4 > A L A U N ERéactions> Le Mouvem<strong>en</strong>ttunisi<strong>en</strong> Ennahdhacondamne dans uncommuniquél’assassinat lors d'unatt<strong>en</strong>tat contre unemosquée à Damas deCheikh MohammedSaïd Al-Bouti, et lequalifie de « crimeodieux », quiconstitue « unépisode d’un nouveaufeuilleton de terreur<strong>en</strong>vers le peuplesyri<strong>en</strong> et des oulémamusulmans, et unet<strong>en</strong>tative de troublerla révolution syri<strong>en</strong>ne,et d'<strong>en</strong> salir l'image».> Le Hezbollah acondamné dans uncommuniqué publiéjeudi soir l’att<strong>en</strong>tatsuicidequi a visé lamosquée d’lmaneproche de la capitalesyri<strong>en</strong>ne Damas,coûtant la vie augrand religieux,Cheikh MohamadSaïd Al-Bouti et à desdizaines de fidèles quipriai<strong>en</strong>t dans lamosquée. « Nouscondamnonscatégoriquem<strong>en</strong>tl'assassinat du cheikhMohammad Saïd Al-Bouti », a déclaré lechef de la coalition<strong>national</strong>e del'opposition syri<strong>en</strong>ne,Ahmed Moaz alkhatib. « C'est uncrime à tout point devue que nous rejetonscomplètem<strong>en</strong>t », a-t-ilajouté, suggérant quece pourrait être lesforces pro-Assad quiaurai<strong>en</strong>t commisl'att<strong>en</strong>tat. Le porteparoledu ministèrerusse des AE,AlexandreLoukachevitch, a faitnoter que lesextrémistes avai<strong>en</strong>tvisé al-bouti pour sonappel à la paix, sacondamnation duterrorisme et de laviol<strong>en</strong>ce armée et sescritiques desextrémistes qui secach<strong>en</strong>t derrièrel'islam <strong>en</strong> raison deleur ignorance decette religion.Mohammad Tawfiq Al-Bouti, fils deMohammad SaïdRamadane Al-Bouti, aaffirmé que les mainsperfides qui avai<strong>en</strong>tassassiné son pèreont été choisies pardes départem<strong>en</strong>tssordides pourexécuter leurscomplots contre lareligion de la nation.L'archevêque, Luca Al-Khouri, vicairepatriarcal d'Antiocheet de tout l'Ori<strong>en</strong>t desGrecs orthodoxes, aaffirmé hier que lesprédications del'érudit Al-Boutiresteront toujoursdans la mémoire detous les Syri<strong>en</strong>s,chréti<strong>en</strong>s etmusulmans.Mohamed Saïd Ramadan Al-BoutiAu-delà du bi<strong>en</strong>et du malL'assassinat de Mohamed Saïd Ramadan Al-Bouti n'est évidemm<strong>en</strong>t pas un malheureux concoursde circonstances, les commanditaires l'ont mis depuis longtemps dans la ligne de mire, ils ontseulem<strong>en</strong>t profité de cette occasion où l’imam se trouve avec ses disciples dans la grandemosquée La Iman.Par Hamida AyachiL’assassinat <strong>en</strong> questionFin viol<strong>en</strong>te d’un religieux controverséDifficile de se faire une opinionsur ce personnage quiaura marqué la religionmusulmane de ces cinquante dernièresannées. Syri<strong>en</strong> né <strong>en</strong> Turquie etd’origine Kurd, Al-Bouti résume, àlui seul, la complexité de la composanteethnico-religieuse de ce pays.Pur produit d’Al-Azhar, il <strong>en</strong> sort <strong>en</strong>1960 avec deux prestigieux diplômesqui lui ont ouvert la voie de l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tet de certains postes administratifsà Damas. Son aura, l’aacquise au fil des années grâce à sesquarante livres édités et traduits <strong>en</strong>plusieurs langues. Il est membre de laSociété royale de recherche <strong>en</strong> civilisationislamique à Amman, <strong>en</strong>Jordanie, ainsi que du Haut conseilde l'université d'Oxford <strong>en</strong> Grande-Bretagne. Al-Bouti parle couramm<strong>en</strong>tle turc, le kurde, et a de bonnesnotions d'anglais. Dès le début de sacarrière, il s’oppose aux salafistes.Pour lui, la disparition des quatregrands «Madahibes» de l’islam sunnitereprés<strong>en</strong>te un danger immin<strong>en</strong>tpour