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¡Hasta siempre Comandante!,Chavez pour toujours!<br />
Le président Maduro parmi les leaders les plus influents sur Twitter<br />
Caracas, 26 juin AVN - Le Président<br />
de la République, Nicolas Maduro,<br />
est le second leader mondial le plus<br />
influent sur le réseau social Twitter<br />
selon Twitplomacy, une étude réalisée<br />
chaque année par la firme étasunienne<br />
de relations publiques Burson-<br />
Marsteller sur les comptes Twitter des<br />
leaders politiques du monde entier.<br />
Le président Maduro comptabilise<br />
2 665 re-twitts pour chaque twitt<br />
publié. La personnalité qui se situe<br />
à la première place dans cette étude<br />
est le Pape François (@Pontifex) qui<br />
atteint plus de 10 000 re-twitts pour<br />
chaque twitt qu’il envoie sur son<br />
compte en espagnol et une moyenne<br />
de 6 462 re-twitts sur son compte en<br />
anglais.<br />
De plus, Twitplomacy situe le<br />
Chef d’Etat vénézuélien au cinquième<br />
rang des dirigeants politiques latinoaméricains<br />
qui sont le plus suivis sur<br />
Twitter alors que dans le Top 50 des<br />
leaders mondiaux les plus suivis, il se<br />
situe au 17° rang grâce aux plus de 2<br />
millions de personnes qui le suivent<br />
sur son compte @NicolasMaduro.<br />
A la première place du classement<br />
latino-américain, se toruve la<br />
présidente argentine, Cristina Fernandez<br />
de Kirchner (@CFKArgentina)<br />
avec 2 894 864 personnes qui<br />
la suivent. ensuite vient le président<br />
de Colombie, Juan Manuel Santos (@<br />
JuanManSantos) avec 2 885 752 personnes<br />
qui le suivent, puis, le Président<br />
du Mexique, Enrique Peña Nieto<br />
(@EPN) avec 2 727 870 personnes<br />
qui le suivent et la présidente brésilienne,<br />
Dilma Roussef (@dilmabr) avec<br />
2 461 619 personnes qui la suivent.<br />
Le président Maduro a ouvert<br />
son compte Twitter le 17 mars 2013.<br />
Depuis lors, il a augmenté sa popularité<br />
sur ce réseau social et sur d’autres<br />
comme Facebook.<br />
Il a communiqué avec le peuple<br />
vénézuélien et le monde avec plus<br />
de 9 302 tweets, dans lesquels il a<br />
souligné les avancées de la Révolution<br />
Bolivarienne et la continuité<br />
de l’héritage du Commandant Hugo<br />
Chavez pour donner de l’élan au socialisme.<br />
Traduction Françoise Lopez -<br />
Cuba Si France Provence<br />
[Ndlr]. Le successeur de Chávez<br />
Nicolas Maduro et Hugo Chavez<br />
mène bien la barque bolivarienne.<br />
Le Commandante avait bien joué en<br />
portant son choix sur le président<br />
Maduro.<br />
Suite de la page (13 ) Aretez...<br />
lui présentant une carotte après l’autre<br />
pour tenter de lui plaire. Cela s’est<br />
avéré un échec retentissant. Cela n’a<br />
fait qu’inciter Israël à poursuivre sa<br />
politique de dépossession. Le message<br />
aussi a failli : la solution à deux<br />
Etats est devenue fantomatique. Le<br />
monde a essayé de lui redonner vie<br />
artificiellement. Les propositions se<br />
sont succédé, étrangement similaires,<br />
d’une feuille de route à l’autre, du Plan<br />
Rogers aux navettes de John Kerry, et<br />
chacune a fini en poussière dans un<br />
tiroir. Israël a toujours dit non, seuls<br />
ses prétextes et conditions présentant<br />
des changements : la fin du terrorisme<br />
ici, la reconnaissance d’un Etat juif là.<br />
Et pendant ce temps le nombre<br />
de colonies en Cisjordanie a été multiplié<br />
par 3 ou 4, tandis que la brutalité<br />
de l’occupation augmentait, au point<br />
que des soldats se mettent à tirer sur<br />
des manifestants par pur ennui. Le<br />
monde ne peut collaborer à ceci. Il est<br />
inacceptable, au 21ème siècle, de la<br />
part d’un Etat qui prétend faire partie<br />
du monde libre de priver une autre nation<br />
de ses droits. Il est impensable,<br />
carrément impensable que des millions<br />
de Palestiniens continuent à vivre<br />
dans ces conditions. Il est impensable<br />
qu’un Etat démocratique puisse con-<br />
Suite de la page (9 )<br />
of national policy to wipe out its indigenous<br />
population. Moreover, we<br />
elevated that tragic experience into a<br />
noble crusade.”<br />
