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La formation collégiale en soins infirmiers : les acquis d ... - aeesicq

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<strong>La</strong> <strong>formation</strong> collégiale <strong>en</strong><strong>soins</strong> <strong>infirmiers</strong> :<strong>les</strong> <strong>acquis</strong> d’hier et <strong>les</strong> défisd’aujourd’huiMargot Phaneuf, Inf. PhD. 1


Prés<strong>en</strong>té parMargot Phaneuf,inf., PhD.dans le cadre ducolloque del’AEESICQAlma, Québec7 et 8 juin 2010Margot Phaneuf, Inf. PhD.2


Crescit eundo: la croissance de la citéaccompagne son mouvem<strong>en</strong>t.Merci à nos collègues duCégep d’Almade nous recevoirsi gracieusem<strong>en</strong>t.Margot Phaneuf, Inf. PhD.3


Cette prés<strong>en</strong>tation vous est offerte parINFIRESSOURCESUn site de réseautageet de partage à votreservice.Margot Phaneuf, Inf. PhD.4


Afin de simplifier cetexposé, il est faituniquem<strong>en</strong>t auféminin, mais c’estsans préjudice pournos confrèresmasculins.Image : CÉGEP d’AlmaMargot Phaneuf, Inf. PhD.5


Humour médical http://c.bour.over-blog.com


• Après plusieurs déc<strong>en</strong>nies d’efforts, il estbon de considérer nos réalisations pour<strong>en</strong> être fières et nous donner l’énergie decontinuer.• Il est aussi nécessaire de regarder avecréalisme <strong>les</strong> défis qui sont <strong>en</strong>core àrelever.Image : CÉGEP d’AlmaMargot Phaneuf, Inf. PhD.7


Dans cet exposéLes <strong>acquis</strong> :• sont nos réalisationsimportantes;• <strong>les</strong> difficultés déjàsurmontées;• <strong>les</strong> accomplissem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>progression.Les défis :• sont <strong>les</strong> difficultés quirest<strong>en</strong>t à surmonter;• <strong>les</strong> objectifs nonatteints;• <strong>les</strong> obstac<strong>les</strong> diffici<strong>les</strong> àvaincre.Margot Phaneuf, Inf. PhD.8


Voici <strong>les</strong> concepts sur <strong>les</strong>quels nous allonsréfléchir <strong>en</strong>sembleImage : CÉGEP d’AlmaMargot Phaneuf, Inf. PhD. 9


Nos <strong>acquis</strong> d’hier et nos défis d’aujourd’huiLES ACQUIS‣ <strong>La</strong> création de l’AEESICQ.dont c’est le 25e anniversaire.‣ L’adaptation au programme axésur <strong>les</strong> compét<strong>en</strong>ces.‣ L’intégration de la pédagogiec<strong>en</strong>trée sur l’appr<strong>en</strong>tissage.‣ L’ adaptation à l’Exam<strong>en</strong>Clinique Objectif Structuré(ECOS).‣ L’arrivée massive destechnologies de l’in<strong>formation</strong> auniveau collégial.‣ <strong>La</strong> loi 90 et ses retombées.LES DÉFIS‣ <strong>La</strong> lutte récurr<strong>en</strong>te pour la survieet la bonification du programme.‣ L’application des int<strong>en</strong>tionséducatives du programme.‣ Le changem<strong>en</strong>t du rapport àl’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t.‣ <strong>La</strong> nécessité d’une préparationparticulièrem<strong>en</strong>t exigeante,toujours <strong>en</strong> évolution.‣ <strong>La</strong> trans<strong>formation</strong> des stratégiesd’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t et de la relation àl’étudiant.‣ <strong>La</strong> modification des rô<strong>les</strong>.‣ Le plan thérapeutique infirmieret ses exig<strong>en</strong>ces.‣ Le leadership et l’imputabilité de lafuture diplômée au sein de l’équipe.Margot Phaneuf, Inf. PhD.10


<strong>La</strong> création de l’AEESICQImage : clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.11


L’AEESICQNos <strong>acquis</strong> à travers <strong>les</strong> années :• la conservation du programme 180 au collégialmalgré des attaques récurr<strong>en</strong>tes;• le dialogue continu avec l’OIIQ;• l’arrivée des consortiums et du DEC-BAC;• la création d’un lieu de r<strong>en</strong>contre et de réflexionsur la profession d’<strong>en</strong>seignante au collégial :• par le travail des responsab<strong>les</strong>;• par <strong>les</strong> colloques annuels qui aid<strong>en</strong>t àl’évolution des <strong>en</strong>seignantes;• par la création du journal et du site del’AEESICQ. 12Margot Phaneuf, Inf. PhD.


Margot Phaneuf, Inf. PhD.L’AEESICQNos défis comme membres de L’AEESICQ :• participer à la survie du programme collégial;• adapter le programme aux réalités actuel<strong>les</strong> et le bonifierselon <strong>les</strong> be<strong>soins</strong>;• <strong>en</strong>gager <strong>les</strong> étudiantes à poursuivre leurs études à l’universitéou du moins à continuer à s’informer et à se former;• former des infirmière capab<strong>les</strong> :• de faire face aux changem<strong>en</strong>ts technologiques et dedemeurer c<strong>en</strong>trées sur le malade;• de s’adapter à la mouvance qui devi<strong>en</strong>t la norme dansnotre société et dans notre système de <strong>soins</strong>;• d’assumer le leadership qui est att<strong>en</strong>du d’el<strong>les</strong>.13


Le programme axésur <strong>les</strong> compét<strong>en</strong>cesImage : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.14


Les compét<strong>en</strong>cesNos <strong>acquis</strong> :• nous avons vaincu la difficulté de compr<strong>en</strong>dreet de nous adapter au concept de compét<strong>en</strong>cescomme base du programme;• une somme imm<strong>en</strong>se de travail a été fourniepar <strong>les</strong> <strong>en</strong>seignantes du collégial pour développerce programme;• nous avons toujours dépassé <strong>les</strong> contestationsde certains détracteurs.Image : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.15


Les compét<strong>en</strong>ces : l’un d<strong>en</strong>os grands défisNos défis :• Faire <strong>en</strong> sorte que l’atteinte d’unecompét<strong>en</strong>ce ne soit pas qu’uneaccumulation de savoirs et de savoir-faire,mais conduise à un véritable savoir être.• Évaluer <strong>les</strong> compét<strong>en</strong>ces demeure <strong>en</strong>coredifficile.Image : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.16


Les compét<strong>en</strong>ces : l’un d<strong>en</strong>os grands défis• Intégrer de façon intime dans nos<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts <strong>les</strong> int<strong>en</strong>tions éducatives duprogramme 180 qui leur sert de base.• Faire <strong>en</strong> sorte que ces attitudes et cescomportem<strong>en</strong>ts ess<strong>en</strong>tiels à desprofessionnel<strong>les</strong> perdur<strong>en</strong>t à l’arrivée desdiplômés sur le marché du travail.Image : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.17


Une chose importante à rappeler :posséder des compét<strong>en</strong>ces et êtrecompét<strong>en</strong>te sont deux réalités différ<strong>en</strong>tes.(Le Boterf, confér<strong>en</strong>ce AQPC, Juin 2010)Image : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD. 18


Aussi avons-nous des questionsà nous poser!Image : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD. 19


