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La neurochirurgie et les activités interventionnelles ... - Parhtage santé

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VOLETNEURO-CHIRURGIE ET ACTIVITÉS INTERVENTIONNELLESPAR VOIE ENDOVASCULAIRE EN NEURORADIOLOGIEIntroductionLe décr<strong>et</strong> n° 2006-73 du 24 janvier 2006 indique que <strong>les</strong> activités de <strong>neurochirurgie</strong> (NC) <strong>et</strong><strong>les</strong> activités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaire en neuroradiologie (NRI) font l’obj<strong>et</strong>d’un schéma inter régional d’organisation sanitaire (SIOS). Ces activités ont été définies <strong>et</strong>organisées par <strong>les</strong> décr<strong>et</strong>s du 19 mars 2007.Il est apparu légitime de rassembler en un seul schéma inter régional d’organisation sanitaire<strong>les</strong> activités de <strong>neurochirurgie</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> activités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaire enneuroradiologie.L’activité de soins de <strong>neurochirurgie</strong> mentionnée au 12° de l'article R. 6122-25 du code de lasanté publique, relatif aux activités de soins, comprend la prise en charge des patientsprésentant une pathologie portant sur l'encéphale, la moelle épinière, <strong>les</strong> nerfspériphériques, leurs enveloppes (crâne, colonne vertébro-discale, méninges) <strong>et</strong> leursvaisseaux <strong>et</strong> nécessitant ou susceptib<strong>les</strong> de nécessiter un acte neurochirurgical ou radiochirurgical en conditions stéréotaxiques 1 - 2 .<strong>La</strong> radio chirurgie intracrânienne <strong>et</strong> extra crânienne en conditions stéréotaxiques, la<strong>neurochirurgie</strong> fonctionnelle cérébrale ou la <strong>neurochirurgie</strong> pédiatrique sont des pratiquesthérapeutiques qui ne peuvent être mises en œuvre que si l’autorisation de pratiquer l’activitéde soins en <strong>neurochirurgie</strong> <strong>les</strong> a mentionnées expressément 3 El<strong>les</strong> devront donc figurer dans<strong>les</strong> demandes d’autorisation de <strong>neurochirurgie</strong>.1 Qui utilise un repérage précis dans <strong>les</strong> trois plans de l’espace2 Article R. 6123-96 du code de la santé publique, issu du décr<strong>et</strong> n° 2007-364 du 19 mars 20073 Article R. 6123-100 du CSPSIOS Inter région Sud-Est


Selon l’article R. 6123-98 du code de la santé publique, pour le traitement neurochirurgicaldes lésions cancéreuses, le titulaire de l’autorisation de pratiquer l’activité de soins de<strong>neurochirurgie</strong> doit être également détenteur de l’autorisation « Traitement du cancer »mentionnée au 18° de l’article R. 6122-25.En revanche, l’autorisation de pratiquer l’activité de soins de <strong>neurochirurgie</strong> n’est pas exigéelorsque celle–ci se limite aux lésions des nerfs périphériques <strong>et</strong> de la colonne vertébrodiscale<strong>et</strong> intra durale, à l’exclusion de la moelle épinière 4 . Ces actes relèvent d’uneautorisation de chirurgie.Les activités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaire en neuroradiologie (NRI)mentionnées au 13° de l'article R. 6122-25 portent sur la région cervico-céphalique <strong>et</strong>médullo-rachidienne 5 .Selon l’article R. 6123-106 du code de la santé publique, pour le traitement en NRI deslésions cancéreuses, le titulaire de l’autorisation de pratiquer l’activité de NRI doit êtreégalement détenteur de l’autorisation « Traitement du cancer » mentionnée au 18° del’article R. 6122-25.L’autorisation de pratiquer la NRI n’est pas exigée s’il existe une autorisation de chirurgie <strong>et</strong>que la NRI se limite à l’angiographie interventionnelle des vaisseaux cervicaux 6 .4 Article R. 6123-99 du CSP5 Article R. 6123-104 du CSP6Article R. 6123-107 du CSP .SIOS Inter région Sud-Est


L’arrêté du 8 juin 2005 relatif aux objectifs quantifiés décrit dans son annexe la liste desactes CCAM 7 propres à la <strong>neurochirurgie</strong>, d’une part, <strong>et</strong> à la neuroradiologie interventionnellepar voie endovasculaire, d’autre part, qui donne lieu à autorisation.L’arrêté du 19 mars 2007 fixe l’activité annuelle minimale des établissements pratiquant <strong>les</strong>activités de soins de <strong>neurochirurgie</strong> par site, pour la <strong>neurochirurgie</strong> adulte,à 100 interventions portant sur la sphère crânio-encéphalique.L’arrêté du 19 mars 2007 fixe l’activité annuelle minimale des établissements pratiquant <strong>les</strong>activités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaire en neuroradiologie par site, à80 interventions portant sur la région cervico-céphalique <strong>et</strong> médullo-rachidienne.A noter, enfin, qu’aucun seuil d’activité n’a été défini pour la <strong>neurochirurgie</strong> pédiatrique.1. Etat des lieux1.1 Neurochirurgie1.11 ImplantationsL’activité de <strong>neurochirurgie</strong> se répartit actuellement sur 7 sites pour l’inter région Sud-Est :<strong>les</strong> quatre CHU, un centre hospitalier <strong>et</strong> deux établissements privés. Il s’agit :- en Auvergne, du CHU de Clermont-Ferrand,- en Rhône-Alpes :. des 3 CHU (Hospices civils de Lyon, CHU de Grenoble <strong>et</strong> de Saint-Etienne),. du centre hospitalier de Valence (Drôme),. de la clinique du Tonkin à Villeurbanne (Rhône),. de la clinique d’Argonay à Annecy (Haute-Savoie).1.12 Démographie médicaleLe fichier ADELI n’ayant pu être utilisé, un recueil déclaratif a permis de recenser51 <strong>neurochirurgie</strong>ns pour l’inter région en décembre 2006.Nombre de <strong>neurochirurgie</strong>ns en fonction des classes d’âge <strong>et</strong> des départements d’exercice :Départementd’exercice30 - 39 ans 40 - 49 ans 50 - 59 ans 60 ans <strong>et</strong> + TOTALPuy-de-Dôme 0 3 4 0 7*Drôme 2 2Isère 3 4 1 3 11Loire 2 1 2 1 6Rhône 9 5 5 4 23Haute-Savoie 2 2Total 14 17 12 8 51** dont un <strong>neurochirurgie</strong>n en Auvergne ne réalisant pas (hors urgence) d’actes de <strong>neurochirurgie</strong> tel que soumisà autorisation (cf. article R. 6123-39 du code de la santé publique).7 Classification commune des actes médicauxSIOS Inter région Sud-Est


entont-Des difficultés liées à la démographie médicale peuvent déjà être envisagées en Auvergne :trois des six praticiens du CHU vont partir à la r<strong>et</strong>raite dans moins de dix ans.Il est à noter que le nombre total de <strong>neurochirurgie</strong>ns signalé dans le tableau page suivante(39 praticiens) ne porte que sur ceux réalisant une activité soumise à la nouvelle autorisationspécifique de <strong>neurochirurgie</strong>.1.13 Activité <strong>et</strong> moyens des établissements de santé1.131 Enquête déclarative auprès des établissementsLes moyens disponib<strong>les</strong> actuellement figurent dans le tableau ci-après intitulé « Bilan del’offre de soins en novembre 2006 ». Ce sont des données déclaratives recueillies auprèsdes responsab<strong>les</strong> des établissements.<strong>La</strong> capacité déclarée en lits d’hospitalisation de <strong>neurochirurgie</strong> est de 332 lits pour l’interrégion.L’activité déclarée est décrite ci-dessous dans le tableau « Bilan de l’offre de soins ennovembre 2006 ». <strong>La</strong> consigne initiale de ne compter que <strong>les</strong> actes de la liste de l’annexe 11de l’arrêté du 8 juin 2005 n’a visiblement pas été prise en compte partout.BILAN DE L’OFFRE DE SOINS EN NOVEMBRE 2006 : Tableau synthétique (enquêtedéclarative) - Moyens en placeSOPdédié+ SOPdispo.+ NCF/RCS3 1 1oble 4 4 1t-Étienne 2civils deu Tonkin1 en 2007à Nord+1 Valence010 - 1Démo-graphie3 PUPH*+ 3 PH9 dont :- 4 PUPH- 1 PHU <strong>et</strong>- 4 PH1 PUPH3 PH+2 PHà Valence13 dont :5 PUPHNbreCh.adult.NbreCh. péd.Région Auvergne3 dont1 PUPH3 dont2 PUPHRégion Rhône-AlpesNbreCh. péd.Urg.Réa.adultesdontNeuro.Réa.Réa.péd.Nbre litshosp.6 39 lits 13 lits 0 lit 63 lits5 4 9 55 lits 10 lits 10 lits42121-1 PHdédié1 PHmixte4220 litsinstalléssur 21autorisés(40 prévusen 2008)5 litsinstalléssur 6autorisés(6 prévusen 2008)13 25 lits 25 lits45 lits(en 3unités)4 lits 34 lits+10 litsà Valence(44 en 2008à Nord)0 litsur <strong>les</strong>ite142 lits1 2 0 3 3 0 3 19 lits 0 lit 0 lit 15 lits’Argonay1 1 0 2 2 0 2 0 0 lit 0 lit 23 litsmentsES)21 9(10 en2007)3 39 dont :- 13 PUPH- 1 PHU- 20 PH31 10 39 5sur 6sites :158 lits4sur 6sites :53 lits2sur site :14 lits6 ES :332 litsSIOS Inter région Sud-Est


