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■ VIE MUNICIPALE<strong>Le</strong> budget 2013est voté■ VIE MUNICIPALEDes bureaux pour<strong>le</strong>s petites entreprises■ MÉMOIREGarde nationa<strong>le</strong> :la discipline passe malSEMESTRIEL MUNICIPAL - N° 60 - AVRIL 2013MAGAZINEDOSSIEREnvironnement :des actions vita<strong>le</strong>sau quotidien


<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> pratiqueServiCeSMairie - Rue de la PosteTél. 04 76 71 71 90Fax 04 76 71 84 98mairie@vil<strong>le</strong>-<strong>le</strong>-cheylas.frwww.vil<strong>le</strong>-<strong>le</strong>-cheylas.frOuverture du lundi au vendredi8h30 / 11h30 - 13h30 / 17h30(19h <strong>le</strong> mardi)Groupe scolaire Bel<strong>le</strong>donne120 route du RompayMaternel<strong>le</strong>, Tél. 04 76 71 77 50Élémentaire, Tél. 04 76 71 78 81Groupe scolaire ChartreuseMaternel<strong>le</strong>, 88 place de l'Hôtel de vil<strong>le</strong>Tél. 04 76 71 80 79Élémentaire, rue de la PosteTél. 04 76 71 71 82Multiaccueil« <strong>Le</strong>s P’tits Loups »385 route du RompayTél. 04 76 13 20 91multiaccueil@vil<strong>le</strong>-<strong>le</strong>-cheylas.frOuverture du lundi au vendredi8h / 18h30Bibliothèque municipa<strong>le</strong>Rue de la PosteTél. 04 76 71 79 49bibliotheque@vil<strong>le</strong>-<strong>le</strong>-cheylas.frMercredi, de 10h à 12h30 et de 14h à 17hVendredi, de 15h30 à 17hSamedi, de 9h30 à 12hCentre de loisirsPlace de l'Hôtel de vil<strong>le</strong>Tél. 04 76 71 88 73centredeloisirs@vil<strong>le</strong>-<strong>le</strong>-cheylas.frDéchetterie « la rolande »Route de La BuissièreLundi, de 14h à 18h (19h en été)Mardi et jeudi, de 8h à 12hSamedi, de 8h à 12h et de 14h à 18h(19h en été)Fermée <strong>le</strong>s jours fériésCommunauté de communes<strong>Le</strong> Grésivaudan115 rue Louis Néel - 38926 Crol<strong>le</strong>sTél. 04 76 08 04 57Fax 04 76 08 85 61PerManenCeS en Mairieavocat conseilMaître Boyer-Besson1 er vendredi du mois de 15h à 16hPrendre rendez-vous au 04 76 97 74 97architecte conseilPierre Devouassoux1 er mardi du mois de 14h à 17hPrendre rendez-vous au 04 76 97 74 9PerManenCeS au CentreSoCiaL De La Gare385 Route du RompayConsommation logementcadre de vieAssociation de défense desconsommateurs et des usagers : droit,consommation, logement,environnement, développementdurab<strong>le</strong>, etc.Julie Slama4 e jeudi du mois de 17h à 18hPrendre rendez-vous au 04 76 22 06 38relais assistantesmaternel<strong>le</strong>sCorinne LugandPermanence animation pour assistantesmaternel<strong>le</strong>s et enfants: tous <strong>le</strong>s mardisde 9h à 12h.Permanence information pourassistantes maternel<strong>le</strong>s et parents :<strong>le</strong> lundi de 16h à 19h, sur rendez-vousTél. 06 88 87 76 26clugand@<strong>le</strong>-gresivaudan.frProtection maternel<strong>le</strong>et infanti<strong>le</strong> – Consultationdes nourrissonsMédecin et puéricultrice, prendrerendez-vous au centre social de Berninau 04 56 58 16 91PerManenCeà L’eSPaCe CoL<strong>Le</strong>Ctif47 place de l’hôtel de vil<strong>le</strong>oPaC 38Georges Lalouette<strong>Le</strong> mardi de 10h30 à 11h30, sansrendez-vous.Tél. 04 38 72 95 60autreS ServiCeSMission loca<strong>le</strong>du Grésivaudan147 rue du Pré de l’Horme38920 Crol<strong>le</strong>sPrendre rendez-vous au 04 76 08 08 70Service d’aide ménagèreADPA - Aurélie MasnadaTél. 04 76 71 82 05 ou 04 76 92 18 82Centre social rené Cassin21, rue Laurent Gayet - 38530PontcharraTél. 04 76 97 79 79Ouverture du lundi au vendredi8h30 / 12h - 13h30 / 18h.Centre de planification agathe16, place de la Résistance38530 Pontcharra - Tél. 04 76 97 81 00agathe-pontcharra@wanadoo.frnuMéroS D’urGenCePompiers : 18urgences/SaMu : 15Police / Gendarmerie : 17n° d’urgence européen : 112Conseils médicaux – visiteà domici<strong>le</strong> : 0 810 153 333urgences dentaires :04 76 00 06 66Pharmacies de garde :3915Centre anti-poison :04 72 11 69 11GDf urgence gaz :0 810 433 038urgence dépannageé<strong>le</strong>ctricité : 0 810 333 338urgence veolia eau :0 810 000 777<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine n° 60 - Avril 2013 | Directeur de la publication : Roger COHARDDirecteur de la rédaction: Pierre ROBERT - Rédacteurs: Cédric CONSTANTIN, Philippe DALBON, Arnaud MORIN, Pierre ROBERT.Photos: Robert MOUTARD, Cédric CONSTANTIN, Jean BÉREZNÉ, Alain DARAMY, Amanda BAEZ, Philippe DALBON.Secrétariat de rédaction, conception et réalisation: www.atelier-111.fr, Barraux (38), Tél. 0619627131.Imprimé à 1200 exemplaires sur papier recyclé avec des encres végéta<strong>le</strong>s par Alias à Poisat (38) certifié Imprim’Vert.2 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


SOMMAIREÉDITO46781112171820212223VIE MUNICIPALE<strong>Le</strong>s actualités municipa<strong>le</strong>sBudget 2013<strong>Le</strong> point sur la redistributiondes ressourcesintercommuna<strong>le</strong>sPLU<strong>Le</strong> projet arrive en phasesfina<strong>le</strong>sBureaux professionnelsUn espace pour <strong>le</strong>s petitesentreprises<strong>Le</strong> point sur <strong>le</strong>s travauxScolaireRéforme des rythmes scolairesLE DOSSIEREnvironnement :des actions vita<strong>le</strong>s…au quotidienINITIATIVESLa vie associative et loca<strong>le</strong>FauneUn détecteur de faune surla RDMémoireGarde nationa<strong>le</strong> à <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>:la discipline passe malFête<strong>Le</strong>ttre du Père NoëlTéléthon 2012Un retour dans la communeparticulièrement réussiPortraitJean Bérezné, la passion de laphotoBibliothèque municipa<strong>le</strong>Penser à tous <strong>le</strong>s <strong>le</strong>cteursPar Philippe DaLBonAdjoint en charge de l’environnementDepuis de nombreuses années la commune de <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> s’appliqueà mener une politique environnementa<strong>le</strong>. En effet, el<strong>le</strong> a trèsvite compris qu’il fallait préserver un équilibre entre habitat, industrie, agricultureet patrimoine naturel.Ainsi, dans <strong>le</strong> dossier de ce semestriel, vous al<strong>le</strong>z découvrir ou redécouvrirun ensemb<strong>le</strong> d’actions menées par la commission municipa<strong>le</strong> en chargede l’environnement. Certaines existent depuis de nombreuses annéescomme la visite des entreprises, la journée citoyenne de l’environnement,la gestion de notre forêt et de l’Espace naturel sensib<strong>le</strong> de la Rolande etdu Maupas. Une autre est en cours de réalisation : <strong>le</strong> sentier de la Gorgedu Fay.Protéger et valoriser notre patrimoine naturel est aujourd’hui essentieldans un monde qui bouge, n’évolue pas toujours dans <strong>le</strong> bon sens. C’estune des tâches que se fixe au quotidien la commission environnementavec la mise en œuvre d’actions adaptées à notre commune en fonctionde ses besoins et avec ses moyens.N’oublions pas aussi que c’est aujourd’hui que se construit l’existant dedemain pour <strong>le</strong>s générations futures.Il n’y a pas de prétention, mais simp<strong>le</strong>ment la volonté de continuer et derenforcer <strong>le</strong> travail effectué depuis plusieurs mandats municipaux.Alors bonne <strong>le</strong>cture et bonne route sur <strong>le</strong>s chemins de l’environnement carils sont nombreux !24PHOTO MYSTÈRE<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine| Avril 2013 | 3


