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Métier - APCM

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N° 218 > NOVEMBRE 2006 > 0,46 €HOMMES ET MÉTIERSLE MAGAZINE DE VOTRE CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANATMétierPoissonnierLe vent du largesouffleen LorraineDossierLa Transmission/Reprise


Vous avez toujours voulu prendreles rênes mais pas tous les risques.PRÊT SOCAMATRANSMISSION-REPRISED’ENTREPRISEJUSQU’À 100 000 €CAUTIONET GARANTIESLIMITÉESVous souhaitez reprendre une entreprise ?Franchissez les obstacles grâce à la BanquePopulaire. Le Prêt SOCAMA Transmissionreprisevous apporte le financement nécessaire,tout en protégeant votre patrimoine*.Le montant des garanties est limité àseulement 25 % du montant initial du prêt.Une exclusivité Banque Populaire pour vouslancer l’esprit tranquille.Pour ces opérations, la SOCAMAbénéficie de la contre garantie du FEI.Le Fonds européen d’investissementgère ce programme pour le comptede la Commission européenne dansle cadre de son plan pluriannuel enfaveur des petites entreprises.***Prêt allant jusqu’à 100 000 O. Sous réserve d’acceptation du dossier par la Banque et par la SOCAMA. En cas de défaillance, le recours de la Banque à l’encontre de l’emprunteurs’exerce sans limitation sur les biens affectés à l’exploitation de son entreprise, mais est limité à 25 % du montant initial du prêt sur ses biens hors exploitation.**0,12 O TTC la minute - Banque Populaire Lorraine Champagne - Siren 356 801 571 RCS Metz


ÉditorialIntempériesVotre Chambreconsulaire se mobiliseLes intempéries qui ont frappéle département des Vosges ces 3 et4 octobre ont mis en difficulté denombreuses entreprises artisanalessuite à la montée des eauxdans plusieurs communes.Devant l’ampleur des dégâts causés,la Chambre de Métiers et de l’Artisanatdes Vosges a immédiatement mis enplace une cellule d’assistance pour aiderles entreprises artisanales à remettreleur outil de travail en marche.L’intervention de notre compagnie consulaire s’est organiséeautour de deux axes, dès le lendemain des crues.Le premier volet de notre intervention porte sur l’assistance desartisans dans leurs démarches à la fois pour le dossier déclaratif d’étatde catastrophe naturelle et pour le report d’échéance auprès del’administration fiscale et des organismes sociaux, avec l’appui desservices de la trésorerie départementale.J’ai également mobilisé le fond de calamité de l’AssembléePermanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat pour veniren aide immédiatement aux entreprises artisanales en complémentdes indemnisations des assurances.L’ensemble de ces dispositions s’applique à toutes les entreprisesartisanales ayant dû faire face à un sinistre.Vous pouvez en bénéficier en nous contactant au 03 29 69 55 53ou par Internet : www.cma-vosges.frLes équipes de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Vosgessont à votre écoute pour vous aider à surmonter cette épreuve.Au nom de l’ensemble des entreprises artisanales vosgiennes,j’adresse à tous, celles et ceux de nos collègues et à leurscollaborateurs qui ont vécu ces inondations, notre soutien dans cetteépreuve, et nos vœux de reprise au plus tôt d’une activité normale.PASCAL KNEUSS, PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT DES VOSGESMagazine édité par l’Association pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat Lorrain.Chambres de Métiers et de l’Artisanat de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de la Moselle et des Vosges – Épinal.Directeur de la publication : P. STREIFF. Rédacteurs en chef : I. MOLIN - L. FEDERSPIEL - T. LATARCHE - A. MESSENET.Rédaction graphique : Pixel Image – Metz. Impression : Socos’print (88).Conception et réalisation : TEMA/presse – Metz. Dépôt légal : N° 1.042 – Novembre 2006.Au sommaire…ActualitésLe CDD seniors est né ! page 4Carnet vert : fiche n° 13page 5ÉvénementEntre le 20 et le22 novembre 2006 :Semaine lorrainede la création-repriseet transmissiond’entreprise page 5Le Salon Habitat et Bois page 6Inondations : les artisans sinistrésseront soutenus page 7PratiqueFormations « informatique » page 8La bourse des métiers page 9DossierTRANSMISSION/REPRISETransmettre son entreprise pourcontinuer d’exister pages 10 à 13© ANGIE.© P. GISSELBRECHTMétierRepèresPoissonnier :le ventdu largesouffleen Lorrainepages 14 et 15Retrouvez la parole d’expert,C’est net et l’Aide-mémoire page 17Bon à savoirOsez l’export avec Lorexpo page 18Comment profiter de l’e-commerce ?page 19HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 20063


ActualitésVosgesACTUS DOSSIER MÉTIER REPÈRESEmploiLe CDD senior est né !Ce CDD s’adresse aux employeursqui recrutent une personne de plusde 57 ans, inscrite sur la liste desdemandeurs d’emploi depuis plusde 3 mois ou bénéficiant d’uneconvention de reclassementpersonnalisé. Le recours à un CDDn’est admis que pour faire face àcertaines situations bien précises ettemporaires. Le poste ne doit pasavoir fait l’objet d’un licenciementéconomique 6 mois auparavant.Attention ! Tout contrat conclu pour unautre motif est requalifié en contrat àdurée indéterminée (CDI) et donne lieuà l’application de sanctions pénales.Textes de références : Article L 122-1-1et suivants du Code du travail et articlesD121-2 du Code du travail.Allégement confirmé des chargesau-delà du SmicConformément à la demande del’<strong>APCM</strong>, Renaud Dutreil a confirméque l’exonération des chargespatronales sera applicable, dèsjuillet 2007, en sifflet pour lessalaires allant jusqu’à 1,6 % du Smic.Cette précision, très attendue,répond à la recommandation desortir de la seule logique du Smic,l’<strong>APCM</strong> ayant fait valoir la situationdes entreprises artisanales quiemploient une majorité depersonnels qualifiés. Alain Griset,président de l’<strong>APCM</strong>, rappelle quecette mesure en faveur de l’emploine touchera l’ensemble des artisansque lorsque le statut d’entrepreneurindividuel, qui concerne un artisansur deux, sera reconnu et quel’exonération portera aussi surles cotisations personnellesde l’entrepreneur individuel.D’autres infos sur www.cma-vosges.frCarnetFrédéric Heyob animeles stages « informatique »Frédéric est le nouveau formateur enbureautique, Internet et autres stagesinformatiques de la CMA des Vosges.Après avoir été responsableinformatique à EPAC à Golbey,responsable PC à Norske Skog etanalyste développeur au Crédit Agricole,il est entré en septembre dernier auNouvel accueil téléphoniqueMise en relation directeavec nos servicesVous avez découvert notre nouvelaccueil téléphonique en composantle 03 29 69 55 55 : le standardautomatique vous permet à présent d’accéderdirectement à l’apprentissage ou à laformation (taper 1) si telle est votre requête,au service économique pour un projetconcernant l’entreprise (taper 2) ou au répertoiredes métiers pour une immatriculation,radiation, modification (taper 3). Pour vosautres demandes, la standardiste vousmettra en relation avec la personne concernée.Pour faciliter vos démarches, en plusdu standard automatique, des lignesdirectes ont été mises en place pour joindreune personne sans passer par le standard.Les lignes directes■ Pour la directionSecrétariat du présidentet du secrétaire général,directeur des services :Marie-Pierre Bougel au 03 29 69 55 96.■ Pour le suivi de votre entrepriseAccueil, bourse des métiers : FrançoiseVillemard au 03 29 69 55 53. Informationrépertoire des métiers, titres artisan,maître artisan : Marie-France Loubereau 03 29 69 55 87. Vosconseillers : Pays des Vosgescentrales : Chantal Brousse au03 29 69 55 85 ou ValérieJambert au 03 29 69 55 82. Pays de Saint-Dié : Valérie Bottelin au 03 29 56 70 11.Pays de Remiremont : Agnès Simonin au03 29 69 55 81. Pays de l’Ouest vosgien :Delphine Perrin au 03 29 69 55 83. Conseilen environnement : Delphine Grevisse au03 29 69 55 84. Suivi des dossiers d’aide :03 29 69 55 86. Répertoire des métiers :03 29 69 55 54. Directeur du départementconseil et développement : Jean-CharlesMathiot au 03 29 69 55 80.■ Pour vos dossiers apprentissageAccueil : 03 29 69 55 56. Conseillères :Dominique Arnould au 03 29 69 55 91 etFrancine Fricadel au 03 29 69 55 90.■ Pour vos formationsFormations modulaires : Noëlle Lusurier au03 29 69 55 89. Formations qualifiantes(BM, BMS, BCCEA) : Isabelle Febvre au03 29 69 55 56. Formations à l’installation: Cathy Graff au 03 29 69 55 56.Autres demandes : directeur du départementemploi et formation, Éric Simmoninau 03 29 69 55 88.■ CommunicationRédaction Hommes & Métiers : IsabelleMolin au 03 29 69 55 52. Documentation :Marie Poirat au 03 29 69 55 97.■ CFACentre de formation d’apprentis, pôle desmétiers : 03 29 69 21 88.Pour connaître tous les services proposés et identifier les interlocuteurs à qui vous adresser,reportez-vous au guide pratique de la CMA 88 reçu avec Hommes & Métiers d’octobre.Si vous ne l’avez pas reçu, nous vous l’envoyons sur simple demande au 03 29 69 55 52.service de la CMA 88. Il a en charge lesuivi du matériel, du serveur, du réseauet de la maintenance des logicielsen interne. Fort d’une expériencede formateur du personnel dans lesdifférentes entreprises où il a exercé,il s’est vu confier l’animation desformations des artisans, de leur conjointou de leurs salariés. Un domaine qu’ilsouhaitait justement développer. Sespremiers stages dans le secteurartisanal confirment son pointde vue : « Les personnes quisuivent les formations ici sonttrès motivées, c’est encoreplus intéressant ». Et puisil connaît bien le mondeartisanal : ses parentsétaient artisans !Prochains stages :Word, Excel, Internet…rendez-vous en page 8.4 HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 2006