In contrast to the American<br />
founding fathers, who denounced the<br />
“merciless Indian Savages” in their<br />
Declaration, the victorious slaves<br />
of the former French colony of St.<br />
Domingue renamed their new nation<br />
“<strong>Haiti</strong>,” the original Arawak name for<br />
the entire island, meaning “mountainous<br />
land.”<br />
<strong>Haiti</strong> is, in fact, the world’s first<br />
nation to truly defend “liberty, equality,<br />
and fraternity” – the French Revolution’s<br />
watchwords – by opposing<br />
slavery and the extermination of the<br />
Native Americans.<br />
These founding <strong>Haiti</strong>an principles<br />
have deprived the nation of the<br />
great capital that can be extracted from<br />
exploitation, theft of land, and imperialist<br />
aggression. <strong>Haiti</strong>’s poverty also<br />
was contributed to when the U.S. refused<br />
to recognize <strong>Haiti</strong> for six decades<br />
(much as it embargoes revolutionary<br />
Cuba today) and militarily occupied<br />
our country for 36 years out of the<br />
past century, most recently though the<br />
United Nations proxy force, MINUS-<br />
TAH.<br />
Indeed, today, just as in time of<br />
Thomas Jefferson, the U.S. seeks to<br />
destroy our 1804 revolution by making<br />
us again a slave colony. In the<br />
past decade, their two principal thrusts<br />
have been 1) to land an occupation<br />
army in 2004 and 2) to intervene in<br />
our sovereign 2010/2011 elections<br />
to put in place a neo-colonial puppet<br />
regime, that of President Michel Martelly<br />
and Prime Minister Laurent Lamothe.<br />
Their goal is to re-enslave us<br />
in the sweatshop free trade zones of of<br />
SONAPI, CODEVI, and Caracol, and to<br />
steal the wealth from our “mountainous<br />
land,” in particular the $20 billion<br />
worth of gold dust left behind by the<br />
Spanish conquistadors who annihilated<br />
the Arawaks.<br />
So, on this July 4, therefore, let<br />
us renew our allegiance to the call that<br />
General Dessalines made to all <strong>Haiti</strong>ans<br />
– both our ancestors and those<br />
of us living today – at the end of his<br />
January 1, 1804 declaration: “Vow before<br />
me to live free and independent,<br />
and to prefer death to anything that<br />
will try to place you back in chains.”<br />
tinuer à les opprimer de la sorte. Et il<br />
est impensable que le monde regarde<br />
cela et laisse faire.<br />
La discussion sur les deux Etats<br />
doit maintenant se transformer en une<br />
discussion sur les droits. Chers Israéliens,<br />
vous avez voulu l’occupation et<br />
les colonies — eh bien restez enfermés<br />
à l’extérieur — Restez à Yitzhar,<br />
enclavez-vous dans les montagnes et<br />
construisez tout votre saoûl à Itamar.<br />
Mais vous avez l’obligation d’accorder<br />
tous leurs droits aux Palestiniens, exactement<br />
les mêmes droits dont vous<br />
jouissez.<br />
Egalité des droits pour tous ; une<br />
personne, un vote —tel devrait être le<br />
message de la communauté internationale.<br />
Et que pourrait répondre à cela<br />
Israël ? Qu’il ne peut y avoir égalité<br />
des droits parce que les Juifs sont le<br />
peuple élu ? Que cela mettrait en danger<br />
la sécurité ? Les prétextes seraient<br />
vite écartés, et la vérité nue éclaterait<br />
au grand jour : sur cette terre, seuls<br />
les Juifs ont des droits. Une affirmation<br />
qu’il n’est pas question de prendre<br />
pour argent comptant.<br />
C’est aussi toute la manière de<br />
s’adresser à Israël qui doit être changée.<br />
Tant qu’ils n’ont pas à payer le<br />
prix de l’occupation et que les citoyens<br />
ne sont pas sanctionnés, ils n’ont<br />
aucune raison d’y mettre un terme et<br />
même de s’en préoccuper. L’occupation<br />
est profondément ancrée au sein<br />
d’Israël. Personne n’en est à l’écart,<br />
et l’écrasante majorité de la population<br />
israélienne souhaite continuer à<br />
en profiter. C’est pourquoi, seules des<br />
sanctions peuvent nous faire prendre<br />
conscience de son existence.<br />
Oui, je parle des boycotts et<br />
des sanctions qui sont largement préférables<br />
aux bains de sang.<br />