- 5 libéraux* dont 1 en anatomieSIOS Inter région Sud-Est


entMoyens en place (suite)TélémédecineSursiteIRM Scanner Accès NRI Accès UNVParconventionSursiteRégion AuvergneParconventionSursiteParconventionmont-Ferrand oui oui - oui - oui - oui -Région Rhône-Alpesoble oui oui - oui - oui - oui -t-Étienne oui oui - oui - oui - oui -civils de Lyon oui oui - oui - oui - oui -u Tonkin - oui - oui - - oui - -’Argonay oui - oui oui - - - - -ES 5 ES 5 ES 1 ES 6 ES - 4 ES 1 ES 4 ES -SurplaceParconventionSIOS Inter région Sud-Est


DETAIL DE L’ACTIVITE DEVELOPPEE PAR SITE : NC, NRI, NCFentNCNCadulteNCpéd.Péd.urgentRégion Auvergneont-Ferrand oui 1.728 actes 92 actes 36 151 2oble-Etienneouioui1.953 actes(dont 1.616crâne <strong>et</strong> moelle)579 actes+417au CH Valence187 actes(12crâniosténose)41(craniotomies)Région Rhône-AlpesNRI dont péd. NCF - Nbre d’actes51 68 0103 13ivils de Lyon oui 3.800 actes 600 actes 298 1437(détail non communiqué)Douleur : 16Epilepsie : 47Parkinson, mvtsanormaux <strong>et</strong> TOC : 161Epilepsie : 7Douleur : 130Spasticité : 47Douleur : 157Epilepsie : 75Parkinson : 31Autres motricités : 75Tonkin oui 147 actes - 2 - - -Argonay oui 193 actes - 2 - - -ES6 ES6 ES,sur 7 sites :8.817 actes4 ES :920 actes4 ES :91 actes4 ES :620 actes3 ES :29 actessur 4 ES :783 acteséSIOS Inter région Sud-Est


DETAIL DE L’ACTIVITE DEVELOPPEE PAR SITE : RCS, NRI, Diversment RCS dont péd.rmont-Ferrand 85 10MatérielRCSLINACMicromultilamesDémoNRIRégion AuvergnePDSSalleNRI2 PH Astreinte ouiRégion Rhône-Alpesnoble - 3 PH Astreinte ouiint-Etienne -civils de Lyon -1 PUPH1 PH1PUPH1PHAstreinteAstreinteouiouiAngiographeGeneral ElectricAdventix biplanReconstitution 3DBiplan SiemensLogiciel 3 DBiplan 3 DGénéral ElectricAngiographenumérisé SiemensAxiomartisAutres spécifsignalée- Crâniosténose- Tumeurs de labase :87dont schwanndu VII : 20- Hypophyses :(+cf. autres éléChir. de la base- 61 actes- 51 hypophyse- autres actes eTumeurs de la12du Tonkin - 0 - - 0 -d’Argonay - 0 - - 0 -6 ES1ES :85actes1 ES :10 actes1 centreRCS9sur4 sites4 astreintesH24 nonofficiel<strong>les</strong>* Tumeur des nerfs périphériques développée aux dépens des cellu<strong>les</strong> de la gaine de SchwannLégendes de chaque tableau :4 4 -- Etablissement : Nom de l’établissement <strong>et</strong> site géographique = si coexistence de plusieurs services ou unités, bilan synthésite géographique- SOP dédiée : Nombre de sal<strong>les</strong> d’opérations réservées à la <strong>neurochirurgie</strong> (NC)- SOP dispo. : Nombre de sal<strong>les</strong> opératoires supplémentaires partagées avec d’autres spécialités- NCF/RCS : Le cas échéant, nombre de sal<strong>les</strong> supplémentaires équipées pour la réalisation d’actes de Neurochiruchirurgie en Conditions Stéréotaxiques- Démographie : Nombre total de <strong>neurochirurgie</strong>ns en exercice (Assistants, chefs de clinique exclus) <strong>et</strong> statuts (PUPH, PH)dont : - Nbre Ch. adult. : Nombre de <strong>neurochirurgie</strong>ns opérant exclusivement des adultes (hors urgence pédiatrique)- Nbre Ch. péd. : Nombre de <strong>neurochirurgie</strong>ns opérant des enfants (en urgence <strong>et</strong> en programmé)- Nbre Ch. péd. Urg. : Nombre total de <strong>neurochirurgie</strong>ns aptes à effectuer un geste d’urgence en <strong>neurochirurgie</strong> p- Réa. adultes : Existence d’une réanimation adulte sur site <strong>et</strong> capacité installée- dont Neuro. Réa. : Le cas échéant, préciser si existence d’une unité individualisée de “ Neuro-réanimation ” sur site <strong>et</strong> capacité- Réa. péd. : Existence d’une réanimation pédiatrique sur site <strong>et</strong> capacité installée- Nbre lits hosp. : Nombre de lits d’hospitalisation de <strong>neurochirurgie</strong> installés- Nbre places : Nombre de places de <strong>neurochirurgie</strong> ambulatoire installées- Télémédecine : Accès à des moyens de télémédecine opérationnels- IRM : Accès à une IRM sur place ou par convention- Scanner : Accès à un scanner sur place ou par convention- Accès NRI : Accès à la neuro radiologie interventionnelle (NRI) sur place ou par convention- Accès UNV : Accès à un service de neurologie avec activité neurovasculaire sur place ou parconvention- UNV : Présence d’une unité de neuroradiologie vasculaire individualisée sur place- NC : Activité actuelle de Neurochirurgie portant sur l’encéphale <strong>et</strong> la moelle épinière(autorisée initialement ou non)- NC Adulte : Activité de <strong>neurochirurgie</strong> de l’adulte = si oui, nombre d’actes annuels réalisés en 2005- NC péd. : Activité de <strong>neurochirurgie</strong> pédiatrique = si oui, nombre d’actes annuels (en 2005)-SIOS Inter région Sud-Est


- Péd. Urgent : Si prise en charge pédiatrique uniquement dans le cadre de l’urgence, préciser lenombre d’actes réalisés en 2005- NRI : Activités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaire en Neuroradiologie = si oui, nombr<strong>et</strong>otal d’actes annuels réalisés en 2005- dont péd. : dont nombre d’actes de NRI réalisés chez l’enfant en 2005- NCF : Neurochirurgie Fonctionnelle Cérébrale - préciser : Parkinson, mouvements anormaux,épilepsie, TOC, douleur, spasticité..., <strong>et</strong> nombre d’actes correspondants en 2005- dont péd. : dont nombre d’actes de NCF réalisés chez l’enfant en 2005- RCS : Activité de radio chirurgie intracrânienne <strong>et</strong> extra crânienne en conditionsstéréotaxiques = si oui, nombre d’actes annuels en 2005- dont péd. : dont nombre d’actes de RCS réalisés chez l’enfant en 2005- Matériel RCS : Préciser le type d’appareil de radio chirurgie actuellement utilisé- Démo NRI : Nombre de neuroradiologues interventionnels par voie endovasculaire en exercice(Assistants, chefs de clinique exclus) <strong>et</strong> statuts (PUPH, PH)- PDS : Modalités de permanence des soins par <strong>les</strong> neuroradiologues interventionnels- Salle NRI : Existence d’une salle d’angiographie numérisée interventionnelle spécifique pour laNRI- Angiographe : préciser le matériel actuellement utilisé- Autres spécificités : à préciser en clair - exemple : prise en charge des dysmorphies facia<strong>les</strong> del’enfant, des tumeurs de la base (schwannomes vestibulaires…) <strong>et</strong> nombre d’actes correspondants en2005.1.132 Données PMSI 2006Parallèlement, une requête sur l’année 2006 a été effectuée pour l’inter région en nombre deséjours, avec au moins un acte de la liste des actes de <strong>neurochirurgie</strong> figurant en annexe 11de l’arrêté du 8 juin 2005 (ponction lombaire isolée exclue).Activité 2006, en nombre de séjours des établissements de l’inter région Sud-Est, tousâges confondus :Etablissements de santéNombre de séjours0 - 17 ans ≥ 18 ans TotalCHU de Clermont-Ferrand 61 575 636Autres étab. Auvergne 20 20CH de Valence 5 105 110CHU de Grenoble 95 907 1.002CHU de Saint-Etienne 29 400 429Hospices civils de Lyon 221 1.369 1.590Clinique du Tonkin 1 165 166CH de la région d’Annecy 1 12 13Clinique d’Argonay 1 69 70Autres étab. Rhône-Alpes 13 272 285Total 427 3.894 4.321Une particularité : sur le site de Valence seuls sont réalisés <strong>les</strong> actes de <strong>neurochirurgie</strong>crânienne programmée simple, la <strong>neurochirurgie</strong> rachidienne programmée <strong>et</strong> <strong>les</strong> urgencesneuro-traumatologiques. Il n’y a pas de <strong>neurochirurgie</strong> pédiatrique, en dehors des urgencesvita<strong>les</strong>. En 2005, une quarantaine de craniotomies ont été réalisées.Activité 2006 en nombre de séjours des établissements de l’inter région Sud-Est pour <strong>les</strong>enfants (âge < 18 ans) :SIOS Inter région Sud-Est


