en un clic - Ville de Gap

1213La Blâche et la patinoire :une symbiose parfaite… depuis près de 70 ans !Entre le quartier de la Blâche et la patinoire, c’est une belle histoire. Elle dure depuis près de soixante-dix ansmaintenant. Une symbiose parfaite, un peu comme la truffe noire et les racines du chêne !« Pour toutes et tous, l’Alp’arena, une fierté pour la Ville de Gap »Roger DIDIER, Maire de Gap« L’Alp’arena va devenir un équipementqui compte dans la vie desGapençais.Ce stade de glace va prendre toute sa placeà Gap pour un large public, comme le sontaujourd’hui le CMCL, La passerelle ou leQuattro. En portant ce projet ici à la Blâche,nous avons tenu à respecter l’histoire du lieu,à maintenir au plus près du cœur de ville et dela population, cet équipement qui va offrirtant de bons moments à toutes et tous.Une de nos ambitions ici àl’Alp’arena est de redonner toutesa place au patinage grand public !Patiner en famille ou entre amis, quelque soitson habileté sur la glace, est un bel instant deconvivialité et de complicité, et je pense enparticulier à la patinoire extérieure hivernalequi permettra de retrouver des plaisirs oubliés.Nous voulons offrir aux clubs unéquipement très moderne et parfaitementadapté à leurs activités !Hockey sur glace et patinage artistique doiventtrouver à l’Alp’arena, un outil qui correspondparfaitement à leurs attentes, quece soit au quotidien ou lors des compétitionssportives. Et il n’y a pas que la glacequi leur est proposé. Au sein de cet équipement,on trouve une large et claire salle demusculation, une salle de danse, une sallede réunion…L’Alp’arena, représentative dudynamisme de Gap, va êtreouverte aux grands événements !Plus qu’une enceinte sportive, l’Alp’arenaest d’ores et déjà un site ouvert aux grandsévénements. Dès cette année, nous accueilleronsici la finale de la Coupe de France desM a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • A u t o m n e 2 0 1 2 • N ° 1 5Rallyes et un grand spectacle de Noël. GapFoire Expo y aura toute sa place et bonnombre d’autres grands événements !Merci aux partenaires !Je salue tout particulièrement le ConseilGénéral, l’Etat via le CNDS et le ConseilRégional qui ont contribué financièrement à laréalisation de l’Alp’arena, complétant remarquablementl’effort de la Ville.Bravo aux entreprises ayant réalisé ce chantierdans des conditions parfaites et en ayantrespecté les délais.L’Alp’arena sera gérée par laDirection des Sports de la Ville deGap et nous concéderons le barrestaurantà un professionnel ».Petit retour en arrière. Tout commence en décembre 1943. Le maire del’époque, Emile Fabre, décide l’achat par la Ville de Gap du domaineAubert-Buès, propriété d’environ six hectares couverte d’arbres etpossédant quelques bâtiments agricoles, dont un moulin situé sur laLuye au carrefour actuel de la Sécurité Sociale. Objectif de la municipalité: réaliser un complexe sportif. En juillet 1949, la Ville cède àl’Office départemental des HLM une partie du terrain pour la constructiond’immeubles d’habitation et en 1953-54, les premiers habitantsemménagent.Et la patinoire dans tout cela ? En 1890, leSki Club Gapençais créé une section patinage,la Société de Patinage qui devient en1899 l’Union Sportive Gapençaise. Au débutdu siècle dernier, les jeunes du quartieravaient l’habitude de patiner sur l’étang ditdes Castors à Mont Calvaire (ou de laGlacière selon d’autres sources) situé dans lequartier du Vieux Moulin, où se trouventactuellement les locaux de Pôle Emploi. En1937, ils créent le premier club de hockey surglace sur Gap. Mais il faut attendre 1945pour que l’équipe soit engagée officiellementen Championnat de France de 2 ème Division.L’aventure commence.Après-guerre, ils annexent le boulodromeactuel pour organiser les rencontres. “ Al’époque, on délimitait tant bien que mal l’airede jeu et on pompait l’eau de la Luye pourLa Blâche est née !faire la glace. On commençait à 2 heures dumatin et on finissait au levé du soleil ” se souvientRobert Allemand, un de ces pionniers.En 1955, une patinoire digne de ce nom estconstruite à l’emplacement actuel du stadede glace. “ Pour les rambardes, on avait fichédes traverses de chemin de fer verticalementdans le sol ” explique encore RobertAllemand. Puis en 1956 elle devient semiartificielle.Très rapidement, en 1962 trèsprécisément, elle devient artificielle :une première en France à l’époque !Un progrès considérable qui permet la pratiquedu patinage durant plus de six moisdans l’année et qui entraîne l’expansion dessports de glace en général. “ Mes souvenirsde l’époque ? Un vestiaire, plutôt une cabaneAu fil du temps, d’autres immeubles sortent de terre sur le vaste terrainainsi que de petites maisons individuelles et des locaux professionnels.Cela lui donne sa physionomie actuelle. En 1967, c’est laconstruction du hall de la Blâche, qui sert de boulodrome couvert maisaussi de salle de spectacles. Pour la petite histoire, c’est en ce lieu queGap Foire Expo organisa sa première édition, en 1983… et depuis ellen’a jamais quittée le quartier ! Et plus récemment, un skate park flambantneuf et très performant selon les spécialistes, est venu compléterl’offre en matière de loisirs et d’activités sportives.De l’étang des Castors… au Stade de glace !en bois, avec un cèdre planté au milieu, et leslampes suspendues pour l’éclairage” se rappelleDany Galland, membre de l’équipe àcette époque.L’étang dit des Castors en 1890M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • A u t o m n e 2 0 1 2 • N ° 1 5