VIE MUNICIPALEEn brefff<strong>le</strong>s solutions <strong>le</strong>s mieux adaptées auxcontraintes loca<strong>le</strong>s. La commune peutainsi programmer <strong>le</strong>s futurs travaux etaménagements en ayant une bonneconnaissance des besoins réels.Concernant l’assainissement, un zonagedélimitant <strong>le</strong>s zones d’assainissementcol<strong>le</strong>ctif, non col<strong>le</strong>ctif et <strong>le</strong> zonage pluvialva éga<strong>le</strong>ment être réalisé. Il définit <strong>le</strong>mode d’assainissement <strong>le</strong> mieux adaptéà chaque zone et servira de base auschéma directeur.Ces schémas directeurs sont créés enparallè<strong>le</strong> de l'élaboration du Plan locald'urbanisme et sont indispensab<strong>le</strong>s à saréalisation. Ils seront soumis à enquêtepublique en même temps que cel<strong>le</strong>réalisée pour <strong>le</strong> PLU.<strong>Le</strong> coût des schémas est de 27 186 €pour l’assainissement et 24915 € pourl’eau potab<strong>le</strong>.LEXIQUE<strong>Le</strong> maître d'ouvrage désigne <strong>le</strong>commanditaire d'un projet. Il en définitl'objectif, <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier et <strong>le</strong> budget.La commune assume ce rô<strong>le</strong> la plupartdu temps, mais peut déléguer cettecompétence lorsqu'el<strong>le</strong> l'estimenécessaire.<strong>Le</strong> maître d'œuvre est chargé par <strong>le</strong>maître d'ouvrage de la conception puisde la conduite des travaux.Il réalise <strong>le</strong>s études et documentsnécessaires à la conduite du projet,contrô<strong>le</strong> <strong>le</strong> bon dérou<strong>le</strong>ment duchantier et sert d'intermédiaire entre <strong>le</strong>maître d'ouvrage et <strong>le</strong>s entreprises quece dernier a choisies pour exécuter <strong>le</strong>stravaux.EMPLOIDeux nouveaux agentsà la suite du départ de deux agentsdes services techniques, la mairie aprocédé au recrutement de deuxnouveaux employés pour <strong>le</strong>s remplacer.Julien Alikoff a 23 ans et vit àAl<strong>le</strong>vard. Il a intégré <strong>le</strong>s servicestechniques <strong>le</strong> 19 décembre 2012suite au départ de Kévin Curatolo.Titulaire d'un Bac professionnel travauxpaysagers, il a notammentacquis une bonne expérience dansl’entretien des espaces verts. Sescompétences seront particulièrementuti<strong>le</strong>s dans notre commune, vil<strong>le</strong> f<strong>le</strong>uriequi compte de nombreuses plantations.Alain Peycellier, 48 ans et<strong>Cheylas</strong>ien, possède grâce à sesétudes en é<strong>le</strong>ctronique et son parcoursprofessionnel une solide expérienceen é<strong>le</strong>ctricité, mécanique etplomberie. Il a travaillé à Ugimag àCrol<strong>le</strong>s puis à Saint-Pierre-d'Al<strong>le</strong>vard(aujourd'hui Steelmag), où il s'occupaitentre autres de la maintenancedes machines de production. Il travail<strong>le</strong>aux services techniques depuis<strong>le</strong> 11 février 2013, à la voirie et à l'entretiendes bâtiments municipaux,pour <strong>le</strong>squels ses connaissances serévé<strong>le</strong>ront précieuses.10 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine
ScolaireRéforme des rythmes scolaires:ce sera pour la rentrée 2014Encouragées à appliquer laréforme des rythmes scolairesdès la rentrée 2013, <strong>le</strong>scommunes avaient cependant<strong>le</strong> choix de la reporter à 2014.La réforme présentée par VincentPeillon a pour objectif de mieuxrépartir <strong>le</strong>s heures de cours sur lasemaine, d’alléger la journée de classeet de programmer <strong>le</strong>s enseignements àdes moments où la faculté de concentrationdes élèves est la plus grande. Danssa séance du mardi 5 février 2013, <strong>le</strong>conseil municipal a donc étudié <strong>le</strong>s différentspoints concernant l'applicationde la réforme. Après exposé des éléments,<strong>le</strong> débat s'est engagé, permettantd'exprimer <strong>le</strong>s arguments soit pour l'applicationimmédiate soit pour <strong>le</strong> report.Au regard des délais