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Manon Barbeau - L'Itinéraire

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dossieR sPéciAlRevendiquons!Les revendications des autochtones ontgénéralement trois objectifs : obtenirplus d’autonomie, obtenir de plus grandsterritoires et sauvegarder leur identité etleur culture. En 1973, le Canada a identifiédeux grandes formes de revendications :les revendications territoriales globales etles revendications particulières.Les revendications territoriales sontfondées sur le principe du maintiendes droits et des titres autochtones quin’ont pas été couverts dans les traités ouautres actes juridiques. Il s’agit donc dedéterminer de façon claire, pour tous lesCanadiens, à l’aide de traités modernes,le droit sur les terres et les ressources.Les revendications globales se rapportentà des traités historiques et à la façon dontle gouvernement a géré les fonds et autresbiens des Premières Nations, en respectou non avec les dispositions de ces traités.Généralement, ces revendications se fontau niveau fédéral, les gouvernements desprovinces étant rarement touchés.evA ottAwA loRs de lA ReMise de lA MédAille du Jubilé de lA Reine élizAbeth ii à RideAuhAll, le 15 noveMbRe 2012, en PRésence de l’honoRAble céline heRvieux-PAyette et dudiPloMAte RAyMond chRétien.cRédit : buReAu de céline heRvieux PAyetteInnu MeshkenuPour l’amour et la viefRANCIS HALINEn 2007, une dépression majeure incite Stanley Vollant à marcher. «Marcher,c’est une thérapie pour moi. C’est aussi fort que de prendre des antidépresseurs»,lance celui qui a été le premier chirurgien autochtone au Québec. L’homme veutsentir les caresses du soleil et du vent sur ses joues. Aujourd’hui, sa marche de5 000 km s’appelle Innu Meshkenu. Elle invite les jeunes à rêver, à préserver leursanté mentale, physique et spirituelle, à se réapproprier la connaissance des aînéset à rebâtir des ponts entre les communautés autochtone et non-autochtone. Récitd’un être libre.Stanley Vollant a vu neiger. Maisaujourd’hui, sa quête l’enthousiasme.«Quand on marche, on voit les arbresun à un. On peut même les identifier.La marche permet d’être en fusionavec la nature», insiste-t-il. Pour lui,sa démarche est l’élément le plusimportant de son pèlerinage. Il déploreque plusieurs itinérants autochtones deMontréal soient pauvres matériellementet spirituellement. Il regrette que leurmarche soit sans but.plusieurs itinérantsautochtones sontmalheureusement pauvresmatériellement et spirituellement.La marche qu’ils fontest une marche sans but.-stanley vollantSelon lui, la société est en partieresponsable de ce mal. Elle en demandetrop. L’individualisme, le matérialismeet le culte de la performance créent desgens déprimés et psychotiques. Certainesbanlieues ont l’esprit communautaire,10L’ItInéraIre15 janvier 2013

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