les musulmans et l’islam. Dansun de ses livres, il accuse les salafistesmodernes, financés par l’ArabieALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013saoudite, de manipuler le terme « djihad» dans leurs intérêts et leurs desseins..En1994, dans son ouvrage«Djihad <strong>en</strong> Islam», il s'oppose à lafatwa controversée d'Al Albaniordonnant aux musulmans de quitterla Palestine. En Syrie, il acquiertune grande notoriété même vis-à-visdu pouvoir des Alaouites du clan Al-Assad. La télévision d’Etat cons<strong>en</strong>t àdiffuser chaque v<strong>en</strong>dredi la prièrehebdomadaire qu’il officie. En 2009,il figure parmi les cinq c<strong>en</strong>ts personnalitésles plus influ<strong>en</strong>tes du mondemusulman. Toujours <strong>en</strong> Syrie, lesopposants au régime l’approch<strong>en</strong>t <strong>en</strong>2003 pour le convaince de signeravec eux « L’appel du printemps deDamas », ce qu’il refuse sous prétexteque cela pourrait donner une connotationreligieuse à l’initiative. Ilmainti<strong>en</strong>t des relations « amicales »avec le régime et évite <strong>en</strong> mêmetemps de se prononcer politiquem<strong>en</strong>tsur les affaires internes. Enmars 2011, après les événem<strong>en</strong>ts deDaraâ, ou cinq <strong>en</strong>fants fur<strong>en</strong>t torturéspour avoir taggué des graffitis, ilappelle lors d’une prière du v<strong>en</strong>dredià la ret<strong>en</strong>ue, dénonçant des manipulationssalafistes qui guett<strong>en</strong>t la stabilitéde la Syrie. La rupture avec la«Révolution syri<strong>en</strong>ne» intervi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>juillet 2011, lorsqu’il a déclaré duhaut de son perchoir : «La majoritédes g<strong>en</strong>s qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t aux prières duv<strong>en</strong>dredi puis qui sort<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suitemanifester contre le régime neconnaiss<strong>en</strong>t ri<strong>en</strong> à la prière.» Etdepuis, l’opposition armée l’a «listé»,comme son <strong>en</strong>nemi juré. Quelquessemaines plus tôt, le 13 juin 2011,p<strong>en</strong>dant la répression de la révoltesyri<strong>en</strong>ne, il publie une fatwa interdisantaux militaires de tuer des civils.Mais c’était déjà trop tard.A qui profite le crime ?Ses positions mi-figue mi-raisin,lui ont valu de vives critiques y comprisde ses camarades religieux.Youssef Al-Qaradaoui avait laissé<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre lors d’une émission sur lachaîne qatarie Al-Jazeera qu’il fallaitéliminer tous ceux qui sout<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>tactivem<strong>en</strong>t ou passivem<strong>en</strong>t le régimesyri<strong>en</strong>, qu’ils soi<strong>en</strong>t « civils, militairesou religieux». Avant-hier, la mêmechaîne imputait la mort de Al-Boutià un tir de roquette de l’arméeun assassinatpolitique. Les commanditairessontC’estfacilem<strong>en</strong>t reconnaissableset id<strong>en</strong>tifiables.Premièrem<strong>en</strong>t, parce que ce groupeou partie représ<strong>en</strong>tant le salafismedjihadiste l'avait «excommunié».Deuxiémem<strong>en</strong>t, Cheikh Al-Bouti aété catalogué à cause de ses prêches,<strong>en</strong> pleine guerre civile syri<strong>en</strong>ne,comme pro-Bachar. Troisièmem<strong>en</strong>t,cet homme de religion avait choisidélibérém<strong>en</strong>t son camp religieux,politique et même exist<strong>en</strong>tiel dansun contexte compliqué dont mêmela logique n'arrive pas à <strong>en</strong> tracer lescontours et aboutissants. Seulevariable à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte, cellede la force et de celui qui porte lesarmes sur le terrain. Malgré sespositions, Al-Bouti ne mérite <strong>en</strong>aucun cas cette fin tragique. Lui, quifut un temps où il était considérécomme l'une des référ<strong>en</strong>ces théologiquesdes groupes fondam<strong>en</strong>talistesles plus virul<strong>en</strong>ts ainsi que de certainesparties dites de «l'islam officiel».Al-Bouti était sans conteste uncas à part dans l'histoire de la p<strong>en</strong>séeislamique et arabe contemporaine.Un trait singulier qui se décline àtravers ses livres traitant de sujetssociologiques, idéologiques, militantsappelant au dialogue dans unegrande majorité des cas. A unmom<strong>en</strong>t de son parcours de théologi<strong>en</strong>,sa p<strong>en</strong>sée est proche des fondam<strong>en</strong>talistesavec lesquels, il a pris sesdistances plus tard. Je me souvi<strong>en</strong>sde la polémique autour de ses fatwas<strong>en</strong>tre les groupes islamistes et ceuxdu groupe salafiste pour la prédicationet le combat sur le fait de «tuerles proches et femmes des despoteset des mécréants» (Tawaghit). A unmom<strong>en</strong>t de sa vie, Al-Bouti étédirectem<strong>en</strong>t lié de à cette horriblefatwa. Le plus surpr<strong>en</strong>ant dans l'assassinatde cet homme, ce sont lesréactions et positions des islamisteset Chouyoukh des pays du«Printemps» arabe. La position desFrères musulmans et des ouléman'est pas très claire, eux qui se sontretrouvés dans l'équation politiquede leurs pays respectifs, impliquantles intérêts des puissants de cemonde. Preuve de cette ambiguitésignalons le traitem<strong>en</strong>t médiatiqueréservé à cet événem<strong>en</strong>t tragique quicontribue à compliquer davantage lasituation explosive de la Syrie. Al-Jazeera et Al Arabia ont abordé l'assassinatde Mohammed SaïdRamadan Al-Bouti sans mettre <strong>en</strong>avant son poids et sa stature symboliquedu célèbre théologi<strong>en</strong> et«Alem» reconnu. Une information«urg<strong>en</strong>te» sans pour autant avoir eule privilège de faire l'ouverture desJT. Pour comm<strong>en</strong>ter l'information,Al-Jazeera n'a pas donné la paroleaux Oulémas ou aux intellectuelspréférant interroger un représ<strong>en</strong>tantde l'opposition syri<strong>en</strong>ne qui, audébut, avait indiqué que cette informationpourrait être une rumeurlancée par le régime de Bachar Al-Assad. Un autre pr<strong>en</strong>d le relais<strong>en</strong>suite pour indiquer que c'est uneroquette de l'armée régulière quiavait tué l'imam et une quarantainede ses élèves. Dans l'autre bout duNilsat, El- Magharibia qui apparti<strong>en</strong>draità l'un des fils de AbassiMadani s'est cont<strong>en</strong>tée d'une informationsimple et froide. Presque lemême topo, la mort d'un grandthéologi<strong>en</strong> sans aucune référ<strong>en</strong>ce àson statut. Ces faits avérés r<strong>en</strong>seign<strong>en</strong>tsi besoi est de la manièreclaire sur le parti-pris, non pas <strong>en</strong>faveur des «rebelles» mais plus précisém<strong>en</strong>tau bénéfice des parrains del'opposition armée dans cette guerrecivile qui ravage la Syrie. Ces positionspeuv<strong>en</strong>t paraître « justifiées »vu que Al-Bouti n'a pas pris les distancesqu'il faut avec le régime <strong>en</strong>tant qu'homme de religion.D'un autre côté, l’on s’interrogesi l'opposition aurait accepté depr<strong>en</strong>dre une telle distance <strong>en</strong>tre elleet cet homme ? Cela paraît difficilevoire même impossible. Le régimede Bachar a choisi une méthodeabsurde et horrible pour répondreaux aspirations légitimes de sonpeuple. Dans le camp d'<strong>en</strong> face, l'oppositionaussi a opté pour une voieaussi horrible, quand elle n'a paschangé de voie <strong>en</strong> cours de route. Ilne faut pas faire d'amalgame <strong>en</strong>tre lavraie révolution, celle qui