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions, assurée par <strong>la</strong> Direction Régionale<strong>de</strong> l’Environnement, <strong>de</strong> l’Aménagement et du Logement (DREAL), faitégalement partie <strong>de</strong> cet axe <strong>de</strong> réduction du risque.Maîtrise <strong>de</strong> l’urbanisationIl s’agit, une fois que toutes les mesures <strong>de</strong> réduction du risqueà <strong>la</strong> source ont été prises par l’exploitant, <strong>de</strong> maîtriser <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>popu<strong>la</strong>tion autour <strong>de</strong>s établissements les plus dangereux.La prise en compte <strong>de</strong>s risques dans l’urbanisme passe par différentsoutils, tels que les « porter à connaissance », les Servitu<strong>de</strong>s d’UtilitéPublique (SUP) et les Projets d’Intérêt Général (PIG), établis par l’Etatvia le préfet. Il revient aux collectivités territoriales d’en tenir comptedans leurs documents d’urbanisme.Les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques technologiques (PPRT), prescritspar le préfet, viennent compléter ces mesures autour <strong>de</strong>s établissementsSeveso seuil haut. Ils permettent d’imposer <strong>de</strong>s mesures foncières et/ou constructives pour limiter <strong>la</strong> quantité et <strong>la</strong> vulnérabilité <strong>de</strong>s enjeuxprésents et futurs.Organisation <strong>de</strong>s secoursLes p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> secours définissent les rôles <strong>de</strong>s différents acteurs et leurschamps d’action en cas d’acci<strong>de</strong>nt sur une instal<strong>la</strong>tion. Leur réalisation estobligatoire pour les établissements c<strong>la</strong>ssés Seveso seuil haut, et peut êtreimposée par le préfet aux exploitants <strong>de</strong> sites relevant d’un autre régime.Ces outils <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification sont <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux types :• le P<strong>la</strong>n d’Opération Interne (POI), établi par l’industriel, doit luipermettre <strong>de</strong> maîtriser <strong>la</strong> situation dans l’enceinte <strong>de</strong> l’établissementet prévoit l’alerte et l’information <strong>de</strong>s autorités ;• le P<strong>la</strong>n Particulier d’Intervention (PPI), qui relève du préfet, cadrel’organisation en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’établissement (entre l’industriel, lessecours, les communes, les services <strong>de</strong> l’Etat, etc.), notammenten ce qui concerne l’alerte et l’information <strong>de</strong>s maires et <strong>de</strong>spopu<strong>la</strong>tions.Les sapeurs-pompiers disposent <strong>de</strong> leur côté d’équipes spécialiséesdotées <strong>de</strong>s moyens techniques appropriés pour intervenir en cas <strong>de</strong>risque chimique : les Cellules Mobiles d’Intervention Chimique (CMIC).L’information du citoyenL’information sur les risques industriels passe, outre les procéduresgénérales d’information préventive (<strong>DDRM</strong>, DICRIM, IAL), par :• <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> consulter les documents re<strong>la</strong>tifs aux instal<strong>la</strong>tionsc<strong>la</strong>ssées en préfecture ou en DREAL,• l’enquête publique réalisée pour chaque <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’autorisationadressée à <strong>la</strong> préfecture,• <strong>la</strong> constitution d’instances <strong>de</strong> concertation (Commissions <strong>de</strong>Suivi <strong>de</strong> Site, remp<strong>la</strong>çant progressivement les Comités Locauxd’Information et <strong>de</strong> Concertation) autour <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions soumisesà autorisation,• les campagnes d’information menées tous les cinq ans par lesexploitants d’établissements Seveso seuil haut.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie65


LE RISQUE INDUSTRIEL EN SAVOIEles établissements c<strong>la</strong>ssés Seveso seuil haut (AS)Entreprise etlocalisationActivitéEffetsextérieursSubstancesdangereusesQuantitésRisquesassociésCommunesconcernéesP.P.I.ALUMINIUMPECHINEYRIO TINTO ALCANSaint-Jean<strong>de</strong>-MaurienneAluminiumOuiCryolitheChlore4 700 t2.34 tSurpressionToxiqueIncendieHermillon,Saint-Jean-<strong>de</strong>-MaurienneOuiTOTAL GAZFrontenexDépôt <strong>de</strong>propaneOui Propane 1 000 m³ExplosionIncendieSaint-VitalFrontenexTournonOuiTHERMPHOS FranceEpierreChimieOuiLiqui<strong>de</strong>inf<strong>la</strong>mmablePhosphore150 m³150 tIncendieToxiqueArgentine, La Chapelle, Epierre, Saint-Alban-d’Hurtières, Saint-Léger, Saint-Pierre-<strong>de</strong>-Belleville,Les Chavannes-en-Maurienne,Saint-Rémy-<strong>de</strong>-Maurienne,Aiguebelle, Saint-Georges-d’HurtièresOuiARKEMALa ChambreChimieOuiLiqui<strong>de</strong>sinf<strong>la</strong>mmablesAmines liquéfiéesAmmoniac200 000 t100 t100 tSurpressionToxiqueIncendieLa Chambre,Les Chavannes-en-Maurienne,Notre-Dame-du-Cruet, Saint-Avre, Saint-Etienne-<strong>de</strong>-Cuines,Saint-Martin-sur-<strong>la</strong>-Chambre,Saint-Rémy-<strong>de</strong>-Maurienne, Sainte-Marie-<strong>de</strong>-Cuines,Montaimont, Montvernier, Montgel<strong>la</strong>freyOuiMSSA (Usine Basse)MSSA (Usine Haute)Saint-MarcelChloreOuiChloreSodiumSoli<strong>de</strong> toxique1 310 t2 500 t585 tToxiqueToxiqueSaint-MarcelHautecourMoûtiersNotre-Dame-du-PréSalins-les-ThermesOuiUGITECHUgineMétallurgie Oui Aci<strong>de</strong> fluorhydrique 47.5 tExplosionToxiqueIncendieUgineOui66


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque INDUSTRIELles établissements c<strong>la</strong>ssés Seveso seuil basEntreprise et localisationActivitéSubstancesdangereusesQuantitésRisquesassociésCommunes concernéesCASCADES LA ROCHETTELa RochettePapier et cartonPeroxy<strong>de</strong>sPropane63.7 t71 tIncendieExplosionLa RochetteAIR PRODUCTSAiguebelleIndustrie gaz Acétylène 500 m³ExplosionIncendieAiguebelleTHEVENIN & DUCROT DISTRIBUTIONAlbensDépôts produitspétroliersHydrocarbure11 830 tIncendieExplosionAlbens, Saint-GirodCEZUSUgineMétaux non ferreux Aci<strong>de</strong> fluorhydrique 6 t Toxique UgineCARBONE SAVOIELa LéchèreFabrication électro<strong>de</strong>sChlorePropane1.5 t54.2 tToxiqueIncendieExplosionLa LéchèrePRAXAIRUgineGaz industriels Oxygène 240.4 tIncendieToxiqueExplosionUginePROPHYM SARLLa ChambreProduits phytosanitairesAgropharmaceutiquePhyto toxiquePhyto très toxique125 t5 t21 tIncendieToxiqueExplosionLa ChambrePACK SYSTEME MAURIENNELa ChambreChlorate <strong>de</strong> sou<strong>de</strong> Comburants soli<strong>de</strong>s 190 tIncendieToxiqueExplosionLa ChambreDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie67


qLES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉFMgLES BONS REFLEXES EN CAS D’ACCIDENT INDUSTRIELECOLEqECOLEgSe mettre à l’abriFMÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)FMFMECOLEqgRespecter lesconsignesS’organiser et anticiper• s’informer en mairie <strong>de</strong>s risques,<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’alerte et <strong>de</strong>s consignes• Estimer sa propre vulnérabilité(distance par rapport à l’instal<strong>la</strong>tion,nature <strong>de</strong>s risques, etc.)AVANT PENDANT APRèSqgqSe tenir informé <strong>de</strong> l’évolution du sinistreRespecter les consignes émises par lesautorités et services <strong>de</strong> secours et :• En cas <strong>de</strong> nuage toxique, s’éloigner selon un axeperpendicu<strong>la</strong>ire au vent et trouver un local où se mettreà l’abri• En cas <strong>de</strong> mise à l’abri (par défaut et en l’absence <strong>de</strong>directives contraires) : fermer les fenêtres et couper lesventi<strong>la</strong>tions• En cas d’évacuation (sur ordre <strong>de</strong>s autorités uniquement): couper l’électricité et le gaz, fermer l’habitationà clé• Ne pas aller chercher ses enfants à l’école• Ne pas téléphoner sauf en cas d’urgence vitalegqgRespecter les consignesémises par les autorités et services<strong>de</strong> secours et :• Informer les autorités <strong>de</strong> tout danger• Ai<strong>de</strong>r les personnes sinistrées ou àbesoins spécifiquesSi l’on est témoin d’un acci<strong>de</strong>ntindustriel• Donner l’alerte aux services <strong>de</strong> secours (112)en précisant si possible le lieu exact, <strong>la</strong> nature dusinistre (feu, fuite, nuage, explosion, etc.) et le nombre<strong>de</strong> victimes• S’il y a <strong>de</strong>s victimes, ne pas les dép<strong>la</strong>cer(sauf incendie)68


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque INDUSTRIELRéalisation DDT73 - Février 2013.LE RISQUE INDUSTRIEL EN SAVOIEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie69