VIE MUNICIPALEBudget 2013<strong>Le</strong> point sur la redistribution desNotre commune participe à lapéréquation intercommuna<strong>le</strong>,un des mécanismes deredistribution qui vise àréduire <strong>le</strong>s écarts de richesse,et donc <strong>le</strong>s inégalités, entre<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>s.Depuis 2012, l'intercommunalitéconstitue l’échelon de référence(el<strong>le</strong> était auparavant gérée auniveau départemental). La péréquationse réalise donc au niveau local au traversde la « richesse » constatée dans<strong>le</strong>s communes qui composent « <strong>Le</strong>Grésivaudan » afin d'assurer la solidaritéavec cel<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong>s recettes fisca<strong>le</strong>ssont moins é<strong>le</strong>vées. Par ail<strong>le</strong>urs, la communede <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> perçoit une dotationde l’État destinée à compenser enpartie la suppression de la taxe professionnel<strong>le</strong>.Dotation dont une part estreversée au fonds de péréquation. Notrecommune fait partie des cinq col<strong>le</strong>ctivitésqui participent <strong>le</strong> plus à la péréquation.El<strong>le</strong> a ainsi redistribué 20861 € en2012 (soit moins de 0,4 % des recettestota<strong>le</strong>s de la commune), ce qui représenteune participation d’environ 7,50 €par habitant.La loi prévoit que la participation aufonds de péréquation augmente progressivementchaque année (lire encadré);el<strong>le</strong> sera donc de 44000 € environen 2013. Pour alléger l'effort des communes,<strong>le</strong> conseil intercommunal adécidé d'en prendre une part à sacharge, à hauteur de 25 %.COMPTES ADMINISTRATIFS: STABLES DEPUPour la quatrième année consécutive,la commune a pu faire face en 2012 àl’ensemb<strong>le</strong> de ses dépenses sans emprunter.<strong>Le</strong> conseil municipal, dans sa séance du 262 0n RECETTES DE FONCTIONNEMENT 5 366 0n DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT 3 405 0n EXCÉDENT DÉGAGÉ 1 961 07 000 0006 000 0005 000 0004 000 0003 000 0002 000 0001 000 000QU’EST-CE QUE LA PÉRÉQUATION?2 010En ce qui concerne <strong>le</strong>s investissements,la commune a poursuivi sa politique2 0n RESSOURCES D’INVESTISSEMENT 2 003 0n EMPLOIS D’INVESTISSEMENT 3 226 0n EXCÉDENT DÉGAGÉ -1 2234 000 000La péréquation est un objectif constitutionnel décrit par l'artic<strong>le</strong> 72-2 de la loi du 28 mars2003: “la loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l’égalité entre <strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>s”. Par ail<strong>le</strong>urs, la loi de finances 2011 a fixé <strong>le</strong>s principes de création,à compter de 2012, d’un fonds national de péréquation des recettes fisca<strong>le</strong>s intercommuna<strong>le</strong>set communa<strong>le</strong>s (FPIC). Enfin, la loi de finances 2012 a établi <strong>le</strong>s ressources de ce fonds à150 millions d’euros pour 2012, avec une montée en charge progressive <strong>le</strong>s années suivantespour atteindre 2 % des recettes fisca<strong>le</strong>s des communes et de <strong>le</strong>urs groupements dotés d’unefiscalité propre, soit environ 1 milliard d’euros en 2016.Deux modes de péréquation coexistent:• la “péréquation horizonta<strong>le</strong>” s’effectue entre <strong>le</strong>s communes et consiste à attribuer auxcol<strong>le</strong>ctivités défavorisées une partie des ressources des col<strong>le</strong>ctivités <strong>le</strong>s plus “riches”.• la “péréquation vertica<strong>le</strong>” est assurée par <strong>le</strong>s dotations de l’État aux col<strong>le</strong>ctivités.3 000 0002 000 0001 000 000-1 000 000-2 000 00020104 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


essources intercommuna<strong>le</strong>sIS 3 ANSmars 2013 a décidé d’affecter 2 023 263 € del’excédent de fonctionnement au budgetd’investissement.Dépenses et recettes ont été stab<strong>le</strong>s.La façade sud du boulodromea fait peau neuve en février dernier.10 2011 201200 € 5 617 000 € 6 841 190 €00 € 3 574 000 € 3 423 992 €00 € 2 043 000 € 3 417 198 €La commune fera l’acquisitiondes étangs du Maupas en 2013.2011 2012de travaux et d’acquisition de terrainsou de bâtiments.10 2011 201200 € 3 298 000 € 2 141 720 €00 € 2 164 000 € 4 164 923 €000 € 1 134 000 € -2 023 263 €2011 2012LE BUDGET 2013 A ÉTÉ VOTÉ<strong>Le</strong> conseil municipal, dans sa séance du 26 mars, a voté <strong>le</strong> budget 2013.En plus des dépenses de fonctionnement et de la poursuite des travaux de réfection etd’entretien des bâtiments et des voiries, plusieurs projets verront <strong>le</strong> jour en 2013:• La réfection de la route menant à la Maison des associations,• <strong>Le</strong> remplacement de quelques abribus et la modification de ces derniers pour faciliter lamontée des personnes handicapées,• La mise en place d’un nouveau logiciel permettant <strong>le</strong>s inscriptions par internetau restaurant scolaire et au centre de loisirs,• <strong>Le</strong> réaménagement des places de parking devant <strong>le</strong>s commerces au Bourg,• La restauration de la façade de l’église,• La création d’un espace sport et loisirs à la place de l’ancien terrain de hand-ball,• L’acquisition des étangs du Maupas.Trois opérations ont déjà été réalisées en début d’année:• L’acquisition du bâtiment « Espace Aulp du seuil » (cf. artic<strong>le</strong> page 7),• La réfection de la façade du boulodrome.<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 5


VIE MUNICIPALEPLU<strong>Le</strong> projet arrive en phases fina<strong>le</strong>sUne assemblée attentive pour la présentation du projet.<strong>Le</strong>s <strong>Cheylas</strong>iens ont étéinvités à venir en mairie,<strong>le</strong> vendredi 25 janvier 2013.Au programme de cetteréunion publique :la présentation du projetdu Plan local d'urbanisme(PLU) de la commune.Devant une assemblée particulièrementattentive, Roger Cohard,maire de la commune, a rappeléque, bien que <strong>le</strong>s trois réunions publiquesrég<strong>le</strong>mentaires aient déjà eu lieu, la tenued'une réunion supplémentaire a parunécessaire à la municipalité afin d'informerau mieux la population.Il a expliqué <strong>le</strong> choix d’associer l’ensemb<strong>le</strong>du conseil municipal à l'élaboration dece projet. <strong>Le</strong> maire a rappelé ensuite <strong>le</strong>sorientations du PADD (Projet d'aménagementet de développement durab<strong>le</strong>:cf. dossier du magazine n°58) et sonévolution compte tenu des réunionsavec <strong>le</strong>s services de l'État. Il a éga<strong>le</strong>mentévoqué <strong>le</strong>s projets en cours, ZAC desVignes et ZAC Bel<strong>le</strong>donne, qu'il fautcontinuer à réaliser sans ouvrir d'autresgrands secteurs à l'urbanisation.UNE PRÉSENTATION EN QUATRE TEMPS• Un rappel de la démarche globa<strong>le</strong>.• <strong>Le</strong> projet de zonage et de règ<strong>le</strong>ment.• <strong>Le</strong>s contraintes à respecter etl'inscription dans <strong>le</strong>s projets supérieursque sont <strong>le</strong> Schéma de cohérenceterritoria<strong>le</strong> (SCoT) et <strong>le</strong> Programmelocal de l’habitat (PLH).• Un projet qui décline <strong>le</strong> PADD et <strong>le</strong>sdeux Orientations d'aménagement etde programmation: Bel<strong>le</strong>donne etClos du village.Ce projet d'urbanisme correspond doncà l'avenir de <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>. Ses objectifs<strong>Le</strong> maire avec à sa droite André Plisson, 1 er adjoint et à sa gaucheCorinne Creissels et Sylvaine Vion, du bureau d’étude.consistent à répondre aux besoins deshabitants tout en respectant l'équilibreentre <strong>le</strong>s deux secteurs de la commune,en permettant un urbanisme maîtrisé eten préservant <strong>le</strong> foncier agrico<strong>le</strong>.Ce PLU sera soumis à enquête publiquedurant l'automne 2013, conjointementau plan élaboré par l'architecte des bâtimentsde France dédié au périmètre deprotection modifié concernant <strong>le</strong> manoirde la Tour. De même pour <strong>le</strong>s schémasdirecteurs d'assainissement et d'eaupotab<strong>le</strong>. Lors de cette enquête publique,la population est invitée à venir consul-6 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


L’Espace Aulp du Seuil proposera des bureaux dès <strong>le</strong> mois de juin.ter ces dossiers ainsi qu’à émettre desavis sur ces projets.Au terme de la présentation, quelquesprécisions ont été apportées sur certainspoints, pour répondre aux questions dupublic. Concernant <strong>le</strong>s hameaux, <strong>le</strong>sextensions d'urbanisation portent, pourla majeure partie, sur <strong>le</strong>ur cœur historiqueet des secteurs sont rendus à l'agricultureen cohérence avec <strong>le</strong> projet dePADD. <strong>Le</strong>s constructions existantes enzones naturel<strong>le</strong> et agrico<strong>le</strong> ont éga<strong>le</strong>mentété étudiées dans ce projet afin depermettre une gestion du bâti.Enfin, répondant à une question sur laportée de l'enquête publique, <strong>le</strong> maire ainsisté pour que <strong>le</strong>s <strong>Cheylas</strong>iens semanifestent auprès du commissaireenquêteur lors de sa tenue. <strong>Le</strong> rô<strong>le</strong> decelui-ci est précisément d’analyser entoute indépendance <strong>le</strong> projet afin de vérifierqu’il correspond bien à l'intérêt généraltout en respectant l'intérêt privé.ET MAINTENANT?De février à fin août, <strong>le</strong> projet sera communiquéaux personnes publiques associéeset services de l’État, pour avis. Audébut de l’automne aura lieu l’enquêtepublique (annonce sera faite à la population,notamment par <strong>le</strong> mensuel). Finde l’automne, <strong>le</strong> commissaire enquêteurrédigera ses avis. <strong>Le</strong> PLU devrait êtredéfinitivement validé fin 2013. nLE PLU, C’EST QUOI, DÉJÀ?<strong>Le</strong> Plan local d'urbanisme (PLU) est undocument de planification de l'urbanismequi couvre tout <strong>le</strong> territoire de lacommune. Il fixe <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s généra<strong>le</strong>sd'utilisation des sols et permet aux élusd'élaborer une politique globa<strong>le</strong> pourl'aménagement de la commune. C'estaussi une expression vivante de lacommune dans toutes ses composanteshumaines, socia<strong>le</strong>s, économiques,culturel<strong>le</strong>s, environnementa<strong>le</strong>s etpaysagères.Bureaux professionnelsUn espace pour<strong>le</strong>s petites entreprisesPour répondre aux demandesde professionnels à larecherche de petites surfaces,<strong>le</strong> conseil municipal a décidéd’acquérir un bâtimentsur la zone des Pérel<strong>le</strong>s.Cette zone d’activité avait justementété créée en décembre2006 avec l’objectif d’accueillirpetites entreprises et professions libéra<strong>le</strong>s.Une entreprise spécialisée dans lacréation de solutions informatiques s’estinstallée la première, suivie d'une orthophoniste.Prochainement, c'est un cabinet expertdans la construction de maisons en boisqui viendra <strong>le</strong>s rejoindre. Depuisquelques temps, la commission « Économie» recherchait une solution pourrépondre aux demandes de locaux etpoursuivre <strong>le</strong> développement de la zoned’activité tout en créant des emplois. Or,un bâtiment était proposé à la vente ouà la location depuis plusieurs années. Netrouvant preneur, ni à la vente ni en location,il risquait de se détériorer. Sonachat permettra à la commune de disposerd'une offre de bureaux en location.Une opération qui répond à un vraibesoin économique: <strong>le</strong>s entreprises enphase de création, <strong>le</strong>s professions libéra<strong>le</strong>sou travail<strong>le</strong>urs indépendants n'onten effet que rarement <strong>le</strong>s moyens d’acquérir<strong>le</strong>urs bureaux. D'ores et déjà, unepremière installation (cel<strong>le</strong> d'un cabinetd'architecture) est programmée pour ceprintemps. Composé, sur deux niveaux,de plusieurs bureaux indépendants, d’unlieu de stockage avec accès extérieur etd’une sal<strong>le</strong> de réunion, <strong>le</strong> bâtiment seprête particulièrement bien à l'usagedestiné. De plus, il est câblé pouraccueillir un réseau informatique.Baptisé « Espace Aulp du Seuil » (enréférence au passage en Chartreuse), <strong>le</strong>bâtiment sera très rapidement opérationnel(date prévue juin 2013). La sal<strong>le</strong> deréunion équipée pour des formations oudes présentations pourra accueillir unevingtaine de personnes et pourra êtreproposée en location à l'heure. Toutepersonne en recherche de bureau oud’une sal<strong>le</strong> de réunion pour une activitéprofessionnel<strong>le</strong> peut contacter la mairiequi donnera tous <strong>le</strong>s renseignements sur<strong>le</strong>s possibilités de location. n<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 7


