rapport TC

Dame Nature fait des siennes au Challenger
info07.com/Sports/2016-08-12/article-4614285/Dame-Nature-fait-des-siennes-au-Challenger/1
TENNIS. Cinq joueurs canadiens et quatre tête de séries prenaient place sur la programmation de la journée du
vendredi, mais c'est une femme qui a volé la vedette au Challenger de Gatineau: Dame Nature.
Denis Shapovalov
Le mauvais temps s'est joint au tournoi de tennis doté
d'une bourse de 100 000$. En soirée lors du dernier
match masculin, l'organisation se croisait les doigts. À
trois reprises, on était sorti sur les terrains pour les
sécher.
«On est parti de zéro. On a dû essuyer toutes les
estrades et les chaises ainsi que les tapis. Il ne devait
pas rester d'eau nulle part afin de ne pas mouiller les
balles. Les bénévoles ont été incroyables», a fait savoir
Mathieu Toupin, co-organisateur de l'événement sportif.
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Il s'est aussi dit chanceux. Chanceux, car les parties ont été légèrement retardées, mais rien d'alarmant. Deux
matchs de double ont été transférés au lendemain matin.
Mais reste qu'il y avait une petite crotte sur le cœur. Les prévisions météorologiques n'annoncent pas une fin de
semaine ensoleillée alors que les dernières rencontres du Challenger y seront disputées.
Tant Johanne Demers que lui, deux organisateurs du tournoi, ne l'ont pas trouvé drôle.
«On a travaillé pendant toute une année sur la tenue de l'événement. On va espérer que ce soit mieux pour samedi
et dimanche. Il y a eu beaucoup moins de monde aujourd'hui, mais si on avait eu une journée normale, ç'aurait été
plein dans les gradins.»
Alors qu'il ne restait plus que deux parties à l'horaire, le ciel est tombé sur la tête des organisateurs une quatrième
fois alors que la pluie s'est encore mise de la partie. Ces joutes seront également reprises samedi matin.
La Sporthèque pourrait servir en cas d'autres intempéries de Dame Nature, mais seulement pour les femmes ou les
matchs de double. L'ATP refuse que les duels de simple masculin soient joués à l'intérieur.
Les Canadiens à l'honneur
Si le ciel était gris au-dessus de la tête des spectateurs, il était surtout noir au-dessus de celle de Frank Dancevic.
Même pas cinq minutes après avoir perdu aux mains du jeune Denis Shapovalov en deux manches de 6-1, 7-5,
l'Ontarien de 31 ans avait déjà quitté le site du parc de l'Île.
«C'était mon idole quand j'étais plus jeune. J'ai grandi en voulant jouer comme lui. C'est un bon joueur. Tout cliquait
pour moi aujourd'hui. J'ai joué un des meilleurs matchs de ma vie», a indiqué le gaucher de 17 ans.
La météo a influencé sa préparation d'avant-match. Il ignorait quand il allait embarquer sur le court central. Il
commençait à pleuvoir légèrement dans le match précédent. Tout indiquait que sa partie serait repoussée de
1/2