Le risque minierLE PHÉNOMÈNELe risque minier est principalement lié à l’évolution <strong>de</strong>s cavitéssouterraines après l’arrêt <strong>de</strong> l’exploitation : à plus ou moins long terme,<strong>de</strong>s désordres d’ampleur très variable peuvent apparaître en surface.D’autres problèmes <strong>de</strong> types remontées <strong>de</strong> nappes, émanations <strong>de</strong> gaz,pollutions, etc. peuvent également se manifester.Les mouvements <strong>de</strong> sol peuvent se traduire par les phénomènessuivants :<strong>de</strong>s glissements <strong>de</strong> terrain, <strong>de</strong>s chutes <strong>de</strong>blocs, <strong>de</strong>s écroulements en masse et du ravinementlié au ruissellement, qui peuvent survenir au niveau <strong>de</strong>s fronts <strong>de</strong> taille<strong>de</strong>s exploitations à ciel ouvert, pendant ou longtemps après l’arrêt <strong>de</strong>stravaux,<strong>de</strong>s affaissements progressifs liés au tassement<strong>de</strong> couches <strong>de</strong> terrain meuble, entraînant en surface <strong>la</strong> formationd’une cuvette à grand rayon (sans rupture <strong>de</strong>s terrains en surface) etapparaissant soit <strong>de</strong> manière isolée, soit parfois <strong>de</strong> manière résiduelle à<strong>la</strong> suite d’effondrements généralisés,Habitation fissurée sous l’effet d’un affaissement du sol© IRMa / S. Gominet<strong>de</strong>s effondrements généralisés liés à <strong>la</strong> dislocationrapi<strong>de</strong> et à <strong>la</strong> chute <strong>de</strong>s terrains sus-jacents à une cavité peu profon<strong>de</strong>et <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> dimension, constituant <strong>de</strong>s phénomènes particulièrement<strong>de</strong>structeurs car brutaux et non précédés <strong>de</strong> signes précurseurs,<strong>de</strong>s fontis, liés à l’effondrement du toit d’une cavité souterraineprovoquant <strong>la</strong> formation d’un entonnoir <strong>de</strong> faible surface (quelquescentaines <strong>de</strong> m² au plus).70


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque minierLes mouvements <strong>de</strong> sol peuvent provoquer d’importants dégâtsmatériels (atteinte aux bâtiments, à <strong>la</strong> voirie et aux réseaux, notammentd’eau et <strong>de</strong> gaz), et constituer une menace pour les personnes en cas<strong>de</strong> phénomènes soudains.Ils sont généralement liés à l’absence d’entretien <strong>de</strong>s exploitationsminières abandonnées.Effondrement généraliséLa présence d’exploitations minières peutégalement être à l’origine :<strong>de</strong> phénomènes hydrauliques liés à <strong>la</strong> perturbation <strong>de</strong>scircu<strong>la</strong>tions d’eau (modification du débit <strong>de</strong>s cours d’eau,apparition <strong>de</strong> marécages, inondations <strong>de</strong> points bas, inondationsbrutales, etc.) apparaissant dès le début <strong>de</strong> l’exploitation ouaprès l’arrêt du chantier,Affaissement progressif<strong>de</strong>s remontées <strong>de</strong> gaz <strong>de</strong> mine (méthane, dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>carbone, sulfure d’hydrogène, etc.) provoquant explosions etasphyxies ou encore, en cas <strong>de</strong> concentrations importantes <strong>de</strong>radon (mines d’uranium, <strong>de</strong> charbon ou <strong>de</strong> lignite), <strong>de</strong>s émissions<strong>de</strong> rayonnements ionisants,<strong>de</strong>s pollutions <strong>de</strong>s eaux et <strong>de</strong>s sols, assez fréquentes, dufait notamment <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> produits polluants (métauxlourds, PCB, etc.) et <strong>de</strong> l’écoulement <strong>de</strong>s eaux sur les déchets<strong>de</strong> l’activité minière.FontisDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie71


LA PRÉVENTIONPour en savoir plusDossier d’information« Le risque minier »MEDD • 2005http://catalogue.prim.net/Mémento du maireet <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Rubrique Risques minierswww.mementodumaire.netL’arrêt <strong>de</strong>s travaux miniersLa fermeture <strong>de</strong>s mines est soumise à <strong>de</strong>s règles strictes (co<strong>de</strong>minier). Elle doit faire l’objet d’une déc<strong>la</strong>ration d’arrêt <strong>de</strong>s travaux<strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> l’exploitant (six mois avant), qui é<strong>la</strong>bore par ailleursun dossier <strong>de</strong>stiné à <strong>la</strong> Direction Régionale <strong>de</strong> l’Environnement, <strong>de</strong>l’Aménagement et du Logement (DREAL), décrivant les effets <strong>de</strong>stravaux sur l’environnement et les risques ou nuisances susceptibles<strong>de</strong> persister, et proposant <strong>de</strong>s mesures compensatoires.L’exploitant est tenu <strong>de</strong> faire cesser les nuisances engendrées parson activité et d’effectuer <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> mise en sécurité du site. Si<strong>de</strong>s risques importants susceptibles <strong>de</strong> porter atteinte à <strong>la</strong> sécurité<strong>de</strong>s personnes et <strong>de</strong>s biens subsistent après l’arrêt <strong>de</strong>s travaux,l’exploitant doit prévoir les mesures <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce et <strong>de</strong> préventionqu’il estime nécessaires. Les instal<strong>la</strong>tions hydrauliques peuvent enoutre être transférées aux collectivités, ou à l’État si elles servent à<strong>la</strong> sécurité.Connaissance et surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s anciennescavités souterrainesAfin <strong>de</strong> connaître <strong>la</strong> localisation <strong>de</strong>s secteurs à risque potentiel, lesanciennes cavités sont recherchées et suivies grâce à différentestechniques, telles que l’analyse d’archives, les enquêtes <strong>de</strong> terrain,les étu<strong>de</strong>s géophysiques, les sondages, <strong>la</strong> photo-interprétation, etc.La surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s sites à risque vise à détecter les signes précurseursd’accélération <strong>de</strong>s désordres en surface, <strong>de</strong> manière à anticiperles mouvements rapi<strong>de</strong>s et prendre les mesures <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>spersonnes appropriées (évacuation notamment). Elle peut passer parun suivi topographique ou par satellite, par l’utilisation <strong>de</strong> capteurs, parune analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> sismicité, <strong>de</strong>s contrôles visuels périodiques, etc.Mesures <strong>de</strong> protection collectiveDes mesures peuvent être prises en vue <strong>de</strong> renforcer les cavités(protection active), comme le renforcement <strong>de</strong>s piliers existants, <strong>la</strong>mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> piliers ou plots, le boulonnage du toit, le remb<strong>la</strong>yageou le terrassement d’une cavité, etc.Règles d’urbanisme et d’aménagementLa prise en compte <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> mouvements <strong>de</strong> sols liés à<strong>la</strong> présence d’anciennes cavités consiste d’une part à limiterl’urbanisation <strong>de</strong>s sites exposés, d’autre part à prescrire <strong>de</strong>s mesuresconstructives permettant <strong>de</strong> renforcer :• les structures, par chaînage ou mise en p<strong>la</strong>ce d’une dalle coulée(radier) ou <strong>de</strong> poutres en béton armé (longrines),• leurs fondations, en mettant en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s fondations profon<strong>de</strong>spar micro-pieux.Ces mesures sont présentées dans les P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>sRisques miniers (PPRM). Trois PPRM sont en cours d’é<strong>la</strong>borationdans le département (Sonnaz-Vog<strong>la</strong>ns, Aime-Macot <strong>la</strong> P<strong>la</strong>gne, LesChapelles).72


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque minierLE RISQUE MINIER EN SAVOIEliste <strong>de</strong>s concessions minièresN° INSEE Commune principale Nom Titre Validité N° INSEE Commune principale Nom Titre Validité73003 AIGUEBLANCHE PENAY (LE) ANNULÉPLANAMONTANNULÉ73006 AIMECOMBE-CHENALETTERENONCÉ73015 LES ALLUES CROIX-DU-VERDON (LA) ANNULÉ73019 ARGENTINE MONTCHABERT RENONCÉMOLLIET(LE)ANNULÉ73021 ARVILLARDSAINT-HUGONANNULÉ73055 BOZELPIERRE-BECQUAPIERRE-BECQUA-LE-DORONANNULÉRENONCÉ73065 CHAMBERY CROIX-ROUGE (LA) VALIDE73073 CHANAZ CHANAZ-ET-LUCEY (DITE DE) RENONCÉ73076LA CHAPELLE-DU-MONT-DU-CHAT73077 LES CHAPELLESMONT-DU-CHAT (LE)MONTGIRODCHARBONNET-ET-LE-PRAZ (LE)RENONCÉRENONCÉANNULÉ73034 BEAUFORT ARECHES-ET-FONTANUS (DITE D’ ) VALIDECORBIERES (LES)RENONCÉ73036 BELLECOMBE-EN-BAUGESAVALANCHE-N°1 (L )AVALANCHE-N°2 (L )RENONCÉRENONCÉ73093 LA COTE-D'AIMEREELLENTILLIERE (LA)RENONCÉANNULÉ73038 BELLENTRE MONTCHAVIN RENONCÉCOTE-VELIN (DITE DE)RENONCÉ73048 BONVILLARD LONGERAY ANNULÉ73117 FOURNEAUXFOURNEAUXRENONCÉRICHESSE-SUPERIEURE (LA)ANNULÉGRAND-FILON (LE)RENONCÉ73052 BOURGET-EN-HUILENOGUILLANLANCEVARDRENONCÉRENONCÉ73119 LE FRENEYFRIGIRITTEFRENEYANNULÉRENONCÉMALGOVERTRENONCÉ73132 HAUTELUCE PER <strong>de</strong> Beaufort EXPIRÉ73054 BOURG-SAINT-MAURICETHUILE (LA)RENONCÉ73143 LANSLEBOURG-MONT-CENIS CLERY ANNULÉDORON (LE)ANNULÉDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie73


