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Déterminée, Bianca Andreescu déborde d'ambitions
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CHALLENGER. En réception de service, Bianca Andreescu semble avoir un tic: elle souffle légèrement sur ses
doigts avant de renvoyer avec puissance la balle de l'autre côté du filet.
Superstition ou la jeune fille de 16 ans s'assure que son
vernis à ongles puisse sécher comme il faut?
L'adolescente du Mississauga rit à la suite de cette
question en regardant ses doigts après son match de
deuxième tour au Challenger de Gatineau.
«Non, ce n'est pas le vernis. C'est une habitude que j'ai.
J'ai les mains qui deviennent moites et en sueurs»,
explique-celle qui a du sang roumain qui coule dans ses
veines. Ce n'est donc ni étonnant que son idole soit
Simona Halep, raquette roumaine.
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Avec son tic, elle a des allures d'une fille qui aurait peur de se briser un ongle. Un peu comme une princesse en
détresse.
Mais Bianca est loin d'être ce genre de personne. Tout le contraire, en fait. Sur les courts, son jeu agressif s'impose
et ses balles puissantes donnent du fil à retordre à ses adversaires.
«Je ne suis pas seulement là pour renvoyer la balle et attendre. J'aime construire les points et aussi changer le
rythme du match. C'est mon style et je crois que ça me réussit», ajoute la finaliste du Challenger l'an dernier qui
continue de connaître du succès en sol outaouais.
Elle n'a pas tort. Son style lui a récemment permis de se défaire de la Russe Kukharchuk et de l'Américaine Tori
Kinard, deux vétéranes du circuit de la WTA. Et si on remonte quelques mois en arrière, elle avait aussi triomphé au
fameux Orange Bowl, en Floride avant le temps des Fêtes.
Un parcours qui a été assombri par une fracture de stress au pied droit, lui faisant rater cinq mois d'activités. Elle a
cependant pu revenir à temps pour disputer Wimbledon junior.
Pro à 16 ans
Bianca Andreescu a atteint la finale en 2015. En revenant sur les courts près de l'école secondaire de l'Île, elle
tentera de défendre ses points, mais reconnaît que disputer à nouveau le duel ultime sera difficile.
«Je reviens d'une blessure. Je ne ressens aucune pression, car je ne suis pas encore au niveau que j'étais quand
j'ai gagné l'Orange Bowl. Je veux jouer le plus de matchs possibles et me tenir loin des blessures.»
Son parcours est atypique. Elle a mis tous ses œufs dans le même panier: devenir une joueuse professionnelle.
L'école? Depuis un bon moment déjà, affirme la droitière de 16 ans, elle suit des cours en ligne, se donnant ainsi la
chance de pouvoir déjà évoluer dans le circuit pro à temps-plein contrairement à plusieurs joueuses de son âge.
«J'ai décidé de ne pas aller à l'école, mais je garde mes options ouvertes si quelque chose arrive, mais ma route est
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