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note de securite benin - Planète Urgence

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NOTE DE SECURITE BENINChères volontaires, chers volontaires,Nous souhaitons attirer votre attention sur les risques inhérents au territoire dans lequel vous avez souhaité partir enmission et sur certaines informations et consignes indispensables pour que cette mission puisse s’effectuer dans lesmeilleures conditions, notamment sur le plan sécuritaire et que nous vous résumons ci-après.I - Risques sécuritairesDepuis la pério<strong>de</strong> d’instabilité politique qui a animé le pays <strong>de</strong> 1960 à 1972, le Bénin est <strong>de</strong>venu un pays stable etne connaît pas <strong>de</strong> troubles majeurs. La très gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s séjours d’étrangers en visite dans le pays se dérouledonc sans problème. Cependant et comme partout ailleurs <strong>de</strong>s risques existent. Au cours <strong>de</strong>s 10 <strong>de</strong>rnières années, ladélinquance, le vol à main armée, les vols <strong>de</strong> véhicules, le phénomène <strong>de</strong> braquages par <strong>de</strong>s « coupeurs <strong>de</strong> routes »se sont développés au Bénin comme dans les autres pays <strong>de</strong> la sous région.Les zones à risqueLa <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s zones à risques et <strong>de</strong> cette insécurité repose sur <strong>de</strong>s données parfois aléatoires car les risques nepeuvent se restreindre à <strong>de</strong>s zones définitivement délimitées et figées. Une plus gran<strong>de</strong> vigilance est cependant <strong>de</strong>mise dans les régions frontalières (le Bénin a plus <strong>de</strong> 3 000 km <strong>de</strong> frontières communes avec 4 pays : le Togo, leNigéria, le Burkina Faso et le Niger) ainsi qu’à l’intérieur <strong>de</strong>s agglomérations où la délinquance est plusimportante.Si on ne <strong>note</strong> pas <strong>de</strong> tension particulière à l’égard <strong>de</strong> la communauté française ou étrangère en général certainsmalfaiteurs peuvent penser que le butin sera plus important en détroussant une personne étrangère.Les zones frontalières sont les plus exposées du fait <strong>de</strong> leur faible <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> population, <strong>de</strong> la porosité <strong>de</strong>sfrontières et du manque <strong>de</strong> coordinations entre les polices <strong>de</strong>s différents Etats (pas <strong>de</strong> droit <strong>de</strong> poursuite). Ainsi <strong>de</strong>szones <strong>de</strong> non-droit où les bandits se déplacent facilement d’un pays à l’autre se développent le long <strong>de</strong>s frontièreset particulièrement au nord (Burkina - Niger) et dans le sud-est (Département <strong>de</strong>s plateaux) aux frontières duNigeria.Dans cette région déstabilisée par <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> fortes tensions (au Libéria, en Sierra Leone, en Côte d’Ivoire, auNiger et au Nigéria notamment), le développement <strong>de</strong> différents trafics est par ailleurs favorisé du fait que le Béninest un pays <strong>de</strong> transit relié à la mer et doté <strong>de</strong> faibles moyens <strong>de</strong> contrôle. Malgré les dispositifs sécuritaires <strong>de</strong>l’Etat mis en place (briga<strong>de</strong>s mobiles notamment) cette insécurité persiste. Elle s’explique également par lapauvreté <strong>de</strong>s populations, la montée du chômage, et les déplacements <strong>de</strong> populations.Acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la routeAutre point important lié au transport : si les gran<strong>de</strong>s routes qui relient Cotonou aux pays frontaliers sont dans unétat satisfaisant, la vétusté <strong>de</strong> nombreux véhicules et notamment <strong>de</strong>s poids lourds ainsi que le non-respect <strong>de</strong>slimitations <strong>de</strong> vitesse augmentent les risques d’acci<strong>de</strong>nts. La signalisation défaillante, pour ne pas dire inexistante<strong>de</strong>s véhicules rend la conduite <strong>de</strong> nuit encore plus périlleuse que <strong>de</strong> jour. Il est donc impératif <strong>de</strong> s’abstenir <strong>de</strong>circuler dés la tombée <strong>de</strong> la nuit mais également quand il pleut, et une gran<strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce s’impose dans la journée.