N° INSEE Commune principale Nom Titre Validité N° INSEE Commune principale Nom Titre ValiditéCROZAT (LE)RENONCÉPEX <strong>de</strong> MichailleEXPIRÉ73187 LA LECHEREPEX d'AimeEXPIRÉ73197 PEISEY-NANCROIXPEX <strong>de</strong> Peisey-NancroixEXPIRÉLEQUENAYRENONCÉPISCIEU (DITE DU) OUPEISEY(DITE DE)RENONCÉPLANGAGNAZ (DITE DE)RENONCÉROCHES (LES)ANNULÉPLANTA (LA)RENONCÉ73198 LA PERRIERECHAMPDERNIERRENONCÉ73150 MACOT-LA-PLAGNESANGOTRENONCÉLAURENSAINTANNULÉMACOT (DITE DE) OUPLAGNE (DITE DE)CHARMET (LE)VALIDERENONCÉ73207 PRESLERAMIETTE (DITE DE LA)REMOUD (LE)RENONCÉRENONCÉMONIO (LE)RENONCÉ73157 MODANESARRAZINS (LES)RENONCÉ73161 MONTAGNY CHENAIE (LA) RENONCÉ73167 MONTGELLAFREY GROSVILLAN RENONCÉ73220 SAINT-ALBAN-D'HURTIERES GELON (LE) RENONCÉ73224 SAINT-AVRE NANTUEL RENONCÉ73237SAINT-GEORGES-D'HURTIERESFOSSES(LES)PEX <strong>de</strong> Bois FeuilletANNULÉEXPIRÉ73169 MONTGIROD BAVAUDETTA (LA) RENONCÉ73248 SAINT-JEAN-DE-MAURIENNEROCHERAY(LE)RENONCÉ73179 LA MOTTE-SERVOLEXTRECATIERESPEX du Tremb<strong>la</strong>yANNULÉEXPIRÉBERNARD-LA-SERRAZCLAPIERE(LA)RENONCÉRENONCÉCONTAMINE (LA)ANNULÉ73256 SAINT-MARTIN-D'ARCVISARD(LA)RENONCÉ73181 MOUTIERSROUTES (LES)ANNULÉCHARBONNIERE(LA)VALIDEBOURDELIN-ET-SORDIEREANNULÉBISSORTE (LA)RENONCÉ73194 ORELLEFILON-NEUF (LE)RENONCÉCORBASSIERE (DITE DE LA)ANNULÉ74


LES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉECOLEgLES BONS REFLEXES EN CAS DE MOUVEMENT DE TERRAIN LIE A UN ANCIEN SITE gMINIERSe mettre à l’abriFM FMÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)FMECOLEqqqECOLEqggECOLEqgRespecter lesconsignesS’organiser et anticiperAVANT PENDANT APRèS• s’informer en mairie <strong>de</strong>s risques,<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’alerte et <strong>de</strong>s consignes• S’organiser et é<strong>la</strong>borer les dispositions nécessairesà <strong>la</strong> mise en sûretéGlissement <strong>de</strong> terrain, éboulement,chute <strong>de</strong> pierres ou <strong>de</strong> blocsÀ l’intérieur d’un bâtiment : s’abriter sousun meuble soli<strong>de</strong> en s’éloignant <strong>de</strong>s fenêtresqgA l’extérieur• Fuir <strong>la</strong>téralement, ne pas revenir sur ses pas• Gagner un point en hauteur,ne pas entrer dans un bâtiment endommagéqgqRespecter les consignesémises par les autorités et services<strong>de</strong> secours et :• Informer les autorités <strong>de</strong> tout danger• Ai<strong>de</strong>r les personnes sinistrées ou àbesoins spécifiquesgEffondrement du solÀ l’intérieur d’un bâtiment• Evacuer le bâtiment dès les premiers signeset rejoindre le lieu <strong>de</strong> regroupement indiqué• Ne pas emprunter l’ascenseur• Ne pas revenir sur ses pasA l’extérieur• S’éloigner <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone dangereuse• Respecter les consignes émises par les autorités• Rejoindre le lieu <strong>de</strong> regroupement indiqué76


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque minierRéalisation DDT73 - Février 2013.Sur cette carte sont indiquées les communes <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>concernées par les 88 concessions minières annulées,renoncées ou expirées et les 9 autres encore en cours<strong>de</strong> validité.Certaines communes peuvent toutefois n’avoir pas eu(ou très peu) <strong>de</strong> travaux miniers sur leur territoire.LE RISQUE minier EN SAVOIEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie77


Le risque TMD (TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES)© IRMa / S. GominetWagon-citerne servant au transport <strong>de</strong> matières dangereuses78


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESTRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSESLE PHÉNOMÈNELe risque TMD renvoie à <strong>la</strong> probabilité que survienne un acci<strong>de</strong>nt au coursdu transport – par canalisation, voie routière, ferroviaire ou fluviale –<strong>de</strong> marchandises dangereuses.Une matière dangereuse est une substance qui, par sespropriétés physico-chimiques ou <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s réactionsqu’elle est susceptible d’entraîner, peut présenter un dangerpour l’homme, les biens ou l’environnement ; elle peut êtreinf<strong>la</strong>mmable, toxique, corrosive ou radioactive.Un acci<strong>de</strong>nt impliquant <strong>de</strong>s matières dangereuses peut entraîner,<strong>de</strong> manière isolée ou combinée, trois grands types <strong>de</strong> phénomènes.Une explosion peut être occasionnée par un choc avecproduction d’étincelles, l’échauffement d’une cuve <strong>de</strong> produit vo<strong>la</strong>til oucomprimé, le mé<strong>la</strong>nge <strong>de</strong> produits ou l’allumage inattendu d’artifices ou<strong>de</strong> munitions.Elle peut avoir <strong>de</strong> lourds impacts sur les personnes (blessures graves,parfois mortelles), sur plusieurs centaines <strong>de</strong> mètres, en raison <strong>de</strong>s effetsthermiques (brûlures) et mécaniques (lésions internes dues à l’on<strong>de</strong> <strong>de</strong>choc, traumatismes dus aux projectiles) et du risque d’asphyxie.Un incendie peut être provoqué par l’échauffement anormal d’unorgane du véhicule <strong>de</strong> transport, un choc avec production d’étincelles,l’inf<strong>la</strong>mmation d’une fuite ou encore une explosion à proximité ducontenant.Un incendie <strong>de</strong> produits soli<strong>de</strong>s, liqui<strong>de</strong>s ou gazeux engendre <strong>de</strong>s effetsthermiques (brûlures, à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés variables selon <strong>la</strong> distance) quipeuvent être aggravés par <strong>de</strong>s problèmes d’asphyxie et d’intoxication,liées à l’émission <strong>de</strong> fumées toxiques.Un nuage toxique peut se former lors d’une fuite <strong>de</strong> produitou à <strong>la</strong> suite d’une combustion (même d’un produit non toxique) et sepropager dans l’air.La contamination se fait par contact avec <strong>de</strong>s matières toxiques, parinha<strong>la</strong>tion ou par ingestion, directe et indirecte (consommation <strong>de</strong>produits contaminés). Elle provoque sur le corps <strong>de</strong>s effets divers, al<strong>la</strong>ntd’une simple irritation (peau, gorge, etc.) à <strong>de</strong>s asphyxies ou œdèmespulmonaires. Les effets peuvent être ressentis même à plusieurskilomètres du lieu du sinistre. Leur gravité dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> concentration<strong>de</strong>s produits et <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> l’exposition.TMD par routeLe transport par route est le plus courant : plus <strong>de</strong>s ¾ <strong>de</strong>s matièresdangereuses transportées le sont par ce moyen, et <strong>la</strong> quasi-totalité <strong>de</strong>sroutes sont empruntées par <strong>de</strong>s véhicules TMD (livraison d’usines,<strong>de</strong> stations-service, <strong>de</strong> fuel domestique, etc.). C’est aussi le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>transport où les causes d’acci<strong>de</strong>nt sont les plus nombreuses : état duvéhicule, faute <strong>de</strong> conduite (conducteur ou tiers), etc.Les axes les plus exposés en <strong>Savoie</strong> sont ceux au plus fort trafic, àsavoir l’A41, l’A43, l’A430, <strong>la</strong> RD1006, <strong>la</strong> RN90, <strong>la</strong> RD904 et <strong>la</strong>RD1212.TMD par railLe transport par voie ferrée, plus sécurisé, peut se faire en vrac (citernes)ou dans <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges tels que <strong>de</strong>s jerricanes, fûts, sacs ou caisses.D’importants volumes <strong>de</strong> marchandises dangereuses sont transportésdans le département via les lignes Paris/Chambéry/Bourg-Saint-Maurice, Grenoble/Chambéry et Chambéry/Modane/Turin.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie79