Etablissements de santéNombre de séjours0 - 5 ans 6 - 17 ans TotalCHU de Clermont-Ferrand 29 32 61CH de Valence 0 5 5CHU de Grenoble 33 62 95CHU de Saint-Etienne 13 16 29Hospices civils de Lyon 105 116 221Clinique du Tonkin 0 1 1Total 180 232 412SIOS Inter région Sud-Est


Attractivité des établissements de l’inter région Sud-Est pour 2006 selon la régiond’origine des patients (tous âges) :Etablissements de santéOrigine des patientsAuvergne Rhône-Alpes Autres régionsCHU de Clermont-Ferrand 541 6 89Autres étab. Auvergne 18 0 2CH de Valence 0 105 5CHU de Grenoble 4 853 145CHU de Saint-Etienne 58 361 10Hospices civils de Lyon 19 1.309 262Clinique du Tonkin 0 155 11CH de la région d’Annecy 0 11 2Clinique d’Argonay 0 67 3Autres étab. Rhône-Alpes 2 259 24Total 642 3.126 553Le taux d’attractivité des établissements de l’inter région en 2006 était de 553 sur 4.321, soit12,8 %.Il est à noter l’attractivité du CHU de Saint-Etienne sur la région Auvergne pour ledépartement de la Haute-Loire, limitrophe de Rhône-Alpes. Fuites des patients en 2006 selon la région d’origine des patients (tous âges confondus) :Etablissements de santéOrigine des patientsAuvergne Rhône-Alpes Totald’Auvergne 559 6 565de Rhône-Alpes 83 3.120 3.203hors inter région Sud-Est 74 187 261Total 716 3.313 4.029Le taux de fuite de l’inter région en 2006 était de 261 sur 4.029 patients, soit 6,5 %.En 2006, le nombre de patients hospitalisés hors inter région (261) était n<strong>et</strong>tement inférieurau nombre de patients venant dans l’inter région (553), avec un solde positif de 292 patients.En conclusion, l’étude des flux à partir des données PMSI 2006 témoigne d’une couverturedu besoin inter régional en <strong>neurochirurgie</strong> par l’offre de soins actuelle, tant pour la prise encharge adulte que pédiatrique.SIOS Inter région Sud-Est


1.14 Les autres pratiques thérapeutiques en <strong>neurochirurgie</strong>1.141 <strong>La</strong> <strong>neurochirurgie</strong> fonctionnelle cérébrale (NCF)C<strong>et</strong>te pratique thérapeutique est mise en œuvre dans <strong>les</strong> quatre CHU de l’inter région Sud-Est. Elle prend en charge principalement la maladie de Parkinson, <strong>les</strong> mouvementsanormaux, <strong>les</strong> épilepsies rebel<strong>les</strong>, <strong>les</strong> troub<strong>les</strong> obsessionnels compulsifs <strong>et</strong> la douleur.1.142 <strong>La</strong> radio chirurgie en conditions stéréotaxiques (RCS)Il s’agit de la RCS vraie, mono dose, qui se distingue de la radiothérapie cérébraleconformationnelle fractionnée, laquelle ne relève pas d’une autorisation de <strong>neurochirurgie</strong>,mais d’une autorisation « Traitement du cancer ». Elle s’adresse essentiellement auxtumeurs bénignes ou malignes de p<strong>et</strong>ite taille <strong>et</strong> aux malformations artérioveineuses.Chaque intervention requiert une équipe minimale constituée d’un <strong>neurochirurgie</strong>n, d’unradiothérapeute, d’un neuroradiologue <strong>et</strong> d’un radio physicien.Actuellement l’inter région Sud-Est dispose d’un seul site de RCS : Clermont-Ferrand, quiassocie le CHU avec le centre régional de lutte contre le cancer Jean Perrin. L’équipe estconstituée de deux <strong>neurochirurgie</strong>ns, trois neuroradiologues, deux radiothérapeutes <strong>et</strong> troisradio physiciens. L’équipement dédié à c<strong>et</strong>te activité est un accélérateur linéaire CLINAC2100 C utilisé pour la RCS un jour par semaine. <strong>La</strong> moyenne de patients traités est de plusde 100 par an.En Rhône-Alpes, de nombreux patients sont soit adressés sur d’autres centres français(Marseille ou Lille, avec jusqu’à quatre mois d’attente), soit sont opérés faute de pouvoirbénéficier rapidement de c<strong>et</strong>te technique thérapeutique.Les porteurs du proj<strong>et</strong> « centre Rhône-Alpes de <strong>neurochirurgie</strong> (proj<strong>et</strong> de réseau interrégional de radio chirurgie dédié au système nerveux) » estiment dans leur proj<strong>et</strong> médical dejanvier 2007, le nombre d’indications de radio chirurgie pour Rhône-Alpes entre 300 <strong>et</strong> 350patients par an, au minimum.A l’évidence l’équipement sur Clermont-Ferrand ne peut assurer à lui seul <strong>les</strong> besoins del’inter région Sud-Est.1.2 Neuroradiologie interventionnelle par voie endovasculaire (NRI)Elle prend en charge, pour partie en substitution, des patients relevant de la <strong>neurochirurgie</strong>.Elle concerne la sphère cervico-céphalique <strong>et</strong> médullo-rachidienne <strong>et</strong> s’adresseprincipalement au traitement des malformations vasculaires <strong>et</strong> des accidents vasculairescérébraux.1.21 Implantations de la NRIL’inter région comprend quatre sites de neuroradiologie interventionnelle par voieendovasculaire (NRI) : <strong>les</strong> quatre CHU.SIOS Inter région Sud-Est


1.22 Démographie médicale de la NRIEn 2006, l’inter région dispose de neuf neuroradiologues interventionnels sans compter <strong>les</strong>praticiens en formation (au nombre de 2 pour l’inter région en 2006) :Nombre de neuroradiologues interventionnels en fonction des classes d’âge <strong>et</strong> desdépartements d’exercice :Département d’exercice 30 - 39 ans 40 - 49 ans 50 - 59 ans 60 ans <strong>et</strong> + TOTALPuy-de-Dôme 1 1 2Isère 2 1 3Loire 1 1 2Rhône 1 1 2Total 1 5 3 0 91.23 Activité de NRIL’activité s’apprécie en nombre de « procédures ». <strong>La</strong> liste des actes inscrits dans l’annexede l’arrêté du 8 juin 2005 précise <strong>les</strong> contours de c<strong>et</strong>te activité, qui jusqu’à la parution desdécr<strong>et</strong>s n° 2007-366 <strong>et</strong> n° 2007-367 du 19 mars 2007, n’avait aucune existenceréglementaire. C<strong>et</strong>te discipline est fortement dépendante de la collaboration avec le<strong>neurochirurgie</strong>n. <strong>La</strong> décision d’intervention par voie endovasculaire est en eff<strong>et</strong> toujours lerésultat d’une concertation préalable entre ces 2 opérateurs. <strong>La</strong> réalisation de l’acte estrarement nécessaire en urgence. <strong>La</strong> programmation de l’acte interventionnel reposeactuellement sur la disponibilité des anesthésistes affectés au déchoquage ou au service de<strong>neurochirurgie</strong>. Ceci constitue un réel problème pour le développement de la NRI, carn’assurant pas une disponibilité optimale des anesthésistes pour l’activité même de NRI.Activité de NRI en 2005 <strong>et</strong> 2006 en fonction des sites de réalisation (cf. liste des actes del’arrêté du 8 juin 2005) :Site Activité 2005 Activité 2006CHU de Clermont-Ferrand 136 210CHU de Grenoble 164 129CHU de Saint-Etienne 97 74Hospices civils de Lyon 368 298Total 765 711Chaque site est au-dessus ou proche du seuil annuel d’activité fixé à 80 interventions.L’activité future s’annonce à la hausse en raison des nouvel<strong>les</strong> indications de NRI,notamment dans la prise en charge des AVC 8 ischémiques.8 Accidents vasculaires cérébrauxSIOS Inter région Sud-Est


