PHOTO : lucien lisabelleLe développementdans la mire ducinéaste Martin FrigonLa Grande Invasion de Martin Frigon jette un regard cinglant sur le développementau Québec et plus particulièrement dans les Laurentides tout en lançant des pistes desolution novatrices pour survivre à l’invasion des grandes surfaces et à la spéculationimmobilière. Le documentaire suit entre autres le travail de René Derouin, dont lafresque monumentale orne l’extérieur du commerce d’alimentation de son ami ethomme d’affaires Jacques Dufresne à Val-David. L’artiste de réputation internationaleestime qu’en remettant la culture au cœur du développement, il oppose unerésistance à cette invasion commerciale étrangère et renforce la place publique desa communauté.Par le biais d’une approche créative alliant animation, musique et poésie, La GrandeInvasion dénonce une problématique mondiale sur laquelle il est urgent de se pencher.Le réalisateur veut rappeler que l’art et la culture constituent des bases indispensablespour penser l’aménagement du monde et le rendre plus convivial. Le film, qui tientl’affiche au Cinéma du Parc de Montréal jusqu’au 5 avril, a été présenté en premièremondiale au 30 e Festival International du Film sur l’Art (FIFA) et sera projeté lors del’ouverture du 17 e anniversaire des symposiums d’art in situ des Jardins du précambrienen juillet à Val-David.Les Laurentidess’électrifientLa Grande InvasionRéalisé par Martin Frigon. 79 minutes. HD.www.pmm.qc.ca/francaisUn bistro culturel àSaint-Adolphe-d’HowardLes partenaires fondateurs du Circuit électrique etHydro-Québec ont dévoilé l’emplacement d’une série debornes de recharge publiques visant à accommoder lespropriétaires de véhicules électriques dans les régionsmétropolitaines de Montréal et de Québec. Alimentéesen énergie propre et renouvelable, les 90 premièresbornes à 240 V viennent d’être mises à la dispositiondu public. Trente bornes additionnelles seront implantéesd’ici l’été. Bien que la majeure partie des besoinsde recharge des propriétaires de véhicules électriquessera comblée à la <strong>maison</strong> et au travail, l’infrastructurepublique de recharge permettra de se ravitailler en cheminen cas d’imprévu ou en situation d’urgence.Le Circuit électrique est le premier réseau du genreau Québec et au Canada. Cette initiative constitue uneétape majeure pour soutenir l’arrivée de ces nouveauxvéhicules sur la route. Elle s’inscrit dans la foulée du Pland’action 2011-2020 sur les véhicules électriques dévoilépar le gouvernement du Québec.Sur la rive nord, des bornes seront installées à Laval,Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Terrebonne et Saint-Jérôme. Les utilisateurs du circuit bénéficieront en touttemps d’un soutien technique bilingue fourni par CAA-Québec. Le numéro de téléphone de ce service serainscrit sur chacune des bornes.www.lecircuitelectrique.comSAINT-ADOLPHE D’HOWARDAprès s’être démenée durant un quart desiècle à faire découvrir les artistes émergentsde la scène musicale indépendante etfrancophone de la province, l’ex-disquairedes Anges vagabonds, Michèle Méthot,s’aventure dans les Laurentides pour ouvrirun bistro culturel, L’Ange vagabond, encompagnie de son conjoint.Cette ancienne agente d’artistes etorganisatrice d’événements connaît bien lamusique. Enthousiaste à souhait, elle lanceau bout du fil quelques-uns des noms qui seproduiront dans la petite salle de 50 places.Pour l’ouverture officielle le 19 mai, elle afait appel à Mara Tremblay. Suivront ensuiteÉlie et Papillon le 24. Cette jeune formationdont l’album vient tout juste de paraître