avaitchoisi la protestation pacifique.Celle-là a cédé la place à de nouveauxacteurs qui ont transformécette révolution <strong>en</strong> une guerre civiledévastatrice. Dans ce camp, la prisede décision s'est retrouvés <strong>en</strong>tre lesmains d'une poignée d’hommes quia réussi son OPA sur la révolutionsyri<strong>en</strong>ne, muselant toutes les voixcontestataires, et m<strong>en</strong>ant la majoritévers une issue incertaine, dont leplan fut tracée dans l'opacité, loindu peuple syri<strong>en</strong>. C'est là où se situela tragédie de la révolution, et de ceshommes de religion qui n'ont, àaucun mom<strong>en</strong>t, trouver l'espace etle courage pour exprimer clairem<strong>en</strong>tleurs avis et positions.Evoquer une guerre «juste et équilibrée»n'est qu'une injustice et unetromperie qui écartera à jamais lesvoix modérées. La folie est la seulesagesse <strong>en</strong> temps de guerre et la viol<strong>en</strong>cereste la vraie puissance brandiepar les guerriers. Ceux qui n'ontque leurs parole et leur sagesse pourse battre n'ont qu'à mettre leurs«armes» dans la balance. En contrepoids,ils devront lutter contre lepoids des armes, de l'arg<strong>en</strong>t, desparrains ...Au vu d’un rééquilibrage de forces,ne peut-on pas considérer que lefait d'assassiner un homme de Dieuqui n'a jamais levé une arme contrequelqu'un d'autre comme un crimeabominable ? C'est ce que devraitdire et p<strong>en</strong>ser chaque vrai et auth<strong>en</strong>tiqueintellectuel. La vérité doit êtredite, même si la voix des armes estassourdissantesH. A.syri<strong>en</strong>ne avant de réctifier le tir. Ils’agit, <strong>en</strong> fait d’un acte perpétré parun kamikaze, donc prémédité. Lesmédias officiels syri<strong>en</strong>s s’empar<strong>en</strong>tde l’information qualifiant l’acted’assassinat perpétré par des «terroristes».Quelques heures plus tard, c<strong>en</strong>'est ni plus ni moins que le présid<strong>en</strong>tsyri<strong>en</strong> lui-même qui réagit. Unedes rares réactions de Bachar AlAssad <strong>en</strong> live à un att<strong>en</strong>tat. La télévisionsyri<strong>en</strong>ne passe <strong>en</strong> boucle lesimages de l’att<strong>en</strong>tat, <strong>en</strong> rappelant quele mode opératoire ressemble à celuid’Al-Qaïda. «Je jure au peuple syri<strong>en</strong>que ton sang, celui de ton petits-filset de tous les martyrs de la patri<strong>en</strong>'aura pas coulé gratuitem<strong>en</strong>t, carnous serons fidèles à tes idées <strong>en</strong>anéantissant leur obscurantisme etleur incroyance jusqu'à ce que nous<strong>en</strong> nettoyions le pays», a déclaré, hiermatin, Bachar Al-Assad. L’oppositionsyri<strong>en</strong>ne, elle, occupée par ses diverg<strong>en</strong>cesinternes s’est cont<strong>en</strong>té decondamner le « crime », accusant lerégime d’être l’auteur de l’att<strong>en</strong>tat.Un acte qui, faut-il le rappeler, n’apas <strong>en</strong>core été rev<strong>en</strong>diqué.Y. C.
En raison de l’échec scolaireDeux filles fugu<strong>en</strong>tet déclar<strong>en</strong>t avoir étékidnappées à BlidaDeux filles, âgées de 9 ans, ont été déclarées kidnappées dans la soirée de mercredidernier dans la commune d’Ouled Yaïch, dans la wilaya de Blida.Selon les services de laG<strong>en</strong>darmerie <strong>national</strong>e,les deux fillettes se sontprés<strong>en</strong>tées à l’unité deGN de la commune de Bouinanepour dépôt de plainte de kidnapping.Elles ont déclaré avoir étékidnappées par deux individuslors de leur sortie de l’école, sise àOuled Yaïch, qui les ont transportéesà Bouinane, mais qui ontfini par échapper à leurs ravisseurs.Une plainte qui a pousséles services de la g<strong>en</strong>darmerie àdécl<strong>en</strong>cher l’alerte sur tout le