rapport TC

Ne montrant aucun signe de blessure, la raquette française a déclaré au micro aux partisans qu'il ne pouvait
continuer en raison d'un décès dans sa famille. Il a préféré se retirer avant de devenir méchant sur le terrain.
«Je ne m'attendais pas à ça, mais je crois que ça demeure une bonne victoire. J'ai dû me battre au deuxième set.
J'attendais pour une opportunité et j'ai pu le briser deux fois pour gagner cette manche.», a mentionné Polansky qui
participera aux qualifications de l'US Open dans neuf jours.
La raison derrière le Challenger
En voyant une troisième Canadienne disputer une finale à Gatineau, on a encore pu constater qu'organiser des
tournois au pays aident les joueuses d'ici. Par exemple, Andreescu a eu un laisser-passer, ce qui ne lui aurait pas
été octroyé ailleurs au monde.
Mais elle n'a pas volé sa place, affirme Richard Quirion, directeur de tournois à Tennis Canada.
«Elle va pour tous les coups. Pas une fois lors du Challenger, elle n'a embarqué dans le jeu d'une de ses
adversaires. Elle frappe fort et avec autorité. C'est elle qui mène les points. On risque de la voir percer le top 100
dans quelques années et à court-terme, ce sera une joueuse à surveiller.»
Et du côté masculin? Polansky en finale, Shapovalov dans le carré d'as, en plus de Filip Peliwo qui a fait un bout de
chemin à Gatineau.
Avec Andreescu, Shapovalov et cie, l'avenir du tennis au pays semble assuré.
«On est dans une bonne passe. On a eu Vasek (Pospisil), Milos (Raonic) et Eugenie (Bouchard). On a un groupe de
jeunes qui sort maintenant du lot. On n'a jamais eu un creux chez les espoirs depuis le début du centre national.»
«Beaucoup de monde parle du Canada. Que ce soit les Américains ou en Europe. Les gens se demandent ce qui
se passe ici. On réussit à placer un bon nombre de joueurs avec un petit bassin. On a une solution qui fonctionne
très bien avec le centre national», a ajouté Quirion.
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