seproduira aux Francofolies de Montréal cetété. Le 27, Michèle Méthot nous propose Lesrevenants, un groupe de quatre musiciensdont la musique rappelle l’ambiance du filmPulp Fiction. Le 9 juin, les gens de la régionpourront apprécier l’immense talent de ÈveCournoyer, une chansonnière incontournabledans le paysage musical québécois.L’Ange Vagabond1818, chemin du Village, Saint-Adolphe819 714-0213MaViedans lesLaurentidesREPENTIGNYLe mondeoù jevisLe Centre d’exposition de Repentigny présente Le monde où je vis de Shirley BerkSimon. Sherry Simon, professeur titulaire au département d’études françaises del’Université Concordia à Montréal et récipiendaire de plusieurs prix et distinctions,pose un regard tendre et lucide sur l’œuvre de sa mère Shirley Berk Simon. Leparcours créatif de cette artiste multidisciplinaire est révélé par le biais de sculptureset d’aquarelles et son engagement social est souligné par la présentation d’installationsphares tirées dans son corpus d’œuvre. Le monde où je vis évoque la rigueur,la volonté et la ténacité de cette créatrice en perpétuel mode de création qui prendune part active au sein de la société et qui nous démontre éloquemment sa façonde répondre aux questions fondamentales de l’existence humaine, la vie et la mort.Par ailleurs, le centre d’exposition a produit, en collaboration avec Madame YolandeGingras des Éditions Point du jour, un catalogue d’exposition contenant un texted’analyse de Sherry Simon auquel s’ajoute un dvd contenant deux entrevuesréalisées avec l’artiste et la commissaire à son atelier et à sa <strong>maison</strong> de campagne.Le catalogue est disponible à la boutique du centre d’exposition.Jusqu’au 15 avrilMercredi et jeudi : 13 h à 17 h, 19 h à 21 h ;Vendredi, samedi et dimanche : 13 h à 17 h.Entrée libreCENTRE D’EXPOSITION DE REPENTIGNY3, place d’Évry, Repentignywww.ville.repentigny.qc.ca/expositions ou 450 470-301016 avril2012 – www.flechemag.com L’artdevivre…
De Coteau Rouge à Val-Morinpar Nathalie DeraspeAndré Forcier obtient la cote d’amourdes cinéphiles de la régionLe 15 mars dernier, le Théâtre du Marais a invité le réalisateurde L’eau chaude, l’eau frette à rencontrer les cinéphiles pourdiscuter de son dernier opus, Coteau Rouge. Malgré un succèsmitigé en salles, faute de budget pour l’annoncer, de dire leréalisateur, le film a obtenu huit mises en nominations auxJutra, à mi-chemin entre Café de Flore et Monsieur Lazhar, donttrois dans les catégories meilleur film, meilleur scénario etmeilleure actrice (Céline Bonnier crève littéralement l’écran).Les prédictions de Forcier se sont finalement avérées. Sa13 e production a été boudée par le jury. Ce qui n’empêche pasle réalisateur de s’attirer l’estime non seulement du milieu –rappelez-vous cet hommage rendu par Philippe Falardeau lorsde cette fameuse soirée – mais également du public.L’engouement pour Coteau Rouge, maintenant disponible enDVD, ne se dément pas.À 64 ans, André Forcier se fait évasif quant à son avenir professionnel.Coteau Rouge était peut-être son dernier filmCoteau Rouge a créé beaucoup d’effet auFestival de films de Vancouver. Ça jouetrès dur là-bas et les gens font tout poursauver leurs petites <strong>maison</strong>s.PHOTO : éric hallynckUn accueil chaleureuxMalgré un temps plutôt maussade, le petit théâtre a pris desairs de fête. Le hall d’entrée a vite été inondé d’une pluie despectateurs si bien qu’exceptionnellement, on a ouvert la nefpour accueillir les retardataires. Les rires ont fusé tout au longde la projection. Questions et compliments ont suivi en alternance,sous le regard amusé du réalisateur, dont le travail cinématographiquea été récompensé à deux reprises par le passé.