territoirede la wilaya, et la mobilisationde 100 g<strong>en</strong>darmes pourl’arrestation des malfaiteurs.Aussi, une <strong>en</strong>quête a étéouverte et des psychologues ontété dépêchés pour pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong>charge les deux victimes.Néanmoins, après plusieursséances, les psychologues attest<strong>en</strong>tque les deux filles n’ontaucune séquelle psychologique etn’ont jamais été victimes de kidnapping,mais qu’elles ont fuguéde chez elles suite à leur r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>tscolaire au 2 e trimestre.Aussi, les services de la g<strong>en</strong>darmerieont contacté le directeurde l’école qui a déclaré queles deux filles étai<strong>en</strong>t abs<strong>en</strong>testoute la journée du mercredi.Les chômeurs de la wilaya de Laghouatsortiront aujourd'hui dans la rue pourcrier leur ras-le-bol contre l'exclusion,réclamer des postes d’emploi stables et undéveloppem<strong>en</strong>t local susceptible d'améliorerleur quotidi<strong>en</strong>. Le rassemblem<strong>en</strong>t, qui se ti<strong>en</strong>draau chef-lieu de wilaya, fait suite à l'appelqu'avait lancé le bureau local de laCoordination <strong>national</strong>e de déf<strong>en</strong>se des droitsdes chômeurs (CNDDC). Une action qui seveut une réaction à la politique locale prônéepar les responsables de l'administration et desinstitutions chargés du dossier de l'emploimais aussi aux élus qui ont prouvé leur échecà pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge les rev<strong>en</strong>dications desjeunes et répondre ainsi à leurs att<strong>en</strong>tes etaspirations.Dans la wilaya de Laghouat, le chômageest <strong>en</strong>démique. C'est l'une des premièreswilayas où a comm<strong>en</strong>cé l’action qui secoue,depuis plusieurs semaines, le sud du pays. Unmouvem<strong>en</strong>t qui a poussé le pouvoir à réagir<strong>en</strong> urg<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> mettant <strong>en</strong> place une batteriede mesures, visant à améliorer le marché del'emploi au Sud. Rattrapée par le retardqu'elle a accusé et l'initiative du Front desforces socialistes (FFS), le premier parti à<strong>en</strong>voyer ses députés à la r<strong>en</strong>contre de la populationdu Sud, le jour-même de l'ouverture deAprès <strong>en</strong>quête, il s’est avéré queles deux filles, rappelons-le, âgéesde 9 ans, ont pris le bus versBouinane pour faire croire auxg<strong>en</strong>darmes et à leurs par<strong>en</strong>ts queles agresseurs les ont transportéesloin de leur commune. Lemême scénario s’est produit le 21février dernier lorsqu’un pèreaccompagné de son fils âgé de 9ans égalem<strong>en</strong>t, se sont prés<strong>en</strong>tésau groupem<strong>en</strong>t de g<strong>en</strong>darmeried’El Afroun dans la wilaya deBlida, pour déposer une plainteet déclarer un cas de kidnapping.Le petit a fait croire à ses par<strong>en</strong>tsque deux individus à bord d’unvéhicule de couleur noire avai<strong>en</strong>tessayé de le kidnapper, or, l’<strong>en</strong>fantn’a été victime d’aucuneagression, mais a essayé de masquerses mauvaises notes scolaires.A cet effet, la G<strong>en</strong>darmeri<strong>en</strong>ationale tire la sornetted’alarme quant à ces «faussesdéclarations de kidnapping» etappelle les par<strong>en</strong>ts à contrôlerEn att<strong>en</strong>dant El-MilioniyaLes chômeurs de Laghouatprotest<strong>en</strong>t aujourd'huila session de printemps du Parlem<strong>en</strong>t,l'Assemblée <strong>national</strong>e populaire (APN) avaitdépêché, la semaine dernière, des parlem<strong>en</strong>tairesdans cette wilaya. Grande fut leur surprise,lorsque ces derniers se feront huer parles jeunes contestataires. «Députés, dégages!»,ont scandé