Entre le 20 et le 22 novembreSemaine lorrainede la création-repriseet transmissiond’entrepriseDes rendez-vous seront organisés entre le 20 et le 22 novembrepour renseigner les créateurs ou repreneurs d’entreprises artisanalessur Épinal et Saint-Dié-des-Vosges, dans les locaux de la Chambrede Métiers et de l’Artisanat. C’est le moment d’aborder vos projetsde transmission : en effet, ces journées s’adressent aussi aux cédants.Sur toute la Lorraine, des manifestationss’organisent en novembre avecle concours de 3 i Lorraine pourpermettre aux créateurs ou repreneurs d’entreprisesde s’informer. La Chambre deMétiers et de l’Artisanat des Vosges estpartenaire de cette opération qui se renouvellechaque année. Le 20 novembre surÉpinal, puis le 22 novembre au matin surSaint-Dié, nos conseillers accueillent toutesles personnes ayant un projet d’installationdans l’artisanat.De l’étude du projet au programme d’accompagnement,ces rencontres permettentaux créateurs ou repreneurs decommencer leur démarche. Ils pourrontnotamment rencontrer des experts :avocats, notaires, experts-comptables,banquiers, conseillers économiques CMAdes Vosges.Si vous avez le projet de transmettre votreentreprise, prenez contact dès maintenant avecnos conseillers pour pouvoir profiter de cetteopération (appeler le 03 29 69 55 53).Une première rencontre préalable avec votreconseiller permettra de faire le point sur votreprojet. Le rendez-vous pourra être pris enmême temps pour participer à ces journéesexceptionnelles.FICHE N° 13Formation technique pour lescarrossiers et mécaniciens autosMettez-vousau vert !Thème : Développementde l’entreprise etoptimisation de lagestion de déchets,eau et énergie.Date : 19 décembre 2006et 16 janvier 2007.Lieu : Épinal.Tarif : 56 euros netde taxe.◆ Apprendre à réaliser les choix les plus économiques en matière de gestiondes déchets, eau et énergie ?◆ Comment répercuter ces coûts au sein de votre entreprise ?◆ Que faire si la commune vous propose une convention de raccordement ?◆ Quelles sont les aides financières ou techniques dont je peux bénéficier ?◆ Etc.Professionnels de la mécanique et carrosserie auto, cette formation pratiquesur l’environnement vous permet de résoudre les problèmes concretsde votre activité, échanger avec d’autres professionnels, faire un bilande sa situation personnelle et d’exercer sereinement votre activité afin ainsi,d’éviter des sanctions liées à la pollution.Inscription auprès de Delphine Grévisse au 03 29 69 55 84 ou e-mail d.grevisse@cma-vosges.frHOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 20065