TMD par canalisationLe transport par canalisations utilise un ensemble <strong>de</strong> conduites souspression en acier soudé, <strong>de</strong> diamètres variables. Il permet le transport<strong>de</strong> flui<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> gaz sur <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s distances, <strong>de</strong> façon continue ouséquentielle. Les conduites sont généralement enterrées, ce qui lesprotège <strong>de</strong> certaines agressions tout en préservant les paysages.La <strong>Savoie</strong> est traversée par l’oléoduc Méditerranée Rhône(hydrocarbures) et <strong>de</strong>s canalisations <strong>de</strong> transport <strong>de</strong> gaz naturel :77 communes sont concernées au total, dont 11 par les <strong>de</strong>ux typesd’ouvrages.En <strong>Savoie</strong>, les matières transportées par route et rail sont essentiellement<strong>de</strong>s produits chimiques (chlore, aci<strong>de</strong>, etc.) et <strong>de</strong>s gaz liquéfiés.LA PRÉVENTIONSignalisation TMDUne signalisation spécifique servant à i<strong>de</strong>ntifier le produit transporté(permettant aux pompiers <strong>de</strong> prendre les dispositions adéquatesen cas d’acci<strong>de</strong>nt) s’applique à tous les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport (horscanalisation). Elle est matérialisée par :• une p<strong>la</strong>que orange réfléchissante <strong>de</strong> forme rectangu<strong>la</strong>ire,sur <strong>la</strong>quelle figurent parfois <strong>de</strong>s numéros : le co<strong>de</strong> matière(renseignant sur le type <strong>de</strong> marchandise transporté) et le co<strong>de</strong>danger (indiquant les principaux risques représentés par leproduit),• une p<strong>la</strong>que-étiquette <strong>de</strong> danger en forme <strong>de</strong> losange représentantle pictogramme du danger principal présenté par <strong>la</strong> matière.Pour en savoir plusDossier d’information« Le transport <strong>de</strong> matières dangereuses »MEDD • 2002http://catalogue.prim.net/Mémento du maire et <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Fiche RT3 - Transport <strong>de</strong> matières dangereuses :www.mementodumaire.netOrganisation <strong>de</strong>s secoursLe préfet peut é<strong>la</strong>borer un volet spécifique du p<strong>la</strong>n ORSEC consacréau TMD.Parallèlement, <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns spécifiques sont mis en p<strong>la</strong>ce :• dans le cas du TMD par rail : <strong>la</strong> SNCF met en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>nsd’Urgence Interne (PUI) afin <strong>de</strong> mieux faire face à un éventue<strong>la</strong>cci<strong>de</strong>nt,• dans le cas du TMD par canalisation : l’exploitant réalise unP<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Surveil<strong>la</strong>nce et d’Intervention (PSI) <strong>de</strong>stiné à mettreen p<strong>la</strong>ce à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> sécurité etune organisation <strong>de</strong>s secours.Les sapeurs-pompiers disposent <strong>de</strong> leur côté d’équipes spécialiséesdotées <strong>de</strong>s moyens techniques appropriés pour intervenir en cas <strong>de</strong>risque chimique : les Cellules Mobiles d’Intervention Chimique (CMIC).80


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESTRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSESLe protocole européen « Transaid » permet par ailleurs, en casd’acci<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong> faire appel à l’industrie <strong>la</strong> plus proche pour mettre àdisposition ses moyens (matériel, personnel formé) au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong>matière dangereuse concernée.Règles d’urbanisme et d’aménagementContrairement aux risques fixes, le TMD par route et par voie ferréene fait l’objet d’aucun outil réglementaire spécifique permettant saprise en compte dans l’aménagement du territoire. La problématiquepeut toutefois être traitée au travers <strong>de</strong>s documents d’urbanisme,en vue d’adapter l’occupation du sol à proximité <strong>de</strong>s secteurs où lerisque est le plus présent (gares <strong>de</strong> triage par exemple, dans le casdu TMD par rail).La prise en compte dans l’aménagement <strong>de</strong>s canalisations servantau transport <strong>de</strong> matières dangereuses est en revanche obligatoire.Les restrictions tiennent compte à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>sbâtiments (nature, <strong>de</strong>stination, catégorie, etc.) et <strong>de</strong> leur distanceà l’ouvrage. Leur mise en application relève <strong>de</strong> <strong>la</strong> responsabilité dumaire, qui reçoit un porter à connaissance (établi par <strong>la</strong> DREAL sousl’autorité du préfet) précisant les zones concernées et les règlesapplicables. Ces données doivent par ailleurs être prises en comptedans les documents d’urbanisme.L’étendue <strong>de</strong>s zones d’interdictions et <strong>de</strong> prescriptions peutêtre réduite grâce à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> protectionsupplémentaires, à l’initiative <strong>de</strong>s aménageurs et en liaison avec lesexploitants <strong>de</strong> canalisations (balisage renforcé, pose <strong>de</strong> dalles enbéton, etc.).Par ailleurs, afin <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> l’exploitant et <strong>de</strong>stravaux, il existe autour <strong>de</strong>s canalisations <strong>de</strong>s servitu<strong>de</strong>s interdisanttoute construction et une obligation <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser accessible l’ouvrageen permanence.Réglementation TMDLe transport par route est régi par l’accord européen ADR,et le transport ferroviaire par le règlement internationalRID. Les conditions d’application <strong>de</strong> ces réglementationsen France sont fixées par l’arrêté TMD du 29 mai 2009. Letransport par canalisation est soumis à une réglementationspécifique.Réglementation spécifique au TMD par routeLa prévention <strong>de</strong>s risques liés au TMD par route repose sur <strong>de</strong>sréglementations strictes s’imposant aux transporteurs, concernantles caractéristiques <strong>de</strong>s véhicules, leur signalisation, leur circu<strong>la</strong>tion(restrictions <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion, <strong>de</strong> vitesse, <strong>de</strong> stationnement) et <strong>la</strong>qualification <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s conducteurs. Ces dispositionsvarient selon <strong>la</strong> nature et les quantités <strong>de</strong> produit transportées.En matière <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion, en complément <strong>de</strong>s mesures générales(restrictions <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion, <strong>de</strong> vitesse, <strong>de</strong> stationnement), le mairepeut exercer son pouvoir <strong>de</strong> police <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion sur sa communeet, par exemple, interdire l’accès à tout ou partie du territoire (saufautoroutes) aux véhicules transportant <strong>de</strong>s matières dangereuses.Réglementation spécifique au TMD par railLes mesures <strong>de</strong> prévention en matière <strong>de</strong> TMD par voie ferrée sontre<strong>la</strong>tives notamment aux contrôles à mener avant l’expédition <strong>de</strong>swagons, à leur chargement, à leur signalisation, etc.La SNCF applique <strong>de</strong> son côté <strong>de</strong>s dispositions en matière <strong>de</strong> formationdu personnel, <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s wagons, <strong>de</strong> vérification du matériel, <strong>de</strong>contrôle <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong>s mesures mises en p<strong>la</strong>ce, <strong>de</strong> composition<strong>de</strong>s trains ou encore <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie81


Réglementation spécifiqueau TMD par canalisationL’instal<strong>la</strong>tion et l’exploitation <strong>de</strong>s canalisations sont régies par <strong>de</strong>srègles visant à limiter les risques associés, qui varient selon lesproduits transportés. Les dispositions imposées sont re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong>conduite d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dangers, aux autorisations <strong>de</strong> mise en p<strong>la</strong>ce etd’exploitation <strong>de</strong>s ouvrages, à leur imp<strong>la</strong>ntation et leur enfouissement,à <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> leur réalisation, aux essais <strong>de</strong> tenue, à leur signalisationen surface (par <strong>de</strong>s bornes et balises) et à leurs modalités d’exploitationet <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce. Les contrôles sont effectués par <strong>la</strong> DirectionRégionale <strong>de</strong> l’Environnement, <strong>de</strong> l’Aménagement et du Logement(DREAL).Un guichet unique géré par l’INERIS(Institut national <strong>de</strong> l’environnement industriel et <strong>de</strong>s risques)tend à recenser <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> canalisation.Les données <strong>de</strong> ce téléservice « Réseaux et canalisations » sontaccessibles sur Internet : www.reseaux-et-canalisations.ineris.frAvant d’entreprendre <strong>de</strong>s travaux, il doit être consulté par lemaître d’ouvrage ou l’entreprise <strong>de</strong> travaux.La signalisation TMDP<strong>la</strong>que orange réfléchissanteindiquant que le véhicule transporte<strong>de</strong>s matières dangereusesP<strong>la</strong>que orange réfléchissanterenseignant sur les matièresdangereuses transportéesCo<strong>de</strong> dangerCo<strong>de</strong> matièreEn vue <strong>de</strong> limiter les acci<strong>de</strong>nts, <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> travaux et activitéspouvant avoir un impact sur les réseaux souterrains (construction,terrassement, drainage, nivellement, <strong>la</strong>bours profonds, etc.) estsoumise à <strong>de</strong>s restrictions, qui varient selon <strong>la</strong> distance à l’ouvrage.Les textes et imprimés <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration sont disponibles auprès <strong>de</strong>smairies <strong>de</strong>s communes traversées ou concernées.Par ailleurs, un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> zonage délimitant les zones d’effets en casd’acci<strong>de</strong>nt est également consultable en mairie.Le co<strong>de</strong> danger, composé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou trois chiffres, indique lesprincipaux risques induits par le produit. Le doublement d’unmême chiffre indique le caractère intense du danger considéré. Laprésence <strong>de</strong> <strong>la</strong> lettre X <strong>de</strong>vant le co<strong>de</strong> signifie que le produit réagitdangereusement avec <strong>de</strong> l’eau.Le co<strong>de</strong> matière (ou co<strong>de</strong> ONU), composé <strong>de</strong> quatre chiffres,correspond au numéro d’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière, conformément à unenomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong> l’ONU, reprise au Journal Officiel du 23 janvier 1975.82


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESTRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES1 er chiffreDanger principalInterprétation du co<strong>de</strong> danger2 e ou 3 e chiffreDangers subsidiaires1 SUBSTANCE EXPLOSIVE 0 ABSENCE DE DANGER SECONDAIRE2 GAZ 2 ÉMANATION DE GAZ3 LIQUIDE INFLAMMABLE 3 INFLAMMABLE4 SOLIDE INFLAMMABLE5 COMBURANT 5 COMBURANT6 MATIÈRE TOXIQUE 6 TOXIQUE7 MATIÈRE RADIOACTIVE8 MATIÈRE CORROSIVE 8 CORROSIF9 DANGERS DIVERS 9 RÉACTION VIOLENTE SPONTANÉEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie83