Proposition d’une définition afin que nousparlions toutes le même langage.C’est un tout intégré de savoir, savoir-faire et savoir -êtreConnaissances :sont-el<strong>les</strong> toujoursadaptées à la réalitéactuelle?Êtrecompét<strong>en</strong>teComportem<strong>en</strong>ts :sont-ils surtoutaxés sur le techniqueet l’organisationnel?Savoirs d’actionAttitudesMargot Phaneuf, Inf. PhD.Sont-el<strong>les</strong> tournées vers lemalade ou plutôt versla tâche? 20


L’application aux <strong>soins</strong> des int<strong>en</strong>tionséducativesdu programme 180 A0Margot Phaneuf, Inf. PhD.21


Les int<strong>en</strong>tions éducatives sont <strong>les</strong>concepts ori<strong>en</strong>teurs qui serv<strong>en</strong>t de baseaux compét<strong>en</strong>ces du programme 180.Ce sont <strong>les</strong> fondem<strong>en</strong>ts du programme.Margot Phaneuf, Inf. PhD.22


Les int<strong>en</strong>tions éducativesdu programme 180 A0• Acquérir une vision holistique de la personne etdes <strong>soins</strong>.• Développer une approche clinique individualisée,respectueuse de la personne.• Développer une p<strong>en</strong>sée réflexive.• Développer un jugem<strong>en</strong>t clinique.• Développer la capacité de communiquer etd'interagir avec <strong>les</strong> personnes, <strong>les</strong> équipes detravail et <strong>les</strong> autres interv<strong>en</strong>ants.http://www.mels.gouv.qc.ca/<strong>en</strong>s-sup/<strong>en</strong>scoll/cahiers/program/180A0.aspMargot Phaneuf, Inf. PhD.23


Les int<strong>en</strong>tions éducativesdu programme 180 (2)• Développer la capacité d'adaptation auxpersonnes, aux différ<strong>en</strong>tes réalités, auxdiffér<strong>en</strong>tes situations et <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts detravail.• Développer une id<strong>en</strong>tité et un agirprofessionnels.• Développer le souci de parfaire et demaint<strong>en</strong>ir ses compét<strong>en</strong>ces.http://www.mels.gouv.qc.ca/<strong>en</strong>s-sup/<strong>en</strong>scoll/cahiers/program/180A0.aspMargot Phaneuf, Inf. PhD.24


Les appliquer constitue un grand défipour le milieu de l’éducation parcequ’el<strong>les</strong> relèv<strong>en</strong>t d’une approcheglobale qui t<strong>en</strong>d surtout vers unsavoir être.Mais regardons <strong>en</strong>semble ce que celasignifie.Margot Phaneuf, Inf. PhD.25


Acquérir une vision holistique deNos <strong>acquis</strong> :la personne et du soin• En principe, le programme met de l’avant unevision qui ti<strong>en</strong>t compte de la totalité de lapersonne, c’est-à-dire de ses dim<strong>en</strong>sions et de sesbe<strong>soins</strong> aux plans :• physique• psychologique• social• spirituel• intellectuelMargot Phaneuf, Inf. PhD.26


Acquérir une vision holistique dela personne et du soinNos défis :• faire <strong>en</strong> sorte que nos étudiantes, une fois sur lemarché du travail, pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>les</strong> be<strong>soins</strong> dumalade <strong>en</strong> compte.• mais comm<strong>en</strong>t faire alors que l’infirmière est demoins <strong>en</strong> moins prés<strong>en</strong>te auprès de lui?• dans le mom<strong>en</strong>t, qui s’assure de la satisfactiondes be<strong>soins</strong> du malade? Qui <strong>en</strong> porte laresponsabilité? Un acc<strong>en</strong>t plus marqué à cesdim<strong>en</strong>sions et be<strong>soins</strong> du malade s’impose.27Margot Phaneuf, Inf. PhD.


Développer une approche cliniqueindividualisée, respectueuseNos <strong>acquis</strong> :• le programme incite à t<strong>en</strong>ir compte desspécificités de la personne;• deux compét<strong>en</strong>ces le rappell<strong>en</strong>t : « Composeravec <strong>les</strong> réactions et <strong>les</strong> comportem<strong>en</strong>ts d’unepersonne» et «Composer avec des réalitéssocia<strong>les</strong> et culturel<strong>les</strong> liées à la santé».http://www.mels.gouv.qc.ca/<strong>en</strong>s-sup/<strong>en</strong>scoll/cahiers/program/180A0.aspMargot Phaneuf, Inf. PhD.28


Développer une approche cliniqueindividualisée, respectueuseNos défis :• l’infirmière est de plus <strong>en</strong> plus loin du malade.Alors, comm<strong>en</strong>t faire pour que la diplôméeti<strong>en</strong>ne compte de ses peurs, de son anxiété, desa manière de vivre sa douleur?• pour qu’elle ti<strong>en</strong>ne compte de sa conditionsociale, de son éducation, de son caractère, deses valeurs, de sa culture et de sa religioncomme l’exigerait une approcheindividualisée?Margot Phaneuf, Inf. PhD.29


Développer une p<strong>en</strong>sée réflexive :un jugem<strong>en</strong>t cliniqueMargot Phaneuf, Inf. PhD.30


Développer une p<strong>en</strong>sée réflexive :un jugem<strong>en</strong>t clinique• <strong>La</strong> p<strong>en</strong>sée réflexive ou critique estl’usage juste de la raison.• Et, comm<strong>en</strong>t l’exercer? En se posantdes questions sur un sujet, <strong>en</strong>cherchant des in<strong>formation</strong>s sérieuses,<strong>en</strong> réfléchissant sur ce qui a ététrouvé <strong>en</strong> vue de s’éclairer etd’arriver à porter un jugem<strong>en</strong>t.Margot Phaneuf, Inf. PhD.31


Développer une p<strong>en</strong>sée réflexive :un jugem<strong>en</strong>t clinique• <strong>La</strong> p<strong>en</strong>sée critique comporte trois niveaux :• 1er niveau : <strong>les</strong> raisonnem<strong>en</strong>ts sont simp<strong>les</strong> etrepos<strong>en</strong>t sur des élém<strong>en</strong>ts connus, des règ<strong>les</strong>définies, des méthodes reconnues;• 2e niveau : <strong>les</strong> raisonnem<strong>en</strong>ts devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t plusautonomes. Ils relèv<strong>en</strong>t d’une réflexion simple etadaptée à la situation. Ils conduis<strong>en</strong>t à une actionplus personnelle.• 3e niveau : <strong>les</strong> raisonnem<strong>en</strong>ts repos<strong>en</strong>t sur desbases solides et conduis<strong>en</strong>t à des décisions éclairéeset responsab<strong>les</strong>.32Margot Phaneuf, Inf. PhD.


