Activité nationaleLe ratio de rentabilité financière (rapport entre le résultat net et lescapitaux investis) passe de -0,01 en 1998 à –0,64 en 1999. <strong>En</strong> revanche,le ratio de rentabilité économique (excédent brut d’exploitation surcapitaux investis) connaît une amélioration en 1999 par rapport à l’annéeprécédente. Il passe de –0,02 à 0,42 grâce à l’accroissement del’excédent brut d’exploitation (EBE) lié à la baisse des frais dupersonnel (-13,3 %)Evolution des indicateurs financiers du secteur parapublic(<strong>En</strong> milliards de Fcfa) 1998 1999Masse salariale 57,2 49,62 -13,3%Charges non décaissables 55,62 43,52 -21,8%Impôts et taxes 8,5 12,12 42,6%Résultat net -2,226 -15,564 -609%Sources : DGSEE, <strong>En</strong>quêtes DGE99/98II.11.3 Analyse de la situation financièreLe besoin de trésorerie des entreprises du secteur parapublic seréduit considérablement en 1999. Il passe de 15 milliards de Fcfa en1998 à 9 milliards en 1999. Cette réduction s’explique globalement parle recouvrement des créances clients, notamment les créances sur l'Etat.<strong>En</strong> somme, le secteur parapublic présente une situation financièredéséquilibrée en 1999, avec un fonds de roulement total négatif. Ainsi,pour financer les emplois acycliques, les entreprises du secteur parapublicont utilisé leurs ressources de court terme.Le ratio d’indépendance financière (rapport entre les capitauxpropres et les capitaux permanents) passe de 4,23 % en 1998 à 2,62 %en 1999.Le ratio de liquidité générale (rapport entre l’actif circulant et l’actiftotal) est en régression ; il passe de 1,55 % en 1998 à 0,34 % en 1999.II.11.4 Poids du secteur dans l’économie et surles finances publiquesLa valeur ajoutée du secteur augmente de 18,9 %, passant de116,3 milliards de Fcfa en 1998 à 138,3 milliards en 1999. Le poids dusecteur dans la formation du PIB connaît une amélioration en 1999;4,5 % contre 4,3 % en 1998.Le poids global du secteur parapublic dans le PIB en 1999 serépartit entre les Agro-industries (0,2 %), le transport (0,6 %), l’industrie(0,8 %), le commerce et les services (2,9 %).8 4
Le montant total des subventions enregistre une légère baisse en1999 d’environ 1,3 % soit 30,027 milliards de Fcfa en 1999 contre30,423 milliards en 1998. Les subventions d’investissement représentent29, 044 milliards de Fcfa en 1999 contre 27,998 milliards en 1998,soit une augmentation de 3,7 %. Les subventions d’exploitation baissentpar contre de 59,5% en 1999 (0,983 milliards de Fcfa contre 2,425milliards en 1998).Contribution du secteur parapublic à la formation du PIBActivité nationaleAgro-IndustriesTransportIndustriesCommerce et servicesTotalSources : DGSEE, <strong>En</strong>quêtes DGE19980,1%0,7%0,7%2,8%4,3%19990,2%0,6%0,8%2,9%4,5%Le nombre d’employés passe de 10 356 salariés en 1998 à 10 121en 1999, soit une baisse de 2,3%.II.11.5 Point sur le programme des privatisations<strong>En</strong> 2000, le programme de privatisations se poursuit, avec la cessiondes Ciments du Gabon au groupe SCANCEM INTERNATIONAL, le20 avril 2000 et le lancement, le 28 novembre 2000 de l’appel d’offrespour la privatisation de la société Hévégab.L’appel d’offres lancé depuis 1999 pour la privatisation de l’Officedes Ports et Rades du Gabon (OPRAG) reste infructueux jusqu’en 2000.Actuellement, la société se trouve en règlement préventif sur une duréede 24 mois, les résultats de la restructuration ne seront connus qu’enjuillet 2001.8 5