« Mon cinéma, c’est un peu celui de la métaphore », confieAndré Forcier. Ici, le réalisateur fait l’apologie de la corde àlinge, du patrimoine et de la solidarité, tout en faisant uncroc-en-jambe aux promoteurs immobiliers tout acabit. « Lagentrification (ou embourgeoisement) des quartiers pauvres estune préoccupation universelle, poursuit-t-il. Coteau Rouge acréé beaucoup d’effet au Festival de films de Vancouver. Ça jouetrès dur là-bas et les gens font tout pour sauver leurs petites<strong>maison</strong>s. J’ai hâte de voir si on aura les mêmes retombées àSeattle en mai. »André Forcier considère que le cinéma d’auteur fonctionnemieux que jamais au Québec. « J’aurais aimé que ça se produiseavant. Au lieu d’avoir 1,4 M $ pour mon film, j’en aurais peutêtreeu 5,5. » Résultat, Coteau Rouge a été tourné en 21 jours aulieu des 35 prévus. « Quand je le regarde, je vois tous les plansqui manquent. Je combinais parfois trois plans en un et ça, çaaltère le rythme du film. » L’œuvre a ouvert le Festival des filmsdu monde en 2011. André Forcier est de retour du Festival deMons (Belgique) et s’apprête à s’envoler pour Pékin cet été.SAINTE-AGATHE-DES-MONTSDe grands nomsau PatrioteMorin-HeightsCocktail-encanpour nos amis àquatre pattesGalaUn toitpour moiLe 7 avril, l’auteur-compositeur-interprète Richard Desjardinsdonnera le coup d’envoi de la nouvelle saison du Patriote deSainte-Agathe. Les plus grands noms de l’heure suivront satrace ; Marie-Élaine Thibert, Lise Dion, Isabelle Boulay, VincentVallières, Cœur de pirate. Autant d’artistes dont la renommée n’estplus à faire. La nouvelle programmation accueillera en outre unetroupe de théâtre locale, en plus de relancer la série jeunesse,destinée aux jeunes de 6 à 12 ans.Par ailleurs, le diffuseur Sainte-Agathe-des-Arts tiendra un souperbénéficedans le but de rénover à fond cette salle mythique, quicélébrera d’ici quelques années son 50 e anniversaire de fondation.L’événement aura lieu le 2 juin et comprendra un repas de homard àvolonté avec bière et vin. De son côté, la Ville a mandaté l’organismepour reconstituer l’histoire du Patriote et organiser les célébrationsentourant ce demi-siècle d’existence. Les personnes pouvant fournirdes archives, photos ou documents à cet effet sont invitées àcontacter les responsables de l’activité. Le conseil d’administrationde Sainte-Agathe-des-Arts a profité du lancement de la saisonprintanière du Patriote pour annoncer la nomination d’AlexandreGélinas au poste de directeur général. Ce dernier siégeait au conseildepuis la création de l’organisme.La 7e édition de Un toit pour moi au profit de la SPCA Laurentides-Labelle aura lieu le 5 mai. L’événement réunissant plusieurs invités demarque, dont le comédien Michel Forget, se déroulera à la station deski Morin-Heights.Près de 95% des fonds recueillis lors de cette activité bénéfice sont utiliséspour répondre aux activités quotidiennes du centre d’adoption (loyer,nourriture, stérilisation des animaux, soins vétérinaires, programmesd’inspection et salaires). La SPCA Laurentides-Labelle ne reçoit aucunsoutien financier des autres SPCA canadiennes. Le centre, fondé en 1985,donne une seconde chance aux animaux abandonnés, errants ou maltraitésdans la limite de ses capacités financières et physiques. Aucuneeuthanasie non essentielle n’est pratiquée sur les animaux recueillis.Samedi, 5 mai, 17 h 30SKI MORIN-HEIGHTS, 231 rue Bennett, Morin-Heightswww.spcall.ca ou 819-326-4059lesLaurentides !www.flechemag.com – avril201217