impartis, il a semblétrès diffici<strong>le</strong> d’établir, en concertationnotamment avec <strong>le</strong>s enseignants, <strong>le</strong>sparents d’élèves et <strong>le</strong>s associations, uneorganisation respectueuse du rythme del’enfant. En outre, la municipalité a souhaitédisposer de temps pour l’élaborationdu Projet éducatif territorial (PEDT)L'ÉVALUATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF FRANÇAIS<strong>Le</strong>s études relatives à notre système éducatifdémontrent qu’en France, <strong>le</strong>s résultatsdes élèves ne sont pas satisfaisantscomparativement à d’autres pays.À ces résultats médiocres, il faut ajouter desenfants souvent anxieux et fatigués.L’organisation actuel<strong>le</strong> de notreenseignement serait une des principa<strong>le</strong>scauses expliquant <strong>le</strong> phénomène. Réaliséepar l’OCDE, l’étude internationa<strong>le</strong> Pisaévalue tous <strong>le</strong>s trois ans <strong>le</strong> niveau des élèvesde 15 ans sur <strong>le</strong>urs compétences en <strong>le</strong>cture,mathématiques et culture scientifique.D'abord très bien classée, la France estaujourd'hui rétrogradée au-delà de la 20 eplace. Pour ce qui est de la <strong>le</strong>cture, onattribuera une mention passab<strong>le</strong> àÉco<strong>le</strong> élémentaire Bel<strong>le</strong>donne: jour de rentrée.l’Hexagone, avec tout juste la moyenne.Niveau très moyen éga<strong>le</strong>ment enmathématiques et en sciences, où <strong>le</strong>sécoliers français régressent par rapport à2000. Mais la très mauvaise nouvel<strong>le</strong>, cesont <strong>le</strong>s performances de la France enmatière d’égalité des chances. L'étude del’OCDE révè<strong>le</strong> un système injuste: une éco<strong>le</strong>qui ne remplit pas son rô<strong>le</strong> “d'ascenseursocial”. <strong>Le</strong>s performances des élèves sont,en effet, fortement liées à <strong>le</strong>ur milieu familia<strong>le</strong>t niveau de vie. La part d’élèves en grandesdifficultés passe de 15 à 20 % en à peine 10ans. <strong>Le</strong> temps scolaire, en France, estconcentré sur un très petit nombre dejournées: 144 jours de classe contre 187 enmoyenne dans <strong>le</strong>s autres pays de l’OCDE.instauré par la réforme, afin de conserverun service périscolaire de qualité,proposant un temps d’accueil qui neserait pas assimilé à une simp<strong>le</strong> garderie.Par ail<strong>le</strong>urs, il a paru délicat de s’engagersans s’assurer de la faisabilitématériel<strong>le</strong> à si courte échéance. Seposent notamment <strong>le</strong>s questions de l’articulationentre heures d’enseignementet temps d’activités et d’accueil périscolaires,du nombre de personnes à recruteret des locaux susceptib<strong>le</strong>s d’accueillir<strong>le</strong>s enfants. Au regard des élémentsainsi présentés, il est apparu que <strong>le</strong>sconditions n'étaient pas réunies pourune mise en œuvre en septembre 2013.Compte tenu des enjeux et de la nécessitéd’engager une réf<strong>le</strong>xion en concertationavec tous <strong>le</strong>s acteurs de cetteréforme, il a été jugé préférab<strong>le</strong> dedemander à la Directrice des servicesdépartementaux de l’Éducation nationa<strong>le</strong>,<strong>le</strong> report à la rentrée scolaire 2014de l’application du décret du 24 janvier2013 relatif à l’organisation du tempsscolaire pour toutes <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s de lacommune (cohérence obligatoire).Dans cette perspective, il a été décidééga<strong>le</strong>ment de créer un comité de pilotageauquel participeront <strong>le</strong> maire, lacommission en charge des affaires scolaireset des conseil<strong>le</strong>rs municipaux. Cecomité de pilotage aura pour mission dedéterminer <strong>le</strong>s grandes orientations de lamise en œuvre de la réforme avant laphase de concertation (constitution d’ungroupe de travail avec <strong>le</strong>s différentsacteurs éducatifs de la commune) etd’assurer la préparation du projet. n<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 11