Développer une p<strong>en</strong>sée réflexive :un jugem<strong>en</strong>t cliniqueNos <strong>acquis</strong> :• l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>soins</strong> <strong>infirmiers</strong>ori<strong>en</strong>te vers le raisonnem<strong>en</strong>t et la logiquede l’action;• on n’agit pas seulem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonction du«comm<strong>en</strong>t faire», mais dans unedémarche de résolution de problème, derecherche de cause et de compréh<strong>en</strong>siondu contexte.Margot Phaneuf, Inf. PhD.33


Développer une p<strong>en</strong>sée réflexive :Nos défis :un jugem<strong>en</strong>t clinique• le temps manque pour m<strong>en</strong>er <strong>les</strong>raisonnem<strong>en</strong>ts caractéristiques de la p<strong>en</strong>séecritique professionnelle;• pourtant, nos décisions devrai<strong>en</strong>t reposer surun exam<strong>en</strong> des données et un raisonnem<strong>en</strong>tlogique conduisant à un jugem<strong>en</strong>t clinique et àdes choix éclairés;• la qualité et la personnalisation des <strong>soins</strong> <strong>en</strong>dép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t.Margot Phaneuf, Inf. PhD.34


Développer une p<strong>en</strong>sée réflexive :unjugem<strong>en</strong>t cliniqueNos défis :• l’urg<strong>en</strong>ce de certaines situations faitparfois que pour répondre au besoin,l’action doit être précipitée.• elle repose alors plus sur des schèmesinstinctifs ou sur des protoco<strong>les</strong>, desstratégies connues et même sur desautomatismes.• mais ces situations ne sont pas lanorme.Margot Phaneuf, Inf. PhD.35


Nos défis :Développer une p<strong>en</strong>sée réflexive :un jugem<strong>en</strong>t clinique• Le PTI n’exige pas le jugem<strong>en</strong>t clinique. Comme ledit l’OIIQ, c’est un moy<strong>en</strong> de docum<strong>en</strong>tation nedemandant qu’un constat d’évaluation.• Dans ces conditions, combi<strong>en</strong> de temps nos graduéesvont-el<strong>les</strong> attacher de l’importance au jugem<strong>en</strong>tclinique, cette condition ess<strong>en</strong>tielle pour uneprofessionnelle?• Combi<strong>en</strong> de temps vont-el<strong>les</strong> p<strong>en</strong>ser résolution deproblème, planification, prév<strong>en</strong>tion, etc. Seule la<strong>formation</strong> peut l’assurer!Margot Phaneuf, Inf. PhD.36


<strong>La</strong> capacité de communiquer et d'interagiravec <strong>les</strong> personnes, <strong>les</strong> équipes et <strong>les</strong> autresinterv<strong>en</strong>antsNos <strong>acquis</strong> :• la communication fait l’objet d’un coursparticulier;• <strong>les</strong> compét<strong>en</strong>ces «Établir une communicationaidante avec la personne et ses proches» et lacompét<strong>en</strong>ce «Établir des relations decollaboration avec <strong>les</strong> interv<strong>en</strong>ants nous yinvit<strong>en</strong>t;• la communication est évaluée dans <strong>les</strong> ÉCOS,ce qui <strong>en</strong> fait une obligation.37Margot Phaneuf, Inf. PhD.,


<strong>La</strong> capacité de communiquer et d'interagiravec <strong>les</strong> personnes, <strong>les</strong> équipes et <strong>les</strong> autresinterv<strong>en</strong>antsNos défis :la qualité de la communication avec lemalade est ess<strong>en</strong>tielle à la qualité des <strong>soins</strong> :• pour la synergie dans l’équipe;• pour l’exercice d’un leadership éclairé;• pour garantir l’imputabilité des <strong>soins</strong>;• pour assurer la sécurité des <strong>soins</strong> et éviter<strong>les</strong> erreurs dues à des problèmes decommunication <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> interv<strong>en</strong>ants.Margot Phaneuf, Inf. PhD.38


Capacité de communiquer et d'interagir avec<strong>les</strong> personnes, <strong>les</strong> équipes et <strong>les</strong> autresinterv<strong>en</strong>ants• <strong>La</strong> société médicale américaine estime qu’ungrand nombre d’erreurs qui ont lieu dans <strong>les</strong>milieux de <strong>soins</strong> sont dues à descommunications boiteuses <strong>en</strong>tre <strong>les</strong>infirmières et <strong>les</strong> médecins, <strong>en</strong>tre <strong>les</strong>infirmières et <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> infirmières et <strong>les</strong>autres personnels et services.• El<strong>les</strong> se produis<strong>en</strong>t au téléphone, de vive voixou dans <strong>les</strong> écrits.• <strong>La</strong> <strong>formation</strong> est-elle suffisante pour éviter ceserreurs?39Margot Phaneuf, Inf. PhD.


Capacité de communiquer et d'interagir avec<strong>les</strong> personnes, <strong>les</strong> équipes et <strong>les</strong> autresinterv<strong>en</strong>ants• Appr<strong>en</strong>d-on à l’étudiante comm<strong>en</strong>t fairerapport de l’état de ses malades à sescompagnes de l’équipe?• Lui <strong>en</strong>seigne-t-on :• comm<strong>en</strong>t synthétiser pour le médecin, ce quise passe auprès d’un malade?• comm<strong>en</strong>t communiquer avec <strong>les</strong> autresinterv<strong>en</strong>ants de l’équipe interdisciplinaire?Margot Phaneuf, Inf. PhD.40


Capacité de communiquer et d'interagir avec<strong>les</strong> personnes, <strong>les</strong> équipes et <strong>les</strong> autresinterv<strong>en</strong>ants• Et cela, sans compter la relation d’aideavec le malade si importante pour <strong>les</strong>out<strong>en</strong>ir dans son épreuve de maladie etla relation éducative, toutes deuxess<strong>en</strong>tiel<strong>les</strong> pour assumer un rôleprofessionnel infirmier.Margot Phaneuf, Inf. PhD.41


Margot Phaneuf, Inf. PhD.Développer une id<strong>en</strong>tité et un agirNos <strong>acquis</strong> :professionnels• nos étudiantes sont s<strong>en</strong>sibilisées à la nécessitéd’être responsab<strong>les</strong>, capab<strong>les</strong> de pr<strong>en</strong>dre leurplace au sein de l’équipe interdisciplinaire;• de plus, la compét<strong>en</strong>ce 01Q3 nous invite ànous «référer à une conception de la disciplineinfirmière pour définir notre pratiqueprofessionnelle.»• http://www.mels.gouv.qc.ca/<strong>en</strong>s-sup/<strong>en</strong>scoll/cahiers/program/180A0.asp42


Développer une id<strong>en</strong>tité et un agirNos défis :professionnelformer des infirmières :• de plus <strong>en</strong> plus capab<strong>les</strong> d’un leadership éclairé;• prêtes à faire face à l’imputabilité des <strong>soins</strong>;• ouvertes au changem<strong>en</strong>t;• dont l’action repose sur le jugem<strong>en</strong>t clinique,plutôt que sur des automatismes;• c<strong>en</strong>trées sur le malade, plutôt que sur la tâche,malgré tous <strong>les</strong> incitatifs à l’effici<strong>en</strong>ce et àl’efficacité.Margot Phaneuf, Inf. PhD.43


<strong>La</strong> pédagogie c<strong>en</strong>trée sur l’appr<strong>en</strong>tissageImage : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.44


<strong>La</strong> pédagogie c<strong>en</strong>trée sur l’appr<strong>en</strong>tissageNos <strong>acquis</strong> :• la pédagogie socioconstructivistefait son chemin;• il y a au collégial plusieurs projetsd’appr<strong>en</strong>tissage par problème;• le rôle de l’<strong>en</strong>seignante évolue peuà peu vers une pédagogie c<strong>en</strong>trée surl’appr<strong>en</strong>tissage.Margot Phaneuf, Inf. PhD.45