1.24 Permanence des soins en NRIL’existant avec deux neuroradiologues interventionnels par site <strong>et</strong> trois au CHU de Grenobleperm<strong>et</strong> de répondre aux actes programmés. Se pose la question de la permanence dessoins, en particulier en cas d’absence de l’un des neuroradiologues interventionnels. Lesdemandes d’avis (y compris en urgence) sont pour l’instant satisfaites, mais sont amenées àposer problème avec l’augmentation prévisible d’activité.Il n’y a pas d’astreinte officialisée, dans aucun des sites. Cependant le besoin d’unecontinuité existe. En 2005, <strong>les</strong> actes « urgents » (nuits, WE, jours fériés) se répartissaientcomme suit :- CHU de Clermont-Ferrand : 30 actes,- Hospices civils de Lyon : 50 actes,- CHU de Grenoble : 50 actes,- CHU de Saint-Etienne : 13 actes.Une permanence inter régionale est évoquée mais complexe à m<strong>et</strong>tre en place.1.3 Environnement commun nécessaire à la NC <strong>et</strong> à la NRI1.31 Réanimation adulteTous <strong>les</strong> sites de <strong>neurochirurgie</strong> disposent de réanimation adulte à la seule exception de laclinique d’Argonay qui possède des lits de surveillance continue <strong>et</strong> utilise, si besoin laréanimation adulte du centre hospitalier de la région d'Annecy (CHRA), sur la base d’uneconvention entre <strong>les</strong> deux établissements.1.32 Réanimation pédiatriqueLes quatre CHU offrent de la réanimation pédiatrique, mais pour Clermont-Ferrand le servicede réanimation pédiatrique est sur le site du pôle mère enfant <strong>et</strong> non sur le site où estpratiquée la <strong>neurochirurgie</strong>.1.33 Unité neurovasculaire (UNV)Les quatre CHU possèdent une unité neurovasculaire, de même que le CH de Valence. <strong>La</strong>clinique du Tonkin <strong>et</strong> la clinique d’Argonay n’ont pas de convention pour l’accès à une uniténeurovasculaire. Sur Annecy, le CHRA disposera d’une telle unité.SIOS Inter région Sud-Est


1.4 Aval de la <strong>neurochirurgie</strong>1.41 L’offre de soinsLes principaux centres d’aval de la <strong>neurochirurgie</strong> sont :- le CMI 9 de Romagnat, <strong>les</strong> CRF 10 de Clémentel <strong>et</strong> de Pionsat en Auvergne,- le centre de Romans-Ferrari <strong>et</strong> l’hôpital Henri Gabrielle (HCL) pour <strong>les</strong> bassinsde santé de Lyon,- le CMUDD 11 pour le bassin de Grenoble,- le CHU 42 pour le bassin de Saint-Etienne.1.411 Les enfants en Rhône-Alpes :A ce jour, la région dispose de la capacité suivante en rééducation pédiatrique (statut SSR 12annexe 22) pour la rééducation neurologique, orthopédique <strong>et</strong> en brûlologie :- le centre médical de rééducation pédiatrique Romans-Ferrari : 67 lits <strong>et</strong>20 places,- le centre des Massues (service des p<strong>et</strong>ites Massues) : 35 lits <strong>et</strong> 10 places,- le CMUDD à Saint-Hilaire-du-Touv<strong>et</strong> : 14 lits (6 à 16 ans) <strong>et</strong> 10 lits (15 à 25 ans).A noter qu’il faut bien différencier ce qui est fait en centre de rééducation sous statut SSR(annexe 22), de ce qui est fait dans <strong>les</strong> pouponnières, par exemple, où <strong>les</strong> temps derééducation notamment sont bien moindres.Le transfert à l’automne 2007 du centre Romans-Ferrari dans <strong>les</strong> environs immédiats deLyon perm<strong>et</strong>tra de mieux répondre aux besoins de proximité du site lyonnais de<strong>neurochirurgie</strong> pédiatrique.1.412 Les adultes en Rhône-Alpes :<strong>La</strong> consultation du thésaurus existant en Rhône-Alpes « Trajectoire » 13 perm<strong>et</strong> de connaître<strong>les</strong> établissements susceptib<strong>les</strong> de recevoir <strong>les</strong> patients en fonction de la pathologierequérant un séjour en SSR, du profil du patient lui-même <strong>et</strong> des compétences requises.1.413 Les enfants en Auvergne :Le centre médical infantile (CMI) de Romagnat (Puy-de-Dôme) dispose d’un secteursanitaire destiné aux enfants <strong>et</strong> ado<strong>les</strong>cents de 0 à 17 ans révolus, comprenant, entreautres, un centre de rééducation fonctionnelle « Océane » de 50 lits (dont 1 lit identifié soinspalliatifs) <strong>et</strong> 10 places d’hospitalisation de jour. A noter que l’établissement comprendégalement un secteur médico-social : l’institut d’éducation motrice « Azuriane » destiné auxenfants <strong>et</strong> ado<strong>les</strong>cents de 3 à 20 ans, avec 35 places, dont 5 destinées à l’accueil d’enfants<strong>et</strong> ado<strong>les</strong>cents victimes de traumatisme crânien.9 Centre médical infantile10Centre de rééducation fonctionnelle11Centre médico-universitaire D. Douady12Soins de suite <strong>et</strong> de rééducation13Cf. http://trajectoire.sante-ra.frSIOS Inter région Sud-Est


Parmi <strong>les</strong> principa<strong>les</strong> orientations de c<strong>et</strong> établissement figurent, entre autres, la prise encharge en rééducation fonctionnelle des suites orthopédiques, traumatologiques <strong>et</strong> troub<strong>les</strong>des fonctions supérieures.Il existe une coopération dynamique <strong>et</strong> étroite avec le service de neuro-réanimation du CHUde Clermont-Ferrand perm<strong>et</strong>tant d’assurer la prise en charge de l’enfant quasiment dès sonséjour en réanimation <strong>et</strong> jusqu’à sa réinsertion.1.414 Les adultes en Auvergne :Le centre de médecine physique <strong>et</strong> de réadaptation « Maurice-Gantchoula » à Pionsat estune structure de soins de suite <strong>et</strong> de réadaptation de 81 lits, dont <strong>les</strong> principa<strong>les</strong>orientations sont <strong>les</strong> pathologies neurologiques centra<strong>les</strong> <strong>et</strong> périphériques ainsi que <strong>les</strong>pathologies traumatiques <strong>et</strong> orthopédiques. Elle assure également <strong>les</strong> suites d<strong>et</strong>raumatismes crâniens ou médullaires chez l’adulte jeune.Le centre de rééducation fonctionnelle « Etienne Clémentel » à Enval comprend: 105 lits <strong>et</strong>3 places de médecine physique <strong>et</strong> réadaptation, 118 lits de moyen séjour indifférencié. Sesprincipa<strong>les</strong> orientations sont la rhumato-orthopédie post-traumatique, <strong>les</strong> affectionsneuromusculaires (dont <strong>les</strong> suites de traumatismes crâniens <strong>et</strong> médullaires), <strong>les</strong> affectionscardiovasculaires.Il est à noter que le SROS 3 Auvergne conforte l’implantation de l’activité du CMI deRomagnat pour ce qui concerne la prise en charge pédiatrique <strong>et</strong> prévoit pour ce quiconcerne l’adulte une réorganisation de la rééducation - réadaptation fonctionnelle, avecmise en place d’une filière régionale coordonnée, organisée autour d’un centre référentidentifié à orientation neurologique comportant également une unité d’éveil.1.42 Les difficultésLes professionnels décrivent une insuffisance de moyens d’aval (manque de structuresadaptées, insuffisance en lits <strong>et</strong> places) <strong>et</strong> des difficultés au sortir des structures de<strong>neurochirurgie</strong> sans qu’il ait été possible de chiffrer précisément le besoin de l’inter région.Les principa<strong>les</strong> difficultés concernent <strong>les</strong> patients âgés, voire très âgés <strong>et</strong>/oupolyhandicapés, <strong>et</strong>/ou dépendants du fait des séquel<strong>les</strong> de la pathologie neurochirurgicaleou d’une pathologie antérieure (cas typique : l’hématome intracérébral chez un patient atteintde la maladie d’Alzheimer).Sont également sources de difficultés pour trouver une place d’aval, <strong>et</strong> ceciindépendamment de l’âge, <strong>les</strong> patients en état végétatif chronique (absence de structureadaptée dans l’inter région), <strong>et</strong>, de façon plus générale, <strong>les</strong> séquel<strong>les</strong> neurochirurgica<strong>les</strong>pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> la réinsertion sera à l’évidence problématique voire impossible.Plus qu’un nombre de lits de SSR, RRF 14 ou MPR 15 disponib<strong>les</strong> dans l’inter région, c’esttoute une politique d’organisation de la filière d’aval qui doit être repensée, incluant, au-delàdes seu<strong>les</strong> structures sanitaires <strong>et</strong> du cadre même de l’inter région Sud-Est, <strong>les</strong>établissements <strong>et</strong> structures de type médico-social ou social (MAS, FAM, EHPAD…).C<strong>et</strong>te réflexion devra se faire en lien avec <strong>les</strong> vol<strong>et</strong>s SROS « Soins de suite <strong>et</strong> deréadaptation » de chacune des deux régions.14Rééducation <strong>et</strong> réadaptation fonctionnelle15Médecine physique <strong>et</strong> de rééducationSIOS Inter région Sud-Est


