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Haiti Liberte 2 Juillet 2014

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¡Hasta siempre Comandante!,Chavez pour toujours!<br />

Le président Maduro parmi les leaders les plus influents sur Twitter<br />

Caracas, 26 juin AVN - Le Président<br />

de la République, Nicolas Maduro,<br />

est le second leader mondial le plus<br />

influent sur le réseau social Twitter<br />

selon Twitplomacy, une étude réalisée<br />

chaque année par la firme étasunienne<br />

de relations publiques Burson-<br />

Marsteller sur les comptes Twitter des<br />

leaders politiques du monde entier.<br />

Le président Maduro comptabilise<br />

2 665 re-twitts pour chaque twitt<br />

publié. La personnalité qui se situe<br />

à la première place dans cette étude<br />

est le Pape François (@Pontifex) qui<br />

atteint plus de 10 000 re-twitts pour<br />

chaque twitt qu’il envoie sur son<br />

compte en espagnol et une moyenne<br />

de 6 462 re-twitts sur son compte en<br />

anglais.<br />

De plus, Twitplomacy situe le<br />

Chef d’Etat vénézuélien au cinquième<br />

rang des dirigeants politiques latinoaméricains<br />

qui sont le plus suivis sur<br />

Twitter alors que dans le Top 50 des<br />

leaders mondiaux les plus suivis, il se<br />

situe au 17° rang grâce aux plus de 2<br />

millions de personnes qui le suivent<br />

sur son compte @NicolasMaduro.<br />

A la première place du classement<br />

latino-américain, se toruve la<br />

présidente argentine, Cristina Fernandez<br />

de Kirchner (@CFKArgentina)<br />

avec 2 894 864 personnes qui<br />

la suivent. ensuite vient le président<br />

de Colombie, Juan Manuel Santos (@<br />

JuanManSantos) avec 2 885 752 personnes<br />

qui le suivent, puis, le Président<br />

du Mexique, Enrique Peña Nieto<br />

(@EPN) avec 2 727 870 personnes<br />

qui le suivent et la présidente brésilienne,<br />

Dilma Roussef (@dilmabr) avec<br />

2 461 619 personnes qui la suivent.<br />

Le président Maduro a ouvert<br />

son compte Twitter le 17 mars 2013.<br />

Depuis lors, il a augmenté sa popularité<br />

sur ce réseau social et sur d’autres<br />

comme Facebook.<br />

Il a communiqué avec le peuple<br />

vénézuélien et le monde avec plus<br />

de 9 302 tweets, dans lesquels il a<br />

souligné les avancées de la Révolution<br />

Bolivarienne et la continuité<br />

de l’héritage du Commandant Hugo<br />

Chavez pour donner de l’élan au socialisme.<br />

Traduction Françoise Lopez -<br />

Cuba Si France Provence<br />

[Ndlr]. Le successeur de Chávez<br />

Nicolas Maduro et Hugo Chavez<br />

mène bien la barque bolivarienne.<br />

Le Commandante avait bien joué en<br />

portant son choix sur le président<br />

Maduro.<br />

Suite de la page (13 ) Aretez...<br />

lui présentant une carotte après l’autre<br />

pour tenter de lui plaire. Cela s’est<br />

avéré un échec retentissant. Cela n’a<br />

fait qu’inciter Israël à poursuivre sa<br />

politique de dépossession. Le message<br />

aussi a failli : la solution à deux<br />

Etats est devenue fantomatique. Le<br />

monde a essayé de lui redonner vie<br />

artificiellement. Les propositions se<br />

sont succédé, étrangement similaires,<br />

d’une feuille de route à l’autre, du Plan<br />

Rogers aux navettes de John Kerry, et<br />

chacune a fini en poussière dans un<br />

tiroir. Israël a toujours dit non, seuls<br />

ses prétextes et conditions présentant<br />

des changements : la fin du terrorisme<br />

ici, la reconnaissance d’un Etat juif là.<br />

Et pendant ce temps le nombre<br />

de colonies en Cisjordanie a été multiplié<br />

par 3 ou 4, tandis que la brutalité<br />

de l’occupation augmentait, au point<br />

que des soldats se mettent à tirer sur<br />

des manifestants par pur ennui. Le<br />

monde ne peut collaborer à ceci. Il est<br />

inacceptable, au 21ème siècle, de la<br />

part d’un Etat qui prétend faire partie<br />

du monde libre de priver une autre nation<br />

de ses droits. Il est impensable,<br />

carrément impensable que des millions<br />

de Palestiniens continuent à vivre<br />

dans ces conditions. Il est impensable<br />

qu’un Etat démocratique puisse con-<br />

Suite de la page (9 )<br />

of national policy to wipe out its indigenous<br />

population. Moreover, we<br />