<strong>La</strong> pédagogie c<strong>en</strong>trée sur l’appr<strong>en</strong>tissageNos défis :• la pédagogie socioconstructiviste est exigeante;• elle suppose un investissem<strong>en</strong>t dans la relation àl’étudiante et dans des stratégies pédagogiquesappropriées;• elle est particulièrem<strong>en</strong>t difficile d’application avec<strong>les</strong> grands groupes.• il existe <strong>en</strong>core <strong>en</strong> <strong>soins</strong> <strong>infirmiers</strong> une majorité decours magistraux.Margot Phaneuf, Inf. PhD.46


<strong>La</strong> pédagogie c<strong>en</strong>trée sur l’appr<strong>en</strong>tissageNos défis :• la pédagogie socioconstructiviste suppose desstratégies r<strong>en</strong>ouvelées : pédagogie du projet,cartes conceptuel<strong>les</strong>, recherches, etc.;• elle suppose aussi une nouvelle manièred’évaluer <strong>les</strong> appr<strong>en</strong>tissages;• le changem<strong>en</strong>t du rapport à l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t etl’acc<strong>en</strong>t à mettre sur l’appr<strong>en</strong>tissage demeur<strong>en</strong>tdifficile pour certaines <strong>en</strong>seignantes.Margot Phaneuf, Inf. PhD.47


Cette pédagogie nous incite à développer destêtes bi<strong>en</strong> faitesDes infirmières capab<strong>les</strong> :. de chercher l’in<strong>formation</strong> pour appr<strong>en</strong>dre;. d’évaluer la pertin<strong>en</strong>ce et la valeur de l’in<strong>formation</strong>;. d’utiliser adéquatem<strong>en</strong>t l’in<strong>formation</strong>;. de réfléchir, de raisonner, d’avoir une p<strong>en</strong>sée critique;. de poser un jugem<strong>en</strong>t clinique, de résoudre des problèmes;. de voir ses responsabilités et de <strong>les</strong> assumer;. d’avoir des opinions, de pr<strong>en</strong>dre des décisions;. de se remettre <strong>en</strong> question.Accumulation deconnaissancesmémoriséesRaisonnem<strong>en</strong>t,jugem<strong>en</strong>tIdées préconçues,Recettes,automatismesTête bi<strong>en</strong> pleine Tête bi<strong>en</strong> faite Tête «toute faite»Images adaptées de Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.48


L’exam<strong>en</strong> professionnelde l’OIIQ : <strong>les</strong> ECOSMargot Phaneuf, Inf. PhD.49


L’exam<strong>en</strong> professionnel de l’OIIQ<strong>les</strong> ECOSLes <strong>acquis</strong> :• Les <strong>en</strong>seignantes se sont adaptées àcette forme d’exam<strong>en</strong> qui est proche de laréalité;• la préparation se fait de mieux <strong>en</strong>mieux, puisque <strong>les</strong> insuccès à l’exam<strong>en</strong>professionnel ont beaucoup diminué.Margot Phaneuf, Inf. PhD.50


L’exam<strong>en</strong> professionnel de l’OIIQ<strong>les</strong> ECOSLes défis :• la préparation à cette forme d’exam<strong>en</strong> demandedes stratégies particulières (simulations, olympiades,etc.) et des connaissances touchant diversesdim<strong>en</strong>sions de la personne;• cette forme d’exam<strong>en</strong> consomme beaucoup detemps pour sa préparation et pour sa réalisation <strong>en</strong>classe;• il reste des progrès à faire quant au nombred’échecs.Margot Phaneuf, Inf. PhD.51


L’exam<strong>en</strong> professionnel de l’OIIQ<strong>les</strong> ECOSAutre défi :• <strong>La</strong> préparation de cette forme d’exam<strong>en</strong> doitévoluer <strong>en</strong> fonction des avancées technologiques etsci<strong>en</strong>tifiques dans <strong>les</strong> <strong>soins</strong>, de l’état aigu desmalades soignés, du vieillissem<strong>en</strong>t de la populationet de tout ce qui r<strong>en</strong>d <strong>les</strong> <strong>soins</strong> de plus <strong>en</strong> pluscomplexes et exige la préparation de situations demieux <strong>en</strong> mieux adaptées.Margot Phaneuf, Inf. PhD.52


L’exam<strong>en</strong> professionnel de l’OIIQ<strong>les</strong> ECOSAutre défi :• <strong>les</strong> nouvel<strong>les</strong> exig<strong>en</strong>ces professionnel<strong>les</strong>tel<strong>les</strong> que le PTI et le leadership infirmierau sein de l’équipe demand<strong>en</strong>t dessituations simulées appropriées;• <strong>les</strong> directives infirmières doiv<strong>en</strong>t aussifaire partie des simulations, ce qui <strong>en</strong>alourdit la préparation.Margot Phaneuf, Inf. PhD.53


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong> (TIC)Image : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.54


L’intégration des technologiesLes <strong>acquis</strong> :de l’in<strong>formation</strong>• <strong>les</strong> technologies de l’in<strong>formation</strong> sont de plus <strong>en</strong>plus prés<strong>en</strong>tes dans <strong>les</strong> <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts collégiaux;• des projets intéressants sont poursuivis ici et là:wiki, blogs, utilisation de MP3, etc.;• <strong>les</strong> collèges et <strong>les</strong> conseillers pédagogiques TICoffr<strong>en</strong>t de multip<strong>les</strong> stratégies d’aide;• <strong>les</strong> laboratoires informatiques des collèges sontbi<strong>en</strong> équipés. http://www.mels.gouv.qc.ca/<strong>en</strong>s-sup/<strong>en</strong>scoll/cahiers/program/180A0.aspMargot Phaneuf, Inf. PhD.55


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Un autre <strong>acquis</strong> :• la mise <strong>en</strong> ligne d’Infiressources, un siteInternet infirmier pour sout<strong>en</strong>ir <strong>les</strong><strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts et <strong>les</strong> appr<strong>en</strong>tissages;• ce site offre <strong>en</strong>viron 15 000 artic<strong>les</strong> etréfér<strong>en</strong>ces, répartis <strong>en</strong> quatre carrefours(pédagogique, clinique, professionnel, culturel ethumanitaire);• il est consulté par des lecteurs de 80 pays dansle monde;• il est là pour vous aider et s’avère utile pour<strong>les</strong> <strong>en</strong>seignantes comme pour <strong>les</strong> étudiantes.56


Mais que dis<strong>en</strong>t <strong>les</strong> étudiants de ce g<strong>en</strong>rede sites Internet?Margot Phaneuf, Inf. PhD.57


<strong>La</strong> réponse desétudiantsUne recherche auprès des étudiants universitaires, maistrasnsposable au collégial, montre leur degré de satisfactionconcernant l’utilisation des tic dans leurs appr<strong>en</strong>tissages. «Quep<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t nos étudiants de l’usage des TIC dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitaire?»:http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nos-etudiants-de-lMargot Phaneuf, Inf. PhD.58


Les TIC ont-ils de véritab<strong>les</strong> retombéessur l’appr<strong>en</strong>tissage étudiant?Margot Phaneuf, Inf. PhD.59