VIE MUNICIPALELE POINT SUR LES TRAVAUXbb AVENUE DE SAVOIE<strong>Le</strong> réaménagement de l'avenue de Savoieentre <strong>le</strong> giratoire des Meyannes et <strong>le</strong>carrefour de la Gare (environ 550 mètres) adébuté en février 2013 et se dérou<strong>le</strong>ra sur5 mois.Au niveau des réseaux, <strong>le</strong>s travauxcomprennent la mise en séparatif des eauxpluvia<strong>le</strong>s et usées, <strong>le</strong> remplacement de laconduite d’eau potab<strong>le</strong> et la reprise desbranchements, la reprise du réseau et dumatériel d’éclairage public avec notammentla pose de lampadaires à LED.Au niveau voirie, la chaussée et <strong>le</strong>s trottoirsvont être entièrement refaits. Des îlotscentraux et des traversées piétonnes vontêtre créés, ainsi que des pistes cyclab<strong>le</strong>sconformément au schéma directeurdépartemental. La sécurité des nombreuxautomobilistes, piétons et cyclistes seraainsi améliorée.Des espaces verts viendront embellir cetaxe par <strong>le</strong>quel transitent 8 000 véhicu<strong>le</strong>schaque jour dont 240 poids lourds.<strong>Le</strong> coût des travaux sera de 780679 €dont: maîtrise d’œuvre/études (Artelia)44 673 €, terrassement, réseaux secs ethumides, génie civil (SMED) 418558 €,bordures, revêtements, signalisation(Eurovia) 250193 €, éclairage (EGPI)42 611 €, espaces verts (Rival) 24644 €.<strong>Le</strong> conseil général participe à hauteur de120000 € pour <strong>le</strong>s pistes cyclab<strong>le</strong>s, l'enrobéet <strong>le</strong>s aménagements de sécurité et <strong>le</strong>Syndicat des énergies du département del'Isère (SEDI) à hauteur de 16000 € pourl’éclairage.c LE VILLARDDes travaux au niveau du hameau duVillard ont débuté en octobre 2012. Ils serépartissent ainsi:Mise en séparatif des eaux pluvia<strong>le</strong>s etusées: <strong>le</strong>s travaux ont été terminés enfévrier 2013. Grési-études a assuré lamaîtrise d’œuvre pour un montant de16266 €. <strong>Le</strong>s travaux ont été exécutés parla SMED pour un montant de 312043 €.Enfouissement des réseaux é<strong>le</strong>ctrique,téléphonique et d'éclairage: lacommune a délégué la maîtrised'ouvrage au SEDI, qui a confié laréalisation des études au bureauAlp'études et l'exécution des travaux àl'entreprise Serpol<strong>le</strong>t. <strong>Le</strong> montant totals'élève à 357640 € dont 261667 € à lacharge de la commune, <strong>le</strong> reste étant prisen charge par <strong>le</strong> SEDI.Remplacement des lampadairesexistants par des lampadaires à LED:cette rénovation, réalisée en complémentde l'enfouissement du réseau d'éclairagepublic, permettra à la fois d'améliorer laqualité de l'éclairage et de faire deséconomies d'énergie. La sociétéSerpol<strong>le</strong>t est chargée des travaux pourun coût de 63000 €.8 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


cEdd RUE DE LA GAREDébutés en novembre 2012, <strong>le</strong>s travauxont permis de créer trois bassinsd’infiltration à l'intersection de la rue de laGare et de la rue des Éco<strong>le</strong>s.Constitués de casiers alvéolés d'unecapacité tota<strong>le</strong> de 91 m 3 , ils stockent <strong>le</strong>seaux pluvia<strong>le</strong>s qui s'infiltrent ensuitedirectement dans <strong>le</strong> sol sans encombrer<strong>le</strong> réseau d'eau pluvia<strong>le</strong>.Pour effectuer ces travaux, il a fallucreuser à plus de 3 mètres de profondeuret sur plusieurs mètres de largeur, ce quia nécessité l'interruption tota<strong>le</strong> de lacirculation durant six semaines.<strong>Le</strong> coût est de 155304 €, dont: maîtrised’œuvre/études (ETEC) 14 596 € ettravaux (EGPI) 140708 €.e SALLE DES FÊTESLa ventilation de la sal<strong>le</strong> des fêtes a étérénovée avec l'installation d'une VMCdoub<strong>le</strong> flux.Ce système a été pensé pour assurerune qualité de l'air et un confortconstants aux utilisateurs de la sal<strong>le</strong>.Une sonde mesure <strong>le</strong> CO 2 contenu dansl'air intérieur. Des bouches d'extractionplacées au plafond évacuent l'air vicié enfonction des données de la sonde tandisque des bouches de soufflage, àl'opposé, aspirent de l'air frais venant del'extérieur. Avant d'être soufflé dans lasal<strong>le</strong>, cet air est préchauffé dans unéchangeur de cha<strong>le</strong>ur, qui permet detransférer la cha<strong>le</strong>ur de l'air vicié à l'airfrais.<strong>Le</strong> système précédent se contentaitd'extraire l'air vicié, ce qui provoquait desappels d'air au niveau des portes, l'airextérieur entrant dans la sal<strong>le</strong> par <strong>le</strong>moindre interstice. Dorénavant, chaqueutilisateur, où qu'il soit placé, bénéficierad'une cha<strong>le</strong>ur saine et uniforme.Au niveau du chauffage, un système derégulation a été installé afin d'arrêter <strong>le</strong>saérothermes (ventilateurs chauffants)lorsque la température souhaitée estatteinte, d'où une réduction desnuisances sonores et une améliorationdu confort.<strong>Le</strong> coût est de 59085 €, dont: maîtrised’œuvre/études (Alpha-jm) 3229 € ettravaux (Fabrice Saint-Germain) 55856 €.f SCHÉMAS DIRECTEURSLa commune a chargé <strong>le</strong> bureaud'études EDACERE de réaliser deuxschémas directeurs concernant l'eaupotab<strong>le</strong> et l'assainissement. Il s’agitd’outils de programmation et de gestionqui permettent d'avoir une vision globa<strong>le</strong>des réseaux. Ils font <strong>le</strong> point sur <strong>le</strong>sconditions rég<strong>le</strong>mentaires, techniques etfinancières, étudient la situation actuel<strong>le</strong>et font ressortir <strong>le</strong>s problèmes existants àtous <strong>le</strong>s niveaux (rég<strong>le</strong>mentaire,technique, qualité…), permettentd'estimer <strong>le</strong>s besoins futurs et apportent<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 9


VIE MUNICIPALEEn brefff<strong>le</strong>s solutions <strong>le</strong>s mieux adaptées auxcontraintes loca<strong>le</strong>s. La commune peutainsi programmer <strong>le</strong>s futurs travaux etaménagements en ayant une bonneconnaissance des besoins réels.Concernant l’assainissement, un zonagedélimitant <strong>le</strong>s zones d’assainissementcol<strong>le</strong>ctif, non col<strong>le</strong>ctif et <strong>le</strong> zonage pluvialva éga<strong>le</strong>ment être réalisé. Il définit <strong>le</strong>mode d’assainissement <strong>le</strong> mieux adaptéà chaque zone et servira de base auschéma directeur.Ces schémas directeurs sont créés enparallè<strong>le</strong> de l'élaboration du Plan locald'urbanisme et sont indispensab<strong>le</strong>s à saréalisation. Ils seront soumis à enquêtepublique en même temps que cel<strong>le</strong>réalisée pour <strong>le</strong> PLU.<strong>Le</strong> coût des schémas est de 27 186 €pour l’assainissement et 24915 € pourl’eau potab<strong>le</strong>.LEXIQUE<strong>Le</strong> maître d'ouvrage désigne <strong>le</strong>commanditaire d'un projet. Il en définitl'objectif, <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier et <strong>le</strong> budget.La commune assume ce rô<strong>le</strong> la plupartdu temps, mais peut déléguer cettecompétence lorsqu'el<strong>le</strong> l'estimenécessaire.<strong>Le</strong> maître d'œuvre est chargé par <strong>le</strong>maître d'ouvrage de la conception puisde la conduite des travaux.Il réalise <strong>le</strong>s études et documentsnécessaires à la conduite du projet,contrô<strong>le</strong> <strong>le</strong> bon dérou<strong>le</strong>ment duchantier et sert d'intermédiaire entre <strong>le</strong>maître d'ouvrage et <strong>le</strong>s entreprises quece dernier a choisies pour exécuter <strong>le</strong>stravaux.EMPLOIDeux nouveaux agentsà la suite du départ de deux agentsdes services techniques, la mairie aprocédé au recrutement de deuxnouveaux employés pour <strong>le</strong>s remplacer.Julien Alikoff a 23 ans et vit àAl<strong>le</strong>vard. Il a intégré <strong>le</strong>s servicestechniques <strong>le</strong> 19 décembre 2012suite au départ de Kévin Curatolo.Titulaire d'un Bac professionnel travauxpaysagers, il a notammentacquis une bonne expérience dansl’entretien des espaces verts. Sescompétences seront particulièrementuti<strong>le</strong>s dans notre commune, vil<strong>le</strong> f<strong>le</strong>uriequi compte de nombreuses plantations.Alain Peycellier, 48 ans et<strong>Cheylas</strong>ien, possède grâce à sesétudes en é<strong>le</strong>ctronique et son parcoursprofessionnel une solide expérienceen é<strong>le</strong>ctricité, mécanique etplomberie. Il a travaillé à Ugimag àCrol<strong>le</strong>s puis à Saint-Pierre-d'Al<strong>le</strong>vard(aujourd'hui Steelmag), où il s'occupaitentre autres de la maintenancedes machines de production. Il travail<strong>le</strong>aux services techniques depuis<strong>le</strong> 11 février 2013, à la voirie et à l'entretiendes bâtiments municipaux,pour <strong>le</strong>squels ses connaissances serévé<strong>le</strong>ront précieuses.10 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


