La place de l’identité dans une société cyberpunk

@nomeji_
barrière s’estompe déjà avec Facebook et on peut s’imaginer qu’un jour elle n’existera plus.
Ainsi les préjudices affecteront à la fois notre identité numérique et notre identité physique.
Dans cet exemple on peut voir que la présence d’un Ghost relié au réseau à un impact négatif
sur l’identité humaine car elle implique la possible perte de celle-ci.
Une société capitaliste
La première moitié du film se termine sur une scènes contemplative de trois minutes nous
présentant les différents aspects de la société de Ghost in the Shell. Cela peut nous permettre
d’observer les impacts sur la société de la présence de diverses sources technologiques.
Dans cet extrait on constate que la société s’est développée extrêmement rapidement. En
supposant que ce développement soit lié aux nouvelles technologies, c’est un impact plutôt
positif du développement économique. Cependant cet impact est indissociable de celui de
l’ultra capitalisation. Dans cet extrait on peut par exemple voir des vitrines proposant des
Shell en tout point semblable à des corps humains. La présence de Shell implique donc la
commercialisation de ceux-ci dans une logique capitaliste. Pour se faire, leur vente est
semblable à celle du prêt à porté. On peut changer de corps comme on change de veste.
Encore une fois cela implique un impact négatif sur l’identité humaine part une remise en
question de notre société actuelle. Notre société fonctionne sur le principe selon lequel notre
physique définit notre identité. D’un point de vue juridique, ce sont les attraits physiques qui
permettent de nous distinguer. Sur notre carte d’identité on nous identifie grâce à notre
photographie et des attraits physique uniques : la couleur des yeux et la taille. Notre
physique est unique et nous distingue en tant que personne. Nos proches nous reconnaissent
grâce à notre physique et c’est ce qui fait qu’on est nous-même. L’existence de Shells
interchangeables impliquerait donc de revoir notre vision de l’identité. On serait ainsi définis
par notre Ghost et non par notre enveloppe corporelle. On peut voir cela à la fois comme
positif et négatif. Cela accentuerait le déséquilibre entre pauvre et riche mais permettrait
aussi à n’importe qui, s’il le souhaite, d’être ce qu’il veut. On ne serait plus limité par nos
corps et l’humain franchirait donc la barrière du cliché physique. D’une société centrée sur les
apparences on aboutirait à une société basée sur le Ghost. Cependant cela entre en
contradiction avec la thèse capitaliste de l’œuvre. Le corps est avant tout commercial,
l’aspect esthétique est donc beaucoup
mis en avant.
Cette société capitaliste a aussi une
influence sur la façon dont on traite
l’humain et sa santé. Le déséquilibre
entre riche et pauvre s’accentue dans
l’accès à la santé. Ceux pouvant se le
permettre accéderont donc à de
meilleures conditions de santé et la
vieillesse ne sera plus un problème. On
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