ÉvénementsVosgesRallyeLa presse (inter)nationalesavoure les VosgesPatrice Molle Le préfetau cœur de l'artisanatDes granulés bois aux spécialités fumées en passant par les dallesen grès et les boîtes de vitesses séquentielles, le préfet, PatriceMolle, s’est laissé guidé dans la première entreprise de Francepar le président Kneuss le 12 septembre dernier.ACTUS DOSSIER MÉTIER REPÈRESUne quarantaine de journalistes deFrance et de Navarre ont visité lesVosges du 14 au 17 septembre, guidéspar des personnalités vosgiennes.Faisant office de capitaine, celles-ciont conduit leurs équipes de 3 ou4 journalistes sur le fil (bleu bien sûr)d’un rallye qui les a amenés àdécouvrir les multiples facettesde notre département. L’itinéraireles emmenait de la plaine auxmontagnes, du thermalisme à la voieverte, des fromages aux fumés enpassant par les crèmes glacées.L’artisanat était en bonne place avecune présentation des savoir-faireà Plombières, autour de l’artisanatd’art et des métiers de bouche.Cette opération avait pour objectif deprésenter les Vosges dans la pressemagazine et quotidienne : nombre dejournalistes présents confiaient nepas bien connaître notre départementet se sont déclarés enchantéspar ce qu’ils en découvraient.Ce rallye était organisé par le CDTdes Vosges avec l'appui de la CMA,de la CCI, du CAPEV et du Conseil Général,regroupés au sein du Club Comm'Vosges.Àl’invitation de Pascal Kneuss, le préfetdes Vosges Patrice Molle a visité dansla journée du 12 septembre, quatre entreprisesartisanales situées dans l’Ouestvosgien. Il a discuté « développementdurable », dans l’entreprise de FrédéricDenninger, Grannuvosges, ouverte depuiscet été à Bains-les-Bains. « Nous fabriquonslocalement des pelets à partir desdéchets générés par lesscieries, menuiseries,ébénisteries locales. Enrécupérant, produisant etvendant sur place, nouslimitons les transports dematière, nous valorisonsles déchets d’où moins depollution », a expliqué l’artisan. À Bleurville,le préfet a parlé « carrière » avec la familleColin dont l’entreprise exploite le grès localet transforme la pierre. De la restaurationdu patrimoine à la décoration intérieuresans oublier les meules à aiguiser, la Sebelers’est taillée une réputation d’excellenceet se développe continuellement. Les représentantsde l’État et des artisans ont poursuiviles visites dans l’entreprise de mécaniquede précision de Patrick Maillard àBulgnéville. Leçon de conduite avec cet artisanqui pilote aussi bien son entreprise(premier prix de gestion régional « entreprisesindividuelles » par son centre agréé)que ses voitures de rallye : parallèlementà son activité de fabrication de piècesmécanique pour l’industrie, il fait aussi lapréparation de tous types de véhicules decompétition. P. Kneuss et P. Molle avaientgardé l’entreprise deboucherie-charcuterietraiteurGrégoire à Neufchâteaupour la bonnebouche. Promenade enchambre froide et fumoirpour suivre étape parétape les chapelets desaucisses dans des laboratoires où s’activeune équipe passionnée. Le préfet s’est ditimpressionné par la compétitivité des entrepriseset l’implication des personnes. Il nemanquera pas d’appuyer les mesurespermettant d’accompagner les petitesentreprises dans leur développement. Desentreprises créatrices d’emploi, de liensocial, contribuant à l’animation des territoires,à l’image des quatre visitées durantcette journée sur le terrain.Salon Habitat et BoisLes métiers d’art en avantDu 21 au 25 septembre dernier, 44 artisansd’art présentaient leurs collectionsau Salon Habitat et Bois d’Épinal avec laCMA des Vosges. Que du beau monde…L’espace métiers d’art au Salon Habitatet Bois d’Épinal vivait sa 4 e édition.Sollicitée par l’organisateur du Salonpour gérer cet espace, la CMA 88 a fait« encore plus fort » que l’année passée.En effet, elle a réuni 44 exposants venusde toute la Lorraine (35 en 2005), surun espace de 800 m 2 (400 m 2 l’annéedernière) sur les thèmes de la décorationet la mode. Le public était enchantépar cette présentation qui regroupait lessavoir-faire les plus divers : ébénisterie,tapisserie-décoration, verreries, poteries,voilages, broderie, bijouterie, créationde mode, décors sur faïence, grèsflammés, boissellerie, ferronnerie d’art,vitraux, bois tourné, pierre et granit, artfloral, maroquinerie, images d’Épinal…Grâce à l’affluence, nombre d’artisansont rencontré des clients potentiels. Lesventes directes sur le Salon n’étant pastoujours évidentes, selon les plus expérimentés,les projets se concrétisentparfois plusieurs mois après le Salon.En tous les cas, le Salon Habitat & Boisoffre une opportunité unique et desconditions appréciables pour valoriserl’artisanat d’art. C’est le 2 e Salon dugenre au niveau national pour safréquentation. On parle de plus de50 000 visiteurs cette année, l’espacemétiers d’art en a capté plusieursmilliers.6 HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 2006


Inondations dans le départementLes artisans sinistrés seront soutenusLes artisans touchés par les inondations dans plusieurs communes vosgiennes début octobre ont fait preuved’un courage exemplaire. Ils ont paré au plus pressé pour reprendre au plus vite leur activité. Mais nombrede problèmes continuent de se poser et la CMA des Vosges est à leur écoute au 03 29 69 55 53 pour apporterconseils et appui. Le président Pascal Kneuss est allé sur place rencontrer ses collègues. Il compte fairejouer le Fonds national de solidarité des artisans pour compléter les indemnisations des assureurs.Six jours après les inondations survenuesmardi 3 octobre dans saboutique, Régine Freminet, esthéticiennerue Carnot à Rambervillers,ne peut même plus ouvrir les tiroirsgonflés d’eau. Des centaines de produits,parfums, crèmes de soin, maquillages ysont stockés. Il lui faut noter toutes les références,retrouver les factures. Les packagingsluxueux sont éventrés par l’humidité.Tout est à jeter. Dans l’institut, des appareilsont subi des dommages irréversibles. «Jeme demande si je vais continuer mon activité», confie l’artisane au président de laCMA des Vosges, venu sur place pourapporter l’appui de la chambre aux sinistrés.« En même temps, il faut qu’on se battepour que le commerce reprenne à Rambervillerscar sans nos activités, c’est une villedortoir, il n’y a plus rien ! »,ajoute, volontaire, M me Freminet.Elle pourra compter surles services de la CMA 88pour plaider sa cause auprèsdes caisses, l’aider dansses démarches, régler lesproblèmes qui se posentpour son apprentie.MobilisationgénéraleLe président Pascal Kneuss a égalementfait appel à l’<strong>APCM</strong> pour que les entreprisesles plus touchées puissent bénéficierd’un fonds de solidarité entre artisans : lefonds de calamité 1 , et destiné à apporterdes aides aux entreprises sinistrées. « Il nes’agit pas de se substituer aux assurances,précise Pascal Kneuss, mais de pourvoir,dans certaines conditions, à des dépensesqui ne pourraient pas être couvertes. »Pour autant, le président de la CMA 88engage les artisans rencontrés à faireappel à un contre-expert. Rue Carnotencore, le boulanger Armand Bannerot atravaillé pendant six jours à remettre en étatLe président Kneuss visite les entreprises avec laconseillère générale Martine Gimmillaro, la représentantedu député Michel Heinrich Colette Marchal,le maire de Rambervillers Gérard Keller et sonadjoint aux affaires économiques Christian Müller.le magasin… qu’il venait d’ouvrir aprèstravaux le mardi 3 octobre matin ! Toutétait neuf ! Le mobilier va devoir être intégralementchangé car s’il fait apparemmentbonne figure, il a été imprégné parl’eau et se délabrera très vite.« On a ouvert trois heures ! »,lance l’artisan qui heureusementdispose d’undeuxième site sur la ville où ilcontinue sa production.Compter surla solidaritéEn face, le boucher-charcutier-traiteurne peut pas endire autant : toutes sesmachines sont détruites. Il ne peut plus« charcuter ». Le matériel était ancien. Onne trouve plus les pièces pour réparer. Lesindemnisations des assurances permettront-ellesde remplacer le matériel ? Jusquelà,que proposer aux clients ? Pourtant,M. et M me Mangeolle ont réussi à garnir lesvitrines. « En attendant, j’achète lesproduits », explique le boucher-charcutier. Ilsont remis le magasin en état, jusqu’au détailsoigné, une petite plante fleurie en tissusur la chaise lorraine. Chez le garagisteSylvain Cherrier qui a repris l’entreprise il ya moins de deux ans, le nettoyage deslocaux n’a pas traîné. « J’ai pu compter surl’aide de voisins, d’amis, la solidarité ajoué », raconte l’artisan ému. Mais s’il arepris le travail, il estime les pertes à desmilliers d’euros : pièces fichues, stocksdétériorés… À Rambervillers comme dansles autres communes vosgiennes touchéespar les intempéries, Mirecourt, Mattaincourt,Dogneville, Saint-Dié-des-Vosges…les artisans et commerçants ont surmontéla désolation pour s’engager dans la mobilisation,s’activant à remettre en route leuractivité. Il reste de nombreux problèmes àrésoudre et l’ensemble de l’artisanat est àleur écoute par l’intermédiaire de la CMA desVosges. Des démarches ont été initiéespour identifier les artisans ayant subi desdégâts, notamment par le biais des mairies.Les contacts pris dès le 4 octobre auprèsdes caisses, du Trésorier payeur général,des pouvoirs publics, permettront de différerles échéances, voire d’aider les entreprisesles plus affectées.Les entreprises sinistrées sont invitées àse faire connaître auprès de la cellule decrise mise en place à la CMA 88 en composantle 03 29 69 55 53 ou par courriel :animation.eco@cma-vosges.fr(1) Pour mobiliser le fonds de calamité des catastrophesnaturelles des Chambres de Métiers et del'Artisanat, il est important pour nous de recenserles difficultés rencontrées par les artisans victimesdes inondations. Un questionnaire sera adressé auxentreprises qui nous ont contactés. Il est égalementtéléchargeable sur www.cma-vosges.fr.Retournez-le à la CMA88 impérativement avant le15 novembre. Fax : 03 29 69 55 57.HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 20067