1.5 Complémentarités <strong>et</strong> partenariats existants1.51 En inter régional1.511 Neuroradiogie interventionnelle (NRI)Pour la NRI, une coopération réelle, même si elle est informelle, existe entre <strong>les</strong> praticiensdes quatre sites de l’inter région Sud-Est, tout particulièrement entre Saint-Etienne <strong>et</strong>Clermont-Ferrand.<strong>La</strong> mise en place d’une permanence inter régionale a été évoquée, mais apparaît de mise enœuvre complexe.1.512 Radio chirurgie en conditions stéréotaxiquesLes travaux du conseil inter régional des CHU, réunissant <strong>les</strong> quatre CHU sous laprésidence des deux agences, ont désormais permis aux professionnels d’amorcer uneréflexion en vue d’un proj<strong>et</strong> commun.1.52 En intra régional (Rhône-Alpes)1.521 Particularités du centre hospitalier de ValenceLors du SROS II, en 1998, il a été préconisé que l’unité du centre hospitalier de Valencedénommée « neuro-traumatologie » soit rattachée au CHU de Saint-Etienne. Le 5 juin 2000,est intervenue la création d’une « fédération inter hospitalière », sous la responsabilité d’unseul chef de service : le PU-PH du CHU de Saint-Etienne avec la création de 2 postes dePH. Depuis le 1 er janvier 2007, une convention de coopération entre <strong>les</strong> 2 établissementsm<strong>et</strong> fin à la fédération. L’unité de <strong>neurochirurgie</strong> du CH de Valence est devenue unecomposante pleine <strong>et</strong> entière du CHU, avec 2 PH titulaires temps plein, intégrés à l’équipede <strong>neurochirurgie</strong>ns du CHU. A ce titre ils participent à l’astreinte opérationnelle à la fois surle CHU <strong>et</strong> sur le CH de Valence.1.522 Particularités de la <strong>neurochirurgie</strong> en Haute-Savoie<strong>La</strong> sécurisation de la prise en charge des polytraumatisés en Haute-Savoie est amorcée,grâce au partenariat entre CHRA <strong>et</strong> CHU de Grenoble.<strong>La</strong> chirurgie lourde est effectuée au CHU de Grenoble ou à l’hôpital cantonal de Genève.Environ 200 urgences par an sont transférées sur Grenoble. Le développement du réseauRENAU (REseau Nord Alpin des Urgences), le renforcement de la neuroradiologie diagnostiqueau CHRA <strong>et</strong> la formation des chirurgiens du CHRA ont permis de réduire considérablement lenombre des transferts sur Genève. Ce nombre est passé de 10 patients en 2005 à 2 en 2006 autitre de la prise en charge des traumatisés crâniens graves <strong>et</strong> des polytraumatisés.<strong>La</strong> télétransmission d’images fonctionne à partir du CHRA avec le CHU de Grenoble <strong>et</strong> avecla clinique d’Argonay. Les neuro-réanimateurs du CHU de Grenoble collaborent étroitementavec <strong>les</strong> chirurgiens viscéraux <strong>et</strong> orthopédiques du CHRA qui ont été formés à certainsgestes d’urgence notamment pour ce qui concerne <strong>les</strong> hématomes extra duraux.Les chirurgiens de la clinique d’Argonay effectuent des actes de <strong>neurochirurgie</strong> au CHRA àla demande : notamment le traitement des hématomes extraduraux (HED) ou desinterventions pédiatriques en urgence. Pour ce qui concerne la <strong>neurochirurgie</strong>, aucuneconvention n’existe entre <strong>les</strong> deux établissements. Il est à noter cependant l’existence d’uneconvention pour la réanimation.SIOS Inter région Sud-Est


2. Les objectifs2.1 Conforter <strong>et</strong> renforcer l’existantLes quatre CHU ont vocation à assurer une activité de <strong>neurochirurgie</strong>, y compris la<strong>neurochirurgie</strong> fonctionnelle cérébrale (NFC) <strong>et</strong> l’activité de neuroradiologie interventionnelle(NRI), tant pour <strong>les</strong> adultes que pour <strong>les</strong> enfants. Dans le cas de Rhône-Alpes, d’autresétablissements, pour une meilleure accessibilité aux soins, peuvent également assurer uneactivité de <strong>neurochirurgie</strong> adulte à condition d’être en mesure de répondre aux normes envigueur.L’inter régionalité devrait perm<strong>et</strong>tre de développer <strong>les</strong> coopérations inter CHU, pour ce quiconcerne la NCF en particulier, au titre de l’enseignement <strong>et</strong> de la recherche.Pour la NRI, l’arrêté du 8 juin 2005, par la liste d’actes de son annexe 3, <strong>et</strong> <strong>les</strong> décr<strong>et</strong>s du19 mars 2007 ont donné un cadre réglementaire à c<strong>et</strong>te activité.Il convient désormais de mieux structurer c<strong>et</strong>te activité dans <strong>les</strong> CHU. L’effort doitnotamment porter sur la nécessaire collaboration de praticiens aux compétences spécifiques(<strong>neurochirurgie</strong>ns, médecins anesthésistes, neuroradiologues), appartenant à des pô<strong>les</strong>d’activité différents.Chaque site devra disposer d’un service ou d’une unité de neuroradiologie qui inclural’équipe de NRI mais aussi <strong>les</strong> neuroradiologues, anesthésistes <strong>et</strong> manipulateurs compétentsen NRI. Les anesthésistes devront être communs avec ceux intervenant en <strong>neurochirurgie</strong>.<strong>La</strong> NRI devra être individualisée <strong>et</strong> reconnue officiellement comme une sous-spécialité à partentière.Le lien avec <strong>les</strong> unités neurovasculaires devra être conforté dans le proj<strong>et</strong> de service.<strong>La</strong> permanence des soins dans c<strong>et</strong>te discipline impose un renforcement des effectifs desneuroradiologues interventionnels. Ce renforcement perm<strong>et</strong>tra, entre autres, d’envisager uneofficialisation du tableau des gardes <strong>et</strong> astreintes.2.11 Neurochirurgie pédiatrique en AuvergneLe principe d’unité de lieu regroupant sur un même site 16 « hospitalisation, bloc opératoire <strong>et</strong>,réanimation autorisée », tel que prévu par <strong>les</strong> décr<strong>et</strong>s parus, ne peut connaître aucunedérogation.Le CHU de Clermont-Ferrand est le seul CHU de l’inter région concerné par laproblématique d’une activité de <strong>neurochirurgie</strong> <strong>et</strong> d’une activité de réanimation pédiatriqueinstallées sur deux sites distincts. Actuellement une réflexion est menée en interne en vue dem<strong>et</strong>tre en place une solution adaptée, conforme aux impératifs réglementaires. Une réunionpluridisciplinaire est ainsi programmée, associant représentants de la direction del’établissement <strong>et</strong> des équipes médica<strong>les</strong> concernées.Il est à souligner que l’opportunité <strong>et</strong> la nécessité de maintenir une activité de <strong>neurochirurgie</strong>pédiatrique en Auvergne, ne sont absolument pas remises en question.Il y a cependant lieu de regrouper sur un seul <strong>et</strong> même site le plateau technique de<strong>neurochirurgie</strong> <strong>et</strong> la réanimation pédiatrique.16Définition ministérielle du site : bâtiments non séparés par une voie publiqueSIOS Inter région Sud-Est


