rapport TC

Ni Mathieu Toupin, ni Johanne Demers n'aurait cru qu'au départ le Challenger grandirait de manière exponentielle.
«Si on nous avait dit ça, on aurait dit qu'on n'était pas prêt pour ça, mais une fois que tu plonges dans l'aventure, tu
fonces et tu avances», mentionne Mme Demers.
On a souvent entendu parler de M. Toupin. Sa co-directrice est cependant à ses yeux le cerveau derrière les
opérations. Il l'a même qualifié de magicienne en conférence.
Car de la magie, les deux organisateurs pourraient bien en avoir besoin.
«L'an dernier, on avait 150 bénévoles. Là, on en a besoin de 250. Il y a aussi une grosse augmentation pour les
chasseurs de balles. Ça grossit énormément avec toutes les installations et les locations. En plus, les standards de
l'ATP sont plus élevés», souligne Mme Demers parlant d'une courbe d'apprentissage à suivre.
Le Challenger, c'est neuf journées de match, mais pour les deux artisans du tournoi, c'est beaucoup plus gros.
«Quand ça finit, on recommence. On a toujours des améliorations. On n'arrête jamais. On pourrait même avoir un
employé à temps-plein pour s'en occuper.»
En plus du Challenger, ils travaillent tous les deux au Futures en mars, tournoi masculin qui prend place à la
Sporthèque. Mais avant ça, lorsque la fin du tournoi international arrivera, Toupin et Demers sauteront à pieds joints
dans l'organisation du Championnat canadien U16, une semaine après le Challenger.
«On ne pourrait pas offrir un meilleur produit que ça», conclut Mathieu Toupin, qui souhaiterait voir le volet féminin
être dotée d'une bourse de 50 000$ le plus tôt possible.
Programmation
Le Challenger Banque Nationale est plus qu'un tournoi de tennis. C'est un événement, a-t-on tenu à préciser.
Le premier week-end sera gratuit et rempli d'activités familiales comme Allez Hop, viens bouger, autrefois reconnu
pour Allez Hop, les filles!. Aussi: conférence avec un athlète olympique (lundi) et plusieurs 5 à 7 sont au rendezvous.
On a même prévu une halte-garderie pour les familles.
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