PratiqueVosgesACTUS DOSSIER MÉTIER REPÈRESLes formations « informatique »Formation / Durée Référence Lieu(x) et date(s)BUREAUTIQUEWord - niveau 2 (2 jours) INF 03 Épinal : 20-21 novembre / Saint-Dié : 20-21 novembreExcel - niveau 1 (2 jours) INF 04 Épinal : 13-14 novembre / Saint-Dié : 6-7 novembreExcel - niveau 2 (2 jours) INF 05 Épinal : 4-5 décembre / Saint-Dié : 4-5 décembreINTERNETInitiation Internet (2 jours) INF 06 Épinal : 6-7 novembreCréez votre site Internet (3 jours) INF 07 Épinal : 4-5-6 décembreCOMPTABILITÉ-GESTIONRéglementation de la paie (1 jour) GES 03 Épinal : 11 décembre / Remiremont : 6 novembreRéglementation commerciale (1 jour) GES 04 Épinal : 20 novembreGESTION-COMPTABILITÉ INFORMATISÉECiel Comptabilité (3 jours) INF 08 Épinal : 11-12-13 décembreCiel Devis-facture (3 jours) INF 09 Épinal : 27-28-29 novembreCiel Paye (3 jours) INF 10 Épinal : 18-19-20 décembre / Remiremont : 7-8-9 novembreTRAITEMENT DE L’IMAGEPhotoshop (4 jours) INF 15 Saint-Dié : 11-12-13-14 décembreDÉVELOPPEMENT DE L’ENTREPRISEConquérir de nouveaux clients (2 jours) DEV 03 Saint-Dié : 13-14 novembreFidélisez vos clients (1 jour) DEV 02 Saint-Dié : 27 novembreFaire face à la concurrence (1 jour) DEV 03 Saint-Dié : 18 décembreTarifs artisans et conjoint-collaborateur : tous nos stages sont pris en charge par le Faf régional. Vous ne réglez que 56 euros nets de taxes de fraisd'inscription par stage ou le « Pack formation ». Tarifs autres publics : 356 euros nets de taxes par formation ou 500 euros le « Pack formation ».PUBLI-INFORMATIONFonds d’Assurance Formation régional…Artisan, conjoint d’artisan,Votre formation est prépondérantepour la compétitivitéet le dynamisme de votre entreprise➜ Brevet de maîtrise, brevet professionnel,brevet de collaborateur de chef d’entrepriseartisanale, gestion de l’entreprise artisanaledu bâtiment…➜ Gestion de la qualité, gestion desressources humaines, gestion commerciale…➜ Maîtrise des technologies de l’informationet de la communication➜ Maîtrise de l’informatique➜ Technologies professionnelles nouvelles…▼Pour tous renseignements et pour réserver vos stages : contactezNoëlle Houot au 03 29 69 55 89 ou par e-mail : n.houot@cma-vosges.frMode d’emploiDe nombreux stages bénéficient d’un agrément préalablede votre FAF et ne nécessitent donc aucune démarche particulièrede votre part. Pour connaître le programme et lecalendrier de ces stages, adressez-vous directement à votreChambre de Métiers et de l’Artisanat ou à votre organisationprofessionnelle.▲▼Si votre entreprise a des besoins spécifiques pour lesquels vousavez trouvé une offre de formation particulière, vous pouvezsolliciter l’intervention du FAF régional ou de votre FAFprofessionnel à titre individuel. Vous trouverez auprès devotre Chambre de Métiers et de l’Artisanat l’information etl’appui nécessaires pour le montage de dossier.… un outil au service de l’artisanat8 HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 2006


La bourse des métiersVENTE DE FONDSARTISANAUXBoucheriecharcuterietraiteur2003.09.454 : Hautes-Vosges,à vendre fonds + murs 152 000euros le tout de BOUCHERIE-CHARCUTERIE-TRAITEUR,possibilité d'accompagnementdu cédant, bons résultats, affaireà développer. Tél. : 03 29 24 32 42.2004.09.508 : Cause retraite :à vendre fonds de BCT, 2 labosBOUCHERIE et CHARCUTERIE-TRAITEUR entièrement refaits,3 véhicules : 2 camions de tournées+ livraison, GARAGES+ PARKING, poss. d'acheter lesmurs, prix à déb., CA 300 000 €en extension. Tél. 03 29 36 53 05ou OPBCT 03 29 34 52 00.Boulangeriepâtisserie2006.06.632 : Vds cse retraiteproche ST-DIÉ fds de PÂTISSE-RIE-CHOCOLATERIE-GLACES,loc. ou vente murs professionnelscpr appt, matériel et locauxprofessionnels bon état, pour tsren. 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Composez leHOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 20069


DossierTransmission/RepriseTransmettrepour continuer d’existerACTUS DOSSIER MÉTIER REPÈRESAvec près de 30 % de chefsd’entreprise âgés de plus de 55 ans,la question de la transmission desentreprises artisanales françaisessera l’un des enjeux majeurs dudevenir du secteur dans lesprochaines années. En Lorraine, leschiffres sont quasiment identiques,ce qui conduit les quatre chambresconsulaires à mettre en placedepuis plusieurs années des actionspour préparer cette transition.Dans un pays où le souhaitde nombreux Français etFrançaises est de devenirun jour leur propre patron,la perspective de cettetransition ne devrait doncpas inquiéter outre mesure. Pourtant, laréalité du terrain démontre que trop peu dechefs d’entreprise artisanale préparentcorrectement leur transmission, vouantainsi à l’échec des tentatives de reprise.Déterminerles repreneurs potentielsCéder son entreprise est une démarchequi demande du temps et de la réflexion.Le moment venu, plusieurs pistes sontenvisageables. Tout d’abord une recherchedans un environnement proche, au sein dela famille. Quand la motivation et la qualitédu travail sont présentes, cette reprise aalors toujours ses chances de réussir.Il convient ensuite d’examiner la situationdu côté des salariés. L’avantage pour cechoix de transmission est une bonnePOURCENTAGE DES ENTREPRISESÀ CÉDER PAR SECTEURS D’ACTIVITÉ8%Fabrication16 %Bâtiment22 %Alimentation7%Servicesaux entreprises42 %Servicesà la personneconnaissance de la politique de l’entreprise,des clients, des fournisseurs…C’est une solution de continuité idéale etde récompense pour le salarié repreneur.Mais étrangement, les chefs d’entreprisen’optent pas assez souvent pour cettepossibilité. Reste enfin la possibilité detransmettre à un tiers. Un client, un fournisseurou même un concurrent peuventeffectivement être intéressés par votreentreprise.Dans la perspective qu’aucune de cespistes n’aboutisse, il y a la possibilitéd’élargir les recherches vers des particuliers.Plusieurs méthodes pour faireconnaître le projet de cession sontpossibles : sites Internet, magazines,presse, chambres consulaires… Danschaque chambre de métiers et de l’artisanat,des conseillers-entreprise peuventen effet vous aider en parallèle à préparerla cession de votre entreprise. Envenant vous rendre visite, ils réalisent undiagnostic sur la mise en vente, la miseen ligne de l’offre sur les siteswww.bnoa.net et www.transmissionreprise.org,la mise en relation entre lesrepreneurs et les cédants, l’accompagnementadministratif pour la concrétisationdu projet. Quoi qu’il en soit, lapremière chose à retenir est qu’un projetde reprise ou de cession d’entreprise se© ANGIE.10 HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 2006