2.12 Neurochirurgie dans le bassin de ValenceL’avenir de la <strong>neurochirurgie</strong> dans ce bassin est conditionné au respect de la réglementation.Actuellement, l’activité de <strong>neurochirurgie</strong> pratiquée au centre hospitalier de Valence équivautà une extension de l’activité du CHU de Saint-Etienne dans le cadre de l’autorisation que cedernier détient.C<strong>et</strong>te situation ne pourra être conservée en l’état avec <strong>les</strong> nouvel<strong>les</strong> dispositionsréglementaires. Chaque site pratiquant la <strong>neurochirurgie</strong>, dans la limite des objectifsquantifiés du SIOS déclinés en nombre d’implantations par territoire de santé, devra disposerd’une autorisation spécifique au site.Dans tous <strong>les</strong> cas de figure, <strong>les</strong> dispositions réglementaires de la <strong>neurochirurgie</strong> au titre desconditions d’implantation <strong>et</strong> des conditions techniques de fonctionnement, ainsi que le seuild’activité, s’apprécieront par site <strong>et</strong> non par entité juridique.2.13 Neurochirurgie dans <strong>les</strong> bassins haut-savoyards<strong>La</strong> sécurisation des prises en charge des polytraumatisés en Haute-Savoie est à poursuivre.Il y a lieu de structurer <strong>et</strong> de m<strong>et</strong>tre en place une permanence des soins <strong>et</strong> traiter, dans <strong>les</strong>deux bassins de Haute-Savoie, <strong>les</strong> urgences de premier niveau, évitant ainsi <strong>les</strong> transfertssur <strong>les</strong> CHU de Lyon ou Grenoble ou en Suisse.C<strong>et</strong>te structuration sur le bassin d’Annecy, en lien avec le réseau des urgences, passe par lacollaboration des établissements en lien avec le CHU de Grenoble, en utilisant notamment<strong>les</strong> compétences des <strong>neurochirurgie</strong>ns du bassin.Plus largement, il convient de définir entre <strong>les</strong> établissements concernés une gradation de laprise en charge au niveau de l’arc alpin s’agissant des urgences neuro-traumatologiques,ainsi que de préciser le niveau <strong>et</strong> le mode de recours vers le CHU de Grenoble, à partir del’organisation à définir dans <strong>les</strong> deux bassins de Haute-Savoie.Il conviendra à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> de créer une nouvelle équipe de <strong>neurochirurgie</strong>, qui ne peut êtreenvisagée que par la collaboration de plusieurs partenaires, notamment hospitalouniversitaire.Un groupement de coopération sanitaire semble le mieux à même de garantirla cohérence de la démarche.2.2 Améliorer l’équipement de radio chirurgie en conditions stéréotaxiques de l’interrégion Sud-EstL’inter-région Rhône-Alpes - Auvergne souffre d’un déficit global d’offre dans le domaine dela radio chirurgie en conditions stéréotaxiques (RCS), thérapeutique alternative oucomplémentaire à la <strong>neurochirurgie</strong> pour le traitement des lésions du système nerveux.Eu égard au nombre important de patients potentiels (plusieurs centaines par an) quipourraient bénéficier de c<strong>et</strong>te technique dans l’inter-région, il apparaît indispensable dedéployer c<strong>et</strong>te modalité de prise en charge moins invasive.SIOS Inter région Sud-Est


Au contraire de Clermont-Ferrand qui traite plus de 100 patients par an, <strong>les</strong> établissementsrhônalpins orientent de nombreux patients sur d’autres centres français - Marseille ou Lilleprincipalement – mais avec des délais de prise en charge beaucoup trop longs qui réduisentde fait trop souvent l’alternative thérapeutique à la seule chirurgie.Le développement significatif au plan international de c<strong>et</strong>te discipline suppose la création decentres dédiés transdisciplinaires pilotés par des <strong>neurochirurgie</strong>ns, en coopération avec desradiothérapeutes <strong>et</strong> des radio physiciens référents pour la balistique.Dans l’inter région Sud-Est, c<strong>et</strong>te orientation doit se traduire par 2 centres de traitementavec :- la confortation du centre auvergnat, qui répond aux besoins de RCS de sa zoned’attraction <strong>et</strong> qui bénéficie également d’un recrutement national (environ 15 à20 %) ; <strong>et</strong> son extension dans le cadre de coopérations inter régiona<strong>les</strong>, dans<strong>les</strong> domaines intra <strong>et</strong> extra crâniens ;- la création d’un centre rhônalpin fédérant <strong>les</strong> activités des CHU de la régiondans le cadre d’un groupement de coopération sanitaire (GCS). Ce centre seraexclusivement dédié à la pathologie intracrânienne. Il sera situé sur le campusde l’hôpital neurologique <strong>et</strong> neurochirurgical Pierre Wertheimer à Lyon.Ces deux centres, Lyon <strong>et</strong> Clermont-Ferrand, seront soumis aux conditions defonctionnement <strong>et</strong> notamment d’encadrement médical <strong>et</strong> paramédical définies par <strong>les</strong> artic<strong>les</strong>D. 6124-137 <strong>et</strong> suivants du code de la Santé publique.2.21 Le centre de Clermont-FerrandL’activité de radio chirurgie à Clermont-Ferrand a été créée en 1995, sous l’égide du CentreJean Perrin <strong>et</strong> du CHU, <strong>et</strong> a fortement participé aux avancées technologiques <strong>et</strong> médica<strong>les</strong>au plan national. Elle s’appuie sur une étroite collaboration entre <strong>neurochirurgie</strong>ns,radiothérapeutes, radio physiciens <strong>et</strong> neuroradiologues.L’environnement technologique associe une collimation X par micromultilame (Varian -américain ; Brain<strong>La</strong>b - allemand), un appareillage stéréotaxique multi usage (Leksell -suédois) <strong>et</strong> un système dosimétrique 3D multi plannings intégrant toutes <strong>les</strong> modalitésd’imagerie moderne (Brain<strong>La</strong>b).Compte tenu de son expérience avec plus de 500 patients déjà traités, l’équipe concernéesouhaite continuer son développement <strong>et</strong> étendre son activité au sein de l’inter région afin derépondre aux besoins en soins, mais aussi en confortant <strong>les</strong> activités de recherche <strong>et</strong> deformation déjà engagées. Sur ces derniers points <strong>les</strong> axes de cancérologie <strong>et</strong> d’imagerie(en particulier stéréotaxique en <strong>neurochirurgie</strong> fonctionnelle) sont particulièrement innovants<strong>et</strong> reconnus au plan international.Actuellement seu<strong>les</strong> <strong>les</strong> pathologies intra crâniennes sont prises en charge, mais l’équipeveut s’étendre à l’extra crânien pour couvrir l’ensemble des pathologies du système nerveux.Au travers du SIOS qui souhaite le développement <strong>et</strong> l’organisation de c<strong>et</strong>te activité au seinde l’inter région Auvergne - Rhône-Alpes, l’objectif est d’instaurer d’étroites collaborationsavec le futur centre rhônalpin, au sein d’un réseau d’excellence scientifique indentifiable auplan international.SIOS Inter région Sud-Est