elevated that tragic experience into a<br />

noble crusade.”<br />

In contrast to the American<br />

founding fathers, who denounced the<br />

“merciless Indian Savages” in their<br />

Declaration, the victorious slaves<br />

of the former French colony of St.<br />

Domingue renamed their new nation<br />

“<strong>Haiti</strong>,” the original Arawak name for<br />

the entire island, meaning “mountainous<br />

land.”<br />

<strong>Haiti</strong> is, in fact, the world’s first<br />

nation to truly defend “liberty, equality,<br />

and fraternity” – the French Revolution’s<br />

watchwords – by opposing<br />

slavery and the extermination of the<br />

Native Americans.<br />

These founding <strong>Haiti</strong>an principles<br />

have deprived the nation of the<br />

great capital that can be extracted from<br />

exploitation, theft of land, and imperialist<br />

aggression. <strong>Haiti</strong>’s poverty also<br />

was contributed to when the U.S. refused<br />

to recognize <strong>Haiti</strong> for six decades<br />

(much as it embargoes revolutionary<br />

Cuba today) and militarily occupied<br />

our country for 36 years out of the<br />

past century, most recently though the<br />

United Nations proxy force, MINUS-<br />

TAH.<br />

Indeed, today, just as in time of<br />

Thomas Jefferson, the U.S. seeks to<br />

destroy our 1804 revolution by making<br />

us again a slave colony. In the<br />

past decade, their two principal thrusts<br />

have been 1) to land an occupation<br />

army in 2004 and 2) to intervene in<br />

our sovereign 2010/2011 elections<br />

to put in place a neo-colonial puppet<br />

regime, that of President Michel Martelly<br />

and Prime Minister Laurent Lamothe.<br />

Their goal is to re-enslave us<br />

in the sweatshop free trade zones of of<br />

SONAPI, CODEVI, and Caracol, and to<br />

steal the wealth from our “mountainous<br />

land,” in particular the $20 billion<br />

worth of gold dust left behind by the<br />

Spanish conquistadors who annihilated<br />

the Arawaks.<br />

So, on this July 4, therefore, let<br />

us renew our allegiance to the call that<br />

General Dessalines made to all <strong>Haiti</strong>ans<br />

– both our ancestors and those<br />

of us living today – at the end of his<br />

January 1, 1804 declaration: “Vow before<br />

me to live free and independent,<br />

and to prefer death to anything that<br />

will try to place you back in chains.”<br />

tinuer à les opprimer de la sorte. Et il<br />

est impensable que le monde regarde<br />

cela et laisse faire.<br />

La discussion sur les deux Etats<br />

doit maintenant se transformer en une<br />

discussion sur les droits. Chers Israéliens,<br />

vous avez voulu l’occupation et<br />

les colonies — eh bien restez enfermés<br />

à l’extérieur — Restez à Yitzhar,<br />

enclavez-vous dans les montagnes et<br />

construisez tout votre saoûl à Itamar.<br />

Mais vous avez l’obligation d’accorder<br />

tous leurs droits aux Palestiniens, exactement<br />

les mêmes droits dont vous<br />

jouissez.<br />

Egalité des droits pour tous ; une<br />

personne, un vote —tel devrait être le<br />

message de la communauté internationale.<br />

Et que pourrait répondre à cela<br />

Israël ? Qu’il ne peut y avoir égalité<br />

des droits parce que les Juifs sont le<br />

peuple élu ? Que cela mettrait en danger<br />

la sécurité ? Les prétextes seraient<br />

vite écartés, et la vérité nue éclaterait<br />

au grand jour : sur cette terre, seuls<br />

les Juifs ont des droits. Une affirmation<br />

qu’il n’est pas question de prendre<br />

pour argent comptant.<br />

C’est aussi toute la manière de<br />

s’adresser à Israël qui doit être changée.<br />

Tant qu’ils n’ont pas à payer le<br />

prix de l’occupation et que les citoyens<br />

ne sont pas sanctionnés, ils n’ont<br />

aucune raison d’y mettre un terme et<br />

même de s’en préoccuper. L’occupation<br />

est profondément ancrée au sein<br />

d’Israël. Personne n’en est à l’écart,<br />

et l’écrasante majorité de la population<br />

israélienne souhaite continuer à<br />

en profiter. C’est pourquoi, seules des<br />

sanctions peuvent nous faire prendre<br />

conscience de son existence.<br />

Oui, je parle des boycotts et<br />

des sanctions qui sont largement préférables<br />