Pour vous accompagnerDes actions dans chaque département lorrainLes quatre Chambres de Métiers et de l’Artisanat de Lorraine travaillent au quotidien pour faciliterles opérations de transmission/reprise d’entreprise artisanale. Inventaire non exhaustif de ces actions.■ En Meurthe-et-MoselleLa CMA vient de participer le 27 septembre à la journéede rencontre du train de la création d’entreprises (TCE).Celui-ci a traversé la France du 12 au 28 septembre enfaisant étape dans 13 villes. Il a été conçu pour tous lescréateurs, repreneurs et dirigeants en développementqui souhaitent faire avancer leur projet. En se positionnantsur cette opération, la chambre consulaire de Meurtheet-Mosellea pu ainsi prendre contact avec des porteursde projet afin de les mettre éventuellement en relationavec des chefs d’entreprise engagés dans une phasede transmission.Pour être informé sur la bourse des métiers (www.cm-nancy.fr),contactez Claude Masson à la CMA de Meurthe-et-Moselle :03 83 95 60 85 ou claude-masson@cm-nancy.fr■ Dans les VosgesAprès avoir mis en place et animé un « forum spécialtransmission-reprise » en 1995 et 1998 avec l’ensembledes partenaires (comptables, banques, caisses de retraites,notaires…) pour conseiller les cédants, la CMA des Vosgesa récidivé en 2001 et 2003 avec un « forum création/reprised’entreprises » articulé avec un espace d’échangecédants/repreneurs et de présentation des entreprises àcéder. La compagnie consulaire propose aussi toute l’annéeun accompagnement personnalisé pour le cédant avec unevisite d’entreprise assortie d’un diagnostic. Elle organiseparallèlement des permanences gratuites de notaires etd’avocats à Épinal, Saint-Dié-des-Vosges et Neufchâteau.Elle peut enfin vous faire accéder au réseau Ardan qui vouspropose, entre autres, une offre spécifique à la transmission/reprise d’entreprise, et de diffuser votre annonce auprès de70 partenaires ayant contact avec des repreneurs potentiels.Pour plus d’infos, contactez Valérie Jambert à la CMA des Vosgesau 03 29 69 55 53 ou v.jambert@cma-vosges.fr■ En MeuseLa transmission d’entreprise est une affaire qui préoccupetous les acteurs économiques meusiens depuis denombreuses années. C’est ainsi qu’en 2003, le ConseilGénéral de la Meuse, associé à l’Interconsulaire, œuvreen la matière dans le cadre du plan emploi Meuse sur quatreaspects : information des chefs d’entreprises concernés,recensement des chefs d’entreprises, réalisation deprédiagnostics, suivi des affaires et mise en relation avecdes repreneurs. Depuis janvier 2006 des améliorationsont été faites en travaillant encore davantage en réseau,notamment avec les autres chambres consulaires, l’ANPE,la DDTEFP, le Conseil Général, les Codecom… en structurantleur démarche de prospection de candidats repreneurs,et en formalisant sur le département un véritable parcoursde préparation à la reprise de petites entreprises. Sur cesdifférents points, les directions et techniciens de la CMA 55,de la CCI 55, de la Chambre d’agriculture et de la Maisonde l’emploi ont élaboré une stratégie commune. Il en découleplusieurs actions qui sont actuellement en cours :• création d’un fichier « repreneur » interconsulaire ;• mise en place d’un comité de pilotage pour étudierle rapprochement des offres et des demandes ;• réunion des fichiers « cédants » existants ;• création d’un poste de chargé de mission« transmission-reprise » ;• édition d’un journal trimestriel « Reprendre une entrepriseen Meuse » regroupant les annonces de l’artisanat,du commerce, des services et de l’agriculture.Pour être informé sur l’ensemble de ces points, contactez PhilippeDaumas à la CMA de la Meuse : 03 29 79 75 23 ou p.daumas@cm-meuse.fr■ En MoselleDepuis longtemps la Chambre de Métiers et de l’Artisanatde la Moselle a compris l’enjeu que constituait lacréation/reprise d’entreprise. Elle a donc très tôt misen place des opérations visant à faciliter les démarchespour les personnes ayant un projet. Différents outils(Opération Témoin, diffusion d’annonces dans le RépublicainLorrain, Bourse des Métiers, Pack Destination Création) ontensuite été créés pour les accompagner dans leur parcoursde créateur/repreneur. Toujours dans cette optique, elle s'estassociée avec la Chambre de Commerce, d’Industrie et deServices de la Moselle et sa filiale Synergie pour organiserun salon mosellan : le FORUM ENTREPRENDRE.La troisième édition de ce rendez-vous aura lieu les jeudi23 et vendredi 24 novembre 2006 à Metz-Congrès/Foire Internationale de Metz. Il devrait réunir prèsde 5 000 personnes qui auront ainsi l'opportunitéde rencontrer de nombreux experts et spécialistes,mais aussi d'assister à 14 conférences thématiques.Plus d'informations sur www.forumentreprendre.com ou auprèsde la CMA de la Moselle au 0820 857 057 (0,12 euro TTC/min).prépare longtemps à l’avance. Ce n’estqu’à cette condition que l’on peut réussirun passage de témoin.Inverser les rôlesCes premiers jalons posés, il convientensuite de se mettre dans la peau durepreneur et de s’interroger sur sesattentes. Tout comme votre projet decession mérite d’être préparé avecrecul et réflexion, celui du repreneurnécessite aussi ces mêmes critères. Lapersonne qui vous reprendra peut-êtrevotre entreprise sait que la réussite deson projet est étroitement liée à laqualité de son étude préalable de faisabilité.Il sera pour lui indispensabled’étudier et de réfléchir sur certainspoints comme par exemple le voletfinancier. En montant son plan de financement,celui-ci tiendra compte deHOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 200611


