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quartier du Blosne - Apur

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Démarche de prospective exploratoire appliquée au <strong>quartier</strong> <strong>du</strong> <strong>Blosne</strong>Tendances lourdes– Continuation de la dégradation sociale, paupérisation : processusmoins rapide que si rien n’était fait mais tendanceà plutôt accueillir des ménages à bas revenus. Malgré desefforts en termes de désenclavement, de mixité, les PLH, lemétro : pas d’effets flagrants en 2006.– Vers une recentralisation ? L’État reprend la main sur certainesactions (ex : ANRU, emploi…).Incertitudes majeures– Pas de vision politique au niveau national– Des zones urbaines sensibles commencent à émerger dansles communes en périphérie de Rennes ayant un parc socialimportant (au 01.01.2007, l’Hermitage a 300 logementssociaux, soit 20 % de ses résidences principales, Chantepie522 soit 18 %, le Rheu 448 soit 16,5 %, Cesson-Sévigné 450soit 7,6 %, Bruz 583 soit 10 %).Conflits et opportunismeDes conflits d’intérêts se sont installés entre les niveaux depouvoir : entre collectivités et entre l’État et les collectivités.Les acteurs de la société civile réagissent par des stratégiesopportunistes. Il n’y a plus véritablement de projets communsconstruits.Une concurrence entre les déléguées <strong>du</strong> préfet et les chargésde mission « Politique de la Ville » se fait, par exemple, sentirponctuellement. Les associations peuvent faire jouer cetteconcurrence pour obtenir des subventions. En conséquence,de nombreux projets sont atomisés.Quatre hypothèses contrastéesLogique de guichetLes contrats État/collectivités sont organisés par problématiques,thèmes (ex : prévention délinquance avec le « Planespoir banlieue », emploi, santé…). L’État, très présent, estrenforcé localement par la présence des délégués <strong>du</strong> préfet,qui ont de plus en plus de marges de manœuvre, à l’inversedes collectivités locales, qui en ont de moins en moins. Cescontrats locaux ciblés sur des thématiques seraient appliquésaux <strong>quartier</strong>s. Ce processus s’apparente à une logique de guichet,sans vision globale au niveau <strong>du</strong> bassin d’habitants.Logique ascendanteLa politique de la ville est supprimée, en tant que telle, auniveau de l’État mais les financements per<strong>du</strong>rent. Une délégationlarge de l’Etat permet aux collectivités locales de réaménagerleur fonctionnement. La politique de la ville est intégréeau droit commun, de même, les missions des chargés d’étude« politique de la ville » sont redéfinies.L’État donne une enveloppe globale aux collectivités, et notammentà la Ville de Rennes, charge à cette dernière de s’organiser.La démocratie représentative a été développée dansune idée de renforcement <strong>du</strong> pouvoir de l’habitant. Les collectivitéslocales testent de nouvelles formes d’organisation enconsidérant le niveau local (<strong>quartier</strong> et ZUS) comme un terrainde recherche, comme un laboratoire d’expérimentation.Pouvoir localL’État arrête de financer la politique de la ville. Le pouvoir revientau local, aux élus : la démocratie participative disparaît,au profit de la démocratie élective. Les élus sont considéréscomme des « relais ». Ils expliquent leurs choix aux habitantslors des conseils de <strong>quartier</strong>s.38 AUDIAR • DÉCEMBRE 2009

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