LE RISQUE TMD PAR CANALISATION EN SAVOIEListe <strong>de</strong>s communes concernéesN° INSEE CommuneCanalisationstraversantet impactant<strong>la</strong> communeCanalisations netraversant pasmais impactant<strong>la</strong> communeN° INSEE CommuneCanalisationstraversantet impactant<strong>la</strong> communeCanalisations netraversant pasmais impactant<strong>la</strong> commune73002 AIGUEBELLE 1 GRT GAZ73007 AITON 1 GRT GAZ73010 ALBENS SPMR73011 ALBERTVILLE 1 GRT GAZ73018 ARBIN 1 GRT GAZ73019 ARGENTINE 1 GRT GAZ73029 BARBERAZ 2 GRT GAZ73031 BASSENS SPMR73053 BOURGNEUF 1 GRT GAZ73064 CHALLES LES EAUX SPMR73065 CHAMBERYSPMR4 GRT GAZ73067 LA CHAMBRE 1 GRT GAZ73068 CHAMOUSSET 2 GRT GAZ73070 CHAMPAGNEUX GRT GAZ73074 LA CHAPELLE GRT GAZ73083 LES CHAVANNES EN MAURIENNE GRT GAZ73084 CHIGNINSPMR2 GRT GAZ73087 COGNIN GRT GAZ73089 COISE SAINT JEAN PIED GAUTHIER GRT GAZ73096 CRUET GRT GAZ73103 DRUMETTAZ-CLARAFONDSPMR3 GRT GAZ1 GRT GAZ73109 EPIERRE GRT GAZ73108 EPERSY SPMR73118 FRANCIN GRT GAZ73120 FRETERIVE 1 GRT GAZ73121 FRONTENEX 1 GRT GAZ73124 GILLY SUR ISERE 1 GRT GAZ73129 GRESY SUR ISERE 1 GRT GAZ73135 HERMILLON 1 GRT GAZ73137 JACOB BELLECOMBETTE 2 GRT GAZ73141 LAISSAUD 1 GRT GAZ73151 LES MARCHESSPMR2 GRT GAZ73153 MARTHOD 1 GRT GAZ73155 MERY SPMR73158 MOGNARD SPMR73160 MONTAGNOLE 3 GRT GAZ73162 MONTAILLEUR 1 GRT GAZ73164 LE MONTCELSPMR2 GRT GAZ73168 MONTGILBERT 1 GRT GAZ73171 MONTMELIAN 1 GRT GAZ73179 LA MOTTE-SERVOLEX 3 GRT GAZ73182 MOUXYSPMR2 GRT GAZ84


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESTRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSESN° INSEE CommuneCanalisationstraversantet impactant<strong>la</strong> communeCanalisations netraversant pasmais impactant<strong>la</strong> communeN° INSEE CommuneCanalisationstraversantet impactant<strong>la</strong> communeCanalisations netraversant pasmais impactant<strong>la</strong> commune73183 MYANSSPMR2 GRT GAZNOTRE DAME DU CRUET73196 PALLUD GRT GAZ73203 PONTAMAFREY MONTPASCAL 2 GRT GAZ73208 PUGNY CHATENODSPMR2 GRT GAZ73213 LA RAVOIRESPMR2 GRT GAZ73222 SAINT ALBAN LEYSSE SPMR73224 SAINT AVRE 1 GRT GAZ73225 SAINT BALDOPH 2 GRT GAZ73228 SAINT CASSIN 2 GRT GAZ73229 SAINT CHRISTOPHE LA GROTTE 2 GRT GAZ73236 SAINT GENIX SUR GUIERS 1 GRT GAZ73239 SAINT GIROD SPMR73240 SAINTE HELENE DU LAC 1 GRT GAZ73246 SAINT JEAN DE COUZ 2 GRT GAZ73247 SAINT JEAN DE LA PORTE 1 GRT GAZ73248 SAINT JEAN DE MAURIENNE 1 GRT GAZ73249 SAINT JEOIRE PRIEURESPMR2 GRT GAZ73255 SAINTE MARIE DE CUINES 1 GRT GAZ73259 SAINT MARTIN SUR LA CHAMBRE 1 GRT GAZ1 GRT GAZ73263 SAINT OFFENGE DESSOUS 2 GRT GAZ73265 SAINT OURS SPMR73270 SAINT PIERRE D'ALBIGNY 2 GRT GAZ73272 SAINT PIERRE DE BELLEVILLE 1 GDF73281 SAINT SULPICE 2 GRT GAZ73282 SAINT THIBAUD DE COUZ 2 GRT GAZ73283 SAINT VITAL 1 GRT GAZ73288 SONNAZ SPMR73292 THENESOL 1 GRT GAZ73297 TOURNON 1 GRT GAZ73301 TREVIGNINSPMR2 GRT GAZ73303 UGINE 1 GRT GAZ73326 VIMINES 4 GRT GAZ73328 VIVIERS DU LAC 2 GRT GAZ73329 VOGLANS 2 GRT GAZSPMR :Société du PipelineMéditerranée RhôneGDF :Gaz <strong>de</strong> FranceDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie85


LES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉFMLES BONS REFLEXES EN CAS D’ACCIDENT TMDgECOLEqSe mettre à l’abriFMÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)Respecter lesconsignesqECOLEgECOLEqqg Donner l’alerte en cas d’acci<strong>de</strong>ntFMFMgDans le message d’alerte, préciser si possible :• le lieu exact (commune, nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> voie, point kilométrique, etc.)g• le moyen <strong>de</strong> transport (poids-lourd, canalisation, train, etc.)• <strong>la</strong> présence ou non <strong>de</strong> victimes• <strong>la</strong> nature du sinistre : feu, explosion, fuite, déversement, écoulement,etc.• le cas échéant, le numéro du produit, le co<strong>de</strong> danger et lesétiquettes visiblesqS’organiser et anticiperAVANT PENDANT APRèS• s’informer en mairie <strong>de</strong>s risques,<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’alerte et <strong>de</strong>s consignes• Estimer sa propre vulnérabilité (distance par rapport à unecanalisation, nature <strong>de</strong>s risques, etc.)• savoir i<strong>de</strong>ntifier un convoi <strong>de</strong> marchandises dangereuses :les panneaux et les pictogrammes apposés sur les unités <strong>de</strong>transport permettent d’i<strong>de</strong>ntifier le ou les risques générés par<strong>la</strong> ou les marchandises transportéesqSi l’on est témoin d’un acci<strong>de</strong>nt TMD• Protéger et se protéger : s’éloigner <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>ntet faire éloigner les personnes à proximité, ne pastenter d’intervenir soit même• Donner l’alerte (voir encadré) :> aux services <strong>de</strong> secours (112)en cas d’acci<strong>de</strong>nt par route ou rail,> à l’exploitant(dont le numéro d’appel 24h/24 figure sur lesbalises) en cas d’acci<strong>de</strong>nt sur une canalisationEn cas <strong>de</strong> fuite <strong>de</strong> produit• Ne pas toucher ou entrer en contact avec le produit(en cas <strong>de</strong> contact : se <strong>la</strong>ver et si possible se changer)• Quitter <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt : s’éloigner si possibleperpendicu<strong>la</strong>irement à <strong>la</strong> direction du vent pour éviterun possible nuage toxique• Rejoindre le bâtiment le plus proche et se confiner(les mesures à appliquer sont les mêmes que lesconsignes générales)Se conformer aux consignes <strong>de</strong> sécuritédiffusées par les autorités et les services <strong>de</strong> secoursgRespecter les consignesémises par les autorités et services<strong>de</strong> secoursAprès une mise à l’abri,aérer le local après <strong>la</strong> levée <strong>de</strong> l’alerte86


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESTRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSESRéalisation DDT73 - Février 2013.LE RISQUE TMD EN SAVOIEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie87


Le risque rupture <strong>de</strong> barrage© R. DarrouxRetenue du barrage <strong>de</strong> Roselend88


