LA MOBILITÉ AUGMENTÉE EN 2035
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AXE 1 : <strong>EN</strong> <strong>2035</strong>, SNCF EST INTÉGRATEUR DE <strong>MOBILITÉ</strong> DÉSIRABLE ET DURABLE<br />
POURQUOI CE<strong>LA</strong> PEUT-IL<br />
ADV<strong>EN</strong>IR <strong>EN</strong> <strong>2035</strong> ?<br />
22<br />
« C’est le sens de<br />
l’histoire qui connaît<br />
des débuts de<br />
réalisation, ici et là. Les<br />
grands utilisateurs de<br />
déplacements seront<br />
bien sûr partants.<br />
Cela suppose une prise<br />
de conscience de<br />
la part des autorités<br />
organisatrices. »<br />
Bruno Marzloff<br />
Chronos<br />
« SNCF doit devenir<br />
une entreprise de<br />
mobilités responsables<br />
au sein de laquelle<br />
le train conservera une<br />
place de choix. »<br />
Béatrice Chavanel<br />
SNCF<br />
Les individus souhaitent accéder de façon plus fluide<br />
et personnalisée à une offre de mobilité intégrée.<br />
En <strong>2035</strong>, les Français ont accès à des packs de mobilité<br />
décarbonée, comprenant un large panel de modes de<br />
déplacement sur leur territoire, et à des services connexes.<br />
Cette hypothèse s’appuie sur des appétences et usages<br />
déjà existants chez les clients, mais dont l’évolution dépend<br />
fortement de la bonne volonté des offreurs de services.<br />
SNCF se voit promoteur et partenaire de ces forfaits mobilité,<br />
et pourrait même les opérer pour le compte des autorités<br />
organisatrices de mobilité.<br />
En <strong>2035</strong>, le voyageur ne choisit pas un mode de transport<br />
donné, mais un parcours de mobilité multimodal selon<br />
ses envies et ses contraintes. Cette hypothèse concerne<br />
pour l’instant uniquement ceux qui ont le choix de leurs modes<br />
de déplacements (un tiers des Français environ). L’intégration<br />
des options de mobilité doit permettre de tendre vers une<br />
autonomisation croissante de l’individu, y compris en milieu<br />
périurbain et rural.<br />
De nouveaux modes de transport, en particulier de transports<br />
individuels, ainsi que des véhicules autonomes principalement<br />
utilisés comme véhicules collectifs ont pris leur place dans<br />
le cocktail mobilité. Cette hypothèse postule une massification<br />
de modes pour l’heure émergents : véhicule autonome, roue<br />
électrique, etc. Le principal défi réside dans l’accompagnement<br />
des usages.<br />
Les pratiques de partage automobile sont à maturité<br />
(covoiturage, location pair à pair, auto-partage).<br />
Cette hypothèse part du principe d’une généralisation<br />
de pratiques aujourd’hui confidentielles : il s’agit donc<br />
d’une hypothèse de rupture. Les opérateurs de services ont<br />
un rôle crucial à jouer (renforcement de la voiture partagée<br />
hors des centres urbains), de même que les pouvoirs publics<br />
(politiques d’incitation et de facilitation). Dans ce cadre,<br />
SNCF est opérateur de la première flotte de voitures partagées<br />
en France.<br />
Une fiscalité carbone ambitieuse se met en place,<br />
basée sur les incitations.<br />
En <strong>2035</strong>, une fiscalité carbone incite individus et opérateurs<br />
de fret à adopter des principes de mobilité durable.<br />
Les individus et entreprises volontaristes en la matière<br />
sont récompensés à travers des réductions fiscales<br />
et des valorisations symboliques. Cette hypothèse dépend<br />
très fortement d’une volonté politique des acteurs publics,<br />
privés et citoyens. Elle constitue une forte rupture avec<br />
le présent. SNCF se voit alors endosser un rôle fort de lobbying<br />
et de communication pour peser sur les décisions<br />
des pouvoirs publics.<br />
« Cela ne sera sans<br />
doute pas vrai en ville<br />
et pour les courtes<br />
distances, mais c’est<br />
réaliste pour les trajets<br />
de moyennes et<br />
longues distances…<br />
sous réserve d’inclure<br />
les autocars dans les<br />
voitures partagées. »<br />
Jean-Pierre Orfeuil<br />
Institut d’urbanisme<br />
de Paris (IUP)<br />
« Cela est fort<br />
probable, et en tout<br />
cas indispensable,<br />
si les propulsions<br />
alternatives ne se<br />
développent pas de<br />
manière exponentielle,<br />
ce qui est fort<br />
possible… »<br />
Marc Fontanès<br />
Auxilia<br />
23<br />
<strong>LA</strong> <strong>MOBILITÉ</strong> <strong>AUGM<strong>EN</strong>TÉE</strong> <strong>EN</strong> <strong>2035</strong>