23- définissant un socle minimum commun (enmatière d’information) du contenu desenquêtes permettant l’analyse de la pauvreté ;- développant des méthodes harmonisées decalcul des indicateurs de bien-être et dedétermination de seuils de pauvreté et organiserdes séminaires pour les adopter ;- Fondant les théories et techniques empiriquesde l’analyse de la pauvreté et des conditions devie des ménages.Par ailleurs, les autres contributions ont permis deconcevoir des modules de formation et d’organiserdes séminaires dans les domaines suivants :- Les ateliers organisés avec DIAL dans le cadredu volet « secteur informel » du projetPARSTAT (enquête 1-2-3) avaient déjàcontribué à atteindre l’objectif ;- Les fonds FSP ont permis d’organiser deuxséminaires sur les techniques de microsimulationspour l’évaluation des politiques dedéveloppement (en juin 2003 et octobre2004) ;- Élaborer des modules de formation à lastatistique et à l’informatique, destinés auxcadres des structures nationales et régionales del’éducation et de la santé : reste à faire.Domaine 6 : Statistiques AgricolesL’agriculture est le secteur qui occupe la majeurepartie des populations dans les États africains. Ellecontribue pour une part importante au produitintérieur brut et à la satisfaction des besoinsalimentaires. Enfin, la réduction de la pauvretépasse nécessairement par le développement del’agriculture, le secteur rural abritant la majeurepartie des pauvres.Activités réalisées ou en cours- Conception de méthodologies pour lesestimations annuelles de la productionmaraîchère (publication en 2004), de laproduction fruitière (publiée en 2001).Concernant le cheptel, un important séminairea été co-organisé avec la FAO (Bamako,mars 2001).- Élaboration et diffusion chaque année du bilanalimentaire à partir des disponibilités/utilisations des principaux produits de chaquepays : AFRISTAT est intervenu sur ce thèmelors d’un atelier co-organisé par la FAO etAFRISTAT (Bamako, avril 1999).- Harmonisation des méthodologies de toutes lesenquêtes exécutées par les différents servicesou organismes et portant sur les mêmesdomaines (production végétale, élevage, pêche)en vue d’assurer l’intégration et lacomplémentarité des sources de données- Archivage sur CD-ROM des fichiers, lesrésultats et les documents techniques desenquêtes et recensements sur l’agriculture,l’élevage et la pêche : Les recensements del’agriculture du Sénégal et du Togo et lerecensement du cheptel du Mali ont étéarchivés sur CD-Rom dans le cadre de projetspilotés par la FAO.Principal enseignement de l’évaluationd’une décennie d’activité : nécessitéd’un cadre de programmation renforcéAFRISTAT doit trouver sa place dans unenvironnement d'organismes foisonnant etcomplexe. Foisonnant parce que nombreux sontceux qui interviennent dans certains domaines(citons en premier lieu celui du suivi de lapauvreté). Complexe parce que chaque organismeintervient avec ses objectifs, ses règles defonctionnement, ses moyens d'intervention. Dans cecontexte, AFRISTAT, compte tenu de ses moyenslimités 13 , ne peut jouer que le rôle de« réconciliateur » des approches et desinterventions de ces organismes, consistant à êtrecomplémentaire avec dans les domaines qui sont desa spécialité et dans lesquels il a acquis uneexpertise forte et parfois unique.Dès sa création, AFRISTAT a repris certainesactivités déjà entamées dans le cadre descoopérations européenne et française (indices desprix, comptabilité nationale) et les spécialitésretenues pour les experts à recruter ont donné lespremières grandes orientations. Avec l'arrivéeprogressive des experts (dont le nombre est passéde 2 à 18 pendant la décennie) et la préparation deprogrammes généraux (PROSMIC) ou spécifiques(PARSTAT, programme biennal pour les paysd’Afrique centrale), les thèmes de l'activitéd'AFRISTAT se sont structurés.AFRISTAT établit depuis sa création unprogramme de travail annuel, prenant en compte à13 En 2005, AFRISTAT disposait d’une équipe de dix neufexperts dont six assistants techniques et un volontaireinternational de la Coopération française. En plus duDirecteur Général et du Directeur Général Adjoint,l’équipe technique était composée de trois comptablesnationaux, deux macro-économistes, d’un expert chargédu secteur productif, d’un expert en statistiquesagricoles, d’un expert en analyse de la pauvreté, d’unexpert en enquêtes auprès des ménages, d’un expert enstatistiques sociales, de trois statisticiens informaticiens,d’un chercheur en démographie, de deux experts ensystèmes d’information pour le suivi et évaluation desDSRP et des OMD et d’un expert en systèmed’information pour le suivi du marché du travail et del’emploi. L’équipe technique était assistée par lepersonnel d’appui administratif et technique composéd’une douzaine d’agents.STATECO N°100, 2006