2.22 Le centre rhônalpinLe SIOS r<strong>et</strong>ient le principe de création de ce centre en ce qu’il répond d’une part àl’accessibilité des patients à une technologie validée, plus précise, moins invasive <strong>et</strong> moinscoûteuse sur le plan social que la chirurgie « classique », <strong>et</strong>, d’autre part, à une volontéscientifique <strong>et</strong> universitaire ambitieuse.L’objectif du proj<strong>et</strong> est de proposer une offre de soins pour <strong>les</strong> patients rhônalpins, maiségalement d’autres régions limitrophes. C<strong>et</strong>te thérapeutique fait aujourd’hui défaut en régionRhône-Alpes. Elle concerne potentiellement plusieurs centaines de patients, qu’aucun autrecentre n’est aujourd’hui en capacité d’accueillir.Il s’agit de proposer un proj<strong>et</strong> clinique répondant à des indications larges : malformationsartérioveineuses, métastases, tumeurs bénignes, pathologie fonctionnelle (névralgies dutrijumeau 17 , épilepsie), mais également pathologie ORL, maxillo-faciale ou ophtalmique.L’interface entre activité clinique <strong>et</strong> scientifique sera réalisée par <strong>les</strong> unités de concertationclinique définies par thématique <strong>et</strong> chargées, outre la validation des indications sur dossierstransmises par des équipes extérieures au centre, d’élaborer <strong>les</strong> protoco<strong>les</strong>d’inclusion/exclusion par pathologie <strong>et</strong> d’initier <strong>les</strong> études prospectives de recherche clinique.Le travail de ces unités de concertation reposera sur <strong>les</strong> réseaux de télémédecine. El<strong>les</strong>seront privilégiées pour des discussions sur dossier entre <strong>les</strong> établissements du GCS<strong>La</strong> masse critique d’activité visée <strong>et</strong> le nombre d’opérateurs perm<strong>et</strong>tra de développer unvol<strong>et</strong> scientifique coordonné par un conseil scientifique, pluridisciplinaire <strong>et</strong> multiétablissements.Composé de représentants des CHU partie prenante du GCS, le conseil scientifique sedonne pour mission de définir la politique médicale du centre, en terme de recrutement, defonctionnement, de choix stratégique dans le domaine de l’enseignement <strong>et</strong> de la recherche.Il s’articulera naturellement sur <strong>les</strong> instituts fédératifs de recherche en neurosciences deGrenoble <strong>et</strong> de Lyon.2.23 <strong>La</strong> coopération inter régionaleL’existence de deux centres dans l’inter région est rendue nécessaire du fait dudéveloppement des techniques d’irradiation stéréotaxique de plus en plus précises <strong>et</strong> del’élargissement des indications aux pathologies fonctionnel<strong>les</strong>, ouvrant la perspective d’undéveloppement significatif de l’activité.De plus, l’éloignement des CHU de Clermont-Ferrand <strong>et</strong> de Rhône-Alpes (300 km entreGrenoble <strong>et</strong> Clermont-Ferrand) autorise un renforcement du maillage du territoire national enradio chirurgie.Afin d’optimiser sur le territoire inter régional <strong>les</strong> compétences détenues dans <strong>les</strong> deuxrégions, des complémentarités entre <strong>les</strong> deux centres de Clermont-Ferrand <strong>et</strong> Rhône-Alpessont nécessaires sur <strong>les</strong> plans clinique, scientifique <strong>et</strong> universitaire.17Nerf sensitif de la faceSIOS Inter région Sud-Est


Sur le plan cliniqueUn comité multidisciplinaire inter régional associant des représentants médicaux <strong>et</strong>physiciens des deux centres aura un objectif d’analyse <strong>et</strong> de concertation sur des cascliniques sélectionnés posant des problèmes délicats de prise en charge. L’orientation de laprise en charge proposée à l’issue de ces réunions tiendra compte des compétencescomplémentaires en radio chirurgie de chaque équipe. Ces réunions rempliront <strong>les</strong>conditions pour être reconnues pour l’évaluation des pratiques professionnel<strong>les</strong> despraticiens.Sur le plan universitaire <strong>et</strong> scientifiqueDes demandes de PHRC 18 pourront émaner conjointement des deux centres, en fonction deproj<strong>et</strong>s ciblés sur des pathologies ou des techniques, ce qui n’a jamais pu être envisagé àc<strong>et</strong>te échelle en France, <strong>et</strong> d’ailleurs au-delà.Sur le plan de la formation universitaire, <strong>les</strong> équipes des centres de références s’associerontpour participer aux enseignements inter régionaux de 3 ème cycle universitaire (notamment dediplômes d’enseignement spécialisé) <strong>et</strong> de formation médicale continue.<strong>La</strong> création d’un diplôme interuniversitaire (DIU) spécifique de neuroradio chirurgie seraenvisagée en s’appuyant sur le pilotage neurochirurgical, la réflexion multicentrique <strong>et</strong>l’interdisciplinarité, trois points forts du proj<strong>et</strong> de coopération inter régional. Actuellement enFrance il n’existe qu’un diplôme universitaire (DU) de radio chirurgie <strong>et</strong> radiothérapie enconditions stéréotaxiques intra <strong>et</strong> extra crâniennes 19 qui a une vocation relativementgénéraliste.Ces complémentarités se traduiront notamment dans le cadre d’une convention entre <strong>les</strong>deux centres de RCS, le centre rhônalpin <strong>et</strong> le centre de Clermont-Ferrand. El<strong>les</strong> serontévaluées par <strong>les</strong> agences dans le cadre du suivi des orientations du SIOS.2.3 Favoriser l’utilisation de la télémédecineL’avis du <strong>neurochirurgie</strong>n par télémédecine constitue, dans son principe, un progrès certain<strong>et</strong> un élément indiscutable d’amélioration de la prise en charge des patients à partir desétablissements périphériques dépourvus de c<strong>et</strong>te spécialité médicale.Il devrait perm<strong>et</strong>tre également d’éviter a priori des transferts inuti<strong>les</strong> en <strong>neurochirurgie</strong>(patients inopérab<strong>les</strong> ou au-delà de toute ressource thérapeutique). En conséquence ilconvient d’optimiser son utilisation, afin d’améliorer <strong>et</strong> d’anticiper notamment <strong>les</strong> difficultésd’aval au sortir des services de <strong>neurochirurgie</strong>.2.4 Se coordonner avec <strong>les</strong> structures d’urgence (services d’urgences - SAMU -SMUR)Les coopérations inter régiona<strong>les</strong> en <strong>neurochirurgie</strong> <strong>et</strong> NRI nécessitent un travail étroit <strong>et</strong>coordonné avec <strong>les</strong> structures d’urgences, SAMU <strong>et</strong> SMUR adultes <strong>et</strong> pédiatriques.18Programme hospitalier de recherche clinique19Université Paris VI, Pierre <strong>et</strong> Marie CurieSIOS Inter région Sud-Est


En particulier la démarche sur la structuration de la <strong>neurochirurgie</strong> dans le département de laHaute-Savoie (deux bassins) doit être intégrée à la prise en charge des urgences par leRéseau Nord Alpin des Urgences (RENAU).2.5 M<strong>et</strong>tre en place une instance inter régionaleAfin de faire vivre <strong>les</strong> propositions faites dans le cadre du SIOS de <strong>neurochirurgie</strong> <strong>et</strong> NRI <strong>et</strong>de perm<strong>et</strong>tre des échanges entre <strong>les</strong> professionnels sur <strong>les</strong> évolutions <strong>et</strong> <strong>les</strong> éventuel<strong>les</strong>difficultés, il est prévu la mise en place d’une instance de concertation inter régionale sousl’égide des deux ARH.SIOS Inter région Sud-Est


Annexe 1Participants au groupe de travailCHU 38 :CHU 42 :CHU 63 :Pr. Chirossel (NC), Pr. Gay (NC), Pr. Le Bas (NRI), M. MariePr. Brunon (NC), Dr Duthel (NC), Pr. Barral (NRI), Dr Manera (NRI), Mme Lorca,M. Lepin, M. Nuti, M. KhennoufPr. Irthum (NC), Pr. Chazal (NC), Pr. Lemaire (NC), Dr Gabrillargues (NRI), DrChabert (NRI), M. SalagnacCHU 69 (Hôpital Wertheimer) :Pr. G. Perrin (NC), Pr. Sindou (NC : RCS), Pr. Turjman(NRI), M. P. AlfandariClinique Belledonne :Clinique du Tonkin :Clinique d’Argonay :CMCR Les Massues :SSR Neurochirurgie :Dr Fleury, M. BaronDr Remond (NC), M. ValentinDr Franck (NC), Dr <strong>La</strong>pras (NC), M. FardatM. ChanteurDr Chantran, Dr <strong>La</strong>usecker <strong>et</strong> M. Debat (Centre Romans-Ferrari)ARH Auvergne (DRSCMA 21 ) :ARH Rhône-Alpes :Dr Manaoui, médecin conseilDr Annino, MIR Adjoint (DRASS)Dr De Mey, médecin conseil (DRSM)21Direction régionale du service du contrôle médical de la région AuvergneSIOS Inter région Sud-Est