ScolaireRéforme des rythmes scolaires:ce sera pour la rentrée 2014Encouragées à appliquer laréforme des rythmes scolairesdès la rentrée 2013, <strong>le</strong>scommunes avaient cependant<strong>le</strong> choix de la reporter à 2014.La réforme présentée par VincentPeillon a pour objectif de mieuxrépartir <strong>le</strong>s heures de cours sur lasemaine, d’alléger la journée de classeet de programmer <strong>le</strong>s enseignements àdes moments où la faculté de concentrationdes élèves est la plus grande. Danssa séance du mardi 5 février 2013, <strong>le</strong>conseil municipal a donc étudié <strong>le</strong>s différentspoints concernant l'applicationde la réforme. Après exposé des éléments,<strong>le</strong> débat s'est engagé, permettantd'exprimer <strong>le</strong>s arguments soit pour l'applicationimmédiate soit pour <strong>le</strong> report.Au regard des délais impartis, il a semblétrès diffici<strong>le</strong> d’établir, en concertationnotamment avec <strong>le</strong>s enseignants, <strong>le</strong>sparents d’élèves et <strong>le</strong>s associations, uneorganisation respectueuse du rythme del’enfant. En outre, la municipalité a souhaitédisposer de temps pour l’élaborationdu Projet éducatif territorial (PEDT)L'ÉVALUATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF FRANÇAIS<strong>Le</strong>s études relatives à notre système éducatifdémontrent qu’en France, <strong>le</strong>s résultatsdes élèves ne sont pas satisfaisantscomparativement à d’autres pays.À ces résultats médiocres, il faut ajouter desenfants souvent anxieux et fatigués.L’organisation actuel<strong>le</strong> de notreenseignement serait une des principa<strong>le</strong>scauses expliquant <strong>le</strong> phénomène. Réaliséepar l’OCDE, l’étude internationa<strong>le</strong> Pisaévalue tous <strong>le</strong>s trois ans <strong>le</strong> niveau des élèvesde 15 ans sur <strong>le</strong>urs compétences en <strong>le</strong>cture,mathématiques et culture scientifique.D'abord très bien classée, la France estaujourd'hui rétrogradée au-delà de la 20 eplace. Pour ce qui est de la <strong>le</strong>cture, onattribuera une mention passab<strong>le</strong> àÉco<strong>le</strong> élémentaire Bel<strong>le</strong>donne: jour de rentrée.l’Hexagone, avec tout juste la moyenne.Niveau très moyen éga<strong>le</strong>ment enmathématiques et en sciences, où <strong>le</strong>sécoliers français régressent par rapport à2000. Mais la très mauvaise nouvel<strong>le</strong>, cesont <strong>le</strong>s performances de la France enmatière d’égalité des chances. L'étude del’OCDE révè<strong>le</strong> un système injuste: une éco<strong>le</strong>qui ne remplit pas son rô<strong>le</strong> “d'ascenseursocial”. <strong>Le</strong>s performances des élèves sont,en effet, fortement liées à <strong>le</strong>ur milieu familia<strong>le</strong>t niveau de vie. La part d’élèves en grandesdifficultés passe de 15 à 20 % en à peine 10ans. <strong>Le</strong> temps scolaire, en France, estconcentré sur un très petit nombre dejournées: 144 jours de classe contre 187 enmoyenne dans <strong>le</strong>s autres pays de l’OCDE.instauré par la réforme, afin de conserverun service périscolaire de qualité,proposant un temps d’accueil qui neserait pas assimilé à une simp<strong>le</strong> garderie.Par ail<strong>le</strong>urs, il a paru délicat de s’engagersans s’assurer de la faisabilitématériel<strong>le</strong> à si courte échéance. Seposent notamment <strong>le</strong>s questions de l’articulationentre heures d’enseignementet temps d’activités et d’accueil périscolaires,du nombre de personnes à recruteret des locaux susceptib<strong>le</strong>s d’accueillir<strong>le</strong>s enfants. Au regard des élémentsainsi présentés, il est apparu que <strong>le</strong>sconditions n'étaient pas réunies pourune mise en œuvre en septembre 2013.Compte tenu des enjeux et de la nécessitéd’engager une réf<strong>le</strong>xion en concertationavec tous <strong>le</strong>s acteurs de cetteréforme, il a été jugé préférab<strong>le</strong> dedemander à la Directrice des servicesdépartementaux de l’Éducation nationa<strong>le</strong>,<strong>le</strong> report à la rentrée scolaire 2014de l’application du décret du 24 janvier2013 relatif à l’organisation du tempsscolaire pour toutes <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s de lacommune (cohérence obligatoire).Dans cette perspective, il a été décidééga<strong>le</strong>ment de créer un comité de pilotageauquel participeront <strong>le</strong> maire, lacommission en charge des affaires scolaireset des conseil<strong>le</strong>rs municipaux. Cecomité de pilotage aura pour mission dedéterminer <strong>le</strong>s grandes orientations de lamise en œuvre de la réforme avant laphase de concertation (constitution d’ungroupe de travail avec <strong>le</strong>s différentsacteurs éducatifs de la commune) etd’assurer la préparation du projet. n<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 11


DOSSIEREnvironnementDes actions vita<strong>le</strong>Forêts, Espace naturel sensib<strong>le</strong>, corridors biologiques… notre communepossède un patrimoine naturel remarquab<strong>le</strong> mais fragi<strong>le</strong> qu’il convientde protéger au quotidien. C’est la mission de la commission environnement.<strong>Le</strong> point sur son action concrète.“Ensemb<strong>le</strong>des éléments naturels etartificiels qui entourent un individuhumain, animal, végétal ou uneespèce”, tel<strong>le</strong> est la définition du mot“environnement” dans <strong>le</strong> dictionnaire.À <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>, la commission environnementn’apparaît officiel<strong>le</strong>ment qu’enmars 1989 sous <strong>le</strong> mandat de LouisPailhoux. C’est donc à cette époque quela protection de l’environnement prend saplace sur la commune et que des actionsnouvel<strong>le</strong>s sont menées. El<strong>le</strong>s perdurentaujourd’hui. C'est qu'en matière de patrimoinenaturel, notre commune a de nombreuxatouts qu’el<strong>le</strong> tient à préserver.La forêt représente 21 % de la surfacecommuna<strong>le</strong> soit 177 ha en coteau et enplaine. 147 ha appartiennent à 125 propriétairesprivés tandis que 30 ha composent<strong>le</strong>s deux forêts communa<strong>le</strong>s: laforêt de la Perche (21,35 ha) située sur<strong>le</strong> massif de Bramefarine entre Morêtelde Mail<strong>le</strong>s et Pontcharra et la forêt de lagorge du Fay (7,97 ha) située à proximitédu Bourg. C’est l’Office national desforêts (ONF) qui gère notre forêt. En2006-2007 la forêt de la Perche a étéreboisée avec des résineux (épicéas,mélèzes, pins-douglas) et des feuillus(hêtres, érab<strong>le</strong>s, sycomores et merisiers).Aujourd’hui l’ensemb<strong>le</strong> de cette forêt estcertifié PEFC (programme des certificationsforestières). Il s’agit d’une chartemise en place au niveau international.37 pays dont la France et 60 % des communesde la région Rhône-Alpes y ontadhéré. Cette certification permet d’apporteraux produits issus de la forêt <strong>le</strong>sgaranties (qualité, traçabilité) demandéespar <strong>le</strong>s industriels, <strong>le</strong>s négociants et <strong>le</strong>sconsommateurs. Notre commune aadhéré à cette charte par délibération enconseil municipal <strong>le</strong> 19 octobre 2010.L’ESPACE NATUREL SENSIBLEDès 1997, <strong>le</strong>s élus prennent consciencede l'intérêt écologique du secteur de laRolande et de l'importance de sa préservation.En 1999, <strong>le</strong> conseil général meten œuvre une politique en faveur desespaces naturels sensib<strong>le</strong>s et, dès 2001,il prend acte de l'intérêt de la préservationdu secteur. <strong>Le</strong> 25 février 2005, LaRolande devient un ENS communallabellisé. Un sentier de découverte et unemare pédagogique ont été inaugurés <strong>le</strong>27 juin 2009. Enfin, <strong>le</strong> 21 décembre 201012 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


