Dictionnaire topogra..

INTRODUCTION.IXont été entrepris pour le desséchement des étangs et. des marais tourbeux de la Somme.Enfin, le Fossé Usinier ou Canal des Torrents, creusé de 17/11 à 17/18 et en 1807,recueille et entraîne, de Bohain à Gouy, des eaux pluviales et bourbeuses qui vontse mêler aux eaux limpides des sources de l'Escaut. Des digues ont été élevées, vers lemilieu du dernier siècle, pour prévenir des désastres, à Fresnoy-le-Grand près duFossé Usinier, et à Pouilly, dans le voisinage de la Serre, grossie par les eaux torrentiellesdu Cornin et les eaux marécageuses de la Souche qui remplissaient son litde vase et occasionnaient parfois des débordements très-nuisibles. Ils ne sont plus àcraindre, la profondeur des labours et les travaux d'art facilitent actuellement l'absorptiondes eaux pluviales, ou les obligent à modérer leur cours.Le département de l'Aisne est sillonné par huit chemins de fer.Longueur.19 12 routes impériales. Ct3,M< 6i3,44i mètres.3o routes départementales. 671,6!IO 671,6/(085 routes vicinales. t,/[3t,~aQ i,43i,4ao93 g3 cheminsvicinauxde moyenne communication1,152,733 i,i5a,733Et un nombre considérabledede chemins vicinauxde petite communication, présentantun unensemblede.de. 3,86a,85a 3,862,85adont a l'état d'entretien. ~,683,652 a, 683,65aDIVISIONSTOPOGRAPHIQUES AVANT LA CONQUETE ET APRÈSL1 CONQUÉTE PAR LES ROMAINS,JUSQU'À L'OCCUPATION DU PAYS PAR LES FRANCS.Les rivières jouent un grand rôle dans la constitution des anciens peuples de laGaule. Les Veromandui occupaient le bassin de la Somme; les Nervii, ceux de la Sambreet de l'Escaut; les Rémi, les versants de celui de l'Oise jusqu'à la rivière d'Ailette qui lesséparait des Suessiones. Ceux-ci possédaient le surplus du territoire qui constitue maintenantles arrondissements de Soissons et de Château-Thierry, en en exceptant quelqueslocalités. Leurs limites extérieures au nord-est étaient celles des territoires de Filain etd'Ostel, où l'on remarque un monolithe de i5 mètres de hauteur, sur lequel on célébrala messe lors de la fête de la fédération en 1 90..Les frontières septentrionales séparant les Remi et les Veromandui des Nervii étaientmarquées par celles de la forêt de Thiérache, se reliant autrefois à l'est à l'immenseforêt des Ardennes, et par la forêt d'Arrouaise qui semble avoir été une dépendancede la forêt Charbonnière. Les frontières méridionales des Veromandui, du côté des Sues-Aisne.B