les chômeurs <strong>en</strong> face des locatairesde l'Hémicycle Zighoud-Youcef. Bi<strong>en</strong> que lamanifestation soit locale, ri<strong>en</strong> n'empêche qued’autres jeunes de plusieurs wilayas voisinesvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t rallier cette action de protestation,qui se veut une autre fois, un rejet des dernièresmesures du gouvernem<strong>en</strong>t Sellal. Les chômeursde Ouargla ont été les premiers àannoncer leur souti<strong>en</strong>. «Nous avons mobilisétous les jeunes pour sout<strong>en</strong>ir nos camaradesde Laghouat», nous a déclaré Rachid Aouine,membre du CNDDC, chargé à l'information.D'autres organisations syndicales et militantsdes droits de l'homme ont déjà exprimé leursolidarité avec les chômeurs de Laghouat etcompt<strong>en</strong>t participer au rassemblem<strong>en</strong>t d'aujourd'hui.Faire barrageaux av<strong>en</strong>turiersDe l'autre côté, à Ouargla, une autreaction de protestation sera organiséeaujourd'hui. L'initiative vi<strong>en</strong>t d'un groupe deleurs <strong>en</strong>fants et les s<strong>en</strong>sibiliser surles conséqu<strong>en</strong>ces de ces actesmalveillants. Il faut savoir quel’échec scolaire est dev<strong>en</strong>u unmobile pour inciter de nombreux<strong>en</strong>fants à fuguer de peur des réactionsde leurs par<strong>en</strong>ts.Lors d’un <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> accordé àAlgérie News récemm<strong>en</strong>t, le présid<strong>en</strong>tdu réseau Nada a fait état deplusieurs cas similaires, pour neciter que celui de M’sila où unadolesc<strong>en</strong>t de 14 ans a fugué deson domicile <strong>en</strong> raison de sesrésultats scolaires. Par ailleurs,après la série de kidnappingsd’<strong>en</strong>fants <strong>en</strong>registrés ces derniersmois à travers le territoire <strong>national</strong>,l'Epic Pre-Sco a adressé,mardi dernier, une note auxpar<strong>en</strong>ts des <strong>en</strong>fants inscrits danstoutes les crèches publiques, quetoute personne à part les par<strong>en</strong>ts,se prés<strong>en</strong>tant dans ces établissem<strong>en</strong>tspour récupérer un <strong>en</strong>fant,sera refoulée sans équivoque, afinde prévoir quant à toute t<strong>en</strong>tatived’<strong>en</strong>lèvem<strong>en</strong>t. De son côté, laG<strong>en</strong>darmerie <strong>national</strong>e a procédéà l’application d’un nouveauprogramme visant à sécuriser aumaximum les jardins d’<strong>en</strong>fants etles établissem<strong>en</strong>ts scolaires destrois cycles.Hasna Zobirijeunes qui a lancé un appel à tous les chômeursde la wilaya, au l<strong>en</strong>demain du rassemblem<strong>en</strong>tdu 14 mars dernier. Mais force est deconstater que ce groupe de jeunes est le mêmequi a voulu maint<strong>en</strong>ir le sit-in du 14 marsouvert avant de le lever le l<strong>en</strong>demain matin,des personnes qui ont «curieusem<strong>en</strong>t» bénéficiéd'une couverture médiatique de certainsorganes de presse, mais aussi de l'APS, premiermédia officiel. pour le CNDDC, il n'y apas l’ombre d’un doute que les g<strong>en</strong>s, qui sontderrière cette initiative, «soi<strong>en</strong>t manipuléspar l'administration local et le pouvoir c<strong>en</strong>traldans le seul objectif de casser le mouvem<strong>en</strong>t».L'action de Laghouat est ainsi, l'occasionpour faire barrage à ces av<strong>en</strong>turiers et dénoncerleur démarche. C'est aussi une préparationpour «El Milioniya de l'Etat de droit»,décidée par le CNDDC pour le 30 mars courantà Oued Souf. «Toutes les décisions prisespar le gouvernem<strong>en</strong>t suite au mouvem<strong>en</strong>t deprotestation, ne saurai<strong>en</strong>t être concrétiséessur le terrain sans l'instauration