DossierTransmission/Reprisehttp://www.reprise-entreprise.oseo.frLe portail national de latransmission d’entrepriseACTUS DOSSIER MÉTIER REPÈRESChaque année,les quatre chambres consulaires deLorraine mettent en place des opérations spécifiquessur le thème de la reprise-transmission.l’état général de votre entreprise. Or,trop souvent, les chefs d’entrepriseterminent leurs dix dernières annéesd’activité en ne réinvestissant pas dansleur société. Aspect général des locauxà rafraîchir, machines vieillissantesvoire obsolètes, sont autant de freinsà la concrétisation de transmission.Chaque année les conseillers-entreprisedes compagnies consulaires deGisèle Dore (57)Une affaire qui rouleGisèle Dore, 42 ans, a reprisun salon de coiffure dans lecentre de Thionville il y a unan. « J’ai visité ce salon tenualors par une dame depuis 40 ans, ellesouhaitait partir à la retraite. Il étaitbien situé et j’ai tout de suite ététrès enthousiaste », confie Gisèle.Sûre d’elle mais sans beaucoupd’informations, elle s’adresse à laChambre de Métiers et de l’Artisanatpour savoir comment s’y prendre. « Ils m’ont agréablement accueillie et orientéesur les formalités que je devais effectuer. Et c’est eux qui m’ont parlé du dossierACCRE* », ajoute-elle. Suite à son licenciement, elle a, grâce à ce dossier,bénéficié d’une exonération de charges pour une année. Aujourd’hui, le bilanest positif puisque le chiffre d’affaires augmente tous les mois. « Je suis trèscontente, le bouche à oreille fonctionne bien. Et même si je n’ai pas puentièrement rénover le salon, mon travail est récompensé ! »*Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprises.© BARBARA COLASOSEO met en ligne aujourd’hui le portail national qui fédère les acteurs essentielsde la transmission d’entreprises. Il offre à la fois des conseils et des opportunitésd’affaires à reprendre. L’espace conseil prépare les cédants et repreneurs dans leursprojets en leur apportant un appui méthodologique, des informations régulièrementactualisées ainsi que des rapports et des études. La bourse des opportunités decession consolide les annonces communiquées quotidiennement à OSEO par sespartenaires publics, associatifs et privés. Le portail de la transmission propose déjàplus de 7 000 entreprises à reprendre. Il vise à terme plus de 15 000 affaires. Ce sitecomplète opportunément l’offre d’OSEO qui intervient en financement et en garantiedes opérations de transmission des PME. OSEO est né en 2005, à l’initiativedu gouvernement, de la réunion des compétences de trois organismes ayant,historiquement, une mission d’intérêt général au service des TPE/PME.Lorraine se voient confrontés à cessituations de décalage entre l’estimationfinancière faite par le vendeur deses biens et la valeur réelle de ceux-ci.Pour s’assurer de vendre correctementson entreprise, il faut donc enpremier lieu continuer à la « bichonner» jusqu’au dernier jour. Plus lapersonne à marier sera belle, plus lesprétendants seront nombreux…Utiliser tous les avantagesSi longtemps, les pouvoirs publics ont favoriséla création d’entreprises, la loi « initiativeéconomique » de 2003 et la loi « PME »d’août 2005 ont constitué les principalesétapes d’un rééquilibrage indispensable. Ilest dorénavant possible de mobiliserl’épargne familiale et amicale au profit de latransmission d’entreprise en utilisantcertains leviers : déblocage possible desplans d’épargne en actions et des plansd’épargne-logement ; réduction d’impôt pourinvestissement dans une petite société(10 000 euros par an pour un couple) ;exonération des droits de mutation, dans lalimite de 30 000 euros par donateur etpar bénéficiaire, pour les dons familiaux àtout descendant, destinés à financer unecréation ou une reprise ; réduction d’impôten cas de reprise d’une société financée parun prêt, de 5 000 euros par an pour uncouple et pendant toute la durée du prêt.Les récentes mesures ont égalementpermis de ne plus surtaxer la transmissiond’une entreprise à des héritiers dont l’un aumoins s’engage à poursuivre l’exploitationpendant cinq ans. En découle ainsi uneréduction de 75 % de l’assiette des droitsde mutation. En cas de donation en toutepropriété, cette réduction est cumulableavec la réduction des droits eux-mêmes, de50 % si le donateur a moins de 65 ans, de30 % s’il a moins de 75 ans. Les plusvaluesconstatées sur une entreprise individuelleà cette occasion voient alors leurimposition reportée et définitivement exoné-12 HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 2006


ée au bout de cinq ans. Et, dans le cas defigure d’une donation à l’un de vos salariés,une exonération des droits de mutationprend cours dès lors que les actifs cédésvalent moins de 300 000 euros et que le,ou les salariés, poursuivent l’exploitationpendant cinq ans. Enfin, pour faciliter lepassage de relais entre vous et votre repreneur,a été instaurée la création d’une« convention de tutorat » qui vous permetde transmettre votre expérience professionnelle,bénévolement ou non, tout enpercevant votre pension au taux plein.Assurer la relève est donc un pari que l’artisanatse doit de remporter. L’enjeuéconomique et social que représentent les300 000 entreprises artisanales à transmettredans les dix années à venir est eneffet primordial. Or, une récente enquêtemenée auprès des Chambres de Métierset de l’Artisanat de France montrait que lefichier des entreprises à céder dans lescompagnies consulaires représentait7,6 % du nombre d’entreprises potentiellementcessibles (nombre d’offres/nombred’entreprises dont le dirigeant a plus de55 ans). Et, même si tous les dirigeantsne sont pas cédants psychologiquementdès 55 ans et qu’il existe des disparitéstrès fortes entre départements au regarddes actions menées, ce chiffre est assezsignificatif pour que nous nous mobilisionstous ensemble pour assurer lapérennité de vos entreprises et de laPremière entreprise de France.Yves Frédéric (55)Un modèledu genreInstallé depuis 1967 en tant quepeintre en lettres, Yves Frédéric,à l’aune de faire valoir ses droitsà la retraite, est contacté parplusieurs personnes souhaitant reprendre son entreprise. Heureuse coïncidencepour lui qui souhaitait valoriser le travail de toute une vie et préserver sessalariés d’un arrêt d’activité. Après une sélection presque « naturelle » (abandondu projet, manque de financement…), Sarah Tournier reste en lice. Pour affinersa connaissance du fonctionnement de l’entreprise, elle bénéficie d’uneévaluation en milieu de travail d’une semaine. En plus des démarches auprèsdes partenaires financiers, Sarah et Yves, informés par la CMA, se rapprochentdu CNAM afin de contractualiser un accompagnement via le dispositif ArdanRepreneur. Cette convention associe un accompagnement et un suivi du projet detransmission à un soutien financier à l’entreprise pendant six mois. Grâce à cela,Sarah a pu être salariée de l’entreprise et suivre Yves au quotidien. Il s’agissaitpour l’un de donner l’ensemble des éléments et pour l’autre de se les approprier.Vie de l’entreprise, gestion financière, gestion des salariés, découverte desproduits, des logiciels, contact avec les fournisseurs, présentation aux clients,astuces techniques et commerciales… autant de chantiers que le binôme a ainsipartagé. Sarah souligne l’importance de l’expérience : « Patrick, Anne-Marie (lessalariés) et Yves m’ont pris sous leurs ailes et m’ont non seulement fait partagerla passion qui les anime mais me l’ont transmise… Mes craintes ont disparu et lefait d’avoir été présentée et confrontée aux demandes des clients m’a réellementrassurée et confortée dans mon choix ». Et Yves Frédéric de rajouter : « Il paraîtimportant qu’au-delà de la transaction s’instaure entre les deux parties unecertaine complicité et, les échanges sincères que nous avons eu pendant ces sixmois, ont réellement donné corps non seulement à la transmission mais aussià l’évolution de l’entreprise… C’est le temps qu’il nous fallait, Sarah pouvait enfinprendre son envol. » Contact Ardan à la CMA 55 : Anne-Laure Adam au 03 29 79 75 18.Serge Gil-Ribeiro (54)Transmission d’une entrepriseet d’un savoir-faire«J’ai toujours voulu m’installer, mais j’avais quelques inquiétudes. Le feeling,je l’ai trouvé avec Christian Palin. » Serge Gil-Ribeiro est resté salarié pendantlongtemps : « Je faisais beaucoup d’heures pour un salaire pas forcémentà la hauteur. » Sa rencontre avec le boucher du rond-point du Vélodrome àVandœuvre a tout changé. Christian Palin, 58 ans à l’époque, avait monté son affaire audébut des années soixante. « Jusqu’en 2002, j’ai développé mon entreprise. Le secretde la réussite : beaucoup de travail, de l’innovation, et un bon rapport qualité-prix »,raconte-t-il. Serge et Christian se sont tout de suite bien entendus : « Je suis arrivéen 2001 pour me mettre dans le bain. À aucun moment, il n’a essayé de me donnerdes leçons. Ses conseils ont vraiment été précieux », se remémore Serge. L’ancienpropriétaire confirme : « Souvent, un repreneur n’est pas préparé mentalement.Ce n’est pas évident de passer d’une culture de salarié à celle de dirigeant. »©ADHOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 200613