Légendes… au quotidienLES GRANDS RENDEZ-VOUS DE LA COMMISSION ENVIRONNEMENT :LA VISITE DES ENTREPRISESDès la création de la commission municipa<strong>le</strong>, une visite desentreprises est programmée dont la première a lieu fin 1990.Ce rendez-vous permet de faire <strong>le</strong> point sur l’activité des sociétésinstallées sur la commune. Cet échange se fait en principe avec<strong>le</strong> directeur de l’entreprise et son responsab<strong>le</strong> qualitéenvironnement. La commission a simp<strong>le</strong>ment un rô<strong>le</strong> d’écoute etde transmission d’informations, voire des doléances de citoyens.El<strong>le</strong> ne peut pas se substituer à la société pour rég<strong>le</strong>r <strong>le</strong>sdifférends avec <strong>le</strong>s administrés. À ce jour la commission rendvisite à quatre sociétés: AEB-BDD, WINOA, ASCOMETAL et EDF,qui n’ont pas obligation de la recevoir.C’est par courtoisie et tradition que se fait cet échange.LA JOURNÉE CITOYENNE DE L’ENVIRONNEMENTAppelée « village propre », el<strong>le</strong> a pour objectif de sensibiliser <strong>le</strong>shabitants à <strong>le</strong>ur environnement en <strong>le</strong>ur permettant de donner unpeu de <strong>le</strong>ur temps pour nettoyer la commune. La premièrejournée de nettoyage voit <strong>le</strong> jour <strong>le</strong> 13 juin 1992 et el<strong>le</strong> continue.Depuis mars 2011 cette matinée est devenue « la journéecitoyenne de l’environnement » et a été complétée à l’issue duramassage, par un atelier présenté par <strong>le</strong> SIBRECSA (Syndicatintercommunal du Bréda et de la Combe de Savoie).Après <strong>le</strong> compostage et <strong>le</strong> tri sé<strong>le</strong>ctif, cette année c’est <strong>le</strong> thèmedu recyclage du tri sé<strong>le</strong>ctif qui a suscité l’intérêt.21 ans après, l’esprit civique demeure. <strong>Le</strong>s personnes venuesnombreuses <strong>le</strong> 23 mars dernier <strong>le</strong> démontrent encore. <strong>Le</strong>sjeunes, en lien avec <strong>le</strong> centre de loisirs et <strong>le</strong>s associations semobilisent et sont <strong>le</strong> nouveau souff<strong>le</strong> de cette manifestation.Nettoyage de la commune <strong>le</strong> 23 mars 2013.Cette action a encore tout son sens et sa va<strong>le</strong>ur. <strong>Le</strong>s immensesdécharges des années 60-70 n’existent plus même s’il y a encorequelques dépôts sauvages. Une amélioration favoriséeéga<strong>le</strong>ment par l'agrandissement de la déchetterie de la Rolandeen 2008 qui accepte maintenant <strong>le</strong>s encombrants.un arrêté préfectoral de biotope rég<strong>le</strong>mentela protection du site. En mai 2010,la fête de la nature a été l'occasion dedécouvrir l’ENS pour certaines classesdes éco<strong>le</strong>s de la commune. Aujourd’huice site s’étend sur 57 hectares jusqu’auxétangs du Maupas et comprend deuxespaces: une zone d’observation appelée« veil<strong>le</strong> écologique » et une zone d’interventionsur laquel<strong>le</strong> sont mis en œuvretout au long de l’année des plans d’actions.Ceux-ci sont menés par l’Agencepour la valorisation des espaces naturelsisérois remarquab<strong>le</strong>s (AVENIR) dont <strong>le</strong>siège est à Saint-Égrève. En 2005, unplan de gestion a été mis en place pour5 ans. Puis, après 2 années de transition(2011 et 2012), un nouveau plan de 10ans a commencé en 2013. Son rô<strong>le</strong> estde définir <strong>le</strong>s actions de préservation etde développement du site en matière de➜<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 13


DOSSIERUne espèce emblématique de l'ENS :la rainette arborico<strong>le</strong>.La mare pédagogique permet d'observeramphibiens et libellu<strong>le</strong>s.LA COMMISSION ENVIRONNEMENTSous la responsabilité de Philippe Dalbon, el<strong>le</strong> est composée de Lyliane Bocca,Karim Dalibey, Jacques Garbé, Claude Ortolland, Jocelyne Rouis.Lui sont associés Bernadette Bouziat (service administratif environnement)et Alain Daramy (responsab<strong>le</strong> des services techniques). El<strong>le</strong> se réunit en débutd’année pour faire <strong>le</strong> point et fixer <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier des actions puis ponctuel<strong>le</strong>menten fonction de l’avancée des dossiers en cours. El<strong>le</strong> participe activementà l'élaboration des différentes actions en donnant son avis lors des réunions.➜faune et de flore.En début d’année, un comité de site setient en mairie. Il réunit la commissionenvironnement, l'association AVENIR, <strong>le</strong>conseil général, <strong>le</strong>s associations de protectionde la nature, <strong>le</strong>s fédérations dechasse, pêche… La validation par <strong>le</strong>comité de site des actions à réaliser faitl'objet d'une délibération du conseil municipal.El<strong>le</strong> permet d’obtenir un financementà hauteur d'environ 75 % par <strong>le</strong>conseil général. <strong>Le</strong> site de la Rolanderepose sur d’anciens milieux alluviaux.<strong>Le</strong>s 24 mares accueil<strong>le</strong>nt aujourd’hui unefaune et une flore remarquab<strong>le</strong>s et permettent<strong>le</strong>ur développement.UNE FAUNE VARIÉELa faune présente sur <strong>le</strong> site comprenddes amphibiens (dernière population établiedans <strong>le</strong> Grésivaudan de rainettearborico<strong>le</strong>, triton crêté, crapaud), desoiseaux (blongio nain qui est une espèceprotégée de héron, héron cendré, petitgravelot, bergeronnette grise, mésange àlongue queue, corneil<strong>le</strong>, geai), despapillons (azuré du serpo<strong>le</strong>t, une espèce14 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazinemenacée d'extinction) et des libellu<strong>le</strong>s.De nombreuses variétés de repti<strong>le</strong>s sontéga<strong>le</strong>ment présentes: lézard vert, lézarddes murail<strong>le</strong>s, cou<strong>le</strong>uvre verte et jaune,cou<strong>le</strong>uvre vipérine, cou<strong>le</strong>uvre à collier,vipère aspic. Sept plaques de tô<strong>le</strong> ont étédisposées à divers endroits du site à <strong>le</strong>urintention: <strong>le</strong>s serpents se réfugient dessouspour se réchauffer ce qui permet enoutre de <strong>le</strong>s repérer. Côté flore, <strong>le</strong> siteaccueil<strong>le</strong> la petite massette, reconnaissab<strong>le</strong>à ses longues feuil<strong>le</strong>s étroites et sonépi duveteux. El<strong>le</strong> se développe près descours d’eau. L’inu<strong>le</strong> de Suisse poussequant à el<strong>le</strong> dans la prairie et ressemb<strong>le</strong>à la marguerite.Toutes deux sont protégées. On noteaussi la présence d’orchidées, de joncset de roseaux. Il est important de préservercet espace qui doit garder son caractèresauvage et isolé, afin de ne pas tropperturber la faune et la flore. D’autresactivités ont lieu en dehors des animationspédagogiques: la pêche, la chasse,l’exploitation agrico<strong>le</strong> et sylvico<strong>le</strong>. <strong>Le</strong>séco<strong>le</strong>s, ainsi que tous <strong>le</strong>s amoureux dela nature, peuvent visiter l'ENS de LaRolande qui est recensé, avec d’autressites départementaux, dans une brochureéditée par <strong>le</strong> conseil général.LES CORRIDORS BIOLOGIQUESToujours en lien avec la nature et sa protection<strong>le</strong> conseil général s’est éga<strong>le</strong>mentimpliqué dans <strong>le</strong>s corridors biologiques.Dès 2007, il a défini un programme d’actionsdans <strong>le</strong> cadre du projet européen derestauration des corridors biologiques duGrésivaudan. Outre <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>, 23 communessont répertoriées, dont La Terrasse,Saint-Vincent-de-Mercuze, Pontcharra,Crol<strong>le</strong>s…Un corridor biologique ou couloir de vie estun espace naturel, libre d’obstac<strong>le</strong>s permettantà la faune sauvage de passerd’un endroit à un autre pour se nourrir ouse reproduire. L'urbanisation et <strong>le</strong> développementdes infrastructures routières etferroviaires rendent nécessaires des aménagementscomme des tunnels sous <strong>le</strong>sroutes, des passages sous <strong>le</strong>s ponts, desplantations de haies en bordure deschamps cultivés… À <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>, deuxcorridors ont été recensés à l’î<strong>le</strong> Arnaud➜


LE SENTIER DE LA GORGE DU FAYVue des gorges en 1917.<strong>Le</strong> départ se fait devant l’éco<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong> Chartreusepar la rue de la Gorge puis la rue du Vieux-Moulin, endirection de la rue de la Philiberte. <strong>Le</strong> sentier a unepremière entrée par cette rue. <strong>Le</strong> site est traversé par<strong>le</strong> torrent du Fay. <strong>Le</strong> thème est tout trouvé « l’eau danstous ses sens ». <strong>Le</strong> patrimoine naturel est mis enva<strong>le</strong>ur, entre autres, par un vieux moulin à farine etplus haut par une ancienne carrière à schiste.Ce premier tracé est sans difficulté. Il concerne unpublic familial. <strong>Le</strong>s éco<strong>le</strong>s pourront en profiter et <strong>le</strong>parcourir. Une mascotte en forme de goutte d’eauhumanisée, appelée « fay d’eau », est l’emblème duprojet. Une façon de montrer l’eau comme sourced’énergie, source de vie en lien avec <strong>le</strong> torrent du Fay.Tout au long du parcours, <strong>le</strong> public peut découvrir cinqstations.- Station 1: la boîte à odeurs (pour sentir <strong>le</strong>s odeursde la forêt).- Station 2: une invitation à remonter virtuel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> Fay (avec l’installation d’un slalom bois).- Station 3: au bout du monde (détente et écoutedes sons de la forêt et du bruit de l’eau).- Station 4: <strong>le</strong> ponton aquatique (vue plongeante surla vie aquatique grâce à 2 hublots dans <strong>le</strong> ponton).- Station 5: la roue à aube (comprendre <strong>le</strong>fonctionnement de la roue).Deux passerel<strong>le</strong>s permettent de créer une bouc<strong>le</strong>.Un fléchage est mis en place depuis <strong>le</strong> centre duvillage jusqu’aux deux entrées du sentier.Des panneaux d’accueil y sont installés.