C’est la vérité, même si elle est<br />
amère. Les USA et l’Europe se sont<br />
suffisamment prosternés devant Israël.<br />
Et sans aucun résultat, malheureusement.<br />
Dorénavant le monde doit<br />
adopter un autre langage, qui sera<br />
peut-être compris. Après tout, Israël a<br />
prouvé plus d’une fois que le langage<br />
de la force et des sanctions est son langage<br />
préféré.<br />
Haaretz 31 mai <strong>2014</strong><br />
Traduit par CAPJPO-EuroPalestine<br />
Tlaxcala 23 juin <strong>2014</strong><br />
Ndlr. Haaretz (en hébreu<br />
: Le Pays) est l'un des quatre plus<br />
grands quotidiens nationaux en Israël.<br />
Sa ligne éditoriale se situe à gauche.<br />
Suite de la page (17 )<br />
La Maison Blanche d'Obama jouit déjà<br />
de la distinction ignominieuse d'avoir<br />
déporté davantage de personnes (plus<br />
de 2 millions) que tout autre gouvernement.<br />
Rien que durant l'exercice<br />
écoulé, elle a déporté 106 000 personnes<br />
au Guatemala, au Honduras<br />
et au Salvador, dans bien des cas en<br />
séparant des familles et en infligeant<br />
aux enfants de graves privations<br />
économiques et affectives.<br />
Sa solution à présent est<br />
d'intensifier les mesures répressives.<br />
Elle associe le renforcement de la sécurité<br />
et des déportations à des appels à «<br />
une complète réforme de l'immigration<br />
», proposition bipartite qui militariserait<br />
la frontière tout en imposant les<br />
conditions les plus onéreuses pour<br />
la mise en place d'« une voie vers la<br />
naturalisation » pour une petite section<br />
de travailleurs immigrés. Mais même<br />
cette mesure réactionnaire risque d'être<br />
politiquement impossible à appliquer<br />
après la défaite d'Eric Cantor, dirigeant<br />
de la majorité au congrès, à une primaire<br />
républicaine au profit d'un rival<br />
encore plus farouchement opposé à<br />
l'immigration.<br />
La politique de l'oligarchie financière<br />
américaine à l'égard des immigrés<br />
est une expression de son attitude envers<br />
l'ensemble de la classe ouvrière,<br />
dont les travailleurs immigrés constituent<br />
les couches les plus opprimées. La<br />
classe dirigeante exploite les travailleurs<br />
immigrés comme source de main<br />
d'oeuvre bon marché, tout en cherchant<br />
à faire d'eux les boucs émissaires<br />
des baisses de salaires et des licenciements<br />
qui sont le produit du système<br />
de profit capitaliste.<br />
Sa politique d'immigration<br />
brutale va de pair avec sa politique<br />
étrangère fondée sur la violence militaire<br />
et sur les mesures de surveillance<br />
digne d'un Etat policier et de répression<br />
à l'intérieur du pays qui sont plus que<br />
jamais en pleine expansion.<br />
La défense des droits des travailleurs<br />
immigrés de vivre et de travailler<br />
dans le pays de leur choix, sans discrimination<br />
ni persécution, est un volet<br />
inséparable de la lutte pour la défense<br />
du niveau de vie, de l'emploi et des<br />
droits fondamentaux de l'ensemble<br />
de la classe ouvrière. Les travailleurs<br />
doivent exiger la libération des enfants<br />
immigrés emprisonnés et les pleins<br />
droits à la citoyenneté pour tous les<br />
travailleurs sans papiers.<br />
Sans forger leur unité internationale<br />
avec les travailleurs d'Amérique<br />
centrale et de la planète toute entière,<br />
les travailleurs des Etats-Unis<br />
ne peuvent combattre efficacement les<br />
grandes entreprises et les banques qui,<br />
elles, n'ont pas besoin de passeport ou<br />
de visa pour transférer leurs capitaux<br />
d'un pays à un autre à la recherche de<br />
la main-d'oeuvre la moins chère et des<br />
profits les plus gros.<br />
Wsws 24 juin <strong>2014</strong>-07-01<br />
Suite de la page (13 ) Vleme sommet...<br />
ont eu un impact négatif sur le commerce<br />
extérieur et le taux de change.<br />
A l’exception de la légère appréciation<br />
du yuan, les monnaies des pays des<br />
BRICS ont perdu de 8.80 (roupie indienne)<br />
à 16 (Rand sud-africain) points<br />
en pourcentage face au dollar entre mai<br />
2013 et juin de cette année. Ainsi le<br />
CRA BRICS, doté d’un montant de 100<br />