Les coupeurs <strong>de</strong> routesLe phénomène dit <strong>de</strong>s « coupeurs <strong>de</strong> route » s’étend surl’ensemble du territoire, bien qu’il soit plus sensible surles pistes et dans les zones frontalières. Parmi les facteursqui favorisent ce phénomène, les <strong>de</strong>ux principaux sont lemauvais état <strong>de</strong>s routes et leur isolement. Si les grandsaxes routiers sont le plus souvent bitumés et <strong>de</strong> bonnequalité, les pistes représentent près <strong>de</strong> 80% du réseauroutier du pays. Celles-ci sont truffées <strong>de</strong> crevasses et <strong>de</strong>nids-<strong>de</strong>-poule qui obligent les chauffeurs à ralentir à cesendroits, ce qui les rend plus vulnérables à <strong>de</strong>s attaques.Ces attaques visent essentiellement <strong>de</strong>s commerçants quise déplacent avec <strong>de</strong>s sommes d’argent importantes sureux. Ceux-ci se déplacent majoritairement en taxibroussemais les véhicules <strong>de</strong> particuliers et les bus <strong>de</strong>transports en commun peuvent également être arrêtés.Ces exactions sont souvent le fait <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s armées quin’hésitent pas à faire usage d’armes automatiques.En 2010, nous avons recensés 13 attaques sur l’ensembledu territoire (dont 5 mortelles). 4 ont eu lieu en plein jour,dont <strong>de</strong>ux sur l’axe emprunté par Planète <strong>Urgence</strong> pourrallier le Nord du pays. Le 4 novembre 2010 un bus <strong>de</strong>taille moyenne a ainsi été attaqué causant la mort d’unepersonne et une dizaine <strong>de</strong> blessés parmi <strong>de</strong>s voyageursbéninois. Si ces braqueurs ne cherchent pas à attenter à lavie <strong>de</strong>s voyageurs, ils peuvent utiliser leurs armes siceux-ci refusent d’obtempérer. En cas d’attaque, il estdonc impératif <strong>de</strong> n’opposer aucune résistance et <strong>de</strong> restercalme.A <strong>note</strong>r que la fiche Bénin <strong>de</strong> conseils aux voyageurs dusite du Ministère français <strong>de</strong>s Affaires Etrangères etEuropéennes ne communique pas en détails sur cesévènements jugés marginaux par les services français encharge <strong>de</strong> la renseigner. Un rapport complémentairecommandé par Planète <strong>Urgence</strong> en janvier 2011 auprèsdu cabinet externe spécialisé dans la sécurité a corroboréle caractère ‘nettement marginal’ <strong>de</strong> ces attaques dans lecadre <strong>de</strong>s déplacements <strong>de</strong>s volontaires.Carte du Bénin localisant les 4 attaques survenues <strong>de</strong> jourrecensées par Planète <strong>Urgence</strong> en 2010.Délinquance et agressionsLes gran<strong>de</strong>s villes que sont Cotonou, et dans une moindre mesure Porto-Novo ou Parakou sont plus propices à lacriminalité. Les risques majeurs étant les vols à la dérobée et les vols à la tire, plus particulièrement dans certainsquartiers et <strong>de</strong> nuits généralement (cf. point portant sur les précautions à suivre).Risques encourus pour délits sexuelsLa législation au Bénin prévoit <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s sanctions à l’encontre <strong>de</strong>s auteurs <strong>de</strong> viols, d’attentats à la pu<strong>de</strong>ur... Cesactes sont, selon les cas, punis d’amen<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> réclusion, et <strong>de</strong> travaux forcés. Les peines sont aggravées si lavictime est mineure. Les auteurs d’actes <strong>de</strong> pédophilie ainsi que leurs complices encourent les mêmes peines.2


