en un clic - Ville de Gap

1617Ils sont parmi ceux qui ont faits l’histoire de la Blâche !“ Ces années à la Blâche sont pour moi une périodeinoubliable. A chaque match, on remplissait la patinoire ”.Zdeneck Blaha,entraîneur de Gap de 1975 à 1989Il est arrivé à Gap en 1975. Auréolé de nombreux titres en tant que joueur, dont celui deChampion du monde avec l’équipe tchèque, il avait entraîné auparavant une bonnevingtaine de clubs européens avant de poser ses valises à la Blâche. Sa méthode ?“ De la rigueur, beaucoup de professionnalisme et de la discipline ! J’étais très exigeantet cela n’a pas été facile au départ. Mais les joueurs l’ont compris petit à petit ” se souvient-il.“ C’était une équipe de copains, une grande famille, avec une super ambianceet un septième homme sur la glace : le public ! ”. Une période ponctuée par deux titresde Champion de France et de nombreux podiums. Agé aujourd’hui de 88 ans, il avoueque le hockey moderne ne l’intéresse plus beaucoup. “ Le fric a tout gâché ! ” lance-tilavec son éternel accent rocailleux et trouve la construction de ce stade de glace intéressante.Robert Allemand,joueur (1946/1952) et dirigeant (1956/1979)L’étang de la Glacière, le boulodrome, la patinoire artificielle, à ciel ouvert ou couverte…Robert Allemand, 80 printemps depuis peu, a tout connu. Tour à tour joueur (pendantsept saisons) et dirigeant durant plus de vingt ans, l’ancien transporteur indépendantreste la mémoire vivante du Gap Hockey Club. Il est l’un des derniers à pouvoir vousparler des lames que l’on vissait aux chaussures de montagne, de la fabrication nocturnede la glace sur le boulodrome avec l’eau pompée dans la Luye, des crosses quel’on taillait dans le bois de l’usine Charmasson, des déplacements épiques de l’équipefanion en voiture individuelle… La destruction de la patinoire et l’arrivée du nouveaustade de glace ne le rend pas nostalgique. “ Pour moi, c’est l’aboutissement de ce quia commencé en 1977 ! ”“ Je reste un inconditionnel du hockey. Je n’ai jamais lâchédepuis 1941, date à laquelle j’ai appris à patiner ”.Charles Libermann,joueur (1963/1983) et responsable de l’Ecole de Hockey depuis 1975Charlot, comme l’appellent affectueusement ses camarades de promo en raison de ses facétiessur la glace, a derrière lui plus de vingt ans de carrière sous le maillot du Gap Hockey Club.Une carrière où il a tout connu : deux titres de Champion de France, 52 sélections en Equipede France (dont les JO de Grenoble en 1968) … des souvenirs à remplir tout un garage ! En1975, il a pris en main l’Ecole de Hockey pour ne plus la lâcher jusqu’à aujourd’hui. “ J’avaisenvie de transmettre ma passion et surtout de rendre un peu du bonheur que m’a apporté cesport ” avoue-t-il. Et sa grande satisfaction, c’est d’avoir amené des tas de jeunes au plus hautniveau national ou international… ou tout simplement de leur avoir permis de s’insérer aumieux dans leur vie d’adulte. Il espère qu’avec la nouvelle patinoire, la politique de formationdu club sera toujours d’actualité… car à 67 ans il envisage sérieusement de passer le flambeau!Samuel Contesti,patineur international dans les années 2000/2010Vice-champion d’Europe en 2009, Vice-champion de France, cinq fois Champion d’Italie, pendantquatre années au Top Ten mondial de la discipline… le patineur Samuel Contesti, 29 ans, a derrièrelui plus de vingt-cinq ans de patinage avec un point final décidé au printemps dernier. “ J’aiappris à patiner à l’âge de quatre ans à la Blâche, dans le froid et le vent glacial du petit matin.Heureusement qu’il y avait une bonne ambiance entre nous. Finalement, ce n’était pas une corvéecar on venait avant tout pour rigoler ” se rappelle-t-il. Et pendant quinze ans, avant de partir auPôle Espoir d’Annecy, il a fait toutes ses gammes, monté tous les niveaux au sein de l’Axel Gap.“ Le stade de glace ? C’est un beau complexe, un plus pour les gamins, un bon choix qui s’inscritdans la durée… et je suis prêt à mettre en avant ma notoriété pour y organiser des événementielsd’importance ! ”Le maillot des JO de Grenoble sur le dos et ses principalesmédailles en main, Charles Libermann a formé plusieursgénérations d’hockeyeurs gapençais à la Blâche.“ Le choix de reconstruire le stade de glace en centre-ville me semble judicieux pour tous lesjeunes Gapençais qui n’ont pas de moyen de locomotion… comme moi à l’époque ! ”M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • A u t o m n e 2 0 1 2 • N ° 1 5Un groupe de travail a été mis en place dès 2005 par le maire d'alors,Pierre BERNARD-REYMOND, afin de réfléchir aux différents scénarios possibles, rénovation, construction...C'est Roger DIDIER qui donne en juillet 2007 l'impulsion décisive à sa réalisation, en engageant la municipalitédans le choix d'une restructuration extension de la patinoire sur son site historique de La Blache.Les grandes dates de la patinoiredevenue Alp’arena1961 : Création d’une dalle + tribunecentrale + groupe froid àl’ammoniac1972 : Couverture par toiture avecpoutres lamellées collées + « bacacier »1981 : Transformation du local accueil1987 : Réfection de la dalle et du groupefroid (passage du R22)2000 : Réparations importantes suite àune fuite de R222004 : Réparations importantes suite àune fuite de R222006 : Homologation ERP – Type X/T –1 ère catégorie.Effectif 1 700 personnesJean-PierreMartin,adjointaux travaux :L’Alp’arenaest unéquipementsportifd’avant-garde !« L’une des particularitésprincipalesde l’Alp’arena sera de disposerd’un réseau informatique permettant defaire transiter n’importe quel flux de communication(vidéo, audio, téléphonie fixeet mobile, GTC…etc.). Par exemple lesemployés municipaux d’astreinte pourront‘’contrôler’’ la production d’eau chaude oude froid pour la glace à distance.L’éclairage public autour du site est entièrementconstitué de candélabres à LED,avec en particulier une détection de présenceavancée pour la gestion de l’éclairagedu bâtiment.L’écran géant en surplomb de la piste permetla diffusion de contenu vidéo pendantles matchs ou autres représentations. Lesabords de la piste disposeront de prisesUSB qui permettront de diffuser ducontenu audio en direct. Par ailleurs, lesracks de rangement des patins en locationseront « séchants » et désinfectants.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • A u t o m n e 2 0 1 2 • N ° 1 5