Les TIC ont-ils de véritab<strong>les</strong> retombéessur l’appr<strong>en</strong>tissage étudiant?Les TIC :• augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t l’intérêt et la motivation des étudiantes;• élargiss<strong>en</strong>t leur horizon intellectuel et social;• stimul<strong>en</strong>t le goût de la recherche docum<strong>en</strong>taire;• augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t leur implication dans leurs études;• facilit<strong>en</strong>t la collaboration <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> étudiantes;• r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t la rédaction des travaux plus intéressante etplus performante;• permett<strong>en</strong>t d’appr<strong>en</strong>dre à appr<strong>en</strong>dre;• de faire des ancrages avec ce qui est déjà su;• apport<strong>en</strong>t une augm<strong>en</strong>tation du plaisir d’appr<strong>en</strong>dre;• développ<strong>en</strong>t une image positive de soi.Margot Phaneuf, Inf. PhD.60


Voyons quelques effets de l’intégration destechnologies de l’in<strong>formation</strong> surl’appr<strong>en</strong>tisageMotivationRecherched’in<strong>formation</strong>ActivitésétudiantesProductionsétudiantesAméliorationde laperformanceParticipation,coopérationAdapté de Marcel Lebrun (2004). <strong>La</strong> <strong>formation</strong> des <strong>en</strong>seignants aux TIC : allier pédagogieet innovation. Revue internationale des technologies <strong>en</strong> pédagogie universitaire, p.14Margot Phaneuf, Inf. PhD.61


Les technologies del’in<strong>formation</strong>Voyons maint<strong>en</strong>ant ce que dis<strong>en</strong>t <strong>les</strong> étudiantsconcernant la possibilitéd’approfondissem<strong>en</strong>t du cont<strong>en</strong>u développé<strong>en</strong> classe par l’utilisation des TIC etconcernant la prés<strong>en</strong>tation de leurs travaux.Margot Phaneuf, Inf. PhD.62


Ce que dis<strong>en</strong>t <strong>les</strong> intéressés de l’usage des TIC dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t.http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nos-etudiants-de-lMargot Phaneuf, Inf. PhD.63


Autre élém<strong>en</strong>t de satisfactionQue p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t nos étudiants de l’usage des TIC dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitaire?http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nos-etudiants-de-lMargot Phaneuf, Inf. PhD.64


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Autre côté positif :• il y a une communauté d’objectifs <strong>en</strong>trela pédagogie socioconstructiviste duprogramme de <strong>formation</strong> <strong>en</strong> <strong>soins</strong><strong>infirmiers</strong> et l’intégration des TIC <strong>en</strong>éducation.Margot Phaneuf, Inf. PhD.65


<strong>La</strong> pédacogiesocioconstructivistesuppose lacollaboration <strong>en</strong>tre<strong>les</strong> appr<strong>en</strong>ants etces derniers sontd’avis que <strong>les</strong> TICla favoris<strong>en</strong>t..Que p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t nos étudiants de l’usage des TIC dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitaire?http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nos-etudiants-de-lMargot Phaneuf, Inf. PhD.66


Un avantage : au niveau collégial demultip<strong>les</strong> moy<strong>en</strong>s d’aide sont à notredisposition• Le réseau des répondants TIC (REPTIC), unservice d’aide à l’évolution du milieu, est à l’originede multip<strong>les</strong> ressources tel<strong>les</strong> que :• le profil TIC des étudiants du collégial;• l’outil diagnostic «Savoir-faire TIC», pourid<strong>en</strong>tifier <strong>les</strong> be<strong>soins</strong> de <strong>formation</strong> TIC dupersonnel <strong>en</strong>seignant;• InukTIC, site de ressources pour la <strong>formation</strong>étudiante et professorale.67Margot Phaneuf, Inf. PhD.


Un avantage : de multip<strong>les</strong> moy<strong>en</strong>sd’aide sont à notre disposition :Il y a aussi :• Profweb, le carrefour québécois pourl’intégration des TIC;• le C<strong>en</strong>tre collégial de développem<strong>en</strong>t dematériel didactique (CCDMD), qui est unegrande richesse.Margot Phaneuf, Inf. PhD.68


Un avantage : de multip<strong>les</strong> moy<strong>en</strong>s d’aidesont à notre disposition• le projet Eurêka, pour le dépôt et le partage desressources informatives concernantl’appr<strong>en</strong>tissage et l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t. C’est un projetde normalisation internationale des ressources(REA);• le Bulletin CLIC, un bon moy<strong>en</strong> d’in<strong>formation</strong>;• la Vitrine Technologie-Éducation pourpromouvoir et sout<strong>en</strong>ir l’intégration des TIC dansl’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t;• la plateforme DECclic utilisée dans d<strong>en</strong>ombreux collèges. Margot Phaneuf, Inf. PhD. 69


L’intégration des technologiesLes défis :de l’in<strong>formation</strong>• <strong>les</strong> technologies de l’in<strong>formation</strong> demand<strong>en</strong>t dela <strong>formation</strong>;• il y a <strong>en</strong>core une résistance au changem<strong>en</strong>t chezcertaines <strong>en</strong>seignantes;• la tâche des <strong>en</strong>seignantes est lourde et le tempsmanque souv<strong>en</strong>t pour se former, pour utiliser oucréer de nouveaux outils;• le corps <strong>en</strong>seignant infirmier est majoritairem<strong>en</strong>tféminin et voué à la double tâche familiale etprofessionnelle.Margot Phaneuf, Inf. PhD.70


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Autres défis :• <strong>les</strong> étudiantes utilis<strong>en</strong>t <strong>les</strong> TIC depuis <strong>les</strong>econdaire et possède déjà beaucoup d’habiletés, cequi pose des exig<strong>en</strong>ces pour <strong>les</strong> <strong>en</strong>seignantes;• <strong>les</strong> étudiantes risqu<strong>en</strong>t de dépasser <strong>les</strong> capacitésdes <strong>en</strong>seignantes dans l’utilisation des moy<strong>en</strong>sinformatiques;• pourtant, pour appr<strong>en</strong>dre, <strong>les</strong> étudiantes ontbesoin des stimuli que leur apport<strong>en</strong>t <strong>les</strong> TIC;• el<strong>les</strong> connaiss<strong>en</strong>t plusieurs programmes et <strong>les</strong>utilis<strong>en</strong>t avec dextérité. En voici quelques exemp<strong>les</strong>.Margot Phaneuf, Inf. PhD.71


Des capacités étudiantesindéniab<strong>les</strong>Que p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t nos étudiants de l’usage desTIC dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitaire?http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nosetudiants-de-lMargot Phaneuf, Inf. PhD.72


Autres capacitésétudiantesUn « tableur» permet de faire destableaux dont <strong>les</strong> nombres sont régispar des règ<strong>les</strong> de calcul.Que p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t nos étudiants de l’usage des TICdans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitaire?http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nosetudiants-de-lMargot Phaneuf, Inf. PhD.73


Autres perceptionsétudiantesQue p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t nos étudiants de l’usage des TIC dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitaire?http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nos-etudiants-de-lMargot Phaneuf, Inf. PhD.74


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Des chiffres qui parl<strong>en</strong>t :• une recherche du CEFRIO (c<strong>en</strong>tre francophoned’in<strong>formation</strong> des <strong>en</strong>treprises) de 2009 montre que<strong>les</strong> jeunes de 12 à 24 ans, sont de grands utilisateursdes TIC;• 64% d’<strong>en</strong>tre eux possède un ordinateur de bureauet 35% un ordinateur portable;• 91% possède une connexion Internet haute vitesse;• <strong>en</strong> plus de la musique téléchargée, des «chat» etdes jeux, 85% des jeunes cherch<strong>en</strong>t de l’in<strong>formation</strong><strong>en</strong> ligne.Margot Phaneuf, Inf. PhD.75