DOSSIER<strong>Le</strong> panneau d'accueil à l'entrée du sentierRuines de l'un des 4 moulinsconstruits au bord du Fay➜(au sud de la commune) et au Maupas, aunord. C’est à l’initiative du conseil généralque des aménagements ont été réalisés<strong>le</strong> long et sous la RD 523 au Maupas,avec la construction de sept tunnels pour<strong>le</strong> passage des amphibiens. Ces travauxont été financés par l’Europe (50 %), larégion (25 %) et <strong>le</strong> département (25 %).Enfin, des détecteurs de faune ont étéinstallés à Goncelin (lire page 17).Bien sûr chacun d’entre nous aura sonavis sur la question, pour ou contre, avecdes arguments tout à fait justifiés.Cependant il est aujourd’hui plus quenécessaire de préserver ces espacesnaturels en voie de disparition qui sontl’oxygène de la commune. Imaginons uninstant une commune entièrement bétonnée,sans verdure, sans forêt…DES PROJETS POUR L’AVENIRLors d’une visite du conseil municipal dansla forêt de la Perche en juin 2010, une idéea germé, cel<strong>le</strong> de créer un sentier, prochedes habitations, faci<strong>le</strong> d’accès. La Gorgedu Fay offre un cadre idéal. C'est ainsique naît <strong>le</strong> sentier piétonnier. <strong>Le</strong> projetdémarre, piloté par l’ONF, en lien avec <strong>le</strong>sservices techniques et administratifs de lamairie et <strong>le</strong>s commissions environnementet information. Une première visite du sitea eu lieu <strong>le</strong> 17 septembre 2011, associant<strong>le</strong>s propriétaires concernés par <strong>le</strong> projet.<strong>Le</strong>s travaux d'aménagement de la premièredes trois bouc<strong>le</strong>s prévues (1100 mchacune) démarreront en mai. Il s'agit d'unparcours qui sera adapté aux personnesà mobilité réduite (PMR) pour qui l’accèsse fera par la clairière en contrebas de laroute de Morêtel-de-Mail<strong>le</strong>s. Un parkingde trois places y est prévu.<strong>Le</strong>s deux autres bouc<strong>le</strong>s ne disposerontd'aucun aménagement. L’une rejoindraMorêtel-de-Mail<strong>le</strong>s en passant par <strong>le</strong>chemin des Hirondel<strong>le</strong>s tandis que l’autrepassera par <strong>le</strong> chemin des Mu<strong>le</strong>s. Cesdeux sentiers s’adresseront à des randonneursassez expérimentés. Des conventionsont été signées avec <strong>le</strong>s propriétairesdes forêts traversées.Sur notre commune, l’environnement atoute sa place. Il est divers et varié et présenteune implication dans de nombreuxdomaines. <strong>Le</strong>s espaces naturels sont hélasde moins en moins nombreux. Il est doncplus que nécessaire de <strong>le</strong>s préserver pourgarder un équilibre entre urbanisme, agricultureet industrie comme l’explique RogerCohard, maire de <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>, lors d’unentretien accordé à la <strong>le</strong>ttre d’informationn° 4 des corridors biologiques en déclarant:“La prise en compte de l’environnementdans l’urbanisme est une nécessité. C’estla meil<strong>le</strong>ure façon de ne pas bétonner nosespaces et d’avoir un paysage équilibré.<strong>Le</strong> Plan local d’urbanisme (PLU) fixe uncadre rég<strong>le</strong>mentaire permettant de répartirzones d’activités, lieux de vie et espacesnaturels de façon équitab<strong>le</strong>. Définir la partréservée à chacun de ces espaces permetde nous positionner dans la sauvegardedes milieux naturels”. La nature est ainsipréservée et c’est l’essentiel pour quechacun puisse se sentir bien et profiter d’uncadre de vie agréab<strong>le</strong>. n16 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


INITIATIVESSécurité routièreUn détecteur de faune sur la RDSi vous empruntezla départementa<strong>le</strong> entre<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> et Goncelin, vousne pouvez pas <strong>le</strong>s manquer.Quatre mâts coiffés decaméras et de panneauxsolaires constituent l’un dessept dispositifs de détectionde faune du département.L ’installation de ces détecteurs faitpartie du projet européen « Couloirsde vie » coordonné par <strong>le</strong> conseilgénéral de l'Isère. Il a pour objectif derestaurer <strong>le</strong>s corridors biologiques entre<strong>le</strong>s massifs de Chartreuse, de Bel<strong>le</strong>donneet du Vercors.Ces espaces naturels, indispensab<strong>le</strong>s audéplacement de la faune et donc à sasurvie, entrent souvent en conflit avec <strong>le</strong>saménagements urbains, notamment <strong>le</strong>sroutes.<strong>Le</strong>s animaux qui <strong>le</strong>s traversent peuventmettre en danger <strong>le</strong>s automobilistes,comme <strong>le</strong> montre l'augmentation dunombre de collisions chaque année. Ondéplore en France environ 180 accidentspar jour et 30 décès par an.Chaque mât est alimenté par énergie solaire.La détection d'un animal déc<strong>le</strong>nche l'allumage clignotantdu panneau de limitation de vitesse et de danger.L'enjeu environnemental de ces aménagementsse doub<strong>le</strong> donc d'une problématiquede sécurité routière. Ces systèmesde détection visent à réduire <strong>le</strong>s risquesdans <strong>le</strong>s corridors qui traversent la valléedu Grésivaudan et la cluse de Voreppe.La fédération de chasse de l’Isère, <strong>le</strong>sassociations communa<strong>le</strong>s de chasse et<strong>le</strong>s agents du département chargés del’entretien des routes ont apporté <strong>le</strong>ursconnaissances et expertises sur <strong>le</strong>s habitudesde la faune afin de déterminer aumieux <strong>le</strong>s sites à couvrir. Un premier sitede test avait ainsi été équipé entre Berninet Saint-Nazaire-<strong>le</strong>s-Eymes, où l'oncompte entre 10 à 20 détections par nuit.UN SYSTÈME DE DÉTECTIONPERFECTIONNÉ<strong>Le</strong> détecteur de faune tire son énergiede panneaux solaires. <strong>Le</strong>s capteursinfrarouges installés sur <strong>le</strong>s mâts repèrent<strong>le</strong>s animaux -au moins de la tail<strong>le</strong>d’un lièvre- à proximité de la route grâceà la cha<strong>le</strong>ur qu'ils dégagent. Ils couvrentune zone de 150 mètres sur 30. Tous <strong>le</strong>scapteurs sont mis en réseau par radio.L'un des mâts comprend un poste decentralisation qui récupère et traite l’ensemb<strong>le</strong>des communications.Dès qu’un animal est détecté, l’informa-<strong>Le</strong>s caméras couvrentune large zone autour de chaque mât.tion est envoyée au poste central quienvoie en retour un signal d’a<strong>le</strong>rte. Enamont et en aval du dispositif, <strong>le</strong>s panneaux« Attention faune » et « Limitationde vitesse à 70 km/h » s’allument alorspendant 10 minutes.Parallè<strong>le</strong>ment, la caméra du mât à l'originedu signa<strong>le</strong>ment se met en route. <strong>Le</strong>film ainsi réalisé permet de vérifier l’efficacitédu système et participe à l’évaluationscientifique du projet. Précisons que<strong>le</strong> système ne contrô<strong>le</strong> pas <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s.En avertissant <strong>le</strong>s conducteurs dudanger, ces détecteurs permettront auxautomobilistes et à la faune loca<strong>le</strong> decoexister sans risque. Avec un peu dechance, peut-être apercevrez-vous unefamil<strong>le</strong> de sangliers durant sa promenadenocturne! n<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 17


INITIATIVESMémoireGarde nationa<strong>le</strong> à <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> : la dComme toute commune deFrance, <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> a disposéde 1791 à 1870 d’une gardenationa<strong>le</strong>, ancêtre de la policemunicipa<strong>le</strong>. Une obligationde servir qui ne rencontrepas toujours la bonne volontédes <strong>Cheylas</strong>iens…La création de la garde nationa<strong>le</strong>date d’avant la Révolution françaisede 1789. <strong>Le</strong> 13 juil<strong>le</strong>t 1791 un arrêtéde l’assemblée constituante l’officialise.El<strong>le</strong> durera jusqu’en 1871. La loi du14 octobre 1791 en précise l’organisation.Constituée d’hommes valides de 20 à 60ans, son rô<strong>le</strong> est de maintenir l’ordre à l’intérieurdu pays et défendre <strong>le</strong>s frontièreset <strong>le</strong>s côtes. El<strong>le</strong> fait aussi respecter <strong>le</strong>slois. Il faut être citoyen actif, c'est-à-direpouvoir voter, pour en faire partie. <strong>Le</strong> portde l’uniforme, de cou<strong>le</strong>ur b<strong>le</strong>u, blanc etrouge, est obligatoire.Active sous la révolution de 1789 à 1797,el<strong>le</strong> est en sommeil sous <strong>le</strong> Directoirede 1797 à 1799. El<strong>le</strong> est réorganiséesous <strong>le</strong> Consulat de 1799 à 1804 puissous l’Empire de 1804 à 1814. Sous laRestauration avec Louis XVIII (1814- 1824) et son frère Char<strong>le</strong>s X (1824- 1830), el<strong>le</strong> a un rô<strong>le</strong> effacé avant d’êtredissoute <strong>le</strong> 29 avril 1827. À l’arrivée deLouis-Philippe au pouvoir <strong>le</strong> 7 août 1830,el<strong>le</strong> est reconstituée et la loi du 22 mars1831 la réorganise, lui permettant de soutenir<strong>le</strong> régime en place.DES ÉLECTIONS POUR DÉSIGNERLES OFFICIERSÀ <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>, la garde nationa<strong>le</strong> est composéede six officiers : un capitaine, unlieutenant, deux sous-lieutenants, un sergent-chef,un sergent-fourrier (s’occupantde l’intendance). Ainsi que de sous-officiers: quatre sergents et huit caporaux.Ils sont élus pour un an par <strong>le</strong>s membrescomposés de soldats.<strong>Le</strong> conseil<strong>le</strong>r d’état du département del’Isère (aujourd’hui <strong>le</strong> préfet) prend enUn garde national prête serment sur la Constitution.18 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