d'institutionscrédibles, transpar<strong>en</strong>tes et légitimes pouvantappliquer la loi dans sa totalité», avait indiquéle même comité dans son dernier communiqué.Aïssa Moussi> A C T U5Visas pour laFranceUn nouveauc<strong>en</strong>tre pourréduire les délaisLe nouveau c<strong>en</strong>tre de collecte dedemandes de visas pour laFrance et l'Italie (TLS Contact) aété inauguré avant-hier et seraouvert dans quelques jours augrand public. Lors d'un point depresse, le consul général deFrance à Alger, Michel Dejaegher,a affirmé que le nouveau c<strong>en</strong>trepermettra d'accueillir lesdemandeurs de visas dans demeilleures conditions. « L<strong>en</strong>ouveau c<strong>en</strong>tre compr<strong>en</strong>d troisniveaux, totalisant plus de troismille mètres carrés. Avec unparking plus facile d'accès et unecinquantaine de guichets, ilpermettra la réduction des délaisde prise de r<strong>en</strong>dez-vous et detraitem<strong>en</strong>t des dossiers. Nousavons décidé d'installer sixstations biométriques et quis'ajout<strong>en</strong>t aux douzeexistantes», a-t-il révélé.Accompagné du présid<strong>en</strong>t de TLSContact, Christian Weisgerber,v<strong>en</strong>u spécialem<strong>en</strong>t de Francepour l'inauguration de ce c<strong>en</strong>tre,du chef du service des visas,Jean-Marc Rober et du consulgénéral d'Italie à Alger, M meSylvia, le consul général deFrance à Alger a indiqué que l<strong>en</strong>ouveau TLS Contact seraopérationnel d'une manièreofficielle d'ici à la fin du mois <strong>en</strong>cours. «Nous avons quelquesprocédures administratives qu<strong>en</strong>ous devrions régler pourannoncer son ouverture aupublic». Concernant les chiffres,le confér<strong>en</strong>cier a précisé que«1500 demandes de visas seronttraitées quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t auniveau de ce nouveau c<strong>en</strong>tre. Ilfaut noter que le nombre dedemandes traitées au niveau del'anci<strong>en</strong> TLS Contact était de 850à 900 demandes », a-t-il précisé.Pour ce qui est du bilan, il arévélé que le nombre de dossiersde demandes de visas traités <strong>en</strong>2012 était de 170 000, soit uneaugm<strong>en</strong>tation de près de 50%par nombre à 2008. Quant à ladélivrance des visas vers laFrance, il a affirmé que «136 379visas ont été délivrés <strong>en</strong> 2012contre 80 473 <strong>en</strong> 2008».Interrogé sur l'impact de c<strong>en</strong>ouveau c<strong>en</strong>tre sur la réductionde prise de r<strong>en</strong>dez-vous par lesdemandeurs de visas, le mêmeconsul déclare : «La réduction deprise de r<strong>en</strong>dez-vous est liéedirectem<strong>en</strong>t aux capacités desservices du consulat. A savoirqu'<strong>en</strong> 2012, TLS Contact aaccordé 11 000 r<strong>en</strong>dez-vous parjour contre 800 <strong>en</strong> 2008. Ce quireprés<strong>en</strong>te une augm<strong>en</strong>tation de31% de productivité.Je p<strong>en</strong>sequ'avec seulem<strong>en</strong>t 40 ag<strong>en</strong>ts deconsulat, il est impossibled'augm<strong>en</strong>ter le nombre der<strong>en</strong>dez-vous de traitem<strong>en</strong>t dedemandes de visas», a-t-il noté.S'agissant de la possibilité decollaboration des c<strong>en</strong>tres devisas d'Oran et Annaba desprestations de TLS Contactd'Alger, Dejaegher dira :«L'autorisation del'externalisation de donnéesbiométriques pour le traitem<strong>en</strong>tde demandes de visas a étédonnée seulem<strong>en</strong>t pour le c<strong>en</strong>tred'Alger. Mais notre objectif estde généraliser cette exploitationbiométrique au profit desdemandeurs de visas d'Oran etd'Annaba et ce, avant la fin de lal'année 2013», a-t-il insisté.Zohra Ch<strong>en</strong>derALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013