aux bains de sang.<br />

C’est la vérité, même si elle est<br />

amère. Les USA et l’Europe se sont<br />

suffisamment prosternés devant Israël.<br />

Et sans aucun résultat, malheureusement.<br />

Dorénavant le monde doit<br />

adopter un autre langage, qui sera<br />

peut-être compris. Après tout, Israël a<br />

prouvé plus d’une fois que le langage<br />

de la force et des sanctions est son langage<br />

préféré.<br />

Haaretz 31 mai <strong>2014</strong><br />

Traduit par CAPJPO-EuroPalestine<br />

Tlaxcala 23 juin <strong>2014</strong><br />

Ndlr. Haaretz (en hébreu<br />

: Le Pays) est l'un des quatre plus<br />

grands quotidiens nationaux en Israël.<br />

Sa ligne éditoriale se situe à gauche.<br />

Suite de la page (17 )<br />

La Maison Blanche d'Obama jouit déjà<br />

de la distinction ignominieuse d'avoir<br />

déporté davantage de personnes (plus<br />

de 2 millions) que tout autre gouvernement.<br />

Rien que durant l'exercice<br />

écoulé, elle a déporté 106 000 personnes<br />

au Guatemala, au Honduras<br />

et au Salvador, dans bien des cas en<br />

séparant des familles et en infligeant<br />

aux enfants de graves privations<br />

économiques et affectives.<br />

Sa solution à présent est<br />

d'intensifier les mesures répressives.<br />

Elle associe le renforcement de la sécurité<br />

et des déportations à des appels à «<br />

une complète réforme de l'immigration<br />

», proposition bipartite qui militariserait<br />

la frontière tout en imposant les<br />

conditions les plus onéreuses pour<br />

la mise en place d'« une voie vers la<br />

naturalisation » pour une petite section<br />

de travailleurs immigrés. Mais même<br />

cette mesure réactionnaire risque d'être<br />

politiquement impossible à appliquer<br />

après la défaite d'Eric Cantor, dirigeant<br />

de la majorité au congrès, à une primaire<br />

républicaine au profit d'un rival<br />

encore plus farouchement opposé à<br />

l'immigration.<br />

La politique de l'oligarchie financière<br />

américaine à l'égard des immigrés<br />

est une expression de son attitude envers<br />

l'ensemble de la classe ouvrière,<br />

dont les travailleurs immigrés constituent<br />

les couches les plus opprimées. La<br />

classe dirigeante exploite les travailleurs<br />

immigrés comme source de main<br />

d'oeuvre bon marché, tout en cherchant<br />

à faire d'eux les boucs émissaires<br />

des baisses de salaires et des licenciements<br />

qui sont le produit du système<br />

de profit capitaliste.<br />

Sa politique d'immigration<br />

brutale va de pair avec sa politique<br />

étrangère fondée sur la violence militaire<br />

et sur les mesures de surveillance<br />

digne d'un Etat policier et de répression<br />

à l'intérieur du pays qui sont plus que<br />

jamais en pleine expansion.<br />

La défense des droits des travailleurs<br />

immigrés de vivre et de travailler<br />

dans le pays de leur choix, sans discrimination<br />

ni persécution, est un volet<br />

inséparable de la lutte pour la défense<br />

du niveau de vie, de l'emploi et des<br />

droits fondamentaux de l'ensemble<br />

de la classe ouvrière. Les travailleurs<br />

doivent exiger la libération des enfants<br />

immigrés emprisonnés et les pleins<br />

droits à la citoyenneté pour tous les<br />

travailleurs sans papiers.<br />

Sans forger leur unité internationale<br />

avec les travailleurs d'Amérique<br />

centrale et de la planète toute entière,<br />

les travailleurs des Etats-Unis<br />

ne peuvent combattre efficacement les<br />

grandes entreprises et les banques qui,<br />

elles, n'ont pas besoin de passeport ou<br />

de visa pour transférer leurs capitaux<br />

d'un pays à un autre à la recherche de<br />

la main-d'oeuvre la moins chère et des<br />

profits les plus gros.<br />

Wsws 24 juin <strong>2014</strong>-07-01<br />

Suite de la page (13 ) Vleme sommet...<br />

ont eu un impact négatif sur le commerce<br />

extérieur et le taux de change.<br />

A l’exception de la légère appréciation<br />

du yuan, les monnaies des pays des<br />

BRICS ont perdu de 8.80 (roupie indienne)<br />

à 16 (Rand sud-africain) points<br />

en pourcentage face au dollar entre mai<br />

2013 et juin de cette année. Ainsi le<br />

CRA BRICS, doté d’un montant de 100<br />

milliards de dollars, avec un apport de<br />