24la fois les activités liées au fonctionnement internede l’observatoire et celles qui découlent de projetsexécutés par lui. Ce n'est qu'avec l’adoption duprogramme minimum commun (PROSMIC) qu'ona pu disposer d'un cadre global, qui a été au centredes travaux de ces huit dernières années, répondantaux attentes des pays membres et des partenaires audéveloppement.L’esprit du PROSMIC était de sortir les INS de lacrise qu’ils traversaient par le renforcementstatistique des Etats membres pour permettre auxstratégies de développement de reposer sur desinformations permettant de mesurer les progrèsaccomplis. Cependant, la mise en œuvre duPROSMIC a connu un certain nombre de limitesliées en partie aux difficultés de mobilisation desfinancements pour l’ensemble des Etats(Charoy, 2004). Outre les constats faits sur lesforces d’AFRISTAT, le bilan-évaluation de sesactivités, réalisé à mi-parcours de sa premièrepériode de fonctionnement (Watson et alii, 2003),avait recommandé un cadre plus rigoureuxd’activités « afin de donner une plus grandecohérence technique et financière à sesinterventions et d’en permettre un meilleur suivi ».Le Programme stratégique de travail d’AFRISTATpour la période 2006-2010 (PSTA) constitue cecadre ; il a pour ambition une meilleure adhésiondes Etats et répond à un double but :- doter AFRISTAT d’un outil de gestion,d’anticipation, de coordination et demobilisation de ressources pour la période sousrevue ;- offrir aux Systèmes statistiques nationaux desEtats membres un cadre dont ils devraients’inspirer pour bâtir leurs stratégies nationalesde développement de la statistique.Ce programme donne un contenu à ce que seral’action d’AFRISTAT au cours des cinq prochainesannées en vue du renforcement des capacitésstatistiques de ses Etats membres dans le contexte,d’une part, du suivi et évaluation des stratégies deréduction de la pauvreté ainsi que des Objectifs dumillénaire pour le développement (OMD), etd’autre part, de l’élaboration de systèmesd’information pour la gestion du développementaxée sur les résultats.Le Contexte général et la vision àlong terme d’AFRISTATAperçu de l’environnement statistiquedans la zone d’intervention d’AFRISTATLes pays africains subsahariens en général, et ceuxrelevant de l’aire géographique d’interventiond’AFRISTAT en particulier, traversent depuisbientôt trois décennies une période de criseéconomique et de mutations socio-politiques quiont des répercussions sur le développement de lastatistique dans cette zone et dont l’influence sur lademande en données statistiques est déterminante.En effet, les années 80 ont été marquées parl’aggravation de la crise économique et financièreet par la généralisation dans ces pays del’application des Programmes d’ajustementstructurel (PAS) suivis de leurs volets « Dimensionsociale de l’ajustement » impulsés par lesinstitutions de Bretton-Woods. Ces PAS avaientcréé une forte demande de données statistiquespertinentes à laquelle les SSN ne s’étaient pastoujours préparés à répondre efficacement.L’orientation des politiques vers le rétablissementdes grands équilibres macroéconomiques a eu pourcorollaire la concentration des rares moyensdisponibles pour l’élaboration de comptesnationaux, de statistiques des finances publiques etde balance des paiements au détriment desstatistiques sociales ou sectorielles (agriculture,santé, éducation, emploi, etc.). La priorité a étéaccordée aux statistiques économiques au détrimentdes statistiques sociales. Par ailleurs, il convient deremarquer que la production statistique nerencontrait pas toujours les mêmes problèmes, enparticulier institutionnels et budgétaires, selonqu’elle était assurée par tel ou tel organisme,notamment les banques centrales pour ce qui est desstatistiques monétaires et de la balance despaiements 14 .Après deux décennies de mise en œuvre des PAS,les résultats des réformes structurelles engagées ontété contrastés avec de bonnes performances macroéconomiqueset des faibles niveaux dedéveloppement social traduisant l’aggravation desinégalités et la faiblesse persistante du niveau de viedes populations. Face à ces résultats mitigés, lacommunauté internationale a tenu d’importantesréunions au sommet (Développement social àCopenhague en 1995, Développement à Librevilleen 1999, Objectifs du millénaire pour ledéveloppement à New York en 2000, etc.) en vuede redéfinir de nouvelles stratégies dedéveloppement axées sur :- la nécessité de réorienter les politiques deDéveloppement vers les stratégies de réductionde la pauvreté (SRP), avec la mise en place del’initiative «Pays pauvres très endettés»(PPTE) ;14 Dans les Etats de l’UEMOA et de la CEMAC, lesbalances de paiement sont confectionnées par la banquecentrale sauf au Cameroun où elle est du ressort duministère de l’Economie et des Finances.STATECO N°100, 2006
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