MétierPoissonnierACTUS DOSSIER MÉTIER REPÈRESLe vent du largesouffle en LorraineSurfer sur les tendances, trouver des nouvelles idéespour des clients de plus en plus soucieux de ce qu'ilsmangent, malgré les nouvelles réglementationset des mesures d'hygiène très strictes… Voici le défide ces passionnés des produits de la mer !Gaël Schaller, 28 ans, estpoissonnier au marchécouvert à Metz. Son pèreest dans le métier depuis ledébut des années quatrevingt.L’entreprise possède11 magasins sur la région, et a aujourd’huiencore des perspectives de développement.Une concurrence faible« Il y a un gros potentiel sur l’est de laFrance car la consommation est environ de8 à 9 kilos par personne et par an. C’est baspar rapport à la moyenne française »,explique Gaël Schaller. Dans ce contexte,tout est à faire. En plus, il y a peu de poissonniersdans la région, et la « seule vraieconcurrence, pour l’entreprise, sont lessupermarchés ». « Là où nous devons nousbattre, c’est pour les produits », précise-til.En effet, leurs fournisseurs qui sontmultiples - plus de 40 zones de pêche différentes,de l’Irlande à l’Espagne en passantpar les côtes françaises - sont très sollicités,et il faut être sûr d’avoir le meilleurpoisson. « Pour régler ce problème, la techniquede mon père, c’est la fidélité et larigueur. Comme les fournisseurs ontconfiance, ils nous gardent de la bonnemarchandise », confie le poissonnier.Une réglementation pointueet en perpétuelle évolutionDans le métier, les règles sont drastiquescomme le décrit Gaël : « Au niveau hygiène,on doit être irréprochable. On se lave lesmains après avoir servi chaque client, on neporte aucun bijou et on nettoie régulièrementles frigos et les tables de découpe. »La réglementation change constamment, etle syndicat des poissonniers les informe àchaque nouvelle mesure. Récemment, l’étiquetagedes produits est devenu obligatoire.Les employés doivent égalementmesurer les poissons, et si la taille n’est pasréglementaire, ils encourent une amende.© PHOTOS : PHILIPPE GISSELBRECHT14 HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 2006


Par souci de qualité de service, l’entreprises’impose en plus ses propres normes.« Nous contrôlons la température des étalesdeux fois par jour, tout comme celle desfrigos », ajoute Gaël. Il a également engagéune société d’analyses qui vient vérifierdeux sortes de produits tous les mois.Une clientèle en hausseLa poissonnerie marche bien et vend deplus en plus. Les « petits paniers », c’està-direles clients aux revenus modestes,trouvent leur compte : « Comme noussommes une entreprise importante, onachète en grande quantité, ce qui nouspermet de vendre à un prix raisonnable. »La clientèle supplémentaire vient ausside la tendance « mangeons équilibré » :« Le poisson est à la mode et puis il a pourl’instant été relativement épargné desproblèmes touchant la santé publique »,justifie le poissonnier. En effet, mis à partle problème récent des huîtres qui a eupour conséquence un boycott de ceproduit, le secteur a plutôt profité desdernières crises. Pendant la crise de lavache folle, la poissonnerie a vu sesventes augmenter de 20 %. Les inquiétudesliées à la grippe aviaire ont aussi euun impact sur le chiffre d’affaires.Capter les tendanceset s’adapterS’il y a deux saisons dans la profession,l’été où les gens mangent du poissongrillé, et l’hiver où les plateaux de fruits demer sont à l’honneur, il faut plus d’idéespour attirer et fidéliser les clients. « Lesgens attendent de plus en plus de nous,ils veulent que les poissons soient préparés,qu’on leur donne des conseils œnologiques,des recettes… Ils veulent êtrePour aller plus loin…Un secteurqui recruteAvec 4 500 entreprisesdont 800 artisanalesen France et dansles Dom-Tom, et12 000 salariés, la poissonnerieest un secteur en plein essor.Et elle manque de main-d’œuvre.En Lorraine comme dans lesautres régions, les formationsattendent les candidats. Le CFAErnest Meyer de Metz proposenotamment un CAP Poissonnier.rassurés sur la traçabilité du produit, safraîcheur », explique le professionnel. Pourplaire, Gaël a beaucoup développé lespréparations comme le tartare, le carpaccio,les tapas, qui plaisent notamment auxjeunes. « Les gens suivent énormément lamode culinaire française, et donc on seréactualise sur les chefs », précise Gaël.Faire reculer les préjugésSoucieux de la nature, Gaël Schaller veutfaire tomber des idées reçues : « Il y a denombreux préjugés par rapport à l’élevagealors que pour moi, c’est une bonnesolution. C’est meilleur pour l’environnementcar ça permet de préserver desespèces. En plus, les fermes aquacolessont très réglementées. » Il travaille volontiersdonc avec ces dernières notammentpour les truites, les huîtres et les moules.Également sensible au problème de lapêche intensive, il explique simplement :« J’aime mon métier, et si ça continue, jen’aurais plus qu’à vendre de la viande ! »HOMMES & MÉTIERS / N° 218 / NOVEMBRE 2006 15


Nos conseillers EDF Prone savent peut-êtrepas comment faireun bœuf Strogonoff.Mais vous,vous ne savez peut-êtrepas comment faire deséconomies d’énergie.EDF S.A. au capital de 911 085 545 € - 552 081 317 RCS Paris.> Créateurs d’entreprise, votre conseiller EDF Pro vous propose un accompagnementpersonnalisé dans votre nouveau projet pour trouver la solution adaptée et économeen énergie (conseils tarifaire, puissance, équipements…). Appelez le 0 810 333 776(prix appel local) ou consultez edfpro.frSi EDF ne vous le dit pas, qui vous le dira ?


