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SommaireEditorial de Henry-Claude Cousseau, directeur de l’Ecole desbeaux-artsI- L’Ecole des beaux-arts participe à l’éducation artistique des élèvesfranciliensa- La découverte d’une institution culturelleb- Les parcours organisés pour les élèvesc- Une implication forte des partenaires : L’association Le Cabinet des amateurs dedessins de l’Ecole des beaux-arts, la RATP, la fondation de la RATP et la Caissedes Dépôtsd- La construction du projet dans les académies de Créteil et de VersaillesII-Un lieu d’exception pour une initiation à l’histoire de l’arta- L’Ecole des beaux-artsb- Le cabinet des dessins Jean Bonnac- Un parrain reconnu, Pierre RosenbergIII-Les saisons culturelles du cabinet des dessins Jean Bonna del’Ecole des beaux-arts de Parisa- Les dessins d’Antoine-François Callet du 21 octobre 2008 au 30 janvier2009b- Le dessin à Florence au temps de Michel-Ange du 12 février au 30 avril2009c- Les dessins de Giuseppe Penone du 15-16 mai à la fin du mois de juilletIV-Les partenaires de cette opérationa- L’association Le Cabinet des amateurs de dessins de l’Ecole des Beaux-Artsb- La RATP et sa fondationc- La Caisse des Dépôtsd- Le rectorat de Créteile- Le rectorat de Versailles2
Editorial d’Henry-Claude Cousseau, directeur de l’Ecole des beauxartsDans le cadre de ses missions, l’Écoledes beaux-arts a souhaité en 2005 élargir laprésentation de ses collections au public. Grâceau mécénat de Jean Bonna, banquier suisse etgrand collectionneur de dessins anciens, elle aaménagé dans le Palais des Études un véritablecabinet des dessins. Il était en effetindispensable de créer pour cette collection dedessins ‒ qui est, après celle du musée duLouvre, le plus grand fonds d’arts graphiquesde France ‒un espace qui lui est dévolu.Aujourd’hui, ce lieu est connu et régulièrement visité par les amateurs, les chercheurs,les jeunes artistes et les étudiants en histoire de l’art pour ses trois expositions annuellesqui dévoilent petit à petit les richesses de l’institution mais aussi des œuvres récentesd’artistes contemporains, professeurs à l’École.C’est aujourd’hui avec la même volonté et la même conviction que l’École s’engage dansce partenariat avec les rectorats des académies de Créteil et de Versailles, afin que lesélèves des établissements scolaires relevant de l’éducation prioritaire découvrent lepatrimoine et la création. Les visites qui sont proposées se déroulent devant desoriginaux, permettant aux élèves de ressentir une émotion devant une œuvre d’artunique, d’en identifier les techniques et de mieux en comprendre le processus decréation. Le but est de les initier, en collaboration avec les professeurs desétablissements scolaires, à l’analyse des œuvres d’art, de leur apprendre à mieux situercelles-ci dans leur contexte historique et esthétique, de les inciter à fréquenter les lieuxculturels et enfin de découvrir les métiers d’art liés à la conservation et à la restaurationdes dessins.À la fois social et éducatif, ce projet parfaitement cohérent avec la politique culturellemenée par l’école s’ajoute à d’autres initiatives, conduites notamment en partenariatavec la Fondation culture et diversité dirigée par Éléonore de Lacharrière. Conçu dans lebut d’offrir à tous les jeunes un égal accès aux arts et à la culture, ce programmed’accueil et de visites s’inscrit dans l’actualité du gouvernement, le Ministère del’Éducation Nationale ayant inscrit dans son programme de 2008-2009 l’enseignement del’histoire des arts, obligatoire, de l’école primaire au lycée. Cette initiative va doncpermettre de renforcer les liens déjà établis entre l’École des beaux-arts et lesétablissements scolaires de l’éducation prioritaire.Afin de rendre cette opération possible, l’École des beaux-arts s’est associée à plusieurspartenaires qui ont généreusement apporté leur aide et leur soutien. Mes remerciementsvont à l’association Le Cabinet des amateurs de dessins qui, depuis sa création enrichitnos collections par l’acquisition de dessins de maîtres et qui depuis cette année contribueaussi à leur rayonnement. Je tiens également à saluer l’engagement enthousiaste de laRATP et de la Fondation de la RATP ainsi que celui de la Caisse des Dépôts qui par leursoutien moral et financier permettent la réalisation de ce projet. Enfin toute ma gratitudes’adresse à Pierre Rosenberg, parrain bienveillant, qui a toujours encouragé nosinitiatives dans le domaine culturel et qui a accepté d’apporter son concours à ce projet.3
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