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Évaluation de la sécurité alimentaire Zone de Santé de Likati ...

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3.7 Situation sanitaire3.7.1 <strong>Santé</strong>Sur le p<strong>la</strong>n sanitaire, le paludisme, les infections respiratoires aigues (IRA), <strong>la</strong> grippe et lesma<strong>la</strong>dies diarrhéiques sont les pathologies les plus courantes dans <strong>la</strong> zone, selon les autoritéssanitaires. De ces pathologies, le paludisme a entraîné le plus grand nombre <strong>de</strong> décès au cours <strong>de</strong><strong>la</strong> pério<strong>de</strong> d’étu<strong>de</strong>.Tableau 9 : Données épidémiologiques, ZS <strong>de</strong> <strong>Likati</strong>, 1 ère trimestre 2009Pathologies Nombre <strong>de</strong>s cas Nombre <strong>de</strong>s décèsPaludisme 892 17IRA 167 5Grippe 64 0Ma<strong>la</strong>dies diarrhéiques 49 0Source : Bureau Central <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Likati</strong>Au cours du mois précé<strong>de</strong>nt l’évaluation, les affections suivantes sont apparues dans les proportionsci <strong>de</strong>ssous : 76,3% <strong>de</strong>s ménages ont souffert <strong>de</strong> fièvres; 58,6% ont souffert <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>ria et enfin53,7% ont souffert <strong>de</strong> diarrhées simples.Par rapport à l’accès aux soins, en cas <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die, <strong>la</strong> première alternative <strong>de</strong>s ménages estl’automédication et l’utilisation <strong>de</strong>s produits locaux ou <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntes (54,3%). C’est en second lieuque les ménages pensent à se faire soigner dans un centre ou poste <strong>de</strong> santé (37,8%) et dans le caséchéant, ils consultent un mé<strong>de</strong>cin traditionnel (7,9%). Les raisons évoquées <strong>de</strong> ne pas visiter uncentre <strong>de</strong> santé sont : le prix élevés <strong>de</strong>s consultations et soins évoquées par 61,2% ménagesenquêtés; le manque <strong>de</strong> médicaments évoquées par 23,9% et l’éloignement <strong>de</strong>s centres ou postes<strong>de</strong> santé cités par 14,9%.3.7.2 NutritionCette évaluation a été jumelée avec une enquete nutritionnelle anthropométrique qui a donné lesrésultats suivants : MAG 5,2% [3,7% - 6,7%] et MAS 1,2% [0,3% - 2,2%] 4 . Selon <strong>la</strong> politique nationaleen vigueur, <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> santé est donc dans une situtaion d’alerte nutritionnelle (taux <strong>de</strong> MAG>5%).Des cas spontanés <strong>de</strong> malnutrition ont été diagnostiqués dans les centres <strong>de</strong> santé selon lesrapports <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> santé du premier trimestre 2009 : 665 cas <strong>de</strong> malnutrition aiguë (sévères etmodérés confondus), avec 12 décès constatés. Malheureusement, aucune donnée sur <strong>la</strong> nutritionn’est signalée pour le <strong>de</strong>uxième trimestre, le système <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce nutritionnelle étantinexistant. Il n’existe aucune structure <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> malnutrition dans <strong>la</strong> zone. Ainsi, lesinfirmiers et les re<strong>la</strong>is communautaires ne sont pas formés pour <strong>la</strong> prise en charge et le dépistage<strong>de</strong> <strong>la</strong> malnutrition aiguë.3.7.3 Eau et AssainissementL’approvisionnement en eau potable constitue un problème préoccupant. La zone compteseulement trois sources aménagées et <strong>la</strong> REGIDESO n’est pas présente. Ces sources sontinsuffisantes par rapport aux besoins <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, qui a souvent recours à l’eau <strong>de</strong> puits nontraitée ainsi que l’eau <strong>de</strong> pluie et <strong>de</strong> rivières, ce qui peut entraîner <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies diarrhéiques. Auregard <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s évaluations ACF, l’approvisionnement en eau potable se fait soit à <strong>la</strong>rivière et/ou aux sources non aménagées (83,8%), soit aux sources aménagées (21,6%) et enfin auxpuits aménagés (9,7%) ;Les principales causes du manque d’eau potable à <strong>Likati</strong> et sur toute <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> santé sont : L’absence totale d’approvisionnement d’eau potable par <strong>la</strong> REGIDESO ; Insuffisance <strong>de</strong>s points d’eau aménagés et protégés ;4 Taux <strong>de</strong> Malnutrition Aigue Globale et Malnutrition Aigue Sévère exprimés en Z-scores, référence NCHS, avecun intervalle <strong>de</strong> confiance à 95%.Action Contre <strong>la</strong> Faim / <strong>Zone</strong> <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Likati</strong> / P O / Sécurité Alimentaire 24/33

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