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Sommaire - Afristat

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38l’extérieur, dans le réseau des amis, à l’INSEE ouailleurs en Europe. Ce qu’il faut c’est d’abord fairepreuve de détermination et organiser la concertationrégionale initiale pour agir utilement et rapidement.Ce serait un signal pour les cadres actuellement enactivité, qui indiquerait que l’on va s’occuper d’euxà brève échéance.Au-delà de ces domaines qui deviennent maintenantprioritaires, d’autres voies peuvent être exploréespour diversifier, enrichir et consolider AFRISTAT.Mais avant de les évoquer brièvement, il faut êtreconscient des limites de la capacité de travail del’organisation, qu’il convient de ne pas dépasser.L’équipe d’intervention a un effectif faible et il fautveiller à ne pas trop charger la barque pour ne paschavirer. En effet les moyens disponibles risquentde ne pas progresser et trop d’actions diversespeuvent aboutir à l’émiettement et à la paralysie.Elle peut surtout conduire à une baisse de lafiabilité des interventions, ce qui serait vraimentdommage et nuirait à l’excellente réputationd’AFRISTAT.conditions de vie dans la région exige desdispositifs d’observation adaptés au terrain trèsspécifique, notamment en milieu urbain. Cetteadaptation des systèmes d’enquêtes doit s’étudieren permanence localement, cela parait inéluctable.Personne ne s’occupe, ailleurs dans le monde, derapprocher les modes d’observations desparticularités géographiques ou sociales,notamment pour l’Afrique.C’est le cas notamment pour l’observation de lapauvreté, domaine mal couvert par les enquêtesOn peut toutefois citer deux nouvelles pistes àamorcer prudemment. La première concerne lesrecherches de financement pour un projet communà plusieurs pays. On peut imaginer que plusieurspays se mettent d’accord pour réaliser une enquêtecommune de consommation en simultané. Ce projetcommun est plus attrayant pour un financeur, car ilpermettra ensuite de faire des études comparativessur une vaste région. En outre il peut induire deséconomies d’échelle. AFRISTAT pourrait fédérerla requête commune et se charger du suivi de lanégociation qui prend toujours beaucoup de temps,impossible à réaliser par un statisticien isolé.Si pour une opération statistique, la démarche esttrop complexe, on peut alors penser à un tronccommun de formation continue pour plusieursEtats. Dans ce cas précis on évite toutes lesspécificités techniques et les particularitésnationales. Le problème à résoudre est plus simple :il s’agit de proposer des stages communs à desstatisticiens de formation, de niveau et d’anciennetécomparables. Il devient alors plus aisé de rédigerune requête décrivant un programme pluriannuelpour la région. Mais il est possible qu’AFRISTATait déjà pratiqué ce genre d’exercice, il doit doncpersévérer parce qu’il y a un créneau financier pourdes opérations régionales. Cette méthode doit êtreutilisée pour financer les programmes évoquésprécédemment, et c’est la seule qui peut donner desrésultats rapides.Enfin un dernier thème d’enrichissement de l’actiond’AFRISTAT à ne pas oublier, c’est celuiconcernant la recherche et l’expérimentation denouvelles méthodes statistiques. L’observation desSTATECO N°100, 2006

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