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrupture <strong>de</strong> barrageLE PHÉNOMÈNEUn barrage est un ouvrage artificiel retenant <strong>de</strong> l’eau, dont <strong>la</strong> rupture setraduit par une inondation brutale et rapi<strong>de</strong> du fond <strong>de</strong> vallée, d’autantplus dévastatrice que les quantités d’eau retenues sont importantes.Sur les plus grands ouvrages, l’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> submersion peut avoir<strong>de</strong>s répercussions sur plusieurs dizaines <strong>de</strong> kilomètres en aval,particulièrement graves dans les zones <strong>de</strong>nsément peupléesou présentant <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions sensibles : industries, voies <strong>de</strong>communication, centrales électriques, etc.La fragilisation et <strong>la</strong> rupture d’un ouvrage peuvent être dues à :• <strong>de</strong>s facteurs techniques : défaut <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s vannespermettant l’évacuation <strong>de</strong>s eaux, vices <strong>de</strong> conception, <strong>de</strong>construction ou <strong>de</strong> matériaux, vieillissement <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions, etc.,• <strong>de</strong>s phénomènes naturels : séisme, crue exceptionnelle,glissement <strong>de</strong> terrain ou ava<strong>la</strong>nche dans <strong>la</strong> retenue, mouvement<strong>de</strong> terrain déstabilisant les fondations, etc.,• <strong>de</strong>s causes humaines, acci<strong>de</strong>ntelles (insuffisance <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>spréa<strong>la</strong>bles ou <strong>de</strong>s contrôles, défaut d’entretien, erreurd’exploitation) ou intentionnelles (sabotage, etc.).L’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> submersionest l’inondation créée par <strong>la</strong> rupture d’un barrageLes conséquences peuvent encore être aggravées par effet domino :acci<strong>de</strong>nt industriel, pollution <strong>de</strong>s sols, <strong>de</strong>s eaux ou <strong>de</strong> l’air, etc.Les barrages <strong>de</strong> retenue et ouvrages assimilés (digues <strong>de</strong> canauxnotamment) sont c<strong>la</strong>ssés selon 4 catégories : A, B, C et D, en fonction<strong>de</strong> leur taille (hauteur et volume d’eau retenue). Les plus grandsouvrages, qui constituent les risques les plus élevés, sont répertoriésen c<strong>la</strong>sse A (plus <strong>de</strong> 20 mètres <strong>de</strong> hauteur).Les barrages peuvent être érigés avec différents matériaux et selondifférentes techniques, influençant le type <strong>de</strong> rupture :<strong>la</strong> rupture progressive par érosion régressive liée à unesubmersion <strong>de</strong> l’ouvrage ou à une fuite (phénomène <strong>de</strong> « renard »)concerne les barrages en remb<strong>la</strong>i (terre, enrochement),<strong>la</strong> rupture instantanée, provoquée par le renversementou le glissement <strong>de</strong>s assises <strong>de</strong> l’ouvrage, se produit sur les barragesen béton (qui sont toutefois les plus sûrs) et en maçonnerie.Le département <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong> possè<strong>de</strong> 14 barrages <strong>de</strong>c<strong>la</strong>sse A, appelés grands barrages, parmi lesquels5 forment une retenue <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 millions <strong>de</strong>mètres cubes.Ces cinq ouvrages constituant un risquemajeur sur le département sont :• le barrage <strong>de</strong> Tignes (béton), sur l’Isère,• le barrage <strong>de</strong> Roselend (béton), sur leDoron <strong>de</strong> Roselend,• le barrage <strong>de</strong> <strong>la</strong> Girotte (béton), sur leDorinet,• le barrage <strong>de</strong> Bissorte (maçonnerie), sur <strong>la</strong>rivière du même nom,• le barrage <strong>de</strong> Mont-Cenis (remb<strong>la</strong>i), sur leCenis.Pour en savoir plusDossier d’information« Les ruptures <strong>de</strong> barrage »MEDAD • 2004http://catalogue.prim.net/Mémento du maire et <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Fiche RT4 - Rupture <strong>de</strong> barragewww.mementodumaire.netDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie89


LA PRÉVENTIONRégimes d’exploitation <strong>de</strong>s barragesLes instal<strong>la</strong>tions susceptibles <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong>s dangers pour<strong>la</strong> sécurité publique relèvent du régime <strong>de</strong> l’autorisation ou<strong>de</strong> <strong>la</strong> concession : leur principale vocation est <strong>la</strong> productiond’électricité. Les autres sont soumis à déc<strong>la</strong>ration (ils doiventmalgré ce statut respecter certaines prescriptions).Le régime <strong>de</strong> concession ou d’autorisation dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong>puissance <strong>de</strong> l’ouvrage. L’Etat délivre dans les <strong>de</strong>ux cas le droit<strong>de</strong> construire ou gérer un établissement hydroélectrique pourune durée maximale <strong>de</strong> 75 ans. Au terme <strong>de</strong> cette durée, unouvrage concédé (puissance > 4 500 KW) revient <strong>de</strong> plein droità l’Etat (<strong>la</strong> concession peut alors être renouvelée ou accordéeà un autre exploitant) tandis que l’exploitant d’un barrageautorisé (puissance < 4 500 KW) en <strong>de</strong>vient propriétaire.© IRMa / S. GominetBarrage <strong>de</strong> TignesÉtu<strong>de</strong>s préa<strong>la</strong>bles à <strong>la</strong> constructiond’un ouvrageLa construction ou l’exploitation d’un barrage existant doit fairel’objet d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l’Etat, via <strong>la</strong> DREAL (Direction Régionale <strong>de</strong>l’Environnement, <strong>de</strong> l’Aménagement et du Logement).Si <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> concerne un grand barrage (plus <strong>de</strong> 20 mètres),une expertise complémentaire est réalisée par le Comité TechniquePermanent <strong>de</strong>s Barrages et Ouvrages Hydrauliques (CTPBOH),qui émet un avis sur divers aspects du projet : choix du site, typed’ouvrage, crue <strong>de</strong> projet, conception, dispositif d’auscultation, etc.Cet avis est pris en compte par les autorités pour l’obtention <strong>de</strong>l’accord <strong>de</strong> construction et d’exploitation du barrage.90


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrupture <strong>de</strong> barragePour les ouvrages moins hauts mais concernant <strong>la</strong> sécurité publique,<strong>la</strong> consultation du CTPBOH est envisageable si <strong>de</strong>s élémentsparticuliers le justifient.Règles d’urbanisme et d’aménagementLe risque rupture <strong>de</strong> barrage n’est pas pris en compte dansl’aménagement, en raison <strong>de</strong>s importantes superficies concernées et<strong>de</strong> <strong>la</strong> très faible probabilité d’occurrence.Surveil<strong>la</strong>nce continue <strong>de</strong>s grands barragesL’exploitant assure une surveil<strong>la</strong>nce régulière <strong>de</strong> l’ouvrage eneffectuant :• <strong>de</strong>s visites périodiques <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions,• <strong>de</strong>s contrôles réguliers <strong>de</strong>s vannes <strong>de</strong> sécurité,• l’analyse <strong>de</strong>s mesures réalisées sur <strong>de</strong> nombreux instruments etcapteurs équipant le barrage et ses fondations.Cette surveil<strong>la</strong>nce permet <strong>de</strong> détecter les anomalies <strong>de</strong> comportementdu barrage dès leur apparition et <strong>de</strong> mettre en œuvre les actionscorrectives.En outre, les barrages hydrauliques sont contrôlés par le DirectionRégionale <strong>de</strong> l’Environnement, <strong>de</strong> l’Aménagement et du Logement(DREAL) qui effectue les inspections périodiques suivantes :• inspections annuelles du barrage, <strong>de</strong>s appuis, <strong>de</strong>s vannes <strong>de</strong>ces automatismes et <strong>de</strong> l’instrumentation,• inspections décennales comportant l’examen technique completet en particulier <strong>de</strong>s parties habituellement immergées dubarrage.L’ensemble <strong>de</strong> ces mesures <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce et <strong>de</strong> contrôle garantieun très haut niveau <strong>de</strong> sûreté. Cependant, même si le risque <strong>de</strong>rupture est extrêmement faible, les pouvoirs publics, en liaison avecl’exploitant, doivent être prêts à parer à toute éventualité : c’est l’objetdu P<strong>la</strong>n Particulier d’Intervention “barrage”.Organisation <strong>de</strong>s secoursLes grands barrages (> 20 m) d’une capacité <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 millions<strong>de</strong> m³ font l’objet d’un P<strong>la</strong>n Particulier d’Intervention (PPI). Ces p<strong>la</strong>ns<strong>de</strong> secours prévoient notamment les mesures d’alerte et d’évacuation<strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions menacées, qui varient selon leur éloignement aubarrage. On distingue ainsi :• une Zone <strong>de</strong> Proximité Immédiate (ZPI) : <strong>la</strong> plus proche <strong>de</strong>l’ouvrage, dont <strong>la</strong> submersion causerait <strong>de</strong>s dommagesimportants,• une Zone d’Inondation Spécifique (ZIS), plus en aval, s’étendantjusqu’au point où l’élévation <strong>de</strong>s eaux est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>splus fortes crues connues,• une Zone d’Inondation (ZI), au-<strong>de</strong>là encore, où l’inondation estcomparable à une inondation naturelle et qui n’est <strong>de</strong> ce faitpas couverte par le PPI.Dossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie91


qFMFMLES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉgLES BONS REFLEXES EN CAS DE RUPTURE DE BARRAGEECOLEqECOLEgSe mettre à l’abriFMÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)FMECOLEqgRespecter lesconsignesS’organiser et anticiperAVANT PENDANT APRèS• S’informer en mairie <strong>de</strong>s risques, <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone du PPI dans<strong>la</strong>quelle on se trouve et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’alerte et consignesassociés> dans <strong>la</strong> Zone <strong>de</strong> Proximité Immédiate (ZPI), l’alerte estémise dans <strong>la</strong> zone <strong>la</strong> plus proche du barrage par <strong>de</strong>ssirènes diffusant un son <strong>de</strong> corne <strong>de</strong> brume intermittent(émissions <strong>de</strong> 2 secon<strong>de</strong>s séparées par <strong>de</strong>s interruptions<strong>de</strong> 3 secon<strong>de</strong>s) pendant 2 minutes, et complétée par<strong>la</strong> diffusion d’un message d’alerte par téléphone (viaun automate d’appel) mise en œuvre par l’exploitant <strong>de</strong>l’ouvrage.• Connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines,étages élevés <strong>de</strong>s immeubles résistants), les moyens etitinéraires d’évacuation (voir le PPI).qgEn cas d’évacuationq• Gagner au plus vite les points hauts les plus prochescités dans le PPI ou, à défaut, les étages supérieursd’un immeuble élevé et soli<strong>de</strong>• Ne pas utiliser l’ascenseur• Ne pas revenir sur ses pasSe conformer aux consignes <strong>de</strong> sécuritédiffusées par les autorités et les services <strong>de</strong> secoursgqgRespecter les consignesémises par les autorités et services<strong>de</strong> secoursAu retour dans sonhabitation• Aérer et désinfecter les pièces• Ne rétablir l’électricité que sur uneinstal<strong>la</strong>tion sèche• Chauffer dès que possible92


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrupture <strong>de</strong> barrageRéalisation DDT73 - Février 2013.LE RISQUE DE RUPTURE DE BARRAGE EN SAVOIEDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie93


