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PAR SYLVAIN-CLAUDE FILIONDisquesBRUCESPRINGSTEENWrecking BallCOLUMBIA/SONYAu cœur d’une Amérique où toutsemble s’écrouler, la voix du Bosss’élève à nouveau pour dénoncerl’injustice et exprimer sa colère. Saplume demeure cinglante : l’ouvrierqui clame « The banker man growsfat ; the working man grows thin »dans Jack of All Trades, le couple de cambrioleurs qu’il compare aux financiers de WallStreet dans Easy Money… la critique est virulente et ce rouleau compresseur country-folk,imprégné de quelques touches gospel, confirme que Springsteen, à 62 ans, demeuredéfinitivement du côté des « indignés ».ARIANE MOFFATTMAAUDIOGRAMCet album mi-anglais mi-français, qu’elle a écrit, composé,réalisé et produit en solo s’inscrit dans la continuitéavec un savant amalgame de douceurs enveloppanteset d’arrangements atmosphériques qui font souvent lapart belle à l’électronique (Walls of the World, In YourBody), mais on retrouve aussi sa douce empreinte dansla rêveuse L’hôtel Amour et l’acoustique Artifacts. Dupur Moffatt, au verbe parfois noyé dans la musique, qui consolidera sa base, mais attirera-tellede nouveaux fans pour autant ?INÈS TALBIBoarding GateKARTEL MUSICLa Montréalaise d’origine berbère, qui se distinguedepuis quelques années sur la scène alternative, offreun premier album qui surprend agréablement parses sonorités variées. On sent aussi l’influence de sesvoyages entre l’Afrique du Nord et la Scandinavie avecdes percussions qui sont généralement au premierrang : la très pop Playground, la festive Helsinki, lafébrile Derrière la pluie (seule pièce en français de l’album) et d’autres petits bijoux desensibilité (I Know You Know). Un intéressant voyage de découverte.CAROL WELSMANJourneyJUSTIN TIMEPianiste au doigté étourdissant, la Torontoise possède undon secret pour chanter avec une douce gravité et pourlatiniser des classiques comme On the Road Again deWillie Nelson ou Where Can I Go Without You de PeggyLee. Le voyage en question offre un large horizon quiinclut Henri Mancini, Carlos Jobim et un pétillant Route66. Aussi, deux pièces en français dont une version tropsage de Si j’étais un homme, mais dans lesquelles elle montre une parfaite maîtrise du français.Ambiance feutrée à mi-chemin entre le cabaret et le soft-jazz.STAR ACADÉMIE 2012Artistes variésPRODUCTIONS J/MUSICORLa grosse usine à fabriquer des stars connaît un succèsmonstre avec sa téléréalité au petit écran, mais côtémusical, on peut dire que la montagne accouche d’unesouris. L’album sent plus la sueur que l’inspiration, avecdes reprises quelconques, parfois d’un goût douteux,des resucées dont on se serait passé, des interprétationstrop souvent sirupeuses… Soulignons quandmême les bonnes intentions d’Andréanne Mallette et de Sophie Pelletier, qui osent descompositions originales.lesLaurentides !MICHAEL KAESHAMMERKaeshammer Live !ALERTPlus populaire que jamais, le bluesman déchaîné s’en donne à cœurjoie dans ce concert ; le CD est un peu court, mais le DVD témoignede sa fougue et du plaisir contagieux qu’il a à jouer.LOGA RAMIN TORKIANMehraabSIX DEGREESPremier opus solo de ce Montréalais d’origine iranienne, riche depercussions hypnotiques et d’envolées dépaysantes. Envoûtantcomme un voyage dans les profondeurs de l’Orient.SOPHIE BEAUDETGarçonneGSIBelles mélodies, réalisation impeccable : un bon bouquet de folksaucé dans la pop et de ballades intimistes (chavirant piano dansCarrousels). Des débuts très prometteurs.www.flechemag.com – avril201277