En tout état <strong>de</strong> cause, et conformément à l’article 113-6 du co<strong>de</strong> pénal, la loi pénale française est applicable à toutcrime commis par un Français hors du territoire <strong>de</strong> la République. Les ressortissants français coupables d’uneinfraction sexuelle commise au Bénin peuvent aussi être poursuivis en France en application <strong>de</strong> la loi 98-468 du 17juin 1998 pour <strong>de</strong>s faits constitutifs <strong>de</strong> délits à caractère sexuel y compris si ceux-ci ne sont pas réprimés par lalégislation locale (articles 227-22 et suivants du co<strong>de</strong> pénal).La France n’ayant pas <strong>de</strong> convention <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> prisonniers avec le Bénin, toute peine d’emprisonnement, silour<strong>de</strong> soit-elle, doit être purgée au Bénin.II - Risques sanitairesCholéraDu 13 janvier au 6 février 2010, 69 cas <strong>de</strong> choléra ont été enregistrés par les autorités sanitaires : 63 (dont 4 décès)dans la commune <strong>de</strong> Bonou, département <strong>de</strong> l’Ouémé (Sud-Est), et 6 (dont 1 décès) à Cotonou. Selon ces mêmesautorités, le manque d’hygiène et les problèmes sanitaires à Bonou contraignent les populations <strong>de</strong> cette localité àconsommer l’eau du fleuve, ce qui est <strong>de</strong> nature à favoriser l’épidémie du choléra. Cette épidémie survient ensaison sèche alors que les épidémies <strong>de</strong> choléra en Afrique <strong>de</strong> l’Ouest surviennent plus fréquemment pendant lasaison <strong>de</strong>s pluies. En septembre 2008, plus <strong>de</strong> 527 cas suspects <strong>de</strong> choléra, dont 2 décès (létalité 0,4%), avaient étérapportés principalement à Cotonou et en banlieue (Abomey-Calavi). Des cas avaient également été rapportés àPorto-Novo.Prévention du paludisme (malaria)Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres <strong>de</strong> moustiques impose le recours à <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> protectionindividuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires...). A ces mesures, doit s’ajouter un traitementmédicamenteux adapté à chaque individu : il convient <strong>de</strong> s’adresser à votre mé<strong>de</strong>cin habituel ou à un centre <strong>de</strong>conseils aux voyageurs.Le traitement <strong>de</strong>vra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les <strong>de</strong>ux mois qui suivent votre retour, en cas <strong>de</strong> fièvre, unavis médical doit être pris rapi<strong>de</strong>ment pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.Epidémie <strong>de</strong> grippe aviaireA titre informatif, il est conseillé <strong>de</strong> consulter l’encart "grippe aviaire" figurant en page d’accueil du site duMinistère <strong>de</strong>s Affaires Etrangères. La Direction Générale <strong>de</strong> la Santé recomman<strong>de</strong> aux voyageurs d’éviter toutcontact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire <strong>de</strong> ne pas se rendre dans <strong>de</strong>s élevages ni sur les marchés auxvolatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors <strong>de</strong>s voyages dans les pays en développement, qui visent àse protéger <strong>de</strong>s infections microbiennes, sont préconisées.Maladies diarrhéiquesLes risques d’intoxication alimentaire sont importants. Dans ce cadre, les restaurants sont choisis par les partenaireset/ou la délégation <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> en fonction <strong>de</strong>s conditions d’hygiène et un nombre suffisant <strong>de</strong> bouteillesd’eau sont mises à disposition <strong>de</strong>s volontaires.Il ne faut pas boire l’eau du robinet. Evitez l’ingestion <strong>de</strong> glaçons, <strong>de</strong> jus <strong>de</strong> fruits frais, <strong>de</strong> légumes crus et <strong>de</strong> fruitsnon pelés. Ne pas consommer d’aliments (poisson, vian<strong>de</strong>, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavagerégulier et soigneux <strong>de</strong>s mains avant chaque repas.III - Le dispositif Planète <strong>Urgence</strong>Afin <strong>de</strong> réduire au maximum les risques mentionnés ci-<strong>de</strong>ssus, <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> prévention ont été mises en placepour le fonctionnement <strong>de</strong> la délégation Planète <strong>Urgence</strong> dans le pays, la logistique <strong>de</strong>s missions et le3


