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Évaluation de la sécurité alimentaire Zone de Santé de Likati ...

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• <strong>Santé</strong> : Deuxième plus important poste <strong>de</strong> dépense, les soins médicaux représentent 27,2%<strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Likati</strong> et sont, <strong>la</strong> principale caused’en<strong>de</strong>ttement. Le ménage s’autorise <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> santé surtout dans les cas graves et àcondition qu’une infrastructure <strong>de</strong> santé soit proche.• Produits non <strong>alimentaire</strong>s : Les dépenses <strong>de</strong>s non vivres concernent notamment lesvêtements, les ustensiles <strong>de</strong> cuisine, etc. En ce qui concerne les vêtements, ceci s’avère êtreune question <strong>de</strong> dignité, surtout pour les femmes en milieu urbain. La qualité et le mo<strong>de</strong>d’habillement du couple et <strong>de</strong> leurs enfants sont un indicateur très pertinent <strong>de</strong> pauvretédans <strong>la</strong> communauté. De même pour les ustensiles <strong>de</strong> cuisine, il en va <strong>de</strong> <strong>la</strong> dignité <strong>de</strong> <strong>la</strong>femme ménagère <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r ses propres casseroles et autres ustensiles <strong>de</strong> cuisine. En bonnepério<strong>de</strong>, 15,5% du revenu <strong>de</strong>s ménages est affecté aux produits non <strong>alimentaire</strong>s.• Éducation : Le taux <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>risation <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> 7 à 15 ans retenu par les évaluations ACFest <strong>de</strong> 62,7% dont 63,9% du sexe masculin et 36,1% du sexe féminin. Ceci s’explique par lefait que les frais <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>rité sont particulièrement élevés en septembre lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentréesco<strong>la</strong>ire (achats <strong>de</strong>s fournitures sco<strong>la</strong>ires et <strong>de</strong>s uniformes), ainsi que lors du paiement <strong>de</strong>minerval (frais sco<strong>la</strong>ires acquittés par trimestre). Par ailleurs, compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> modicité durevenu moyen <strong>de</strong>s ménages, 10,6% seulement <strong>de</strong> ces revenus sont affectés à l’éducation.Avec <strong>la</strong> crise, les adolescents sont plus orientés vers <strong>de</strong>s activités génératrices <strong>de</strong> revenusimmédiats et donc, vers leur contribution à <strong>la</strong> « couverture » <strong>de</strong>s besoins <strong>alimentaire</strong>s etmonétaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille, que vers les salles <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse, a priori, « improductives ». Lechômage <strong>de</strong>s diplômés présents sur p<strong>la</strong>ce et « l’apparente » réussite <strong>de</strong>s creuseurs et autresartisans locaux, ont fini par décrédibiliser davantage le rôle <strong>de</strong> l’éducation dans l’ascenseursocial et sa capacité à améliorer le quotidien <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions rurales.• Obligations sociales : Il peut s’agir d’un mariage (constitution <strong>de</strong> <strong>la</strong> dot du futur époux), <strong>de</strong>sfêtes <strong>de</strong> fin d’année, d’un <strong>de</strong>uil, etc. Les personnes concernées ne sont pas les seules àsupporter ces différentes dépenses. C’est l’ensemble du réseau <strong>de</strong> solidarité qui est mis àcontribution (famille é<strong>la</strong>rgie, c<strong>la</strong>n, communauté religieuse ou vil<strong>la</strong>geoise, etc.). Ces dépensesreprésentent 8,9% du revenu moyen du ménage.• Dépenses agricoles : L’état <strong>de</strong> dégradation avancé <strong>de</strong>s équipements productifs confirme <strong>la</strong>faible part allouée au renouvellement <strong>de</strong>s outils aratoires (5,4%) par les ménages <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone<strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Likati</strong>. La notion d’exploitation agricole familiale n’existe pas vraiment et <strong>la</strong>gestion <strong>de</strong>s revenus ne <strong>la</strong>isse qu’une maigre p<strong>la</strong>ce au renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>production (semences, outils, techniques, etc.).Figure 2 : Principaux postes <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Likati</strong>Principaux postes <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong>santé <strong>de</strong> <strong>Likati</strong>Education; 10,6Obligationssociales; 8,9Equipementsproductifs; 5,4Alimentation etbiens <strong>de</strong> premièrenécessité; 32,4Produits non<strong>alimentaire</strong>s; 15,5<strong>Santé</strong>; 27,2Action Contre <strong>la</strong> Faim / <strong>Zone</strong> <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Likati</strong> / P O / Sécurité Alimentaire 22/33

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