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Des chiffres qui parl<strong>en</strong>t :• parmi <strong>les</strong> grands utilisateurs de 18-24 ans, 24%rapport<strong>en</strong>t avoir écrit du cont<strong>en</strong>u sur un site,blogue, forum, etc.;• parmi <strong>les</strong> étudiants, 91% utilis<strong>en</strong>t l’ordinateurpour leurs travaux;• parmi <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> 26%, et 21% des garçonsestim<strong>en</strong>t que leurs <strong>en</strong>seignants possèd<strong>en</strong>t <strong>les</strong>compét<strong>en</strong>ces nécessaires pour <strong>les</strong> accompagnerdans l’utilisation de ces technologies.Margot Phaneuf, Inf. PhD.76


ComparaisonImage: Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.77


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Autres défis :• nous adapter aux préfér<strong>en</strong>ces des étudiants.Ils utilis<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core des «référ<strong>en</strong>ces papier»,mais leur recours à l’électronique devi<strong>en</strong>t deplus <strong>en</strong> plus important;• ils sont stimulés par l’utilisation d’Internetet des richesses qui y figur<strong>en</strong>t;• voici une comparaison de leur utilisation desressources.Margot Phaneuf, Inf. PhD.78


Référ<strong>en</strong>ces consultéesQue p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t nos étudiants de l’usage desTIC dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitaire?http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nosetudiants-de-lMargot Phaneuf, Inf. PhD.79


Une difficulté :• <strong>les</strong> compét<strong>en</strong>ces TIC ne sont pas <strong>en</strong>coreintégrées au programme de <strong>soins</strong> <strong>infirmiers</strong>comme habiletés ess<strong>en</strong>tiel<strong>les</strong> à développerchez nos étudiantes;• on trouve seulem<strong>en</strong>t dans <strong>les</strong> buts duprogramme 180 «lui permettre decompr<strong>en</strong>dre <strong>les</strong> principes sous-jac<strong>en</strong>ts auxtechniques et aux technologies utilisées».http://www.mels.gouv.qc.ca/<strong>en</strong>s-sup/<strong>en</strong>scoll/cahiers/program/180A0.aspMargot Phaneuf, Inf. PhD. 80


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Cep<strong>en</strong>dant, un profil étudiant est proposé pour lecollégial. Il s’énonce comme suit :• « savoir chercher l'in<strong>formation</strong>, savoir la traiter et laprés<strong>en</strong>ter tout <strong>en</strong> respectant <strong>les</strong> normes reliées à lacitation des sources et savoir communiquer et collaborerà distance »;• tout cela fait partie d'habiletés que <strong>les</strong> étudiants ducollégial doiv<strong>en</strong>t maîtriser avec aisance afin des’adapter à leur futur milieu professionnel et mêmecitoy<strong>en</strong>. Réseau des REPTIC: http://www.reptic.qc.ca/dossiers/profil-tic-eleves/profil-ticdes-etudiants-du-collegial.htmlImage : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.81


Nous pourrions ainsi avoirun ajout aux compét<strong>en</strong>ces du programmeCompét<strong>en</strong>cestranversa<strong>les</strong>Compét<strong>en</strong>cesdisciplinaires+ Compét<strong>en</strong>cesTICImage: Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.82


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Les défis technologiques des <strong>en</strong>seignantes :• recourir d’avantage aux in<strong>formation</strong>s <strong>en</strong> ligne qui sont deplus <strong>en</strong> plus nombreuses et de meilleure qualité;• faciliter l’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t des étudiantes, exercer un meilleursuivi pédagogique avec l’utilisation de la messagerie;• int<strong>en</strong>sifier la communication par des moy<strong>en</strong>s tels que <strong>les</strong>blogues, <strong>les</strong> forums, etc.;• favoriser la collaboration étudiante préconisée <strong>en</strong>pédagogie socioconstructiviste par l’utilisation des forums,des blogues, des wikis.• se perfectionner à l’utilisation des TIC.Margot Phaneuf, Inf. PhD.83


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Les défis technologiques des <strong>en</strong>seignantes :• recourir à des pratiques innovantes. Ex.: l’utilisationpédagogique de Facebook pour faciliter la communication,permettre de garder trace des échanges, fonctionner dans ungroupe fermé, r<strong>en</strong>forcer l'appart<strong>en</strong>ance au groupe;• faire du cyberm<strong>en</strong>torat particulièrem<strong>en</strong>t pour <strong>les</strong>étudiantes plus faib<strong>les</strong>;• utiliser le portfolio électronique pour suivre l’évolution del’étudiante, pour qu’elle soit consci<strong>en</strong>te de ses appr<strong>en</strong>tissages,pour réutiliser ses r<strong>en</strong>dus, pour consigner ses référ<strong>en</strong>ces etressources, pour l’évaluation par l’<strong>en</strong>seignante et latransmission de ses comm<strong>en</strong>taires aux étudiantes, etc.Margot Phaneuf, Inf. PhD.84


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Quelques utilisations possib<strong>les</strong> :• employer un logiciel de prés<strong>en</strong>tation (PowerPoint) pourillustrer <strong>les</strong> <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> le couplant à d’autresstratégies;• recourir à Netquiz pour préparer des questionsd’exam<strong>en</strong> (CCDMD);• proposer l’utilisation d’un exerciseur virtuel, d’un wiki;• préparer des balladodiffusions, des scénarios;• utiliser un flux RSS, le Web 2.0 pour le partage desin<strong>formation</strong>s et moy<strong>en</strong>s;• <strong>en</strong>registrer des capsu<strong>les</strong> vidéo;• faire des cartes conceptuel<strong>les</strong> et des tutoriels.Margot Phaneuf, Inf. PhD.85


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Des ori<strong>en</strong>tation à donnerIl existe une myriade de ressources sur le net et <strong>les</strong>étudiantes ont besoin :• d’être ori<strong>en</strong>tées vers <strong>les</strong> plus valab<strong>les</strong>;• de relativer l’utilisation de Wikipédia;• de connaître certains critères d’évaluation de laqualité des divers sites, ex. : leur r<strong>en</strong>ommée, leurcommercialisme, leur sérieux, etc.Margot Phaneuf, Inf. PhD.86


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Autres difficultés :• il existe une petite fraction de non-utilisatricesou d’utilisatrices peu fréqu<strong>en</strong>tes;• <strong>les</strong> raisons peuv<strong>en</strong>t être économiques, dues àl’éloignem<strong>en</strong>t, à la crainte de la technologie, à larésistance des par<strong>en</strong>ts ou des étudiantes;• il y a aussi une proportion d’étudiantes habituéesà utiliser <strong>les</strong> TIC seulem<strong>en</strong>t pour leurs loisirs (jeux,chat, etc.) et qui ont peu dévelopé leurs capacitésinformatiques. Il faut aider ces étudiantes àpoursuivre <strong>les</strong> appr<strong>en</strong>tissages nécessaires.87Margot Phaneuf, Inf. PhD.