Le risque radiologiqueLE PHÉNOMÈNELe risque radiologique renvoie aux phénomènes d’irradiation et <strong>de</strong>contamination provoqués par <strong>la</strong> radioactivité, qu’elle soit d’originenaturelle ou artificielle.Les acci<strong>de</strong>nts conduisant à <strong>de</strong>s rejets <strong>de</strong> substances radioactivespeuvent être liés à différents types d’activités. Le risque estnotamment induit :• par <strong>la</strong> présence d’Instal<strong>la</strong>tions Nucléaires <strong>de</strong> Base (INB), aupremier rang <strong>de</strong>squelles les centrales nucléaires constituent unrisque majeur,• par le transport <strong>de</strong> matières radioactives notamment par route etvoie ferrée (représentant moins <strong>de</strong> 2% du TMD),• par <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> certaines cavités souterraines dont <strong>la</strong> nature<strong>de</strong>s roches entraîne <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> radon, un gaz radioactif,provoquées par <strong>la</strong> désintégration <strong>de</strong> l’uranium et du radiumnaturellement contenus dans le sous-sol.94© IRMa / S. GominetLa radioactivitéest l’émission <strong>de</strong> rayonnements ionisants par désintégration<strong>de</strong>s noyaux d’éléments instables, appelés éléments radioactifsou radioéléments.Ces rayonnements interagissent avec <strong>la</strong> matière environnante(vivante ou non) en retirant <strong>de</strong>s électrons aux atomes qu’ilsrencontrent (dans l’air, l’eau, le corps humain, etc.). La perturbation<strong>de</strong> ces atomes est à l’origine <strong>de</strong> dégâts d’ordres divers.Toute exposition à <strong>de</strong>s rayonnements ionisants peut avoir <strong>de</strong>seffets sur <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s personnes exposées.La radioactivité a <strong>de</strong>ux types d’effets : <strong>la</strong> contamination et l’irradiation.


Chapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque RADIOLOGIQUELa contamination renvoie au transport et au dépôt <strong>de</strong>radioéléments. En cas par exemple <strong>de</strong> contamination <strong>de</strong> l’air liée autransport <strong>de</strong> poussières radioactives par les vents ou <strong>de</strong> contaminationdu sol et <strong>de</strong>s végétaux sur lesquels elles se déposent, on parle <strong>de</strong>contamination externe. Elle est dite interne lorsque les particulessont inhalées ou ingérées, par absorption d’air ou consommationd’eau ou aliments contaminés.L’irradiation est <strong>la</strong> conséquence <strong>de</strong> l’exposition auxrayonnements ionisants. On parle d’irradiation externe lorsqu’unindividu est directement atteint par les rayons émis : elle diminueà mesure que <strong>la</strong> personne s’éloigne <strong>de</strong> <strong>la</strong> source radioactive.L’irradiation interne s’opère lorsque les radioéléments pénètrentdans le corps humain (après contamination interne) : ils se fixent surles organes et émettent <strong>de</strong>s rayonnements ionisants durant toute <strong>la</strong>pério<strong>de</strong> où ils séjournent dans l’organisme.Les conséquences pour les êtres vivants sont fonction du typed’irradiation, <strong>de</strong> <strong>la</strong> dose reçue, <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature du rayonnement, <strong>de</strong>l’importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone du corps atteinte et <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s tissusconcernés.Les effets sur le corps humain sont liés à une modification <strong>de</strong>scellules, qui peut se traduire :• à court terme, en cas <strong>de</strong> forte irradiation, par une modification<strong>de</strong> <strong>la</strong> formule sanguine, l’apparition <strong>de</strong> maux divers (ma<strong>la</strong>ises,nausées, brûlures <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau, etc.) et, parfois, le décès <strong>de</strong> <strong>la</strong>personne,• à long terme, en cas <strong>de</strong> faibles doses d’irradiation, par <strong>de</strong>scancers liés à <strong>la</strong> mutation <strong>de</strong>s cellules, voire l’apparitiond’anomalies génétiques se répercutant chez les <strong>de</strong>scendants<strong>de</strong> <strong>la</strong> personne.La <strong>Savoie</strong> ne compte pas d’Instal<strong>la</strong>tion Nucléaire <strong>de</strong> Base (INB) :aucune commune n’est donc directement exposée au risquenucléaire. Il en existe toutefois plusieurs dans <strong>la</strong> région (Ain,Drôme et Isère).LA PRÉVENTIONLes grands acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nucléaire en FranceL’Autorité <strong>de</strong> Sûreté Nucléaire (ASN) est une autorité administrative indépendante quiassure au nom <strong>de</strong> l’État le contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nucléaire et <strong>de</strong> <strong>la</strong> radioprotection, en vue <strong>de</strong>protéger les personnes et l’environnement <strong>de</strong>s risques liés à l’utilisation du nucléaire.L’Institut <strong>de</strong> Radioprotection et <strong>de</strong> Sûreté Nucléaire (IRSN), établissement public àcaractère industriel et commercial autonome, a été créé dans l’optique <strong>de</strong> rassembler lesmoyens publics d’expertise et <strong>de</strong> recherche dans les domaines <strong>de</strong>s risques nucléaires etradiologiques. Il se p<strong>la</strong>ce en appui technique aux autorités publiques compétentes en sûreté,radioprotection et sécurité, et assure une surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong>s personnesexposées aux rayonnements ionisants.Pour en savoir plusDossier d’information « Le risque nucléaire »MEDD • 2002http://catalogue.prim.net/Mémento du maire et <strong>de</strong>s élus locaux(mise à jour 2012)> Fiche RT2 - Risque nucléaire : www.mementodumaire.netDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie95


Concernant les aspectsre<strong>la</strong>tifs au transport<strong>de</strong> matières radioactives// se référer à <strong>la</strong> rubrique« Le risque TMD »Concernantles phénomènesd’émission <strong>de</strong> radon// se référer à <strong>la</strong> rubrique« Le risque minier »Sûreté <strong>de</strong>s Instal<strong>la</strong>tions Nucléaires <strong>de</strong> Base(INB)Les instal<strong>la</strong>tions nucléaires importantes sont c<strong>la</strong>ssées Instal<strong>la</strong>tionsNucléaires <strong>de</strong> Base (INB). Leur création, leur construction, leurdémarrage, leur fonctionnement, leur surveil<strong>la</strong>nce et enfin leurdémantèlement sont soumis à <strong>de</strong>s règles extrêmement strictes.Les exploitants sont les premiers responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité et <strong>de</strong> <strong>la</strong>sûreté <strong>de</strong> leurs instal<strong>la</strong>tions. La bonne application <strong>de</strong>s mesures prisesdans ce sens est contrôlée par l’Autorité <strong>de</strong> Sûreté Nucléaire (ASN) et<strong>la</strong> Direction Régionale <strong>de</strong> l’Environnement, <strong>de</strong> l’Aménagement et duLogement (DREAL).Surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> radioactivité dansl’environnementCette surveil<strong>la</strong>nce est effectuée dans tout le pays grâce à un réseau<strong>de</strong> stations <strong>de</strong> mesures automatiques. Elle a pour objectifs <strong>de</strong> vérifierle respect <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> rejet par les exploitants <strong>de</strong>s sites d’activiténucléaire, <strong>de</strong> s’assurer que les personnes et les écosystèmes ne sontpas exposés à une radioactivité excessive et <strong>de</strong> détecter toute élévation<strong>de</strong> radioactivité pouvant résulter d’un inci<strong>de</strong>nt ou d’un acci<strong>de</strong>nt.Cette surveil<strong>la</strong>nce repose essentiellement sur les exploitants d’activitésnucléaires, l’Autorité <strong>de</strong> Sûreté Nucléaire (ASN) et l’Institut <strong>de</strong>Radioprotection et <strong>de</strong> Sûreté Nucléaire (IRSN).Organisation <strong>de</strong>s secoursLa réalisation <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> secours est obligatoire pour tout établissementc<strong>la</strong>ssé Instal<strong>la</strong>tion Nucléaire <strong>de</strong> Base (INB) : l’exploitant met en p<strong>la</strong>ceun P<strong>la</strong>n d’Urgence Interne (PUI) en vue <strong>de</strong> maîtriser <strong>la</strong> situation dansl’enceinte <strong>de</strong> l’établissement en cas d’acci<strong>de</strong>nt, et le préfet réalise unP<strong>la</strong>n Particulier d’Intervention (PPI). Ces dispositions sont toutefoisinexistantes en <strong>Savoie</strong> compte-tenu <strong>de</strong> l’absence d’INB.En cas d’acci<strong>de</strong>nt sur une instal<strong>la</strong>tion éloignée pouvant avoir <strong>de</strong>sconséquences sur le département, le préfet <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong> mettrait enœuvre le dispositif général <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> crise : le p<strong>la</strong>n ORSEC. Ilpourrait également activer le p<strong>la</strong>n départemental <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>comprimés d’io<strong>de</strong> en cas <strong>de</strong> risque sanitaire avéré.La thyroï<strong>de</strong> est le lieu <strong>de</strong> fixation privilégié <strong>de</strong> l’io<strong>de</strong>. Saturer cetorgane d’io<strong>de</strong> non radioactif grâce à <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> comprimés d’io<strong>de</strong>stable permet d’empêcher l’io<strong>de</strong> 131 (radioactive) contenue dansles rejets acci<strong>de</strong>ntels <strong>de</strong>s centrales nucléaires <strong>de</strong> s’y fixer et <strong>de</strong>l’irradier. Les risques d’apparition <strong>de</strong> cancer <strong>de</strong> <strong>la</strong> thyroï<strong>de</strong> sur lelong terme sont ainsi réduits.Les sapeurs-pompiers disposent par ailleurs d’équipes spécialiséesdotées <strong>de</strong>s moyens techniques appropriés pour détecter <strong>la</strong> radioactivitéet protéger les popu<strong>la</strong>tions : les Cellules Mobiles d’InterventionRadiologique (CMIR).Les données du réseau national <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> <strong>la</strong> radioactivitésont consultables sur le site Internet www.mesure-radioactivite.fr96