comportement <strong>de</strong>s volontaires en mission sur place. Ces principes sont mises à jour et appliqués par l’équipe <strong>de</strong>Planète <strong>Urgence</strong> au Bénin.Cette équipe, qui s’est <strong>de</strong>nsifiée <strong>de</strong>puis les débuts <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> au Bénin en 2004, secompose aujourd’hui <strong>de</strong> 3 personnes (un Délégué National, un chargé <strong>de</strong> programme et un comptable) quicoordonnent les activités <strong>de</strong> l’association sur place et relayent les informations auprès <strong>de</strong>s différents partenaires. LaDélégation reçoit aujourd’hui en moyenne 250 volontaires par an. Un seul inci<strong>de</strong>nt majeur survenu au BurkinaFaso voisin (du à <strong>de</strong>s braqueurs <strong>de</strong> route) a été noté en six années d’intervention (il n’y a eu que <strong>de</strong>s vols àdéplorer).N.B. Selon les cas vous avez trois possibilités pour joindre un interlocuteur Planète <strong>Urgence</strong> :- Le Délégué National (Daniel Chabi Boni. Tel : (00 229) 90 01 00 23 / (00 229) 97 05 14 32) ou le Chargé <strong>de</strong>Programme pour la région sud (Karl Job. Tel : (00 229) 96 00 34 19 / (00 229) 93 47 93 82) <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> auBénin pour tout problème ou question courante se posant sur le terrain.- Votre Responsable <strong>de</strong> Programme à Paris (Lucie Pen<strong>de</strong>lièvre ou Louis Barda. Tel : 01 43 40 42 00) durant lesjours ouvrables, par téléphone ou par courriel.- Le numéro d'urgence <strong>de</strong> l’association pour les WE et jours fériés uniquement. (Tel : 06 07 38 23 30 : ce numéroest à contacter en cas <strong>de</strong> nécessité absolue ou <strong>de</strong> problème ne pouvant attendre les jours ouvrables pour nousêtre communiqué et/ou traité. En premier lieu il s'agit toutefois d'informer d'abord le Délégué ou représentant <strong>de</strong>Planète dans le pays <strong>de</strong> votre mission.Information au Consulat <strong>de</strong> FranceA chaque début <strong>de</strong> mois, Planète <strong>Urgence</strong> transmet au consulat français les noms, numéros <strong>de</strong> passeport et dates <strong>de</strong>séjour <strong>de</strong> chaque volontaire. Planète <strong>Urgence</strong> Bénin est en contact avec l’Attaché <strong>de</strong> Sécurité Intérieure et avec lesautorités locales <strong>de</strong>s sites où interviennent les volontaires. Ce réseau permet <strong>de</strong> prévenir les risques en échangeant<strong>de</strong>s informations en matière <strong>de</strong> sécurité.Nous sommes, pour cette démarche, en contact direct avec Monsieur Daniel Stemmelen - Affaires Générales <strong>de</strong>Chancellerie et avec Madame Alice Mainguy Chargée <strong>de</strong> Mission Coopération <strong>de</strong> Proximité au Service <strong>de</strong>Coopération et d'Action Culturelle <strong>de</strong> l’Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France.Transport <strong>de</strong>s volontairesIl est rappelé aux volontaires que les déplacements <strong>de</strong> nuit hors <strong>de</strong> la capitale sont interdits, tant pour <strong>de</strong>s raisons<strong>de</strong> sécurité routière qu’à cause du banditisme.Dans les villes, la plus gran<strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce est recommandée tard la nuit et à proximité <strong>de</strong>s bars et discothèques, enparticulier à l’égard <strong>de</strong>s chauffeurs <strong>de</strong> taxi.Suite à <strong>de</strong>s attaques <strong>de</strong> coupeurs <strong>de</strong> route signalées <strong>de</strong>puis avril 2010 sur les routes frontalières du Nord du pays, etsuite aux recommandations <strong>de</strong>s autorités françaises et béninoises <strong>de</strong> ne pas emprunter ces axes routiers, lesvolontaires Planète <strong>Urgence</strong> intervenant dans le Nord du pays n’arrivent plus par Ouagadougou. Désormais,l’ensemble <strong>de</strong>s volontaires arrivent par Cotonou.Les transferts vers les lieux <strong>de</strong> mission se font toujours en journée par <strong>de</strong>s véhicules <strong>de</strong> location avec chauffeurchoisis par la délégation Planète <strong>Urgence</strong> ou le partenaire local, ou avec les compagnies locales <strong>de</strong> bus. Lesdéplacements sur les lieux <strong>de</strong> mission, se font avec les véhicules <strong>de</strong> nos partenaires, ou avec <strong>de</strong>s taxis (taxi voitureset éventuellement taxi motos avec port du casques et chauffeurt). Dans les gran<strong>de</strong>s agglomérations, il est <strong>de</strong>mandfé<strong>de</strong> toujours rentrer le soir avec un chauffeur <strong>de</strong> taxi recommandé par le partenaire.4