Les dates à retenir…Le 11 novembre 2006Rencontres lorrainesdes Métiers d’ArtBon à savoirPromotion de l’artisanatLes 9 et 10 novembre 2006Osez l’exportACTUS DOSSIER MÉTIER REPÈRESLe samedi 11 novembre, à l’occasiondes 5 es Rencontres lorraines desMétiers d’Art de Conflans-en-Jarnisy(54), Isabelle Nuncq, de l’Atelier desPoupées à Ludres, recevra le 1 er prixdu concours Cultures & Matières poursa création intitulée « Le Zip’œuf ».Il s’agit de nouveau-nés « poussins »,réalisés en porcelaine peinteà la main, habillés de feutrineet de plumes multicolores, cachésau cœur d’une corolle de pétales enfeutre. Quelques grammes de poésie…Contact organisateurs :Fondexlor – CRMA au 03 87 20 36 10.Le 18 novembre 2006Salon de la repriseet de la créationd’agences RenaultDans la continuité de ses premiersSalons de reprise d’agences, Renaultcontinue à s’engager dans latransmission et la créationd’entreprises en renouvelant l’éditionde son propre forum ce 18 novembre.Y seront présentées les opportunitésqui existent aujourd’hui de devenir unchef d’entreprise dans le secteurautomobile. Avec 300 changements depropriétaires d’agences par an, lespossibilités sont nombreuses. De plus,certaines zones à fort potentiel sontnon couvertes. Des agents cédants etdes experts métiers seront présentspour apporter des conseils, ainsi queles partenaires dont les Chambresde Métiers et de l’Artisanat. Cettemanifestation gratuite se déroulerade 10 h à 17 h et comprendra unepartie conférence de 10 h 30 à 12 hainsi que des interventions destinéesà conseiller les agents et les visiteurssur l’acquisition et la cession.Chambre de commerce et d’industrie deMeurthe-et-Moselle, 40 rue Henri-Poincaré,54000 Nancy. Pour plus d’informations,vous pouvez contacter la plate-formetéléphonique au n° vert : 0 800 89 88 10.18 H&M / N° 218 / NOVEMBRE 2006Un FORUM EXPORT est proposé par les CCI et les CMA de Lorraineà l'occasion de LOREXPO. Ce rendez-vous est organisé avec le concourset l'appui du Conseil Régional de Lorraine, la direction régionaledu Commerce extérieur et la Coface. Le Centre internationaldes Congrès de Metz-Technopôle accueillera pendant deux joursdes entreprises désirant développer leurs ventes à l'étranger.Le jeudi 9 novembreUne table ronde sur l’export se tiendra ensalle 5 de 11 h à 12h30. Des dirigeantsd’entreprises lorraines témoigneront deleurs expériences acquises sur lesmarchés extérieurs.11h00:ouverture par Philippe Guillaume,président de la CCI de la Moselle et Jean-Yves Le Deaut, vice-président du ConseilRégional de Lorraine.11h30:table ronde animée par AlainGraesel, professeur à l’école des Mines deNancy. En présence de Gilles Della Guardia,directeur régional du commerce extérieurde Lorraine, de Claudine Bour, gérante etresponsable export de SNE Braquier -Verdun (55), Serge Cunin, P-DG de JulesCunin SA - Contrexéville (88), Gérard Siarri,directeur export de tricotage des Vosges -Vagney (88) et Jacky Schwartz, Joailler –Blainville-sur-l’Eau (54). Présentation de labase légère par Kader Raffed, directeur dela base d’Alger. Dialogue avec la salle.12h20: clôture par Philippe Pierrat-Brichon,président de la section lorraine des conseillersdu commerce extérieur de la France.Le vendredi 10 novembreDes entretiens auront lieu avec des expertsen développement international. Dans lessalles 3 et 4, de 9 h 30 à 12 h 30 et de14 h à 17 h, des professionnels de l’exportapporteront leurs conseils personnalisés.Seront présents :➜ Frédéric Berner, DGA et directeurcommercial de la Chambre de Commerceet d’Industrie française en Allemagne➜ Lucas Boudet, responsable service appuiaux entreprises de la Chambre Française deCommerce et d’Industrie de Belgique➜ La CCI Luxembourg➜ Manuel Moreno, chargé d’études,département appui aux entreprises de laChambre Franco-Espagnole de commerceet d’industrie➜ Chantal Pallin Zanardi, directrice généralede la Chambre Française de Commerce etd’Industrie en Italie➜ Pascaline Blua, directrice appui et développementde la Chambre de CommerceFrançaise de Grande-Bretagne➜ François-Xavier Brunet, chargé demission artisanat-TPE-Ubifrance➜ Brigitte Clément-Demange, déléguéerégionale développement des procédurespubliques de Coface.Contact■ CRMA/FONDEXLOR, Patricia Moinard,conseiller export. Tél. : 03 87 20 36 10.E-mail : fondexlor57@wanadoo.frInscrivez-vous en nous retournant le coupon-réponse ci-après. Consultezégalement les conseillers en développement international sur le stand des CCIde 9 h à 18 h. Un diagnostic export gratuit vous sera proposé.➜ Lorexpo Coupon-réponseNom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .❑ Participera à Lorexpo jeudi pour la table ronde.❑ Participera à Lorexpo vendredi pour les entretiens.


Explosion du commerce sur InternetComment en profiter ?Face à la forte progression du marchédu « e-commerce » en France, uneréunion d’information a été organisée le23 mai dernier par l’AIAL – AGRIA Lorraine(Association des industries agroalimentairesde Lorraine). En effet, en 2005, 50,5 % desFrançais étaient connectés à Internet et onsait que 51,2 % des internautes ont déjàacheté un produit ou un service sur Internet :de quoi s’intéresser au phénomène. Actuellement,le commerce électronique bénéficieen premier lieu aux secteurs touristiques ettechnologiques, même si l’alimentationreprésentait 7 % des 6,7 milliards d’eurosdu chiffre d’affaires « fournisseur à consommateur». La diffusion du commerce électroniquetouche à présent des sites detoutes tailles et de nombreuses entreprisesdont l’activité principale n’est pas liée àInternet. Cependant, si initier une démarchecommerciale sur Internet apparaît de plusen plus indispensable, de nombreuses questionsviennent à l’esprit des novices.Un logiciel qui s’occupede toutPatrick Werbrouck de la société Piwi-Est(installée à proximité de Sarrebourg) estintervenu lors de la réunion pour éclairer lesfuturs utilisateurs sur cette technologie. Ila, en effet, développé un logiciel interactiftrès complet. En plus des outils habituels(comme la gestion multi-langues et multidevises,la gestion d’options de produits…),il apporte une solution marketing concrète :le rattachement à une galerie marchandePour connaître lesmodalités d’abonnementet discuter de vos projets de commerce en ligne,n’hésitez pas à entrer en contact avec PatrickWerbrouck de Piwi-Est au 03 87 03 31 02 ou au06 74 87 58 08.virtuelle qui met en vente « en ligne » unevingtaine de produits de l’entreprise. Cettesolution technologique représente donc unoutil « clés en main » pour la vente en ligne.Elle répond à la première préoccupation del’entreprise : l’accès facile au web sanscompétences particulières. De plus, le logicielpermet de déterminer les actions àentreprendre au bon moment notammenten ce que concerne la publicité.4264 - Billiotte & Co - 05/06 - Mutuelle soumise aux dispositions du Livre II du Code de la mutualitéBar-le-Duc03 29 45 59 59SANTÉ • PRÉVOYANCE • ÉPARGNE • RETRAITE8 AGENCES AU SERVICE DES SALARIÉS,DES GROUPES ET DES PROFESSIONS INDÉPENDANTESÉpinal03 29 69 66 00Laxou03 83 95 60 58Longwy03 82 23 07 00Metz03 87 15 79 79Nancy03 83 90 60 60Remiremont03 29 26 11 75Saint-Dié03 29 55 53 83

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