FMChapitre n°3Les risques TECHNOLOGIQUESrisque RADIOLOGIQUELES CONSIGNES INDIVIDUELLESDE SÉCURITÉFMgLES BONS REFLEXES EN CAS D’ACCIDENT RADIOLOGIQUEECOLEqECOLEgFMWFMECOLEqSe mettre à l’abriÉcouter <strong>la</strong> radio(France Bleu Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>)PENDANTAPRèSEn cas d’acci<strong>de</strong>nt radiologique• Comportement réflexe à adopter : confinement• Une évacuation peut être <strong>de</strong>mandée dans un secondtemps par les autoritésqqggqgRespecter lesconsignesRespecter les consignesémises par les autorités et services <strong>de</strong> secours, notamment en matière <strong>de</strong>consommation <strong>de</strong> produits frais et d’administration éventuelle d’io<strong>de</strong> stableqgEn cas d’obligation absolue <strong>de</strong> sortiréviter au retour <strong>de</strong> faire entrer <strong>de</strong>s poussières radioactives dans <strong>la</strong> pièce confinée : se protéger,passer par une pièce tampon, se <strong>la</strong>ver les parties apparentes du corps et changer <strong>de</strong> vêtements.Se conformer aux consignes <strong>de</strong> sécuritédiffusées par les autorités, notamment en matièred’administration éventuelle d’io<strong>de</strong> stableEn cas <strong>de</strong> contaminationsuivre les consignes spécifiquesEn cas d’irradiationsuivre les consignes <strong>de</strong>s autorités, mais toujours privilégier les soins d’autres blessuresurgentes à soignerDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie97


Liste <strong>de</strong>s sigles et abréviations utiliséesA.D.R. Accord pour le transport <strong>de</strong> matières Dangereuses par RouteA.E.R. Analyse Enjeux RisquesA.N.E.N.A Association Nationale pour l’Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Neige et <strong>de</strong>sAva<strong>la</strong>nchesA.R.S. Agence Régionale <strong>de</strong> SantéA.S. Autorisation avec Servitu<strong>de</strong>sA.S.N. Autorité <strong>de</strong> Sûreté NucléaireA.Z.I. At<strong>la</strong>s <strong>de</strong>s Zones InondablesB.C.S.F. Bureau Central <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sismicité FrançaiseB.R.A. Bulletins d’estimation du Risque d’Ava<strong>la</strong>ncheB.R.G.M. Bureau <strong>de</strong> Recherches Géologiques et MinièresD.G.S.C.G.C.D.I.C.RI.M.D.O.S.D.R.E.A.L.D.S.I.P.C.D.V.A.E.M.S.G.A.L.A.Direction Générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Civileet <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gestion <strong>de</strong>s CrisesDocument d’Information Communal sur les Risques MajeursDirecteur <strong>de</strong>s Opérations <strong>de</strong> SecoursDirection Régionale <strong>de</strong> l’Environnement, <strong>de</strong> l’Aménagementet du LogementDirection <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Intérieure et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Protection CivileDétecteur <strong>de</strong> Victimes d’Ava<strong>la</strong>ncheEuropean Macroseismic Scaledispositif <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> l’Alerte Locale AutomatiséCAT-NAT (arrêté) arrêté <strong>de</strong> reconnaissance <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> catastrophe naturelleC.L.I. Commission Locale d’InformationC.L.I.C. Comité Local d’Information et <strong>de</strong> ConcertationC.L.P.A. Carte <strong>de</strong> Localisation <strong>de</strong>s Phénomènes d’Ava<strong>la</strong>ncheC.M.D. Centre Météorologique DépartementalC.M.I.C. Cellule Mobile d’Intervention ChimiqueC.M.I.R. Cellule Mobile d’Intervention RadiologiqueC.O.D.I.S. Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et <strong>de</strong> SecoursC.O.G.I.C. Centre Opérationnel <strong>de</strong> Gestion Interministérielle <strong>de</strong>s CrisesC.O.S. Commandant <strong>de</strong>s Opérations <strong>de</strong> SecoursC.O.Z. Centre Opérationnel <strong>de</strong> ZoneC.T.P.B.O.H. Centre Technique Permanent <strong>de</strong>s Barrages et OuvragesHydrauliquesC.S.S. Commission <strong>de</strong> Suivi <strong>de</strong> SiteI.A.L.I.C.P.E.I.N.B.I.N.E.RIS.I.P.P.I.R.S.N.I.R.S.T.E.A.M.E.D.D.E.Information <strong>de</strong>s Acquéreurs et Locataires d’un bienimmobilierInstal<strong>la</strong>tion C<strong>la</strong>ssée pour <strong>la</strong> Protection <strong>de</strong> l’EnvironnementInstal<strong>la</strong>tion Nucléaire <strong>de</strong> BaseInstitut National <strong>de</strong> l’Environnement industriel et <strong>de</strong>s RisquesInformation Préventive <strong>de</strong>s Popu<strong>la</strong>tionsInstitut <strong>de</strong> Radioprotection et <strong>de</strong> Sûreté NucléaireInstitut national <strong>de</strong> Recherche en Sciences et Technologiespour l’Environnement et l’AgricultureMinistère <strong>de</strong> l’Écologie, du Développement Durable et <strong>de</strong>l’EnergieO.N.F. Office National <strong>de</strong>s ForêtsO.R.SE.C (p<strong>la</strong>n) p<strong>la</strong>n d’Organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réponse <strong>de</strong> Sécurité CivileD.D.R.M. Dossier Départemental sur les Risques MajeursD.D.S.I.S. Direction Départementale <strong>de</strong>s Services d’Incendie et <strong>de</strong>SecoursD.D.S.P. Direction Départementale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité PubliqueD.D.T. Direction Départementale <strong>de</strong>s TerritoiresP.C.O.P.C.S.P.E.R.P.I.G.Poste <strong>de</strong> Comman<strong>de</strong>ment OpérationnelP<strong>la</strong>n Communal <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong>P<strong>la</strong>n d’Exposition aux Risques(procédure antérieure au PPR)Projet d’Intérêt Général98


Les risques TECHNOLOGIQUESListe <strong>de</strong>s sigles et abréviations utiliséesP.L.U.P.O.I.P.P.A.M.P.P.I.P.P.M.S.P.P.R.P.P.R.M.P.S.I.P.S.S.P.U.I.P.Z.E.A.P<strong>la</strong>n Local d’UrbanismeP<strong>la</strong>n d’Opération InterneP<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Acci<strong>de</strong>nts MajeursP<strong>la</strong>n Particulier d’InterventionP<strong>la</strong>n Particulier <strong>de</strong> Mise en SûretéP<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques(naturels prévisibles, technologiques ou miniers)Politique <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques MajeursP<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Surveil<strong>la</strong>nce et d’InterventionP<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s Surfaces Submersibles(procédure antérieure au PPR inondation)P<strong>la</strong>n d’Urgence InterneP<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s Zones Exposées au risque d’Ava<strong>la</strong>nche(procédure antérieure au PPR ava<strong>la</strong>nche)Pour ensavoir pluswww.prim.net> Portail <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s risques majeursdéveloppé par le ministère en charge <strong>de</strong> l’écologiewww.risques.gouv.fr> Portail interministériel <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risquesmajeurs, géré par le service d’information dugouvernementwww.<strong>de</strong>veloppement-durable.gouv.fr> Site du Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie, du DéveloppementDurable et <strong>de</strong> l’Energie (MEDDE) disposant d’unerubrique « Prévention <strong>de</strong>s Risques »R.N.A. Réseau National d’AlerteR.T.M. service <strong>de</strong> Restauration <strong>de</strong>s Terrains en MontagneS.A.I.P. Système d’Alerte et d’Information <strong>de</strong>s Popu<strong>la</strong>tionsS.A.M.U. Service d’Ai<strong>de</strong> Médicale UrgenteS.D.I.S. Service Départemental d’Incendie et <strong>de</strong> SecoursS.G.S. Système <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> SécuritéS.I.D.P.C. Service Interministériel <strong>de</strong> Défense et <strong>de</strong> Protection CivileS.P.C. Service <strong>de</strong> Prévision <strong>de</strong>s CruesS.U.P. Servitu<strong>de</strong> d’Utilité Publiquewww.irma-grenoble.com> Site d’information sur les risques naturels ettechnologiques en Rhône-Alpes développé parl’Institut <strong>de</strong>s Risques Majeurs (IRMa)www.mementodumaire.net> Memento du maire et <strong>de</strong>s élus locaux :ensemble <strong>de</strong> fiches thématiques présentantles différents risques majeurs et les dispositionsre<strong>la</strong>tives à leur prévention et leur gestionT.M.D.T.R.I.Transport <strong>de</strong> Matières DangereusesTerritoires à Risques Importants d’inondationZ.I. Zone d’InondationZ.I.S. Zone d’Inondation SpécifiqueZ.P.I. Zone <strong>de</strong> Proximité ImmédiateDossier départemental <strong>de</strong>s R!squesMajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> savoie99


© IRMa / S. Gominet73avril2013Réalisation : Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Intérieure et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Protection Civile (DSIPC)<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>, avec le concours du service <strong>de</strong> Restauration <strong>de</strong>s Terrains en Montagne(RTM) <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction Départementale <strong>de</strong>s Territoires (DDT) <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Savoie</strong>,<strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction Régionale <strong>de</strong> l’Environnement, <strong>de</strong> l’Aménagement et du Logement(DREAL) Rhône-Alpes, en col<strong>la</strong>boration avec l’Institut <strong>de</strong>s Risques Majeurs (IRMa).Conception graphique :

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!