Palaiseau Mag n°132 - Ville de Palaiseau

S t y l e s d e v i eC u l t u r e e t a n i m a t i o n« Le plus marquant,c’est sûrementla bonne humeurdes gens qui n’ontpourtant pasla vie facile. »au rendez-vous. Le trapèze a étérebaptisé grande balançoire !».Dans les villages, Djamilia et Emmanuelpartagent la vie des habitantset créent des liens. Ainsi, à l’écolebéninoise de Kabé, ils ont apportédes fournitures scolaires et descourriers préparés par les élèvesde l’école Jean-Macé. En retour,les enfants de Kabé leur ont confié des dessins etdes lettres pour les jeunes Palaisiens. «Le plusmarquant, c’est sûrement la bonne humeur desgens qui n’ont pourtant pas la vie facile, leur gentillesseet leur façon de nous accueillir, loin de l’individualismeeuropéen», ajoute Emmanuel. Afin deleur rendre hommage, les deux compères ne manquentpas de présenter en détails sur leur blogchacune de leurs rencontres (artisans, habitants,associations, etc.) et lancent des appels : «Si desjoueurs de foot doivent changer leurs crampons,qu’ils ne jettent pas leurs anciennes paires, on arencontré des futures stars du foot qui jouent piedsnus et qui rêvent de vrais crampons… bientôt !»Actuellement au Burkina Faso où ils ont passéNoël, Djamilia et Emmanuel sont une nouvelle foisagréablement surpris : «On pourrait aussi appelerle Burkina “le pays de l’hospitalité”. On dirait qu’ici,la pauvreté solidarise les gens, leur fait prendre consciencedepuis toujours de l’essentiel, l’authenticitédes rapports humains.» Là encore, les deux voyageursont pu organiser des ateliersautour de l’art du cirque et présenterun spectacle. «Le cirque donne lapossibilité de s’ouvrir vers l’extérieur.Pour tous les enfants, quelle que soitleur origine, ça reste synonyme demagie et d’exploit. Lors des ateliersd’acrobaties, les adolescents saventfaire la roue sans jamais l’avoir apprise !Quant au jonglage, les assiettes plaisent toujoursbeaucoup», souligne Djamilia.Un périple très suivi à la maisonde quartier Jacques-AudibertiLeur séjour est loin d’être terminé. D’ici à leur retouren France, prévu fin août, les deux voyageurs traverserontle Mali, la Mauritanie et le Maroc. Tout unpériple que la maison de quartier Jacques-Audibertisuit au fil des semaines. En effet, avant leur départen Afrique, Djamilia et Emmanuel y avaient organisédifférents ateliers cirque. Les animateurs de la maisonde quartier ont donc naturellement décidé de fairedu cirque et de l’Afrique le thème central de cetteannée. Ainsi, un atelier autour des arts du cirque y seraorganisé les 16, 17, 19 et 20 février, la structure travailleaussi en partenariat avec La Villette dans le cadre de« La Villette en piste » et proposera tout au long del’année des soirées et des animations africaines.*http://blog.cirqu-en-brousse.com/> P r o g r a m m a t i o n c u l t u r e l l eL’enfant : un spectateurà part entièreDes vacances qui primentCécile Le Gall et Rémy l’été dernier. MontantRigal, deux Palaisiens de du prix : 100 € chacun.20 ans, viennent deremporter le 1 er Le Point information jeunesseprix duconseil général dede la ville relaie chaque annéel’Essonne, grâce à leur l’Opération Sac à dos, initiéedossier «Bons plans de par le Département et quivacances» monté suite permet à des jeunes d’obtenirà leur participation à des fonds pour leur projet del’Opération Sac à dos vacances (150 € parpersonne). C’est ainsi que lejeune couple a pu compléterson budget pour partir deuxsemaines sur la presqu’île deGiens en août 2008. «C’étaientnos premières vacancesensemble, sans nos parents»,explique Rémy «et je voulaislui montrer ce coin de laMéditerranée, très beau avecses criques, etc.» «J’avais unemauvaise image de la côted’Azur mais j’ai été conquisepar le fait qu’il y avait uneréserve naturelle et desactivités touristiquesécologiques», renchérit Cécile.Leur meilleur souvenir ?Observer les poissons dans laMéditerranée pour Rémy et ladécouverte d’une régionpréservée pour Cécile.Leurs conseils aux jeunes quisouhaitent partir : «Réserveztôt, renseignez-vous bien surla zone et ses activités selonvotre projet et surtoutpréparez un budget.» Ledossier concocté par lecouple est consultable au PIJpour les jeunes qui lesouhaitent, «car ce n’est pastoujours facile d’avoir debonnes adresses».Au sein de la saison culturelle, le jeune public est loin d’être oublié : à traversles spectacles, les lectures, les contes et maintenant le cinéma, il occupe uneplace de choix, car il n’y a pas d’âge pour apprécier l’art.La saison jeune public est proposée en grandepartie par la MJC. «Nous programmons 12 à 14dates sur la saison, d’octobre à avril, souvent le mercredi»,indique Mathieu Langot, animateur chargéde la programmation jeune public. «Notre but estque les parents prennent autant de plaisir que leursenfants à voir le spectacle. Ainsi, l’un des prochainsspectacles, Hans et Greutel, sera à voir le 1 er avril à14h30 et à 20h pour tout public [NDLR : attention,horaires modifiés], car il est universel et conçu defaçon novatrice.»Un temps fort : les Rencontresde l’enfance«Nous voulons aussi favoriser la relation parent-enfanten leur permettant de partager ensemble ce moment»,précise Mathieu Langot, «c’est d’ailleurs l’un des axesprincipaux des Rencontres de l’enfance». Temps fortde la saison jeune public, cet événement, qui regroupespectacles, conférences et ateliers d’éveil, se déroulechaque année durant les vacances de la Toussaint.«La Ville soutient cette action, car elle permet d’ouvrirl’esprit des enfants en les sensibilisant au spectaclevivant tout en créant l’échange entre le parent et sonenfant», explique François Lambert, conseiller municipaldélégué à la culture. Les conseils général etrégional sont aussi partenaires des actions jeunepublic de la MJC.Pour les spectacles, pensez d’ailleurs au chéquierSNP (scène nationale publique) : il contient 6 placespour 5 € et vous donne accès aux spectacles desMJC de Palaiseau et des villes environnantes.28 P a l a i s e a u m a g ’ - F é v r i e r 2 0 0 9P a l a i s e a u m a g ’ - F é v r i e r 2 0 0 9 29