Accompagnement <strong>de</strong>s volontairesChaque partenaire est sensibilisé aux consignes <strong>de</strong> sécurité à respecter. Dans la mesure du possible, les volontairesdoivent être accompagnés en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leurs horaires <strong>de</strong> formation/ travail par un membre <strong>de</strong> l’équipe l’accueillant.Si le volontaire souhaite se promener seul à un moment ou à un autre <strong>de</strong> sa mission, il doit informer le partenaire dulieu où il compte se rendre et écouter les conseils que celui-ci a à lui donner.L’hébergement se fait à la maison <strong>de</strong>s volontaires (gardée pendant la nuit) à Tanguiéta et dans <strong>de</strong>s logementsreconnus comme fiables sur les autres sites (hôtels, maisons d’hôte).En cas <strong>de</strong> soucis, les partenaires préviennent en premier lieu le Délégué National, qui contacte si besoin le siège <strong>de</strong>l’association (toujours disponible, y compris le week end en cas <strong>de</strong> problème grave par le biais d’un téléphone <strong>de</strong>gar<strong>de</strong>).Les volontaires partent toujours dans <strong>de</strong>s localités disposant d’un réseau téléphonique afin qu'ils puissent contacterl’équipe <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> Bénin à tout moment en cas <strong>de</strong> nécessité impérieuse. Ils possè<strong>de</strong>nt également lescoordonnées <strong>de</strong> leur partenaire.Règles <strong>de</strong> précautions pour les volontaires Il est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> respecter ces consignes <strong>de</strong> sécurité :éviter certains quartiers <strong>de</strong> Cotonou la nuit (le port, le long <strong>de</strong>s voies ferrées du centre ville, les plages),éviter <strong>de</strong> marcher dans les quartiers très pauvres ou déserts ;ne pas porter <strong>de</strong> sacs à main ou bijoux,n’avoir sur soi que <strong>de</strong> petites sommes en argent liqui<strong>de</strong> et éviter <strong>de</strong> manipuler beaucoup d’argent en public. 5 000FCFA (7,5 euros) représentent une somme importante pour un Béninois et peuvent susciter la convoitise,être pru<strong>de</strong>nt sur les plages <strong>de</strong> Cotonou qui sont peu sûres, <strong>de</strong> jour comme <strong>de</strong> nuit,ne pas s’attar<strong>de</strong>r dans les zones frontalières avec le Nigeria <strong>de</strong> manière à réduire les risques <strong>de</strong> rencontre avec lestrafiquants,ne pas prendre <strong>de</strong> photographies ou filmer <strong>de</strong>s personnes sans leur autorisation préalable (une rétribution peutêtre éventuellement <strong>de</strong>mandée) ; et ne pas photographier ou filmer les infrastructures publiques (aéroport, gares,bâtiments <strong>de</strong> l’administration),en cas d’agression : ne jamais résister aux ordres <strong>de</strong> l’agresseur/ éviter <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r l’agresseur dans les yeux, ilpourrait le prendre comme <strong>de</strong> la provocation,avoir sur soi les numéros d’urgence : numéro du partenaire/ du délégué/ du consulat/ <strong>de</strong> la police/ d’InterMutuelle Assistance (+ numéro <strong>de</strong> dossier),il est en outre recommandé <strong>de</strong> toujours photocopier son passeport et son visa et <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r une versionélectronique sur internet accessible partout et à tout moment.interdiction <strong>de</strong> recourir à la prostitution ou à toute autre forme <strong>de</strong> tourisme sexuel ;ne pas monter seul dans un taxi collectif à partir <strong>de</strong> 20h<strong>de</strong> s’abstenir <strong>de</strong> tout prosélytisme religeux ou politique et d’une façons générale d’adopter discrétion et retenuevis à vis <strong>de</strong> la situation politique locale ou <strong>de</strong> l’opinion que l’on s’en faitCes principes à appliquer ne sont pas exhaustifs et ne sont pas susceptibles d’engager la responsabilité <strong>de</strong> Planète<strong>Urgence</strong>. Sur le plan sanitaire, consultez votre mé<strong>de</strong>cin avant votre départ :La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).La mise à jour <strong>de</strong> la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.Le nord du Bénin est affecté chaque année, notamment au cours <strong>de</strong> la saison sèche (décembre à mars) par <strong>de</strong>sépidémies <strong>de</strong> méningite bactérienne qui touchent la zone sahélienne du continent. Il est vivement recommandé auxvoyageurs se faire vacciner (vaccin anti-méningococcique A + C) notamment en cas <strong>de</strong> déplacement dans lesdépartements <strong>de</strong> l’Atacora et du Borgou.5


Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoï<strong>de</strong>, hépatites viralesA et B.La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Deman<strong>de</strong>z conseil à votre mé<strong>de</strong>cinou à un centre <strong>de</strong> vaccinations internationales.Prévalence non négligeable du VIH - sida. Toute mesure <strong>de</strong> prévention est indispensable.Quelques règles simples :Evitez les baigna<strong>de</strong>s dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire). Les baigna<strong>de</strong>s sont égalementdéconseillées toute l’année sur les plages du littoral en raison <strong>de</strong> la barre dangereuse et <strong>de</strong>s courants violents quifont plusieurs victimes chaque année,Evitez <strong>de</strong> marcher pieds nus sur le sable et les sols humi<strong>de</strong>s,Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez,Ne consommez jamais <strong>de</strong> médicaments achetés dans la rue,Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.En cas <strong>de</strong> problème <strong>de</strong> santéLes volontaires sont couverts par Planète <strong>Urgence</strong> exclusivement durant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> leur mission. Si le séjour estprolongé, il faut souscrire individuellement à une assurance complémentaire (couvrant les frais médicaux et lerapatriement sanitaire).Pour tous les acci<strong>de</strong>nts et soucis <strong>de</strong> santé, les volontaires sont orientés vers un établissement référencé (voircontacts ci-<strong>de</strong>ssous). Nos partenaires connaissent les numéros <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins ou <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> soins proches <strong>de</strong>s sites<strong>de</strong> formation.Pour la consultation, le volontaire doit faire l’avance <strong>de</strong>s frais, qui lui seront remboursés par la Sécurité sociale enFrance (et éventuellement sa mutuelle). En cas d’hospitalisation ou d’examens lourds (type scanner), il fauttoujours – dans la mesure du possible – informer préalablement l’IMA, l'assurance souscrite par Planète <strong>Urgence</strong>pour les volontaires, pour avance <strong>de</strong>s frais et avis médical.En cas d’acci<strong>de</strong>nt ou agressionLes partenaires reçoivent <strong>de</strong>s consignes pour donner la priorité à l’intégrité physique et la santé du volontaire. Ilfaut donc d’abord assurer sa sécurité, puis le conduire à un endroit où l’on pourra lui prodiguer les soins nécessaireséventuels.Tout acci<strong>de</strong>nt ou agression doit être déclaré au commissariat <strong>de</strong> police le plus proche, une fois assurés la sécurité etla santé du volontaire.En cas d’évacuationEn cas d’évacuation <strong>de</strong> tous les ressortissants français, les consignes seront indiquées par le Consulat <strong>de</strong> France.En cas d’évacuation sanitaire, chaque partenaire établit en coordination avec le délégué un plan A et un plan B pourles moyens <strong>de</strong> l’évacuation.Pour tout inci<strong>de</strong>nt, le partenaire doit informer le Délégué Planète <strong>Urgence</strong>, dès que possible. Le Délégué doit àson tour se mettre en rapport avec le siège <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> à Paris.Tous les partenaires terrain sont équipés <strong>de</strong> téléphone portable. Ils doivent avoir dans leur téléphone lenuméro du délégué, le numéro d’un mé<strong>de</strong>cin, le numéro urgence du consulat. Pour certains partenaires (ex :DPNP), le réseau est limité mais il y a toujours un point d’où il est possible <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s appels.Numéros utiles : (précédés du 00 229 si vous téléphonez <strong>de</strong>puis un opérateur téléphonique français).Tant que possible, l’équipe <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> doit être prioritairement tenue informée <strong>de</strong> vos problèmes :6


Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France21.30.02.25 / 26 ou le 21.30.08.24 (permanence)Consulat <strong>de</strong> France21.31.26.38 et 21.31.26.80Vice-consul honoraire <strong>de</strong> France à ParakouMme Monique Mounier, hôtel-restaurant "Les routiers", tél: 21.61.04.01Vice-consul honoraire <strong>de</strong> France à NatitingouMme Thérèse Oudot, hôtel <strong>de</strong> Bourgogne, tél: 21.82.22.40 et 21.82.24.401 hôpital sur Tanguiéta :- Hôpital Saint Jean <strong>de</strong> Dieu <strong>de</strong> Tanguiéta, BP 07 Tanguiéta. Tél : 23 83 00 11/36 / Fax: 23 83 00 101 clinique à Parakou :- Clinique Baguidi "L’As De Coeur", 02B105 Parakou. Tel : 23 11 10 63 / 93 90 98 90 / 90 02 33 502 cliniques et 1 CNHU à Cotonou :- Clinique d’Atinkanmey, 03 BP 3448 Cotonou. Tel: 21 31 22 76- Clinique Mahouna, Quartier Haie Vive BP 2163 Cotonou. Tel : 21 30 14 35- CNHU Hubert Maga, 01 BP 386 Cotonou. Tel : 21 30 01 55/05 56 / <strong>Urgence</strong>s CNHU : 21 30 46 52Autres contacts à Cotonou :Aéroport : 21.30.10.01 / 21.30.13.78Ambulances : 21 30 17 60 / 21 30 06 56SAMU : 21 30 73 36Police d’Etat : 21.31.58.99Sûreté urbaine <strong>de</strong> Cotonou : 21.31.20.11Avant <strong>de</strong> partirLe ministère <strong>de</strong>s Affaires étrangères et européennes a mis en place un télé-service permettant aux voyageursfrançais ou étrangers (résidant légalement en France) <strong>de</strong> communiquer <strong>de</strong>s données personnelles permettant aucentre <strong>de</strong> crise du ministère <strong>de</strong>s Affaires étrangères et européennes et aux représentations diplomatiques <strong>de</strong> lescontacter dans l'hypothèse où ces <strong>de</strong>rniers organiseraient <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> secours, notamment en cas <strong>de</strong> crisepolitique grave ou <strong>de</strong> catastrophe naturelle dans un pays donné. Les personnes inscrites sur ce site ne pourront pasexiger une intervention du centre <strong>de</strong> crise, celui-ci est libre d'organiser ou non une opération <strong>de</strong> secours à l'étrangerselon les circonstances locales.Voici le lien pour s’inscrire : https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane/flux/protected/frameset/in<strong>de</strong>x.htmlResponsabilité individuelle :Il est rappelé aux volontaires que toutes les activités du volontaire hors du contexte spécifique <strong>de</strong> la mission sonteffectuées sous sa seule responsabilité individuelle et qu’il doit prendre à ce titre, avant son départ en mission, uneassurance couvrant notamment son rapatriement.Par ailleurs, il est expressément rappelé que, compte tenu du contexte actuel dans le pays, Planète <strong>Urgence</strong> interditformellement aux volontaires <strong>de</strong> se déplacer <strong>de</strong> nuit.Planète <strong>Urgence</strong> ne peut que fortement déconseiller, avant ou après la mission, <strong>de</strong> quitter le pays par la route,compte tenu <strong>de</strong> l’insécurité <strong>de</strong>s zones frontalières.En contresignant ce document, le volontaire reconnaît avoir pris connaissance <strong>de</strong> ces consignes et <strong>de</strong>s informationsci-<strong>de</strong>ssus résumées et s’engage à respecter les consignes qui lui seront données, notamment sur le plan <strong>de</strong> lasécurité et <strong>de</strong> l’exécution <strong>de</strong> la mission, ainsi qu’à toutes recommandations complémentaires, hors du temps <strong>de</strong> lamission.Il reconnaît que Planète <strong>Urgence</strong> n’est en aucun cas responsable <strong>de</strong>s événements impondérables susceptibles <strong>de</strong> seproduire dans <strong>de</strong> telles conditions.7

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