le sommaire <strong>02</strong> / l’édito <strong>03</strong> / les actus <strong>04</strong>-<strong>07</strong> / la vie citoyenneLa vie des quartiers 17 / la vie à laval 18-19 / le développement 20 / leQuandamitiéRime avecsolidaritéL’action internationale lavalloise serait incomplète si elle ne comprenaitpas un volet de solidarité. C’est ce que l’on appelle lacoopération décentralisée. Derrière ce terme, se cache l’appuiau développement local. Zoom sur deux actions à Garango et àSuceava<strong>Laval</strong> met en œuvre des actions de coopération décentraliséeavec Garango au Burkina-Faso et Suceava en Roumanie. Avecun objectif majeur : apporter un appui technique et humain auservice du développement de ces pays sur la thématique del’eau et de l’assainissement pour le premier et une meilleureconnaissance de la culture française pour le second.Objectif : l’accès à l’eau potable pour tous à GarangoDirection Garango pour le premier exemple. « L’accès à l’eau potableet à l’assainissement pour tous est l’un des objectifs du millénaire.Trop de personnes et notamment des enfants meurentchaque année de causes liées à l’eau insalubre », souligneFrançoise Marchand. Dans cette optique, le Conseil municipala décidé le 18 octobre 2010 d’appliquer la loi Oudin-Santini.Depuis 2011, 1% des recettes d’eau et d’assainissement sontdédiées au financement de projets concernant l’accès à l’eau età l’assainissement des communes de Garango, Komtoega, Niao-Ça s’est passé…<strong>Le</strong> forum Regards croisés nord et sudQuel statut pour l’agriculteur au Burkina Faso ? Quel rôlepeuvent jouer les acteurs de la société civile pour le développementde l’agriculture dans ce pays ? Vers quelles actionsles fonds destinés à financer l’agriculture burkinabè doiventilsêtre consacrés en priorité ? <strong>Le</strong> Burkina Faso est-il engagédans la voie de la souveraineté alimentaire ? C’est autour deces questions que s’est déroulé le forum Regards croisésNord et Sud organisé au quartier Ferrié les 16 et 17 mars.L’événement, organisé pour la première fois à <strong>Laval</strong>, en présencede Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire,a réuni en moyenne 120 personnes (experts français etburkinabè des questions agricoles, responsables politiquesfrançais et burkinabè et représentants d’associations desolidarité internationale) et a permis de poser les bases etd’engager la réflexion sur ces thèmes.12 /gho et Boussouma. Avec un objectif pour ces quatre communesburkinabé : faire passer le taux d’accès à l’eau potable à 80% enzone rurale et 87% en zone urbaine (contre respectivement 60%et 74% en 2005) ; de faire passer le taux d’accès à l’assainissementà 54 % en zone rurale et 57 % en milieu urbain (contrerespectivement 10 % et 14 % en 2005). Et pour ce faire, 22forages sont construits ou en cours de construction. Pour les 19forages réalisés en 2012 et 2013, c’est un chantier de 190 000€co-financé par la Ville de <strong>Laval</strong>, l’agence de l’eau Loire-Bretagneet les quatre communes burkinabé. « Pour les accompagner,nous avons financé également une formation pour les élus afinde leur expliquer à quoi allaient servir ces forages et pourquoiils étaient nécessaires. Un technicien burkinabé a également étérecruté, avec pour mission de suivre les travaux et de coordonnertoutes les actions pour l’eau potable et l’assainissement »,ajoute l’élue. En parallèle, un autre projet, soutenu par le comitéde jumelage, <strong>Laval</strong> Agglomération, le Conseil Général, la Régiondes Pays de Loire, le Ministère des Affaires Étrangères et les artisansde Garango, est en train de sortir de terre. La Maison desartisans permettra l’alphabétisation et la formation professionnelledes artisans dans les différents corps de métiers.Une meilleure connaissance de la culture française à SuceavaRetour en Europe et plus précisément en Roumanie dans un toutautre domaine. La langue et la culture françaises sont traditionellementbien implantées dans la société roumaine. Non seulementen raison des liens politiques et culturels que la Roumaniea établis avec la France mais également grâce à leurs origineslinguistiques communes : français et roumain sont deux languesromanes. De plus en plus de Roumains souhaitent apprendre lefrançais. « À la demande de l’Université de Suceava, nous allonsfinancer un poste de lecteur de français qui serait égalementun médiateur culturel qui interviendra dans cet établissementet à la Maison de l’amitié, une structure mise à disposition despartenaires français et allemands du Judet de Suceava. Ce postepermettra aux étudiants de perfectionner leur français mais aussid’en savoir plus sur notre culture », souligne Françoise Marchand.