iscipline passe mal1830 un arrêté qui fixe la nouvel<strong>le</strong> rég<strong>le</strong>mentationtrès stricte de la garde nationa<strong>le</strong>.<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> fait partie du troisièmebataillon de la garde nationa<strong>le</strong> du cantonde Goncelin avec <strong>le</strong>s communes deFroges, La Pierre, <strong>Le</strong> Champ, Tencin etMorêtel. Deux niveaux d'organisationsont instaurés: cantonal et communal.Au niveau du canton, <strong>le</strong> bataillon prend<strong>le</strong>s armes six fois par an pour être passéen revue et faire l’exercice. Un ordre dujour du chef de bataillon est affichéquelques jours auparavant dans <strong>le</strong>s septcommunes. En plus de la prise d’armes,<strong>le</strong>s officiers et sous-officiers doivent seréunir deux fois par mois dans <strong>le</strong>urs communesrespectives.Au niveau communal, <strong>le</strong> capitaine doitréunir sa compagnie deux fois par moisentre <strong>le</strong> 1 er avril et <strong>le</strong> 31 octobre et chaquesemaine du 1 er novembre au 31 mars. Ildoit veil<strong>le</strong>r à l’instruction de ses soldatset inspecter <strong>le</strong>s armes chaque mois. <strong>Le</strong>ssoldats qui détériorent volontairement<strong>le</strong>ur arme doivent la réparer à <strong>le</strong>urs frais.LES HOMMES MONTRENTDE LA MAUVAISE VOLONTÉ<strong>Le</strong> 26 septembre 1830 la commune procèdeà l’é<strong>le</strong>ction des officiers et sousofficiers.86 é<strong>le</strong>cteurs s’expriment sur <strong>le</strong>s124 inscrits. <strong>Le</strong>s résultats sont <strong>le</strong>s suivants:• Capitaine: Laurent Beurriand,• Lieutenant: Claude Gavil<strong>le</strong>t,• Sous-lieutenants: Guillaume Rigard-Casset et Louis Couplaix,• Sergent-major: Jacques-BenoitDurand,• Sergent-fourrier: Jacques Mitton,• Sergents: Félix Ramet, Claude Pin,Joseph Chabert et Etienne Roudet,• Caporaux: Joseph Revol, HonoréMuraillat, Jacques Gouil<strong>le</strong>t, HuguesBlanc, Jean Berthet, Jean Meynet,Florentin Royal et Jean Molaret.Tous prêtent ensuite serment en jurantfidélité à la Constitution lors d’une cérémonieofficiel<strong>le</strong>.<strong>Le</strong>s officiers de la brigade cheylasiennerencontrent cependant des difficultés àConvocation à un passage en revuedu 3 e bataillon de Goncelin.faire régner la discipline. <strong>Le</strong> règ<strong>le</strong>mentstrict ne convient pas à tous <strong>le</strong>s soldats.<strong>Le</strong> 20 décembre 1830 <strong>le</strong> conseil de disciplinede la compagnie se réunit sousla présidence du capitaine, LaurentBeurriand. Celui-ci constate qu’unegrande partie des hommes fait preuve deExtrait du rapport Cochet.mauvaise volonté soit pour assister àl’exercice, soit pour garder l’immobilitédans <strong>le</strong>s rangs. Des amendes sont instaurées,ainsi que des punitions: deux heuresd’exercices supplémentaires ou douzeheures de sal<strong>le</strong> de police. Ainsi <strong>le</strong> 9 janvier1831, André Cochet, soldat de lagarde nationa<strong>le</strong>, explique dans <strong>le</strong> rapportqu’il a rédigé, que <strong>le</strong> sieur FrançoisGouil<strong>le</strong>t a refusé un soir de monter lagarde comme <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment l’exige et que,de ce fait, ils n’étaient que cinq au lieu desix pour <strong>le</strong> faire. <strong>Le</strong> récalcitrant lui auraitrépondu “que personne pouvait rien luicommander, si quelqu’un voulait <strong>le</strong> forcer,il plaiderait avec eux”. <strong>Le</strong> conseil de disciplinese réunit <strong>le</strong> 11 janvier 1831 etcondamne François Gouil<strong>le</strong>t à payer uneamende de 3 francs. L'amende seraramenée à 1,90 franc lors d’un deuxièmeconseil de discipline <strong>le</strong> 16 janvier.Louis-Philippe, que la garde nationa<strong>le</strong> n'apas soutenu, est renversé enfévrier 1848. Napoléon III devient empereuren 1852. La garde est alors restreinte.En 1870, la batail<strong>le</strong> de Sedancontre <strong>le</strong>s Prussiens entraîne la chute dusecond Empire et la disparition de lagarde nationa<strong>le</strong>, disparition officialiséepar la loi du 25 août 1871. n<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 19


INITIATIVESNous avons reçu…Une <strong>le</strong>ttre du Père Noël!Monsieur <strong>le</strong> Maire, cher ami,Il n’est pas dans mes habitudes d’écrire et expédier ducourrier. <strong>Le</strong>s <strong>le</strong>ttres, en général, je <strong>le</strong>s reçois et, croyez-moi, enpériode de fin d’année, el<strong>le</strong>s sont nombreuses! Paro<strong>le</strong> de PèreNoël!Mais, cette année, j’ai décidé de faire une exception à proposde la commune de <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>, en m’adressant à son premiermagistrat.Sachez-<strong>le</strong>, cher ami, votre commune me donne énormément detravail!Je ne m’en plains pas, au contraire, car l’accueil qui m’estréservé est très cha<strong>le</strong>ureux. Je passe dans votre communed’excel<strong>le</strong>nts moments et je voulais vous en remercier.Ainsi, <strong>le</strong> 8 décembre, lorsque votre conseil municipal a organisé ma réception sur <strong>le</strong> parvis de l’hôtel de vil<strong>le</strong>, ce futun moment délicieux: tous ces petits et grands enfants avec <strong>le</strong>urs famil<strong>le</strong>s, réunis autour de tasses de chocolat ou deverres de vin chaud, toutes ces associations exposant et vendant <strong>le</strong>urs bel<strong>le</strong>s créations, <strong>le</strong> manège, <strong>le</strong> stand de maquillage,la distribution de barbe-à-papa aux gourmands. Je me suis régalé!Déjà, j’avais eu l’occasion de rencontrer <strong>le</strong>s aînés à l’occasionAmbiance de fêteau repas des Anciens.Détour par la jung<strong>le</strong> lors du spectac<strong>le</strong>de fin d'année.du repas des anciens, <strong>le</strong> dimanche 18 novembre. J’y suis alléincognito, vu la date et personne ne m’a reconnu: un ancienparmi <strong>le</strong>s anciens. J’ai trouvé qu’ils étaient drô<strong>le</strong>ment nombreux!120 de 66 ans et plus! Quel<strong>le</strong> ambiance, dans cette sal<strong>le</strong> desfêtes! Ça chantait, ça riait, ça dansait. Sans compter <strong>le</strong>s assiettesqui repartaient rarement p<strong>le</strong>ines… Il doit y avoir un bon climatdans votre secteur car ils ont tous une de ces formes!Je suis d’ail<strong>le</strong>urs passé <strong>le</strong>s voir individuel<strong>le</strong>ment un peu plustard, <strong>le</strong> samedi 15 décembre pour <strong>le</strong>ur apporter <strong>le</strong> traditionnelcolis de Noël. J’avais adopté une apparence de conseil<strong>le</strong>rmunicipal ou de membre du CCAS pour faire plus discret.Joli colis, au passage: une mignonne caissette en bois, garniede friandises. Je crois qu’ils ont bien apprécié.C’était loin d’être fini pour <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>! J’ai retrouvé tous <strong>le</strong>s enfants du restaurant scolaire <strong>le</strong> lundi17 décembre: 125 gamins regroupés à la sal<strong>le</strong> des fêtes qui m’ont réservé un accueil triomphal… et sonore!<strong>Le</strong> vendredi 21, c’était plus calme quand je suis allé saluer <strong>le</strong>s élèves des maternel<strong>le</strong>s. Bien mignons tous ces petits!J’ai achevé mes visites cheylasiennes <strong>le</strong> weekend des 22 et 23 décembre en allant admirer <strong>le</strong>s superbes représentationsdu « Livre de la jung<strong>le</strong> », proposées par <strong>le</strong> Petit théâtre de Noël. Une pure merveil<strong>le</strong>! Ces enfants sont vraimentdoués et aussi bien encadrés. Vraiment, <strong>le</strong>s papillotes distribuées à la fin du spectac<strong>le</strong> étaient amp<strong>le</strong>ment méritées.Enfin, quand j'écris « achevé mes visites cheylasiennes », ce n'est pas tout à fait exact: <strong>le</strong> 25 décembre, je suis passédans bon nombre de maisons pour laisser quelques cadeaux…Je n’ai pas besoin de me faire vio<strong>le</strong>nce, cher monsieur <strong>le</strong> Maire, pour vous dire, très sincèrement: à bientôt!<strong>Le</strong> temps de préparer tous mes cadeaux et la fin 2013 sera vite là!Père Noël20 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


