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Sommaire - Afristat

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36rapidement de leur apporter dès maintenant, undébut de solution pour inverser la tendancedéfavorable.Deux thèmes d’actions méritent qu’ons’y intéresse particulièrement, et tout desuiteLe premier c’est celui de la mise à disposition del’information statistiqueLa diffusion est devenue un domaine clé,contribuant fortement à étayer la notoriété et laréputation des services producteurs. C’est unreproche qui nous est fait souvent, à nousstatisticiens, de nous préoccuper uniquement de laproduction des chiffres et de négliger la mise àdisposition du public, dans des conditions rapides etfacilement accessibles. C’est un reproche souvententendu dans la région : ils travaillent beaucoupmais on ne voit rien sortir, les publications sontrares et trop tardives. C’est un reproche injustequelquefois, car les enquêtes sont longues etdifficiles à réaliser, mais cela dénote les difficultésvécues par les utilisateurs pour satisfaire leursbesoins. Il faut, à tout prix, corriger cette déficiencedans des délais brefs, sous peine de voir lesdécideurs rechigner de plus en plus à accorder descrédits à une activité dont ils perçoivent mal lesrésultats. Certains même, n’aiment pas les résultats,car en période de crise économique, ils montrentsouvent le peu d’effets positifs des politiquesaffichées, ce qui est médiocrement apprécié desresponsables.A l’INSEE nous avons beaucoup souffert desfaiblesses de notre diffusion peu lisible des années1950 et même 1960. L’opinion publique nousignorait totalement, les médias nous brocardaient.Jusqu’à ce que nous mettions la politique dediffusion de l’information produite au centre de nospréoccupations stratégiques. Nous l’avons faitcollectivement puis individuellement, c’est devenule souci majeur de chacun. Alors les résultatsobtenus ont été édifiants et notre notoriété aprogressé sensiblement. Ainsi les commentaires denos enquêtes sont systématiquement repris dans lesmédias et particulièrement à la télévision. Noussommes devenus peu à peu une référencestatistique, peu contestée sur un champ dépassantlargement l’indice des prix à la consommation.L’INSEE est maintenant bien intégré dans lacollectivité nationale.Il serait intéressant qu’AFRISTAT développe uneactivité de promotion dans ce domaine, en aidantles Etats membres à publier rapidement, desanalyses brèves de résultats d’enquêtes ou decompte nationaux. Cela peut se faire par desmissions d’experts ou par des ateliers communs àplusieurs Etats, pour améliorer les capacités derédaction. Les relations avec les médias doivent êtrefacilitées et enseignées aux statisticiens afinqu’elles s’intéressent davantage aux étudesréalisées par les services et qu’elles les diffusent.Les enquêtes 1-2-3 auprès des ménages,généralement parfaitement réalisées dans la région,peuvent être l’objet d’une mine de commentairessur la situation économique et sociale en milieuurbain. Elles pourraient faire l’objet de plans depublication avec un échéancier. Il faut organiser desrencontres de rédacteurs, confronter lescommentaires dans le cadre régional d’AFRISTAT.On peut même envisager un prix pour la publicationla plus réussie de l’année, qui pourrait stimuler lesrédacteurs nationaux. Il me semble qu’il s’agit làd’un nouveau domaine, pour lequel AFRISTATdoit développer rapidement une action pédagogiqueinnovante afin de stimuler les publicationsd’articles, qui font actuellement largement défaut.Cela permettra de consolider davantage lesinstitutions statistiques nationales, car c’est à ellesque revient la mission d’améliorer la politique dediffusion de leurs productions. Elles le feront si onles aide à affronter cette nouvelle mission difficilemais peu coûteuse.Le second domaine d’action : la formationpermanente des statisticiensIl devient essentiel, pour préserver l’avenir del’activité statistique de la région, de développer laformation permanente et le recyclage desstatisticiens. L’unique capital des institutionsstatistiques, ce sont les hommes et les femmes quiles composent. Ils ont obtenu des diplômes devaleur, durement acquis, en y consacrant beaucoupde temps et de travail et après des parcours trèssélectifs. Or travailler dans des conditionsd’environnement difficile, souvent de façon isolée,conduit peu à peu à une usure technique etprofessionnelle. Il est indispensable de corrigercette tendance fâcheuse, d’autant plus que notremétier évolue très vite. Il suffit, à cet égard de voircomment travaillaient les statisticiens sans microordinateurs,il y a encore une quinzaine d’années,pour s’en persuader.Il est nécessaire de multiplier les initiatives deformation permanente pour maintenir le personnel àun bon niveau technique, ne serait-ce d’ailleurs quepour mieux le fidéliser au service. Faute de quoi lescadres essayent, avec succès, de quitter lastatistique pour rejoindre une autre administration,plus attrayante ou plus facile. Il faut donc offrir plusd’opportunités de stages de perfectionnement, qu’iln’en existe actuellement et y envoyer fréquemmentles cadres actifs. La consultation d’informations surInternet au bureau n’est pas suffisante pourSTATECO N°100, 2006

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