41 milliards de dollars de la Chine, le<br />

Brésil, l’Inde et la Russie apportant 18<br />

milliards de dollars chacun, et l’Afrique<br />

du Sud, 5 milliards de dollars, une fois<br />

en marche réduira de façon substantielle<br />

la volatilité des changes sur les flux<br />

de commerce et d’investissement entre<br />

les membres du bloc. Les sceptiques arguent<br />

que le CRA aura une importance<br />

secondaire et exercera seulement des<br />

fonctions complémentaires à celles du<br />

FMI. Laissant de coté que, contrairement<br />

à l’ « Initiative Chiang Mai » (Chiang<br />

Mai Initiative en anglais, dont font<br />

partie la Chine, le Japon, la Corée du<br />

Sud et 10 économies de l’Association<br />

des Nations du Sud Est asiatique), le<br />

CRA BRICS pourra se passer de l’aval<br />

du FMI pour réaliser ses prêts, ce qui<br />

garantit une meilleure autonomie face<br />

à Washington. La guerre des devises<br />

des économies centrales contre les<br />

économies de la périphérie capitaliste<br />

exige sa mise en œuvre dans de brefs<br />

délais.<br />

Par ailleurs, la Banque BRICS a<br />

suscité beaucoup d’attentes. La Banque<br />

qui débutera ses opérations avec un<br />

capital de 50 milliards de dollars (avec<br />

des apports de 10 milliards et 40 milliards<br />

en garanties de chacun des membres),<br />

aura la possibilité d’atteindre en<br />

deux ans 100 milliards de dollars et<br />

en 5 ans 200 milliards ; elle comptera<br />

avec une capacité de financement allant<br />

jusqu’à 350 milliards de dollars<br />

pour des projets d’infrastructures,<br />

d’éducation, santé, sciences et technologie,<br />

et environnement. Néanmoins,<br />

en ce qui concerne l’Amérique du sud,<br />

les effets à moyen terme ont un double<br />

aspect. Tout ne va pas sur des roulettes<br />

sur les marchés de crédit. D’un coté, la<br />

banque BRICS pourrait bien contribuer<br />

à réduire les coûts du financement et<br />

renforcer la fonction contre-cyclique<br />

de la Coporacion Andina de Fomento<br />

(CAF), à travers l’augmentation de<br />

crédits en période de crise et ainsi éliminer<br />

les prêts de la Banque Mondiale et<br />

de la Banque Interaméricaine du Développement<br />

(BID). D’un autre coté, nonobstant,<br />

comme pourvoyeur de crédit,<br />

la Banque BRICS entrera en concurrence<br />

avec d’autres entités d’influence<br />

considérable dans la région comme la<br />

BNDES (Banque Nationale de Développement<br />

Economique et Social du<br />

Brésil), la CAF, et les banques chinoises<br />

avec un plus grand pouvoir de crédit<br />

(China Development Bank et Exim<br />

Bank of China). C’est invraisemblable<br />

que les institutions financières citées<br />

fassent converger leurs offres de crédit<br />

de façon complémentaire sans affecter<br />

leurs portefeuilles d’emprunteurs.<br />

Au sein des BRICS aussi il y a des<br />

frictions. L’élite chinoise prétend faire<br />

l’apport majoritaire (à la différence de<br />

la proposition russe d’établir des apports<br />

fractionnés) et que Shanghai soit<br />

le siège de l’organisme (au lieu de New<br />

Dehli, Moscou ou Johannesburg). Dans<br />

le cas où les prêts de la Banque BRICS<br />

soient libellés en Yuans, la monnaie<br />

chinoise progressera dans son internationalisation<br />

et affirmera graduellement<br />

sa position comme moyen de paiement<br />

et monnaie de réserve au détriment des<br />

autres devises. Au-delà de la consolidation<br />

d’un monde multipolaire, le CRA<br />

et la Banque BRICS, représentent les<br />

graines d’une architecture financière<br />

qui émerge dans une période de la crise<br />

pleine de contradictions, caractérisée<br />

tant par la coopération que par la rivalité<br />

financière.<br />

*Ariel Noyola Rodríguez est<br />

membre du projet « Observatorio<br />

Económico de América Latina » (OBE-<br />

LA), d’IIEC-UNAM.<br />

Contralínea 29 juin <strong>2014</strong><br />

Traduit de l’espagnol pour El<br />

Correo par : Estelle et Carlos<br />

Debiasi<br />

El Correo. Paris, le 30 juin <strong>2014</strong>.<br />

18<br />

<strong>Haiti</strong> Liberté/<strong>Haiti</strong>an Times<br />

Vol. 7 • No. 51 • Du 2 au 8 juillet <strong>2014</strong>

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