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Nord - ENGEES

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Instrumentation des réseaux d’assainissement et déversoirs d’orage – Cas pratique de laCommunauté de l’Agglomération Belfortaine (90)point de prélèvement de l’échantillon doit être situé à une immersion égale au tiers de laprofondeur totale de l’effluent » [1]. Etant donné la fluctuation de la hauteur d’eau au coursd’un événement pluvieux, il est évident que de telles préconisations sont difficiles àrespecter… On pourra consulter [3], [33] pour plus de précisions sur les critères de bonprélèvement.b) Turbidimètre« La turbidité constitue en elle-même unindicateur de pollution, et elle se prête bien àune mesure en continu pour un coût réduit »[29]. Une cellule émettrice envoie unfaisceau lumineux (généralement dansl’infrarouge) qui est analysé selon un anglevariable : pour les effluents urbains, onrecommande l’atténuation (angle nul) ou lanéphélométrie (angle de 90°, voir figure 10).On notera que le turbidimètre est un appareiloptique : il est très sensible à l’encrassement.Un système d’auto-nettoyage s’avère doncimpératif (on privilégiera les systèmesmécaniques de nettoyage, ce qui rend leraccord au réseau électrique impératif). Parailleurs, unFigure 10 - Mesure de turbidité par néphélométrie(extrait de Lepot, 2007 [21])nettoyage mécanique ne doit pas s’effectuer à sec, et il conviendra de prendregarde à cet aspect pour installer l’appareil (démarrage sur un niveau d’eau par exemple).c) Spectromètre automatiqueTout composé chimique admet un maximum d’absorption lumineuse pour une fréquence quilui est propre. Le spectromètre réalise le spectre d’absorption de l’effluent pour desfréquences allant de l’ultraviolet au visible (variable selon les appareils), ce qui lui permetd’évaluer la pollution totale. A chaque pic d’absorbance correspond un pic dont l’intensitédépend de la concentration. On notera qu’une fois le spectromètre installé et étalonné, il estpossible de suivre de nombreux polluants : MES et DCO, mais aussi nitrates, etc. Desappareils d’analyse en continu relativement robustes ont été développés, mais le coût resteassez élevé par rapport aux turbidimètres. Deux types d’installations existent : spectromètreimmergé installé sur flotteur ou en dérivation avec utilisation d’une pompe (péristaltique depréférence) [11], [32]. Dans les deux cas, un nettoyage par air comprimé est à prévoir. Unétalonnage local est fortement recommandé malgré les affirmations des constructeurs [14].2.2.2. Modélisations de la pollutionIl existe différents modèles de pollution (accumulation de la pollution sur les surfacesurbaines, érosion des dépôts en collecteur, transport solide, advection…) ; ils sontgénéralement couplés à un modèle hydrodynamique. Dans le cadre de l’autosurveillance desréseaux, il pourrait être avantageux d’évaluer la charge d’un effluent par un modèle prédictif ;on pourrait ainsi économiser des capteurs ou fiabiliser les mesures au titre de la redondanceanalytique (voir Partie 1, 3.3.).Malheureusement, la compréhension des phénomènes de transport solide en assainissementreste incomplète ; la plupart des modèles, dérivés de l’hydraulique fluviale se révèlent maladaptés (sans compter que la transformation biologique et chimique des MES, trop complexe,n’est pas prise en compte). D’une manière générale, il a été montré que les modèles les plusThomas GrandjeanIngénieur stagiaire- Mémoire de fin d’études - Page 23

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