Téléthon 2012Un retour dans la communeparticulièrement réussiAprès plusieurs annéesd’absence, <strong>le</strong> Téléthon a fait<strong>le</strong> 1 er décembre un retourremarqué dans la commune.Après un petit essai en 2011, <strong>le</strong>sbénévo<strong>le</strong>s de l’Association deparents d’élèves Bel<strong>le</strong>donneambitionnaient, pour cette nouvel<strong>le</strong> édition,de mobiliser plusieurs associationsde <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>.Contactées en septembre, de nombreusesassociations ont accepté, avecbeaucoup d’enthousiasme, de s’associerà ce projet. Certaines d’entre el<strong>le</strong>s,comme l’AAPPMA, avaient précédemmentorganisé ou participé à des manifestationsen faveur du Téléthon sur lacommune et ont apporté <strong>le</strong>ur riche expérience.Toutes ont fait preuve de motivationet d’imagination. Certaines, qui àregret n’ont pu se joindre à l’événementen raison de tournois, comme l’Amica<strong>le</strong>bou<strong>le</strong> et <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> basket, ont malgrétout tenu à participer à l’effort en mettantdes urnes de don à disposition de <strong>le</strong>urpublic.L’Association sportive du Grésivaudan aapporté <strong>le</strong>s compétences culinaires pourla restauration par l’intermédiaire d’un deses dirigeants, traiteur dans la commune.Plus de 250 plateaux-repas préparés parÀ l'assaut du mur d’escalade!<strong>Le</strong>s mains dans l’argi<strong>le</strong> avec Estèque et barbotine.<strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>s ont été servis. <strong>Le</strong>s denréesalimentaires avaient été gracieusementfournies par des producteurs et commerçantssensib<strong>le</strong>s à la démarche: <strong>le</strong> Vergerdes Î<strong>le</strong>s, la famil<strong>le</strong> Jourdanet et <strong>le</strong>s supermarchésNetto de <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> etIntermarché de Laissaud. Initia<strong>le</strong>ment programméeà l’extérieur, la manifestations’est fina<strong>le</strong>ment déroulée dans <strong>le</strong> gymnase,grand froid oblige.Chaque association présente avait organiséson stand afin d’accueillir <strong>le</strong>s enfantsdurant toute la journée au travers d’unparcours varié permettant la découverted’activités sportives ou artistiques.L’AAPPMA avait installé un stand depêche à la truite en piscine. <strong>Le</strong>s Archersde la Tour proposaient du tir à l’arc surcib<strong>le</strong>. Famil<strong>le</strong> évasion avait installé unegrande tyrolienne en travers du gymnaseainsi qu’un mur d’escalade sur <strong>le</strong>squels<strong>le</strong>s enfants pouvaient s’initier à lagrimpe, sécurisés par <strong>le</strong>s membres del’association.L’association de poterie Estèque et barbotineproposait de réaliser des petits« cœurs de l’espoir ». Enfin, <strong>le</strong>s associationsde parents d’élèves (AAPEL deChartreuse et APE Bel<strong>le</strong>donne) animaientdes ateliers créatifs avec la réalisation dephotophores, d’objets en pâte à sel ou desculptures de ballons. La journée fut rythméepar <strong>le</strong>s démonstrations des enfantsdu Karaté-club et <strong>le</strong>s spectac<strong>le</strong>s desadhérents de l’association Danse etmusique.En fin de journée, si la fatigue se lisait sur<strong>le</strong>s visages de tous <strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>s c'estsurtout la satisfaction d'avoir réussi cettejournée au profit de la recherche médica<strong>le</strong>qui primait. Petits et grands sont venusnombreux profiter des animations dansune ambiance joyeuse et convivia<strong>le</strong>.<strong>Le</strong> bilan financier a permis de remettreun don de 1884,80 € à l’Association françaisecontre <strong>le</strong>s myopathies (AFM) organisatricedu Téléthon. Soit 87 % dessommes col<strong>le</strong>ctées cette journée au traversdes participations des famil<strong>le</strong>s, desventes de la buvette et des dons col<strong>le</strong>ctés,13 % couvrant <strong>le</strong>s achats pour labuvette. Compte tenu de cette bel<strong>le</strong> réussite,tous <strong>le</strong>s participants se sont donnérendez-vous en 2013 avec enthousiasmeet en formulant <strong>le</strong> souhait d’accueillir denouveaux participants et de proposerencore plus d’activités aux enfants et auxadultes. n<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 21


INITIATIVESPortraitJean Bérezné, la passion de la phoPassionné de photographieet plus habitué à être derrièrel’objectif que sous <strong>le</strong> flashdes projecteurs, Jean Béreznéparticipe à la commissioninformation. Il s’est prêté aujeu des questions/réponses.Zoom sur son parcours.Vous participez au travail de lacommission depuis quatre ans.Comment cela a-t-il débuté?Une fois à la retraite, j’ai pris contactavec la mairie pour proposer un peu demon temps à la vie de la commune. J’aiparticipé aux derniers mois du comitédes fêtes puis quand la commissioninformation s’est ouverte aux non élus,son adjoint m’a proposé d’y entrer.L’idée de participer au bul<strong>le</strong>tin semestrielme plaisait. C’était l’occasion de mettremes compétences au service de la commune.J’en suis donc devenu soit officieusement<strong>le</strong> photographe officiel, soitofficiel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> photographe officieux.Nous avons pu constater vos ta<strong>le</strong>ntsde photographe. Est-ce une passion?C'en est une en effet. Quand j’avais unedizaine d’années, je me demandais pourquoi<strong>le</strong>s appareils photo, qui ont un trouUNE AIDE PRÉCIEUSELa commission informationsé<strong>le</strong>ctionne et vérifie <strong>le</strong>s informationsà diffuser via <strong>le</strong>s supports decommunication de la commune:mensuel, semestriel, site internet…Ses membres rédigent éga<strong>le</strong>ment unepartie des artic<strong>le</strong>s du semestriel.Jean Bérezné participe au travail dere<strong>le</strong>cture et réalise de nombreusesphotos pour <strong>le</strong> semestriel et <strong>le</strong> siteinternet de la commune.Il est éga<strong>le</strong>ment intervenu en mairieau niveau de la numérisation desarchives anciennes.rond, faisaient des photos carrées. Laphoto, pour moi, a dû commencercomme ça. À 11 ans, j’ai acheté monpremier appareil, d’occasion, avec monargent de poche. J’aime bien <strong>le</strong>s sujetstrès graphiques. Je ne suis pas tenté par<strong>le</strong>s photos de f<strong>le</strong>urs, ni d’animaux, saufs’il s’agit « d’homo sapiens sapiens ». Etje suis membre de Imago Lucis, uneassociation de photographes résolumentargentistes à Crol<strong>le</strong>s. J’ai éga<strong>le</strong>ment étéun fou de cinéma; depuis 1992, j’enregistrede vieux films à la télévision et j’ai àprésent une cinémathèque de plus demil<strong>le</strong> films. Enfin, je lis beaucoup.D'où venez-vous et comment êtesvousarrivé dans notre commune?Je suis né à Paris en 1939 sur la butteMontmartre, juste avant la guerre.Comme ma famil<strong>le</strong> avait des caractéristiquesqui ne plaisaient ni à l’occupant niau maréchal, mes parents se sont réfugiésen zone libre. Nous avons ainsivécu à Annemasse jusqu’à la libérationpuis nous sommes rentrés à Paris. Audébut des années quatre-vingt-dix, monépouse et moi en avons eu assez del’agitation parisienne. En 1994, j’ai eu lapossibilité de me faire muter à Grenob<strong>le</strong>.Nous nous sommes installés à <strong>Le</strong><strong>Cheylas</strong> en novembre 2002.Dans quel domaine travailliez-vous?J’ai été ingénieur de recherches auCNRS de 1964 à 2005, d’abord à l’observatoirede Paris à Meudon, puis aulaboratoire d’astrophysique de Grenob<strong>le</strong>.41 ans de bonheur. Comme mon travailme passionnait et qu’il n’était pas pénib<strong>le</strong>physiquement, je suis resté en activitéjusqu’à 66 ans, l’âge butoir.Quel<strong>le</strong> chance d'avoir intégréun secteur qui vous intéressait tant!C'est <strong>le</strong> cas de <strong>le</strong> dire ! Je dois en premierlieu cette chance à mes parents,qui bien que d’origine modeste avaientfoi en l’instruction. Mes deux frères etmoi avons ainsi pu faire des études22 | Avril 2013 | <strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine


toDes caractères plus gros et espacés pour une <strong>le</strong>cture facilitée.supérieures. J’ai passé un bac latin/sciences, fait une « prépa » puis je suisentré dans une éco<strong>le</strong> d’ingénieur.J’aurais aimé faire de la radio, maisj’étais trop mal classé au concours etj’ai dû me rabattre sur la section é<strong>le</strong>ctricité.À la sortie, <strong>le</strong>s trois quarts dela promotion allaient soit produire del’é<strong>le</strong>ctricité chez EDF, soit en consommerchez Alsthom. Mais ce n'était pasce que j'avais envie de faire et je meserais ennuyé dans ce genre de job.Et c'est là que la chance intervient denouveau. Mon premier employeur acommis l’erreur de m’envoyer étalonnerun appareil de mesure au CEA. Çaa été une illumination et j’ai fait ensorte d’entrer dans la recherchepublique, aidé par <strong>le</strong> fait qu'à l’époque,il n’y avait pas de chômage.Un petit mot pour conclure?C'est un vrai plaisir d’avoir trouvé ici unlieu de retraite où nous avons été bienaccueillis et où nous nous sentons bien.Bibliothèque municipa<strong>le</strong>Penserà tous <strong>le</strong>s <strong>le</strong>cteursSi la bibliothèque doit favoriser <strong>le</strong>plaisir de lire, en proposant desouvrages correspondant auxcentres d’intérêts de chacun, el<strong>le</strong> a aussila mission d'offrir des documents adaptésaux capacités de ses <strong>le</strong>cteurs.Comme <strong>le</strong>s personnes atteintes d’uneacuité visuel<strong>le</strong> diminuée ou des difficultésde perception.En 2013, la bibliothèque municipa<strong>le</strong> s’attacheraen particulier à développer <strong>le</strong>fonds d’ouvrages en direction des personnespénalisées par une dys<strong>le</strong>xie ousouffrant d’une vue déficiente.L’acquisition de livres adaptés, permettantune <strong>le</strong>cture confortab<strong>le</strong> en dépit desyeux fatigués ou maladroits est ainsiprévue. Ces ouvrages sont composésavec des caractères plus gros et plusencrés, des mots et des lignes plusespacés. En outre, <strong>le</strong> papier est généra<strong>le</strong>mentivoiré et a subi un traitement évitant<strong>le</strong>s ref<strong>le</strong>ts.Dans cette catégorie d’ouvrages, labibliothèque municipa<strong>le</strong> possède déjàune trentaine d’œuvres pour adultes -romans, policiers et documentairesainsiqu’une douzaine d’albums pourenfants. <strong>Le</strong>s acquisitions 2013 permettrontd’augmenter de façon conséquentel’offre dans ce domaine, notammentpour <strong>le</strong>s plus jeunes. n<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong> Magazine | Avril 2013 | 23


PHOTO MYSTÈRE N°60Où a été prisecette photo ?Avis aux photographes, amateurs ouconfirmés: cette rubrique vous est ouverte.Envoyez vos photos numériques prises à<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>, (en extérieur impérativement!)à: infocom@vil<strong>le</strong>-<strong>le</strong>-cheylas.frRendez-vous dans <strong>le</strong> numéro 61 pour lasolution du mystère.SOLUTION DU NUMÉRO 59Des pins qui s'élancent vers un ciel b<strong>le</strong>usans nuages, une herbe rare commeroussie par <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il… non, nous nesommes pas en Provence mais bien à<strong>Le</strong> <strong>Cheylas</strong>, plus exactement rue du Vieux-Moulin, à la bel<strong>le</strong> saison. <strong>Le</strong> dépaysementse trouve parfois juste en bas de chez soi!

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