31.07.2015 Views

TABLEAU DE BORD DE L'ÉCONOMIE - Site En Construction

TABLEAU DE BORD DE L'ÉCONOMIE - Site En Construction

TABLEAU DE BORD DE L'ÉCONOMIE - Site En Construction

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

inter-bancaires) croissent de 105,5%, soit 18,7 milliards en décembre2000 contre une valeur négative de 9,1 milliards en fin 1999.III.3.2 Les contreparties de la masse monétaireLes contreparties de la masse monétaire (avoirs extérieurs nets etcrédit intérieur) qui constituent les opérations génératrices de monnaie,enregistrent en décembre 2000 une augmentation de11,6 %, en raisonde la forte reconstitution des avoirs extérieurs, malgré la régression ducrédit intérieur.III.3.2.1 Les avoirs extérieurs netsLes Avoirs Extérieurs Nets (AEN) du système monétaire large enregistrentune très forte croissance en 2000 ; ils s’établissent à 173,7 milliardsde Fcfa en décembre contre une position négative de 46,5 milliardsen décembre 1999. Cette reconstitution des AEN s’explique parla hausse des recettes d’exportation en 2000, favorisée par l’envoléedes prix du pétrole, la reprise du secteur bois et la fermeté du cours dudollar US.Les avoirs extérieurs nets de la Banque Centrale croissent de272,7 % en glissement annuel, 72,7 milliards de Fcfa en décembre2000 contre -42,1 milliards en décembre 1999. Cette évolution est liéeà la forte consolidation du solde du compte d’opérations qui, de 11,1milliards en décembre 1999, atteint 132,9 milliards en décembre 2000.De même, les banques commerciales voient leurs AEN croître substantiellementà 104,4 milliards de Fcfa en décembre 2000 contre -1,9milliard en décembre 1999. Cette évolution s’explique par une haussedes avoirs extérieurs plus que proportionnelle à celle des engagements.III.3.2.2 Le crédit intérieurLe crédit intérieur qui régresse de 23,3 % en 2000, se chiffre à496,4 milliards de Fcfa contre 646,9 milliards en 1999. Cette évolutionest essentiellement le fait du fort recul des créances nettes sur l’Etat,alors que les crédits à l’économie reprennent.Les créances nettes sur l’EtatGrandeurs macro-économiques<strong>En</strong> 2000, l’encours de crédits à l’Etat reçus de la Banque Centraleet des banques primaires baisse de 67,3 %, passant de 289,5 milliardsde Fcfa en 1999 à 94,8 milliards en 2000. La volonté d’assainissementdes finances publiques a conduit l’Etat à se désengager vis-à-vis du systèmebancaire local.1 0 1

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!