08-09 / le dossier 10-12 / les projets 13-15 / la solidarité 16 /s commerces 21 / l’événement 22-23 / le sport 24 / lavaloscope 25-27 /Partagerla ruele défi deCrossardièreVivre la ville autrement. C’est le défi que veut relever la Ville avecson projet de requalification de la rue Crossardière. Objectif : enfaire un espace public partagé entre piétons, cyclistes et automobilistes.<strong>Le</strong>s travaux ont débuté ce mois-ci…« Un toboggan à voitures », c’est en ces termes que Jean-ChristopheBoyer, le maire de <strong>Laval</strong> décrit l’actuelle rue Crossardière. Cette rue esten effet un axe majeur, qui mène au centre-ville en passant par le pontde l’Europe et qui est emprunté par 7 500 voitures chaque jour. Cetaxe, la Ville veut le transformer, le sécuriser et le moderniser. Quatregiratoires à la place des feux tricolores, mise en double sens du pontde l’Europe jusqu’à la rue Jules-Ferry et aménagement d’une pistecyclable pour remonter la rue en direction du quartier de la gare…27 km/h de moyenneactuellement« Si la vitesse est limitée à 50km/h, nous avons réalisé une étude quimontre qu’actuellement la vitesse moyenne pour descendre de la gareau centre-ville est de 27 km/h. C’est en partie dû aux arrêts aux feuxtricolores, ce que l’on appelle le stop-and-go. Pour plus de sécurité,le projet prévoit de limiter la vitesse à 30 km/h et 20 km/h aux abordsdes deux établissements scolaires. Pour fluidifier la circulation, quatregiratoires seront installés : un premier au niveau de l’angle de la rueSolférino et de la rue Crossardière, un deuxième au niveau de la rueFelix-Faure, et un troisième sur le qui Béatrix-de-Gâvre, devant le pontde l’Europe et un quatrième cours de la résistance », relate FrançoiseErgan, adjointe en charge de l’urbanisme.Priorité aux piétons« L’aménagement de l’espace public ne peut plus se concevoir uniquementau regard de l’automobile. C’est cette philosophie qui aguidé le projet d’aménagement de la rue Crossardière. Au terme destravaux, deux plateaux piétonniers seront des espaces partagés avecles autres usagers que sont les piétons, les cyclistes et les personnes àmobilité réduite. <strong>Le</strong> piéton prendra le pas sur le cycliste qui lui-mêmesera prioritaire sur la voiture », complète Françoise Ergan. <strong>Le</strong>s trottoirsseront agrandis, pour passer à 2,50 m et des bancs seront installéstout au long du parcours. Aux abords de l’Immaculée-Conception etde Fernand-Puech, deux plateaux piétonniers surélevés seront installés.Cela permettra d’améliorer la sécurité des 2 000 élèves scolarisésdans les deux établissements. « Comme cela se fait, depuisdes années, rue de Bretagne devant le collège Sainte Thérèse, lesbus scolaires s’arrêteront sur la chaussée », ajoute Mickaël Bouleau.Côté stationnement, la rue disposera à terme de 32 places permanentes(contre 15 actuellement). « Nous avons voulu que ce projetsoit exemplaire en terme de développement durable. Il y aura trèspeu de marquage au sol. Nous allons par exemple utiliser des clouspour les plateaux piétonniers plutôt que de la peinture. Nous installeronsdes aménagements paysagers en bas de la rue Crossardière etun éclairage à basse consommation », conclut l’élue.<strong>Le</strong> calendrierdes travauxD’avril à fin mai : 1 ère tranche / Cours de la Résistance - rue duVieux Saint-Louis et Pont de l’EuropeJuin-juillet : 2 e tranche / Quai Béatrix-de-Gâvres - rue SolferinoAoût à décembre : 3 e tranche / Rue CrossardièrePendant les travaux, les parkings et commerces de l’alléedu Vieux Saint-Louis restent accessibles./ 13