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Les défis légaux :• r<strong>en</strong>dre <strong>les</strong> étudiantes consci<strong>en</strong>tes de l’importance derespecter <strong>les</strong> droits d’auteurs;• le rapport du Cefrio montre que 51% des étudiantsde la génération «C» (cyberutilisateurs de 12-24 ansqui utlis<strong>en</strong>t <strong>les</strong> TIC pour Communiquer, Collaborer,Créer) ne se souci<strong>en</strong>t pas du point de vue éthique del’Internet 1 ;• il est important de <strong>les</strong> informer de la nécessitéabsolue de bannir le plagiat de leurs travaux scolaires,ce qui est une pratique hélas trop répandue.Philippe Aubé (fev. 2010 <strong>La</strong> génération C : et l’éthique dans tout ça?Cefrio :http://g<strong>en</strong>erationc.cefrio.qc.ca/blog/Margot Phaneuf, Inf. PhD.88


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Les défis légaux :• r<strong>en</strong>dre <strong>les</strong> étudiantes consci<strong>en</strong>tes des tracesqu’el<strong>les</strong> laiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> consultant certains sites quipr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des «cookies» ou ombre numérique;• <strong>les</strong> s<strong>en</strong>sibiliser à la nécessité de protéger leurid<strong>en</strong>tité, donc de réfléchir avant de placer desphotos ou des révélations personnel<strong>les</strong> sur un site.Margot Phaneuf, Inf. PhD.89


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Les défis pédagogiques :• favoriser la construction des savoirs par le recours à desstratégies innovantes ou l’utilisation de pratiquestraditionnel<strong>les</strong> avec de nouveaux moy<strong>en</strong>s;• utiliser <strong>les</strong> technologies TIC pour <strong>les</strong> mettre au service d<strong>en</strong>otre pédagogie;• <strong>en</strong> <strong>soins</strong>, nous communiquons beaucoup de cont<strong>en</strong>u, ilfaut nous demander comm<strong>en</strong>t nous c<strong>en</strong>trer plutôt surl’appr<strong>en</strong>tissage et l’activité étudiante et voir comm<strong>en</strong>t lerecours à des stratégies TIC peut nous aider.Margot Phaneuf, Inf. PhD.90


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong>Les défis pédagogiques :• l’intégration des TIC peut modifier notremanière d’évaluer <strong>les</strong> travaux, <strong>les</strong> stages etdivers appr<strong>en</strong>tissages;• <strong>en</strong> pédagogie, l’évaluation formative estvalorisée, de même que l’évaluation duprocessus et non pas seulem<strong>en</strong>t du résultat.Image : Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.91


• Les TIC peuv<strong>en</strong>tmodifier, mais aussifaciliter l’évaluation.• <strong>La</strong> communication électronique est rapide et facile.• Les évaluations formatives fréqu<strong>en</strong>tes sont bénéfiques.«Que p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t nos étudiants de l’usage des TIC dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitaire?»Margot Phaneuf, Inf. PhD.92http://www.profetic.org/Que-p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t-nos-etudiants-de-l


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong> (TIC)Les défis pédagogiques :• nous adapter à ces technologies qui devrai<strong>en</strong>tprofondém<strong>en</strong>t modifier notre rapport àl’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t et à l’appr<strong>en</strong>tissage étudiant;• modifier notre relation à l’étudiant tout <strong>en</strong>conservant des li<strong>en</strong>s chaleureux et att<strong>en</strong>tionnés.Margot Phaneuf, Inf. PhD.93


L’intégration des technologiesde l’in<strong>formation</strong> (TIC)Les défis pédagogiques :• créer du s<strong>en</strong>s dans notre <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t parun nouveau rôle catalyseur, rassembleurautour des objectifs d’appr<strong>en</strong>tissage et cela,dans une mobilité technologique qui peutpermettre des appr<strong>en</strong>tissages/<strong>en</strong>seig<strong>en</strong>m<strong>en</strong>thors-classe et hors-horaire.Margot Phaneuf, Inf. PhD.94


<strong>La</strong> loi 90et ses implicationsImage Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.95


<strong>La</strong> loi 90 et ses implicationsLes <strong>acquis</strong> :• la loi 90 nous confère officiellem<strong>en</strong>t des fonctionsnouvel<strong>les</strong>, telle que «Évaluer la condition physiqued’une personne symptomatique»;• «Exercer une surveillance clinique de la condition despersonnes dont l’état de santé prés<strong>en</strong>te des risques,incluant le monitorage et <strong>les</strong> ajustem<strong>en</strong>ts du planthérapeutique infirmier»;• ou «Déterminer le plan de traitem<strong>en</strong>t relié aux plaieset aux altérations de la peau et des tégum<strong>en</strong>ts etprodiguer <strong>les</strong> <strong>soins</strong> et traitem<strong>en</strong>ts qui s’y rattach<strong>en</strong>t.»Image Clipart Word.Margot Phaneuf, Inf. PhD.96


<strong>La</strong> loi 90 et ses implicationsLes <strong>acquis</strong> :• <strong>les</strong> équipes se sont formées <strong>en</strong> troisniveaux : infirmières, infirmièresauxilliaireset préposées;• <strong>les</strong> rô<strong>les</strong> de chacune se mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> place;• il y a un relèvem<strong>en</strong>t des rô<strong>les</strong> à tous <strong>les</strong>niveaux;• l’infirmière doit assumer le leadership del’équipe.Image Clipart Word 97Margot Phaneuf, Inf. PhD.


<strong>La</strong> loi 90 et ses implicationsLes défis:• <strong>les</strong> rô<strong>les</strong> sont <strong>en</strong>core trop souv<strong>en</strong>t plus oumoins bi<strong>en</strong> compris ou partagés;• dans <strong>les</strong> services, certaines interv<strong>en</strong>tions nesembl<strong>en</strong>t relever du rôle de personne;• la réponse aux be<strong>soins</strong> du malade n’est parfoisplus une priorité.• la <strong>formation</strong> doit permettre à la diplôméed’être au clair avec ses rô<strong>les</strong> et fonctions.Image Clipart Word.Margot Phaneuf, Inf. PhD.98


Le plan thérapeutiqueinfirmier (PTI)Image Clipart WordMargot Phaneuf, Inf. PhD.99


Le plan thérapeutique infirmier(PTI)Image Clipart Word.Les <strong>acquis</strong> :• le plan thérapeutique est de mieux<strong>en</strong> mieux compris et exécuté;• il permet de garder trace desdécisions infirmières. C’est uneavancée professionnelle;• il autorise l’infirmière à rédigerdes directives pour l’équipe soignante(PTI et PSTI).Margot Phaneuf, Inf. PhD.100


Nos défis :Le plan thérapeutique infirmier(PTI)• r<strong>en</strong>dre l’étudiante consci<strong>en</strong>te des responsabilitésimportantes que lui impose le planthérapeutique infirmier;• lui faire réaliser son degré d’imputabilitéface aux <strong>soins</strong>;• préparer la jeune infirmière à être la personneressourcede l’équipe.Image Clipart Word. 101Margot Phaneuf, Inf. PhD.