Annexe 2RéférentielsTextes généraux :- Artic<strong>les</strong> L. 6121-1 à 4, L. 6122-1 <strong>et</strong> 2, L. 6123-1, L. 6124-1, R. 6122-25 12° <strong>et</strong> 13° ducode de la santé publique.- Artic<strong>les</strong> L. 6121-1 à 4, L. 6122-1 <strong>et</strong> 16, R. 6122-15 12°<strong>et</strong> 13 du code de santé publique.- Décr<strong>et</strong> n° 2006-73 du 24 janvier 2006 relatif aux a ctivités de soins faisant l’obj<strong>et</strong> d’unschéma inter régional d’organisation sanitaire prévu à l’article L. 6121-4 du code de santépublique.- Décr<strong>et</strong> n° 2007-364 du 19 mars 2007 relatif aux con ditions d’implantation applicab<strong>les</strong> auxactivités de soins de <strong>neurochirurgie</strong> <strong>et</strong> modifiant le code de la santé publique(dispositions réglementaires)- Décr<strong>et</strong> n° 2007-365 du 19 mars 2007 relatif aux con ditions techniques de fonctionnementapplicab<strong>les</strong> aux activités de soins de <strong>neurochirurgie</strong>.- Décr<strong>et</strong> n° 2007-366 du 19 mars 2007 relatif aux con ditions d’implantation applicab<strong>les</strong> auxactivités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaire en neuroradiologie <strong>et</strong> modifiant lecode de la santé publique (dispositions réglementaires).- Décr<strong>et</strong> n° 2007-367 du 19 mars 2007 relatif aux con ditions techniques de fonctionnementapplicab<strong>les</strong> aux activités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaire en neuroradiologie.- Arrêté du 24 juin 2006 fixant <strong>les</strong> groupes de région prévus à l’article L. 6121-4 du codede la santé publique.- Arrêté du 8 juin 2005 relatif aux objectifs quantifiés de l’offre de soins prévus à l’articleL. 6121-2 du code de la santé publique <strong>et</strong> son annexe.- Arrêté du 19 mars 2007 fixant l’activité minimale des établissements pratiquant <strong>les</strong>activités de soins de <strong>neurochirurgie</strong> prévue à l’article R. 6123-103 du code de la santépublique.- Arrêté du 19 mars 2007 fixant l’activité minimale des établissements pratiquant <strong>les</strong>activités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaire en neuroradiologie prévue à l’articleR. 6123-110 du code de la santé publique.- Circulaire DHOS/04/2006/97 du 6 mars 2006 relative aux schémas inter régionauxd’organisation sanitaire.- L<strong>et</strong>tre de mission cosignée par <strong>les</strong> deux directeurs d’Agence régional de l’hospitalisationà l’attention du docteur Sylvie Manaoui, médecin conseil à la Direction régionale duservice du contrôle médical de la région Auvergne <strong>et</strong> du docteur Marie-Christine Annino,médecin inspecteur régional adjoint en Rhône-Alpes.SIOS Inter région Sud-Est


Autres référentiels consultés (Réanimation adulte <strong>et</strong> pédiatrique) :- Artic<strong>les</strong> R. 6123-33 à 38-7, artic<strong>les</strong> D. 6124-27 à 34-5, artic<strong>les</strong> D. 6124-104 à 120 ducode de la santé publique.- Décr<strong>et</strong>s n° 2002-465 du 5 avril 2002 relatif aux ét ablissements publics ou privéspratiquant la réanimation <strong>et</strong> décr<strong>et</strong> n° 2002-466 du 5 avril 2002 relatif aux conditionstechniques de fonctionnement auxquel<strong>les</strong> doivent satisfaire <strong>les</strong> établissements pourpratiquer <strong>les</strong> activités de réanimation, soins intensifs <strong>et</strong> surveillance continue (modifiéesultérieurement).- Décr<strong>et</strong>s n° 2006-72 <strong>et</strong> 74 du 24 janvier 2006, relat ifs à la réanimation <strong>et</strong> surveillancecontinue pédiatriques.- Arrêté du 4 août 2006 fixant l’activité minimale annuelle des unités de réanimationpédiatrique <strong>et</strong> de réanimation pédiatrique spécialisée.- Circulaire DHOS/SDO/2003/413 du 27 août 2003 relative aux établissements publics <strong>et</strong>privés pratiquant la réanimation, <strong>les</strong> soins intensifs <strong>et</strong> la surveillance continue.- Circulaire DHOS/O n° 2006/396 du 8 septembre 2006 relative à l’application des décr<strong>et</strong>sn°2006-72 <strong>et</strong> 74 du 24 janvier 2006 relatifs à la ré animation pédiatrique.Recommandations ANAES (devenue HAS) :- Prise en charge des traumatisés crâniens graves à la phase précoce - Janvier 1998.- Anévrismes intracrâniens rompus : occlusion par voie endovasculaire versus exclusionpar microchirurgie - Juin 2000.- Evaluation clinique <strong>et</strong> économique de la radio chirurgie intracrânienne en conditionsstéréotaxiques - Mai 2000.- Rapport d’étape : évaluation de la stimulation cérébrale profonde dans la maladie deParkinson idiopathique - Juin 2002.Circulaires ministériel<strong>les</strong> en lien avec <strong>les</strong> activités de <strong>neurochirurgie</strong> <strong>et</strong> de neuroradiologieinterventionnelle par voie endovasculaire :- Circulaire DHOS n° 2002-288 du 3 mai 2002, relativ e à la création d'unités de soinsdédiées aux personnes en état végétatif chronique ou pauci - relationnel.- Circulaire DHOS/DGS/DGAS n° 2003-517 du 3 novembre 2003, relative à la prise encharge des accidents vasculaires cérébraux.- Circulaire DHOS n° 280 du 18 juin 2004, relative à la filière de prise en charge sanitaire,médico-sociale <strong>et</strong> sociale des traumatisés crânio-cérébraux <strong>et</strong> des traumatisésmédullaires.- Circulaire n°DHOS/04/2007/108 du 22 mars 2007 rela tive à la place des unités neurovasculaires dans la prise en charge des patients présentant un accident vasculairecérébral.SIOS Inter région Sud-Est


Documents de travail diffusés en réunion :- Proj<strong>et</strong> de développement de l’activité de radio chirurgie en neurosciences au niveau del’Inter région Auvergne - Rhône-Alpes (Neurochirurgie - radiothérapie, Clermont-Ferrand,Décembre 2006).- Proj<strong>et</strong> médical « Centre Rhône-Alpes de Radio chirurgie dédié au systèmenerveux » (version du 8 janvier 2007).- Document de travail actualisé (transmis le 19 juin 2007) relatif aux propositions du sousgroupede travail « SIOS Radio chirurgie en condition stéréotaxiques (RCS) » ; « Proj<strong>et</strong>63 - Rhône-Alpes, Neuro-radio chirurgie en conditions stéréotaxiques : le besoin de deuxcentres dans l’Inter région ».- Diaporama « Centre Rhône-Alpes (Auvergne ?) de Radio chirurgie Stéréotaxique : unproj<strong>et</strong> inter régional de radio chirurgie dédié au système nerveux, organisé en réseau ».- Mail DHOS du 29 mai 2007 relatif à la définition d’appareil « dédié » en RCS.- Courrier du 21 mars 2001 cosigné par <strong>les</strong> deux directeurs d’ARH <strong>et</strong> réponse de la DHOSen date du 20 avril 2007 - Obj<strong>et</strong> : « Conditions pour l’activité de <strong>neurochirurgie</strong> mixte(adulte <strong>et</strong> pédiatrique) ».- Mail de la DHOS en date du 30 mai 2007 relatif à l’autorisation de <strong>neurochirurgie</strong> auCH de Valence.- Compte-rendu de la réunion du 18 avril 2007 du sous-groupe de travail « Neurochirurgieen Haute-Savoie ».- Document transmis par <strong>les</strong> représentants du centre médical de rééducation pédiatriqueRomans-Ferrari : « Document pour le SIOS de Neurochirurgie en pédiatrie ».- Courrier adressé au ministère le 2 juin 2007 (<strong>neurochirurgie</strong> <strong>et</strong> réanimation) remis par <strong>les</strong><strong>neurochirurgie</strong>ns de la clinique d’Argonay le 21 juin 2007.- Proj<strong>et</strong> de circulaire DHOS relatif aux activités de soins de <strong>neurochirurgie</strong> (document d<strong>et</strong>ravail diffusé à l’occasion de la réunion des correspondants régionaux au ministère le8 juin 2007).- Proj<strong>et</strong> de circulaire DHOS relatif aux activités interventionnel<strong>les</strong> par voie endovasculaireen neuroradiologie (diffusé également le 8 juin 2007).SIOS Inter région Sud-Est


Annexe 3Objectifs quantifiés de l’inter région Sud-EstNeurochirurgie AdulteObjectif pour Auvergne - Rhône-Alpes(dont un site pour l’Auvergne)Sites de court séjourMiniMaxi06 07Neurochirurgie PédiatriqueObjectif pour Auvergne - Rhône-Alpes(dont un site pour l’Auvergne)Sites de court séjour04Neuroradiologie interventionnelleObjectif pour Auvergne - Rhône-Alpes(dont un site pour l’Auvergne)Sites de court séjour04SIOS Inter région Sud-Est

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