milliards de dollars, avec un apport de<br />
41 milliards de dollars de la Chine, le<br />
Brésil, l’Inde et la Russie apportant 18<br />
milliards de dollars chacun, et l’Afrique<br />
du Sud, 5 milliards de dollars, une fois<br />
en marche réduira de façon substantielle<br />
la volatilité des changes sur les flux<br />
de commerce et d’investissement entre<br />
les membres du bloc. Les sceptiques arguent<br />
que le CRA aura une importance<br />
secondaire et exercera seulement des<br />
fonctions complémentaires à celles du<br />
FMI. Laissant de coté que, contrairement<br />
à l’ « Initiative Chiang Mai » (Chiang<br />
Mai Initiative en anglais, dont font<br />
partie la Chine, le Japon, la Corée du<br />
Sud et 10 économies de l’Association<br />
des Nations du Sud Est asiatique), le<br />
CRA BRICS pourra se passer de l’aval<br />
du FMI pour réaliser ses prêts, ce qui<br />
garantit une meilleure autonomie face<br />
à Washington. La guerre des devises<br />
des économies centrales contre les<br />
économies de la périphérie capitaliste<br />
exige sa mise en œuvre dans de brefs<br />
délais.<br />
Par ailleurs, la Banque BRICS a<br />
suscité beaucoup d’attentes. La Banque<br />
qui débutera ses opérations avec un<br />
capital de 50 milliards de dollars (avec<br />
des apports de 10 milliards et 40 milliards<br />
en garanties de chacun des membres),<br />
aura la possibilité d’atteindre en<br />
deux ans 100 milliards de dollars et<br />
en 5 ans 200 milliards ; elle comptera<br />
avec une capacité de financement allant<br />
jusqu’à 350 milliards de dollars<br />
pour des projets d’infrastructures,<br />
d’éducation, santé, sciences et technologie,<br />
et environnement. Néanmoins,<br />
en ce qui concerne l’Amérique du sud,<br />
les effets à moyen terme ont un double<br />
aspect. Tout ne va pas sur des roulettes<br />
sur les marchés de crédit. D’un coté, la<br />
banque BRICS pourrait bien contribuer<br />
à réduire les coûts du financement et<br />
renforcer la fonction contre-cyclique<br />
de la Coporacion Andina de Fomento<br />
(CAF), à travers l’augmentation de<br />
crédits en période de crise et ainsi éliminer<br />
les prêts de la Banque Mondiale et<br />
de la Banque Interaméricaine du Développement<br />
(BID). D’un autre coté, nonobstant,<br />
comme pourvoyeur de crédit,<br />
la Banque BRICS entrera en concurrence<br />
avec d’autres entités d’influence<br />
considérable dans la région comme la<br />
BNDES (Banque Nationale de Développement<br />
Economique et Social du<br />
Brésil), la CAF, et les banques chinoises<br />
avec un plus grand pouvoir de crédit<br />
(China Development Bank et Exim<br />
Bank of China). C’est invraisemblable<br />
que les institutions financières citées<br />
fassent converger leurs offres de crédit<br />
de façon complémentaire sans affecter<br />
leurs portefeuilles d’emprunteurs.<br />
Au sein des BRICS aussi il y a des<br />
frictions. L’élite chinoise prétend faire<br />
l’apport majoritaire (à la différence de<br />
la proposition russe d’établir des apports<br />
fractionnés) et que Shanghai soit<br />
le siège de l’organisme (au lieu de New<br />
Dehli, Moscou ou Johannesburg). Dans<br />
le cas où les prêts de la Banque BRICS<br />
soient libellés en Yuans, la monnaie<br />
chinoise progressera dans son internationalisation<br />
et affirmera graduellement<br />
sa position comme moyen de paiement<br />
et monnaie de réserve au détriment des<br />
autres devises. Au-delà de la consolidation<br />
d’un monde multipolaire, le CRA<br />
et la Banque BRICS, représentent les<br />
graines d’une architecture financière<br />
qui émerge dans une période de la crise<br />
pleine de contradictions, caractérisée<br />
tant par la coopération que par la rivalité<br />
financière.<br />
*Ariel Noyola Rodríguez est<br />
membre du projet « Observatorio<br />
Económico de América Latina » (OBE-<br />
LA), d’IIEC-UNAM.<br />
Contralínea 29 juin <strong>2014</strong><br />
Traduit de l’espagnol pour El<br />
Correo par : Estelle et Carlos<br />
Debiasi<br />
El Correo. Paris, le 30 juin <strong>2014</strong>.<br />
18<br />
<strong>Haiti</strong> Liberté/<strong>Haiti</strong>an Times<br />
Vol. 7 • No. 51 • Du 2 au 8 juillet <strong>2014</strong>