• Nous v<strong>en</strong>ons de voir que pour plusieursdim<strong>en</strong>sions reliées au programme de<strong>formation</strong>, de nombreux <strong>acquis</strong> ont étéréalisés et nous pouvons <strong>en</strong> être fières.• Mais une conclusion s’impose, l’un d<strong>en</strong>os grands défis est probablem<strong>en</strong>t derec<strong>en</strong>trer l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t des <strong>soins</strong> sur lemalade!Margot Phaneuf, Inf. PhD.102


Une expéri<strong>en</strong>ce américainequi fait réfléchirL’Institut pour l’amélioration de <strong>soins</strong> aux États-Unis,s’est interrogé sur la qualité des <strong>soins</strong>.Le rationnel était que «Les malades et leur famille sont<strong>en</strong> droit d’att<strong>en</strong>dre des <strong>soins</strong> hospitaliers sécuritaires,responsab<strong>les</strong> et respectueux qui répond<strong>en</strong>t à leursbe<strong>soins</strong>. Ils <strong>les</strong> reçoiv<strong>en</strong>t la plupart du temps, mais tropsouv<strong>en</strong>t, il y a des défaillances. Il existe de profondes etdangereuses différ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> <strong>soins</strong> que <strong>les</strong> pati<strong>en</strong>tsdevrai<strong>en</strong>t recevoir et ceux qu’ils reçoiv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> réalité.». <strong>La</strong>vizzo-Mourey, Risa, Donald M. Berwick.Nurses Transforming Care. AJN, Nov. 2009. Vol. 109. No 11. Supplem<strong>en</strong>t, p.3. Institute for Health Care Improvem<strong>en</strong>t. Transforming care at the bedside.AJN, Nov. 2009, Vol. 109, No 11. Supplem<strong>en</strong>t. p. 8-9.Margot Phaneuf, Inf. PhD.103


Une expéri<strong>en</strong>ce… suite• Par la suite, pour répondre aux be<strong>soins</strong> ainsiid<strong>en</strong>tifiés, nos collègues américaines ont mis surpied un projet qui devi<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus répanduet structuré.• C’est la trans<strong>formation</strong> des <strong>soins</strong> au chevet dumalade (transforming care at the bedside : TCAB)• Ce projet est maint<strong>en</strong>ant implanté dans d<strong>en</strong>ombreux hôpitaux et devi<strong>en</strong>t une ori<strong>en</strong>tationnationale.Margot Phaneuf, Inf. PhD.104


Les caractéristiques de ce projet• Soins sécuritaires et reponsab<strong>les</strong>.• Vitalité du personnel et du travail <strong>en</strong> équipe.• Soins c<strong>en</strong>trés sur le malade et le respect desfamil<strong>les</strong>.• Diminution des erreurs médicam<strong>en</strong>teuses, deschutes et des ulcères de décubitus.• Valeur ajoutée :– diminution de 50% du roulem<strong>en</strong>t du personnel;– <strong>les</strong> infirmières pass<strong>en</strong>t 60% plus de temps auprès desmalades;– la satisfaction des malades et des famil<strong>les</strong> est augm<strong>en</strong>tée(95% recomm<strong>en</strong>derai<strong>en</strong>t ces hôpitaux).Institute for Health Care Improvem<strong>en</strong>t. Transforming care at the bedside .AJN, Nov.2009, p. 8-9.Margot Phaneuf, Inf. PhD.105


TCAB : une expéri<strong>en</strong>ce intéressante• Ce concept c<strong>en</strong>tre <strong>les</strong> <strong>soins</strong> sur le malade.• Il ti<strong>en</strong>t compte du problème de santé, mais vise pluslargem<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>semble de la personne.• Il t<strong>en</strong>d à l’aider à satisfaire ses be<strong>soins</strong> fondam<strong>en</strong>tauxaux divers plans : physique, psychologique,<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal, socioéconomique et éducationnel.• L’application de ce concept permet à la personned’exprimer son anxiété, ses peurs, ses désirs et sesbe<strong>soins</strong>.• Dans ce type de <strong>soins</strong>, l’infirmière se ti<strong>en</strong>t au courantde tout ce qui se passe auprès du malade.• Ses rô<strong>les</strong> de souti<strong>en</strong> et d’éducatrice sontparticulièrem<strong>en</strong>t importants.Margot Phaneuf, Inf. PhD.106


TCAB, un projet de <strong>soins</strong> globaux :du déjà connu…?PersonnelinfirmierPsychologiquesOrganisationhospitalièreSociauxéconomiquesEnvironnem<strong>en</strong>tauxLe maladeet sesbe<strong>soins</strong>PhysiquesÉducationnelsSpirituelsMargot Phaneuf, Inf. PhD.107


Morale : <strong>les</strong> be<strong>soins</strong> du malade nesont pas disparus avecVirginia!Margot Phaneuf, Inf. PhD.108


Ce projet de trans<strong>formation</strong> des<strong>soins</strong> au chevet du malade a<strong>en</strong>suite donné lieu à un projet detran<strong>formation</strong> du curriculum afind’assurer une relève bi<strong>en</strong> informéeet des <strong>soins</strong> efficaces, sécuritaireset responsab<strong>les</strong>.Margot Phaneuf, Inf. PhD.109


Une réflexion qui s’impose• Ces projets américains nous font p<strong>en</strong>ser qu<strong>en</strong>ous aurions peut-être aussi des questions à nousposer sur la qualité des <strong>soins</strong> offerts ici et surl’ori<strong>en</strong>tation de la <strong>formation</strong> infirmière.• Nous avons mis beaucoup d’énergie pour deschangem<strong>en</strong>ts professionnels et organisationnels,mais nous sommes-nous assez préoccupées dumalade?Margot Phaneuf, Inf. PhD.110


Un constat• L’infirmière est beaucoup moins prés<strong>en</strong>teauprès du malade.• Lorsqu’on la voit, très souv<strong>en</strong>t, on ne peut ladiffér<strong>en</strong>cier des autres membres de l’équipe.• Cela nous interroge sur notre véritable missionauprès du malade et sur celle d’<strong>en</strong>seignante.• Nous devons nous demander comm<strong>en</strong>t formerdes infirmières capab<strong>les</strong> de concilier toutes <strong>les</strong>exig<strong>en</strong>ces professionnel<strong>les</strong> avec le «pr<strong>en</strong>dre soin» et<strong>les</strong> be<strong>soins</strong> du malade.Margot Phaneuf, Inf. PhD.111


Une remarque• Il y a des points de converg<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre plusieursdes concepts abordés ici, que ce soit <strong>les</strong> int<strong>en</strong>tionspédagogiques du programme, la pédagogiesocioconstructiviste, le programme axé sur <strong>les</strong>compét<strong>en</strong>ces, l’intégration des TIC, etc.• Ce n’est ni une redite ni un hasard, puisque cesconcepts t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t tous vers une <strong>formation</strong> optimale<strong>en</strong> <strong>soins</strong> <strong>infirmiers</strong>, une <strong>formation</strong> c<strong>en</strong>trée sur lemalade.Margot Phaneuf, Inf. PhD.112


Conclusion• Au cours des années nous avons fait d<strong>en</strong>ombreux <strong>acquis</strong> dont nous pouvons êtretrès fières.• Mais comme nous l’avons vu, il nousreste <strong>en</strong>core d’important défis à relever.• C’est la beauté de la vie! Chaqueobstacle vaincu nous donne plus de force.• Souhaitons que ce soit au profit dumalade!Margot Phaneuf, Inf. PhD.113


http://www.sante-jeunessesports.gouv.fr/IMG//pdf/10raisons_SHA_H_SAINT_JEAN.pdfMargot Phaneuf, Inf. PhD.114


Merci pour votreatt<strong>en</strong>tion et bonne fin dejournée!Margot Phaneuf, Inf. PhD.115

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